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mercredi 15 mai 2024
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Archibat 2023// Fin du salon de l’Architecture et du bâtiment// L’Ordre des architectes et les industriels préconisent l’usage de matériaux de qualité trouvés localement

dimanche, 17 décembre 2023 16:03 Written by

La 9e édition du salon de l’architecture et du bâtiment, (Archibat 2023) a pris fin le 16 Décembre 2023 au Parc d’exposition d’Abidjan- Port Bouet. A la cérémonie de clôture, les meilleurs stands ont été primés.
Ainsi, le prix du plus beau stand du pavillon « bâtir » a été remporté par Sotaci, pavillon « finir » par bifem Paralu, pavillon « Aménager » par le groupe Kaydan et habiter-décorer par « Urbanéa ».
Quand un prix spécial a été décerné à Oaci, le prix d’encouragement à Eaa , le prix coup de cœur est revenu à Sippec.
Pour cette édition 2023, le super prix du plus beau stand a été raflé par Sotaci. Au total 154 exposants et près de 30.000 visiteurs ont pris part à la 9ème édition de l’Archibat.
Outre le concours du plus beau stand, Archibat 2023 a permis de valoriser le savoir-faire des industries locales garantissant la matière première sur des circuits courts dans le double objectif de réduire l’empreinte carbone pour protéger l’environnement mais aussi dans un souci de réduction des coûts finaux.
Au nombre des activités à l’agenda ont figuré les expositions, des conférences et les rencontres B to B.
Il est à noter que ce salon est organisé par le Conseil national de l’ordre des architectes (Cnoa) en partenariat avec Axes Marketing. En sa qualité de commissaire général, Ismaël Boga en des mots choisi a dit merci aux partenaires, sponsor, exposants, gouvernement et l’Ordre des architectes de Cote d’Ivoire.
« Notre satisfaction vient aussi de la mobilisation et des participants et des visiteurs. En effet, nous avons pris le pari de braver les embouteillages d’Abidjan en cette période de fin d’année et aussi en raison des travaux d’infrastructures routières. L’objectif pour les entreprises était de présenter leurs produits, services et savoir-faire à la pointe de la technologie et innovants. Et pour les autres, découvrir, s’informer, prendre des contacts, faire des affaires », a indiqué Ismael Boga Nguessan
Bamba Mafoumgbé

 

Ntic//Redynamisation de la fourniture des services financiers mobiles // Régulateur, acteurs du secteur bancaire et associations de consommateurs au labo

samedi, 16 décembre 2023 13:09 Written by

Un séminaire a réuni des représentants de structures publiques en charge du secteur bancaire, des représentants des opérateurs de téléphonie mobile, des associations de consommateurs et des experts en télécommunication. Ce à l’initiative de l'autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (Artci). Cette rencontre organisée le vendredi 15 décembre 2023 à Abidjan, portait sur les conditions et modalités d'accès aux ressources et aux réseaux de télécommunications/Tic pour la fourniture des services financiers mobiles.
Selon M. Coulibaly Valy qui a ouvert cette rencontre au nom de Namahoua Touré, la directrice générale de L'Artci, ce séminaire vise à réunir autour d'une même table, les acteurs clés du segment de marché des services à valeur ajoutée, que sont les fournisseurs de services financiers mobiles (Fintech et start-ups) et les opérateurs de téléphonie mobile.
« L'objectif est d'examiner en profondeur les conditions techniques, juridiques et tarifaires ainsi que les modalités d'accès aux ressources rare et aux réseaux de Télécommunications, en particulier les codes USSD et les infrastructures réseaux des opérateurs (data center, API, etc.), d'identifier les obstacles existants et de proposer des solutions idoines pour redynamiser et développer durablement ce segment de marché » a fait savoir M. Coulibaly.
Selon lui, le bon fonctionnement des services financiers mobiles repose sur un partenariat qui se veut gagnant-gagnant entre les fournisseurs desdits services et les opérateurs de téléphonie mobile.
Aussi, le représentant de la directrice générale de l'Artci a révélé qu'en Côte d'Ivoire, à la mi-2023, l'on dénombrait plus de 50 millions d'abonnés à la téléphonie mobile et que les services financiers comptent plus de 23 millions de clients à la même date.
De l'avis de M. Coulibaly, les services financiers mobiles se positionnent ainsi comme le moteur de l'inclusion financière dans les pays en développement et particulièrement en Côte d'Ivoire.
Plusieurs communications thématiques ont meublé ce séminaire dont celle portant sur le thème intitulé : « Les services à valeur ajoutée en Côte d'Ivoire : défis et enjeux de la régulation »
Bamba Mafoumgbé

Contribution//L’analyse de risque de crédit// Une étape essentielle pour le financement des infrastructures en Afrique

vendredi, 15 décembre 2023 20:26 Written by

Dans mon précédent post, nous avons défini le concept de risque de crédit, qui correspond à la probabilité qu’un emprunteur ne rembourse pas sa dette ou ne respecte pas ses obligations financières. Aujourd’hui, nous allons examiner les principaux types de risques qui peuvent affecter la performance des projets d’infrastructure.

Selon le rapport de McKinsey & Company “Solving Africa’s infrastructure paradox”, 80 % des projets d’infrastructure en Afrique ne dépassent pas le stade de l’étude de faisabilité et du business plan, faute de rentabilité ou de viabilité sur les plans technique, financier, environnemental, et social.
Ce manque de rentabilité ou de viabilité des projets explique en partie le déficit de financement des infrastructures en Afrique par le secteur privé.

En effet, Selon le rapport annuel sur les Tendances du financement des infrastructures en Afrique 2019-2020, les raisons du sous-investissement du secteur privé sont multiples. Il s’agit notamment d’une pénurie de projets « bancables », c’est-à-dire de projets préparés à un niveau de qualité et de détail (études de faisabilité, modèles financiers, évaluations environnementales et sociales) qui permet une clôture financière ; d’un manque de solvabilité des services publics africains, notamment l’électricité et l’eau, qui leur compliquent l’emprunt et donc le financement de leurs programmes d’investissement ; et enfin d’une série de contraintes telles que les perceptions du risque politique et les acheteurs non solvables qui empêchent le secteur privé de jouer un plus grand rôle.
Dans ce contexte, il est essentiel de comprendre et de gérer les risques liés aux projets d’infrastructure, qui sont souvent plus complexes, plus coûteux, plus longs, et plus incertains que les projets immobiliers.
Pour mieux comprendre ces risques, imaginons cette fois-ci que vous voulez lancer une nouvelle entreprise, comme une start-up, ou une PME. Vous avez besoin d’un financement pour réaliser votre projet. Vous allez donc voir des investisseurs, qui vont vous demander de leur fournir des informations sur votre projet, comme le concept, le marché, le business plan, le budget, l’équipe, les partenaires, etc. Ils vont ensuite analyser ces informations, et décider s’ils vous accordent le financement ou pas, et à quelles conditions.
Dans les projets d’infrastructure, cette analyse consiste à élaborer une matrice des risques du projet, répartie entre les parties prenantes, avec des mesures de mitigation appropriées.
Les risques du projet se manifestent à différentes phases, et sont souvent liés les uns aux autres. On peut distinguer trois types de risques :

 Les risques de pré-construction du projet : ce sont les risques liés à l’obtention des permis, des autorisations, des études de faisabilité, etc. Ces risques peuvent entraîner des retards, des surcoûts, voire l’annulation du projet.
 Les risques de construction de l’actif : ce sont les risques liés à la réalisation du projet, tels que les risques techniques, environnementaux, sociaux, etc. Ces risques peuvent affecter la qualité, le coût, le délai, et la performance du projet.
 Les risques liés à l’exploitation : ce sont les risques liés à la gestion du projet, une fois qu’il est opérationnel, tels que les risques de marché, de demande, de revenus, de maintenance, etc. Ces risques peuvent impacter la rentabilité, la durabilité, et la viabilité du projet.
En plus de ces risques spécifiques au projet, il faut également prendre en compte d’autres facteurs qui peuvent influencer le risque de crédit, tels que :
o Le cadre politique, juridique et réglementaire : il s’agit d’analyser la situation politique et juridique du pays où se déroule le projet, ainsi que la stabilité et la clarté du cadre réglementaire applicable au projet, notamment en matière de fiscalité, de tarification, de contrôle, de sanctions, etc.
o Les références des sponsors : il s’agit d’évaluer la réputation, la confiance, la solidité financière, la crédibilité et l’expérience des promoteurs du projet, qu’il s’agisse d’entités publiques ou privées. Il est toujours rassurant d’avoir un sponsor expérimenté qui sait gérer un projet et sélectionner les bonnes contreparties.
o Les garanties et les collatéraux : il s’agit d’identifier et de valoriser les actifs ou les droits que l’emprunteur peut offrir en gage au prêteur, en cas de non-remboursement du crédit. Ces garanties et collatéraux peuvent être de nature réelle, personnelle ou financière, et peuvent réduire le risque de crédit en assurant au prêteur un moyen de recouvrement en cas de défaillance de l’emprunteur.
o L’analyse consiste donc à trouver des solutions pour réduire le risque, en transférant une partie du risque à d’autres parties, en renforçant les garanties et en renégociant les conditions de financement, etc.

Avez-vous déjà participé à un projet d’infrastructure, en tant que promoteur, investisseur, prêteur, ou autre partie prenante ? Quels sont les risques que vous avez rencontrés ou anticipés ? Comment les avez-vous gérés ou mitigés ? Partagez avec nous votre expérience et votre point de vue dans les commentaires. Nous serons ravis de vous lire.
Par Yo Singoh, Spécialiste des Risques Financiers à la Banque Ouest-Africaine de Développement (Boad)

 

Dédouanement// Union des consignateurs et armateurs// Hervé Gbalou prend les rênes

mercredi, 13 décembre 2023 10:29 Written by


Désormais, il détient les leviers de commandement de la faîtière des armateurs et consignateurs de Côte d'Ivoire. Avec la riche expérience qu'il a acquise dans le giron, il la mettra au service de ses paires. Hervé Gbalou, puisque c'est de lui qu'il s'agit a reçu récemment l'onction du gratin des armateurs et consignations au cours d'une cérémonie sympathique. Nul n'est besoin de souligner qu'avec lui, l'association ira crescendo car elle est compétente et dynamique. Il appliquera de fortes doses homéopathiques à l'association qui aura sous sa férule une nouvelle configuration.
Sam-Ibrahim Sidibé (Correspondance particulière)

Dédouanement// Union des consignateurs et armateurs// Hervé Gbalou prend les rênes

mardi, 12 décembre 2023 18:09 Written by

Désormais, il détient les leviers de commandement de la faîtière des armateurs et consignateurs de Côte d'Ivoire. Avec la riche expérience qu'il a acquise dans le giron, il la mettra au service de ses paires. Hervé Gbalou, puisque c'est de lui qu'il s'agit a reçu récemment l'onction du gratin des armateurs et consignations au cours d'une cérémonie sympathique. Nul n'est besoin de souligner qu'avec lui, l'association ira crescendo car elle est compétente et dynamique. Il appliquera de fortes doses homéopathiques à l'association qui aura sous sa férule une nouvelle configuration.
Sam-Ibrahim Sidibé (Correspondance particulière)

 

Niger/ /Gal Abdrahamane Tiani (Cnsp)// Exploitation pétrolière « Nous voulons aller vers une raffinerie qui va transformer le brut nigérien (…) »

mardi, 12 décembre 2023 15:21 Written by

Dès l’entame de l’entretien, le chef de l’Etat a réitéré sa volonté de rétablir l’ordre sécuritaire au Niger.

« Nous avons réussi à réorganiser notre système de défense et à créer des structures dans le domaine de la lutte antiterroriste et des structures qui donnent des résultats. (...) en quatre mois, ce que nous avons obtenu comme résultat nous permet d'espérer (...) » a-t-il estimé.

Concernant le domaine économique, il a fait mention des avancées notables, notamment, la création de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (ColDEFF).
« Tous les Nigériens étaient unanimes sur la nécessité de rendre ce qui a été soutiré des caisses de l'État. (...) la ColDEFF, qui est une réalité aujourd'hui et qui va s'atteler, en tout cas, à ramener tout ce qui a été spolié au profit du peuple nigérien. » a-t-il glissé.


A propos de la non-tenue du dialogue national inclusif pourtant annoncé depuis plusieurs mois, le général Tiani a déclaré que la présence du contingent français sur le sol du Niger ainsi que la « menace d’agression » de la cédéao confrontaient ce dialogue à un risque.

« Est-ce qu'il est rationnel pour nous qui sommes des militaires, d'organiser un dialogue national à ce moment précis avec toutes ces menaces ? » a-t-il questionné.

« Mais c'est une certitude que ce dialogue aura lieu incessamment et vous aurez l'occasion bientôt de connaître les dates exactes retenues pour le dialogue national inclusif. » a-t-il assuré.


Sur la question de la cherté de la vie à Niamey, conséquence directe des sanctions de la Cédéao, le Président du Niger a déclaré que malgré l’embargo, « Nous sommes parvenus à assurer le ravitaillement régulier. » Et d’ajouter, « Il faut être imaginatif. Il faut prendre des initiatives. »


Ces initiatives selon lui se traduisent entre autres par « la multiplication du partenariat dans le domaine diplomatique ». Pour ce qui est des solutions au niveau local : « Nous avons multiplié la recherche de corridors pour assurer un ravitaillement dans des conditions sécurisées au peuple nigérien. Ces corridors que nous avons eu à prospecter sont le corridor du Burkina Faso, le corridor de la Guinée, le corridor de l'Algérie et le corridor de la Libye. Sur certains corridors nous sommes très avancés et vous le remarquez avec le système de protection et d'escorte que nous avons mis en place avec ce système nous arrivons à maintenir une cadence régulière permettant d'approvisionner les marchés non seulement de Niamey mais de l'intérieur du pays. » a-t-il déclaré.

Il a également confié que depuis le 28 Novembre 2023, plus de 4000 camions sont entrés par « des corridors amis ».
Par ailleurs, il a affirmé sa volonté de voir le Niger vers « le raffinage » du pétrole.

« Mais notre volonté n'est pas de commercialiser du brut. (...) Nous voulons aller vers une raffinerie qui va transformer le brut nigérien sur le sol nigérien. Nous le ferons avec des partenaires, pas des gens qui sont là pour nous exploiter. Pour que le partenariat gagnant-gagnant soit enfin une réalité. »
Source : aniamey.com

 

Partenariat//Coopération ivoiro-espagnole// Le Groupe Cofina décroche un partenariat de 6,5 milliards FCfa pour les Pme de la zone Uemoa

mardi, 12 décembre 2023 14:16 Written by

Dans cette optique, l’alliance entre l’Aecid et le Groupe Cofina souligne leur engagement commun pour le progrès économique et financier de cette zone particulièrement dynamique ces dernières années ; l’alignement des objectifs de développement économique avec les principes d’inclusion et d’équité, notamment à travers l’accompagnement des femmes entrepreneures.

« Ce partenariat consacre une relation de confiance entre nos deux institutions. Les Pme sont l’une des priorités stratégiques de notre groupe et nous sommes fiers que des bailleurs internationaux de l’envergure de l’Aecid et l’Ico apportent leur contribution pour consolider cette dynamique en faveur d’économies plus inclusives en zone Uemoa. A ce titre, l’autonomisation économique des femmes que nous promouvons à travers notre filiale FIN’Elle, se révèle cruciale », déclare Jean-Luc Konan, Pdg de l’institution financière.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des politiques stratégiques et de coopération menée par l’Espagne, dans le but d’accompagner l’émergence et l’essor des économies d’Afrique subsaharienne.

« Cette opération a une valeur stratégique considérable pour le Royaume d’Espagne. Car, elle soutient directement un secteur stratégique en Afrique de l’ouest, tel que les Pme. Le financement de Fonprode sera essentiel au processus de consolidation du groupe, grâce auquel la coopération espagnole soutiendra les moyens de subsistance de plus de 72 000 emplois, contribuant ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd), avec une mention spéciale pour l’Odd 5 sur l’égalité des sexes », déclare Rafael Soriano Ortiz, ambassadeur du Royaume d’Espagne en Côte d’Ivoire.
Bamba Mafoumgbé ( Source : Fratmat.info)

 

Archibat 2023// Architecture et bâtiment// 154 entreprises exposent au Parc d’exposition d’Abidjan

lundi, 11 décembre 2023 18:11 Written by

« Architecture durable et industries locales », C’est le thème de la neuvième édition du Salon de l’architecture et du bâtiment 2023 qui ouvre ses portes ce mardi 12 Décembre 2023 au 16 décembre 2023, au Parc d’exposition d’Abidjan- Port Bouet. Ce sous le parrainage  et  la présidence de Bruno Koné Nabagné , ministre de la Construction, du logement et l’urbanisme, des présidents de l’ordre des architectes des autres pays membres de l’Uemoa et une délégation du Singapour entre autres. Au Parc d’exposition d’Abidjan – Port Bouet, 154 exposants venus aussi bien de la Côte d’Ivoire , de différents pays de la sous-région ouest-africaine que d’autres pays étrangers vont exposer et démontrer leurs expériences.
Selon M. Joseph Amon, le président de l’Oaci, à travers le thème indiqué plus haut, l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire veut mettre la lumière sur la responsabilité et le rôle important des industries locales du bâtiment au service d’une architecture durable à l’heure des changements climatiques. Ce salon est un cadre d’échanges pour comprendre, proposer et rechercher les principes à intégrer dans la conception de bâtiments écologiques en vue de résoudre la question du confort des habitants.
Cette rencontre a pour objectif de mettre en discussion des connaissances actualisées sur le thème afin de contribuer à enrichir l’expression culturelle des communautés humaines dans l’aménagement et la fabrication des territoires et des agglomérations qu’elles habitent.
Aussi,ce salon se veut ouvert et pluridisciplinaire et invite des acteurs de la filière, chercheurs et investisseurs issus des différents pays de la sous-région ouest-africaine et d’autres pays étrangers sur cette thématique, à partager leurs travaux et expériences.
À l’aune des nouvelles exigences de la société et des enjeux généraux de la planète, et conformément à la vocation de l’architecte qui est de faciliter et d’améliorer « le bien-vivre ensemble », l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire veut aussi faire du développement durable, le cadre incontournable de la pratique professionnelle des architectes. Il se revendique comme un expert qui délivre cette dimension durable. Mais tout en restant convaincu qu’il n’est qu’un des acteurs de la filière, il reste à l’écoute de de tous les autres acteurs de la filière du Bâtiment car la clé de la réussite, c’est le partage des expériences et convictions.
Chaque session de la conférence de haut niveau du Salon Archibat 2023 offrira un large espace de réflexion, de débats, de partages d’expériences sur les problématiques liées aux ressources naturelles limitées, aux économies d’énergie et aux préoccupations croissante pour l’environnement.
Á cet effet, Archibat 2023 confirmera sa volonté de rapprocher les acteurs su cadre bâti et du grand public par des réflexions sous-jacentes permettant de : Mettre en lumière les entreprises locales du bâtiment, se rapprocher de zéro émission de carbone en valorisant les circuits courts d’une part, et réduire les coûts de construction pour répondre à l’objectif de la politique de logement pour tous de l’État et valoriser d’autre part, les matières premières et savoir-faire locaux

Format de la conférence
Les conférences du salon « Archibat 2023 » seront organisées de façon à favoriser les échanges et interactions à tous les niveaux entre acteurs gouvernementaux, élus, professionnels et citoyens venus prendre part aux activités du Salon. Le programme prévisionnel inclut de nombreuses interactions, des tables rondes (panels) de haut niveau, des ateliers thématiques d’échanges d’expériences et des rencontres en session plénières, ainsi que des événements parallèles.
Selon les organisateurs, des rencontres B to B ainsi que des activités parallèles et de réseautages seront proposées et organisées par le comité scientifique afin de permettre aux professionnels, de rencontrer d’autres professionnels, des représentants d’organisations académiques, des personnalités politiques, les organisations de la société civile etc. pour prolonger les réflexions et échanges d’expériences.
Bamba Mafoumgbé

 

Archibat 2023// Architecture et bâtiment// 154 entreprises exposent au Parc d’exposition d’Abidjan

lundi, 11 décembre 2023 18:06 Written by

« Architecture durable et industries locales », C’est le thème de la neuvième édition du Salon de l’architecture et du bâtiment 2023 qui ouvre ses portes ce mardi 12 Décembre 2023 au 16 décembre 2023, au Parc d’exposition d’Abidjan- Port Bouet. Ce sous le parrainage  et  la présidence de Bruno Koné Nabagné , ministre de la Construction, du logement et l’urbanisme, des présidents de l’ordre des architectes des autres pays membres de l’Uemoa et une délégation du Singapour entre autres. Au Parc d’exposition d’Abidjan – Port Bouet, 154 exposants venus aussi bien de la Côte d’Ivoire , de différents pays de la sous-région ouest-africaine que d’autres pays étrangers vont exposer et démontrer leurs expériences.
Selon M. Joseph Amon, le président de l’Oaci, à travers le thème indiqué plus haut, l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire veut mettre la lumière sur la responsabilité et le rôle important des industries locales du bâtiment au service d’une architecture durable à l’heure des changements climatiques. Ce salon est un cadre d’échanges pour comprendre, proposer et rechercher les principes à intégrer dans la conception de bâtiments écologiques en vue de résoudre la question du confort des habitants.
Cette rencontre a pour objectif de mettre en discussion des connaissances actualisées sur le thème afin de contribuer à enrichir l’expression culturelle des communautés humaines dans l’aménagement et la fabrication des territoires et des agglomérations qu’elles habitent.
Aussi,ce salon se veut ouvert et pluridisciplinaire et invite des acteurs de la filière, chercheurs et investisseurs issus des différents pays de la sous-région ouest-africaine et d’autres pays étrangers sur cette thématique, à partager leurs travaux et expériences.
À l’aune des nouvelles exigences de la société et des enjeux généraux de la planète, et conformément à la vocation de l’architecte qui est de faciliter et d’améliorer « le bien-vivre ensemble », l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire veut aussi faire du développement durable, le cadre incontournable de la pratique professionnelle des architectes. Il se revendique comme un expert qui délivre cette dimension durable. Mais tout en restant convaincu qu’il n’est qu’un des acteurs de la filière, il reste à l’écoute de de tous les autres acteurs de la filière du Bâtiment car la clé de la réussite, c’est le partage des expériences et convictions.
Chaque session de la conférence de haut niveau du Salon Archibat 2023 offrira un large espace de réflexion, de débats, de partages d’expériences sur les problématiques liées aux ressources naturelles limitées, aux économies d’énergie et aux préoccupations croissante pour l’environnement.
Á cet effet, Archibat 2023 confirmera sa volonté de rapprocher les acteurs su cadre bâti et du grand public par des réflexions sous-jacentes permettant de : Mettre en lumière les entreprises locales du bâtiment, se rapprocher de zéro émission de carbone en valorisant les circuits courts d’une part, et réduire les coûts de construction pour répondre à l’objectif de la politique de logement pour tous de l’État et valoriser d’autre part, les matières premières et savoir-faire locaux

Format de la conférence
Les conférences du salon « Archibat 2023 » seront organisées de façon à favoriser les échanges et interactions à tous les niveaux entre acteurs gouvernementaux, élus, professionnels et citoyens venus prendre part aux activités du Salon. Le programme prévisionnel inclut de nombreuses interactions, des tables rondes (panels) de haut niveau, des ateliers thématiques d’échanges d’expériences et des rencontres en session plénières, ainsi que des événements parallèles.
Selon les organisateurs, des rencontres B to B ainsi que des activités parallèles et de réseautages seront proposées et organisées par le comité scientifique afin de permettre aux professionnels, de rencontrer d’autres professionnels, des représentants d’organisations académiques, des personnalités politiques, les organisations de la société civile etc. pour prolonger les réflexions et échanges d’expériences.
Bamba Mafoumgbé

 

Commerce régional// « Renforcer la résilience du secteur productif » Au cœur de la 24ème Session Ordinaire de l’Ag de la CCR-UEMOA à Lomé

dimanche, 10 décembre 2023 10:46 Written by

La 24è Session Ordinaire de l’Assemblée Générale de la Chambre Consulaire Régionale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCR-UEMOA) s’est ouverte le 5 décembre 2023 à Lomé au Togo pour “ renforcer la résilience du secteur productif”. Rapporte alome.com.
Cette rencontre dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par la ministre togolaise du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation Locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani, est une réunion annuelle où les représentants des chambres de commerce et d'industrie des pays membres de l'espace UEMOA se réunissent pour discuter des opportunités pour les entreprises privées. C'est, aussi, une occasion de partager des idées et de renforcer la coopération économique dans l'espace UEMOA.

Selon le Président de la Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA, Daouda Coulibaly, elle « intervient dans un contexte général marqué entre autres par des tensions sociopolitiques et sécuritaires dans notre sous-région dont certaines compromettent l’efficacité et les performances du secteur productif de notre Union ; des niveaux de prix à la consommation élevés pour de nombreux produits de bases, conduisant les États membres à agir pour maîtriser l’inflation, et éviter des pénuries sur les marchés locaux de certains biens vitaux ; un resserrement des conditions de crédit avec le relèvement des taux directeurs de la Banque centrale ; et l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui expose le secteur productif du continent tant à des possibilités d’accroissement notable des flux d’affaires, qu’à de réels défis à relever en matière de capacités productives, de qualité( …) ».

De plus, ces réalités constituent de réels défis aux pays de la sous-région car elles emportent pour les États membres de l'Union, dans le cadre de leur développement économique et social, de nombreux challenges, notamment la transformation structurelle de leurs économies par l’industrialisation, la digitalisation et l’innovation, l’amélioration de la compétitivité et le renforcement de la résilience, et la diversification des sources de financement et du financement adéquat des capacités productives. « Dans la logique d’œuvrer aux côtés de la Commission de l’UEMOA, au cours de cette mandature, pour renforcer la compétitivité et la résilience du secteur productif communautaire, et dans le cadre des travaux de nos Commissions Techniques, nous avons porté nos réflexions sur des sujets en liaison avec ces différents défis. Les fruits de nos réflexions sur l’ensemble de ces questions, esquissent une diversité d’options stratégiques à la disposition des différents groupes de décideurs de notre Union pour relever les défis que j’ai tantôt soulignés », a expliqué le président de la CCR-UEMOA.

Dans son discours d'ouverture, Madame le ministre du commerce, après s'être réjouie du choix porté sur Lomé pour la tenue de cette session, a félicité la Chambre Consulaire Régionale qui constitue aujourd'hui, un modèle réussi dont l’UEMOA peut être fière. « La Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA qui regroupe les organisations du secteur privé de l’Union, est un outil puissant au service de l’intégration régionale et ses actions au quotidien sont orientées vers l’amélioration du climat des affaires dans notre espace communautaire. Aussi, au-delà de sa participation aux réflexions sur le processus d’intégration économique régionale, la CCR-UEMOA doit s’impliquer de plus en plus, dans les actions et projets concourant à renforcer les capacités des acteurs économiques, afin qu’ils soient capables de faire face à la mondialisation, surtout avec l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) », a déclaré la ministre du commerce, Rose Kayi Mivedor-Sambiani.

Pour sa part, la présidente de la Délégation Spéciale Consulaire de la Chambre du commerce et d'industrie du Togo (CCI-TOGO), Mme Nathalie Bitho, a souligné dans son mot de bienvenue que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo, s’inscrit dans la dynamique visant à faire du Togo, un “hub logistique d’excellence et une plateforme d’affaires de premier ordre”, en contribuant à attirer des investisseurs au Togo, et en facilitant la mise en commun d’intérêts privés étrangers et nationaux, en vue de créer des partenariats pérennes, capables de générer de la croissance et des emplois durables mutuellement bénéfiques. Et d'ajouter que « pour se faire, nous avons entrepris des actions stratégiques notamment à travers le développement et l’amélioration des services d’appui aux entreprises, ainsi que le renforcement de la coopération avec d’autres institutions et partenaires publics et privés, acteurs clés du développement. Il convient donc de relever que grâce à un environnement des affaires propice à l’investissement, la création d’entreprises est chaque année en augmentation au Togo ».

La cérémonie d'ouverture a été suivie du panel inaugural des assises de cette session, sous le thème, “ Quels outils innovants pour répondre aux besoins de financement adéquat des PME/PMI de l’Union ? “

Par ailleurs, la rencontre qui s’est tenue du 05 au 07 décembre 2023 s’inscrit dans le cadre de la poursuite des objectifs d’efficacité de la chambre consulaire régionale. Pendant trois jours, les parties prenantes se sont penchés'' sur les principaux événements qui ont rythmé la vie de l'institution au cours de l'année 2023. Il a été question de faire le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la 23ème Assemblée Générale de décembre 2022 à Cotonou, avant d’examiner entre autres, les conclusions et recommandations des travaux des Commissions Techniques et Ad’hoc, le rapport d’activités et la situation financière de l’Institution, le rapport du Comité d’Audit de Conformité (CAC), le rapport du Comité de Suivi et de Pilotage (CSP) du Plan d’Actions de la Mandature 2021-2024, ainsi que le Plan d’Actions et le Budget de l’année 2024. Cette Assemblée Générale Ordinaire est la dernière de la mandature 2021-2024.
alome.com

 

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