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mercredi 15 mai 2024
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Développement//Financement privé des infrastructures publiques// « L’une des meilleures solutions pour l’Afrique », selon Patrick Achi

samedi, 20 avril 2024 21:27 Written by

« Discussion en hybride, dans le cadre des présentations thématiques régulières d’experts, au Harvard CID, sur le financement privé des infrastructures publiques. Les Partenariats Public-Privé : l’une des meilleures solutions pour réduire le déficit d’infrastructures de notre continent et accélérer son développement. », Propos du Premier ministre Patrick Achi, lors de ses enseignements devant ses étudiants au Harvard CID. Des informations disponibles sur sa page X
Des thématiques qu’amine Patrick Achi, en s’inspirant du modèle ivoirien en matières de conception d’infrastructures.
Etude de la stratégie, des actions et des leçons de l’expérience ivoiriennes considérées, par les intervenants, comme le fleuron des sucess stories africaines. Selon lui, « En la matière, la Côte d’Ivoire c’est une politique maîtrisée d’ouverture et de coopération, c’est une expertise avérée et exemplaire que nombre de pays envient. Audace et détermination, souveraineté et résilience ! » dt-il sur sa page X. « A Harvard Center for International Development, j’ai entamé une série de cours et de conférences devant un public de jeunes leaders. Travailler pour la Côte d'Ivoire et pour l’Afrique. Former des talents, discuter et échanger avec eux. Trouver les solutions pour lever les obstacles. Avancer, encore et toujours. », disait-il également sur sa page X.
Depuis quelques mois, en effet, au Cid, Patrick Achi axe ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.
Car en plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.
Bamba Mafoumgbé(Sercom)
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi parmi ses étudiants entre deux séances de formation au Cid

 

Impôts//Recouvrement des recettes fiscales en Côte d’Ivoire// La Dgi a recouvré 913, 1 milliards de Fcfa au premier trimestre 2024

vendredi, 19 avril 2024 15:29 Written by

Au titre des recettes, la Direction générale des impôts, (Dgi) a recouvré 913,1 milliards au premier trimestre 2024, pour un objectif de 931,2 milliards, soit un taux de réalisation de 98,1%. L’information a été donnée ce vendredi 19 Avril 2024, par Ouattara Abou Sié, Dg de cette régie financière, lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire bilan et perspective, qui a lieu dans un complexe hôtelier d’Abidjan.
Selon le Dg Ouattara Abou Sié, « En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2023, les recettes sont en hausse de 102,0 milliards, soit une croissance de 12,6%. Ces bons résultats ont été obtenus, essentiellement grâce à la bonne tenue de l’activité économique ainsi que la poursuite de la digitalisation et le renforcement de l’encadrement de proximité. »
Afin de maintenir les bons résultats déjà enregistrés, l’administration fiscale dispose de leviers internes qui devraient permettre la réalisation de l’objectif. Il s’agit entre autres sur les acquis de la digitalisation d’une part, et de la qualité des ressources humaines pour booster le contrôle fiscal d’autre part. Sans oublier la poursuite du renforcement de l’encadrement des services , la mise en œuvre des mesures nouvelles et l’élargissement de l’assiette fiscale
Au nom du M. Coulibaly Adama, ministre du Budget et des finances empêché, M. Bamba Vassogbo, Directeur de cabinet Adjoint a salué cette performance quoi qu’en deçà de l’objectif fixé. Aussi, il a demandé aux agents des impôts de maintenir le cap, pour recouvrer plus de ressources. Mieux, combler le gap de 18 milliards de Fcfa enregistré au premier trimestre.
En termes de perspectives, les objectifs de recettes de la Dgi pour le deuxième trimestre 2024 sont fixés à 1 314,7 milliards, en hausse de 17,8% par rapport aux recouvrements de la même période en 2023.
« En Côte d’Ivoire, le taux de pression fiscale est attendu à 14,4% du Pib en 2024 et à 15,4% du Pib en 2026 », a précisé M.Bamba Vassogbo.
Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établi à 13,9% du Pib en 2023, alors que le pacte de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) fixe un niveau plancher de 20%.
Ayoko Mensah

Energie// Approvisionnements en produits pétroliers// Bamako devient le premier client de Niamey , avec 150 millions de litres de carburant

mercredi, 17 avril 2024 21:02 Written by

Le Niger et le Mali ont procédé, le mardi 16 avril à Bamako, à la signature d’un contrat de fourniture de carburant au terme duquel, la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP) va fournir à Energie du Mali (EDM SA) 150 millions de litres de gasoil d’une valeur totale de plus de 42 milliards de Francs cfa soit un prix préférentiel de 328 F Cfa le litre. Avec ce contrat, Bamako devient ainsi le premier client de Niamey en termes de quantité de carburant acheté, ce qui permettra au pays d’alimenter ces centrales électriques afin de pallier au déficit d’électricité auquel il fait face depuis des mois. Rapporte actuniger.com
C’est le Premier ministre de la Transition malienne Dr Choguel Kokalla Maiga qui a présidé la cérémonie de signature du contrat de fourniture de carburant entre la Société nigérienne de pétrole (SONIDEP) et Energie du Mali (EDM SA). Le contrat commercial a été paraphé par le Directeur général de la SONIDEP SA, Ali Chéibou Hassan, et celui d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, en présence du ministre nigérien du Pétrole Mahaman Moustapha BARKE et son homologue malienne en charge de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara. Prenant la parole à cette occasion, le chef du gouvernement malien a indiqué que «la question de l’énergie est d’une brûlante actualité. Cela donne du baume au cœur et contribuera à l’affermissement des relations entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel». Dr Choguel Kokalla Maiga a estimé que les relations entre les trois pays de l’Aes représentent des enjeux géopolitiques et géostratégiques majeurs d’où le devoir de promouvoir le corridor Bamako-Ouagadougou-Niamey dont les populations ont les mêmes réalités socio-économiques et sont condamnées à coopérer. En somme, a-t-il souligné, « une alliance en acier que rien ne peut plus séparer ».
Selon la source, avec la signature du contrat de fourniture de cent-cinquante millions de litres de carburant par le Niger au Mali, Bamako devient le premier client de Niamey en termes de quantité. Le Premier ministre a saisi l’occasion pour lancer un cri de cœur à l’endroit du ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, et du directeur général d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, qu’il a invités à accompagner la mise en œuvre idoine du contrat. «Les bons comptes font les bons amis, mais dans le cas présent, le Niger est plus qu’un ami du Mali : c’est un frère. Soyez de bons amis en payant ce que vous consommez», a déclaré Dr Choguel Kokalla Maïga qui a particulièrement apprécié le prix du litre cédé à 328 F CFA, soit quasiment la moitié du prix normal qui est de 598 FCfa. Un tarif préférentiel qui doit inciter la partie malienne à rembourser au Niger et dans les délais les 49 200 000 000 de FCfa au titre du contrat a mis en exergue le chef du gouvernement malien qui a tenu à saluer le Président de la Transition du Niger, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeïne, et le ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké qui lui a rendu une visite de courtoisie à la Primature juste avant la cérémonie.
De son côté, la ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, a promis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour acheminer le carburant au Mali. Quant au ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké, il a d’abord déclaré que « les pieds ne vont pas là où le cœur ne va pas». Il a également précisé qu’il y a des difficultés dans la mise en œuvre du contrat avant de souligner la nécessité de constituer, dans chacun des trois pays de l’Aes, une structure, un parc de citernes, une escorte des camions-citernes et l’ouverture de trois comptes bancaires, tous dédiés au succès des opérations. « Le Mali est un pays frère et ami. L’année écoulée, il y a eu une première phase portant sur 22 millions de litres. Nous avons d’abord fait le point de la situation de ce contrat notamment sur les difficultés dans son exécution et comment les éviter maintenant », a indiqué le ministre BARKE

Selon nos sources, il convient de souligner qu’au cours de son séjour dans la capitale malienne, le ministre du Pétrole Mahaman Moustapha Barké et la délégation qui l’accompagne ont été reçu en audience par le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOÏTA. À l’issue de l’audience, le Ministre nigérien du Pétrole a exprimé sa gratitude envers les autorités de la Transition pour leur engagement en faveur du développement du Mali et de la sous-région, à travers l’Alliance des États du Sahel (Aes). Il a également souligné que lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat malien a exprimé sa reconnaissance envers son homologue nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, pour l’envoi d’une délégation de haut niveau au Mali en vue de la signature de cet accord de partenariat. Le Président Goita a par ailleurs encouragé les Ministres de l’Énergie des deux pays à travailler de concert pour renforcer l’intégration et a appelé à une plus grande cohésion communautaire..
B. M

Région du Poro/environnement des affaires en Côte d’Ivoire// Des activités du Ccesp bientôt lancées à Korhogo

mercredi, 17 avril 2024 18:01 Written by

Une délégation du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé. (SE-CCESP) sera à ??????? pour le lancement officiel de la Plateforme Locale de Dialogue Public Privé (PLDPP) de la capitale du Poro, du ?? ?? ?? ????? ????.
Dans ses recommandations, la Stratégie Nationale de Dialogue Public Privé (SNDPP) élaborée en 2017 note la nécessité de prendre en compte le tissu productif local dans le processus de concertation entre l’Etat et le Secteur Privé.

Cette mission s’inscrit donc dans le cadre de la mise en place des Plateformes Locales de Dialogue Public Privé (#PLDPP). Une volonté portée par le CCESP de contribuer à créer les conditions pour une meilleure attractivité des pôles économiques régionaux, autres que le District d’Abidjan, qui, malgré leur potentiel économique ne sont pas suffisamment pris en compte par les réformes actuelles en matière de climat des affaires et par les différents processus de Dialogue Public Privé...
Bamba M. ( Source : Sercom)

Football/ Après la victoire des Eléphants à la Can 2023// La Fif présente le trophée remporté à son partenaire la Lonaci

mardi, 16 avril 2024 09:21 Written by

Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Idriss Diallo, a présenté lundi 15 avril 2024 aux responsables de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), le trophée de la 34e Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023) remporté par les Eléphants le 11 février 2024. Rapport abidjan.net.
Selon cette source, Yacine Idriss Diallo, président de la Fif, a tout d'abord rappelé ses liens avec la maison de la loterie nationale en tant qu'ancien responsable avant d'exprimer sa reconnaissance envers pour le rôle capital joué par cette société en tant que partenaire lors de la Can 2023 en Côte d'Ivoire.
« La Lonaci a toujours cru en football, elle a toujours été présente aux côtés de la fédération. C'est cette foi et cette résilience qui ont permis à la Côte d'Ivoire de remporter son 3ème trophée... Vous êtes une partie intégrante de la fédération à travers ce que vous avez réalisé », a déclaré le président de la Fif, Yacine Idriss Diallo en présence du sélectionneur de l’équipe nationale de football, Emerse Faé.

« En venant présenter la Coupe à la Lonaci, vous démontrez, si besoin en était, tout l’intérêt que vous accordez au partenariat historique qui lie la Fif à la Lonaci », a indiqué le directeur général de la Lonaci, Dramane Coulibaly, au président de la Fif. Il a rappelé quelques acquis de la collaboration qui dure depuis des décennies. « Pour la Can 2023, la Fif et la Lonaci ont renforcé leur partenariat à travers une convention de sponsoring plus ambitieuse. De Sponsor Officiel, la Lonaci est passée Sponsor Platinium de la Fif pour la Can 2023 et les matches des Eléphants sur la période 2023-2026 », a-t-il précisé, entre autres.Dramane Coulibaly a réaffirmé l’engagement de la société d’Etat à jouer pleinement son rôle d’entreprise citoyenne, à travers notamment un soutien toujours plus accru au sport en général et au football en particulier. La cérémonie s’est déroulée au siège de la Lonaci, à Marcory (Abidjan Sud).

 B.M

Transport // Assainissement à la gare nord// Le président de l’UTNGRA s’insurge contre toute tentative de reconstruction

lundi, 15 avril 2024 19:13 Written by

Koné Bakary, le président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (Utngra), n’apprécie pas du tout ce qui se passe actuellement à l’entrée de ladite gare. A cet effet, le lundi 15 avril 2024, dans les locaux de son bureau, il était face la presse. Au cœur de la rencontre, une situation qu’il qualifie d’absurde juste à l’entrée de ladite gare routière. Mais avant d’entrer dans le vif de son sujet, Koné Bakary a d’emblée salué l’action gouvernementale qui vise à débarrasser le Grand Abidjan de toutes les constructions anarchiques, ne répondant à aucune légitimité. « (…) Nous commençons par dire grand merci au Président de la République Alassane Ouattara pour sa grande vision de faire de notre capitale économique la vitrine de la sous-région. A nos remerciements, nous associons le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Beugré Mambé, avec un point d’honneur pour le Ministre Gouverneur du District d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo qui met à exécution ce beau plan d’assainissement de la ville d’Abidjan », a-t-il signifié. Avant de se poser la question de savoir qui veut saboter cet excellent travail du Ministre Gouverneur au niveau de la nouvelle gare routière d’Adjamé. Koné Bakary dit ne comprendre, comment quelques heures seulement après le passage d’assainissement de la devanture de cette gare, des individus peu scrupuleux y envisagent des constructions. Pour l’orateur, cela échappe à l’entendement humain et rime avec la moquerie à l’endroit de nos autorités en général et en particulier à l’endroit du Gouverneur Cissé Bacongo qui abat, selon lui un énorme travail. Et de conclure qu’à moins d’une note de Bacongo lui-même, aucune construction ne sera acceptée sur ce site. « (…) Nous adresserons un courrier spécial au Ministre Gouverneur lui-même pour lui signifier la forfaiture avec les preuves à l’appui », a-t-il définitivement mis fin à cette rencontre.
Koné De Sayara.
Légende : Une vue de tentative de reconstruction sur le site.

 

Gouvernance// Chiffres sur l’endettement de la Côte d’Ivoire// "Ils cachent un profond malaise...". selon « Les Démocrates de Côte d’Ivoire »

lundi, 15 avril 2024 07:53 Written by

Le mardi 26 mars 2024, le ministre des Finances et du Budget est passé devant l’Assemblée nationale présenter un projet de loi relatif à la politique d’endettement et à la gestion de la dette publique. Ce projet de loi qui a été rejeté par les députés du PDCI-RDA a donné lieu à des débats houleux sur l’endettement de la Côte d’Ivoire. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » apporte sa contribution au débat, avec un regard plus technique, depuis le point d’achèvement de l’Initiative PPTE jusqu’à ce jour et dresse des perspectives pour une économie ivoirienne plus dynamique et moins portée vers l’épargne extérieure.
Quelle était la situation de l’endettement de la Côte d’Ivoire avant 2012 ?
Avant l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE en juin 2012, le stock de la dette publique de la Côte d’Ivoire se chiffrait à 8 645,0 milliards de FCFA, dont 2 271,1 milliards de FCFA au titre de la dette intérieure et 6 373,9 milliards de FCFA au titre de la dette extérieure. Au 31 décembre 2012, suite à la réduction de dette extérieure obtenue au point d’achèvement de l’Initiative PPTE, ce stock se chiffrait à 6 129,8 milliards de FCFA dont 3 839,8 milliards de FCFA de dette extérieure.
La dette publique qui représentait 73% du PIB avant le point d’achèvement de l’Initiative PPTE ne valait plus que 35% du PIB après l’atteinte du point d’achèvement. Le service de la dette, lui, est passé de 500 milliards par an à 230 milliards de FCFA. Le profil de la dette extérieure s'est donc nettement amélioré après le point d'achèvement PPTE en 2012, rendant ainsi possibles de nouveaux emprunts. C’est à ce niveau qu’est parvenu l’endettement de la Côte d’Ivoire et, cette belle réalisation est à mettre au bénéfice du régime du président Laurent Gbagbo.
S’il n’y avait pas eu l’atteinte du point d’achèvement PPTE qui a permis une réduction substantielle de la dette extérieure de la Côte d’Ivoire, il n’aurait pas été possible au Président Alassane Ouattara d’emprunter autant qu’il le fait pour financer sa politique de développement. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce n’est pas parce qu’on fait de la politique qu’on doit nier les bonnes initiatives prises par l’autre.
Pourquoi y a-t-il eu l’Initiative PPTE sous le président Laurent Gbagbo ? Il y a eu le PPTE parce que la Côte d’Ivoire était, entre autres raisons, à un niveau jugé insoutenable après l’application des mécanismes d’endettement traditionnel de traitement de la dette en Club de Paris (« termes de Naples »).
Que s’est-il passé après 2012 ?
Depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, le régime Ouattara a recommencé avec les mauvaises habitudes. En fin juin 2023, la dette de la Côte d'Ivoire se chiffre à plus de 25 000 milliards de FCFA, soit 25739,2 milliards de franc CFA (chiffres du ministère des Finances et du Budget). A cette même date de fin 2023, le ratio d’endettement se situe à 58,1%. En 2022, il était de 56,7% et est projeté, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), à 57,3% en 2024.
Si l’on considère les 8000 milliards de franc CFA de stock d’endettement d’avant 2012, il apparaît que le stock a été multiplié par 3,125 pour se situer à environ 25000 milliards de FCFA. Pendant ce temps, le PIB est passé de 12000 milliards de FCFA, en 2010, à environ 48000 milliards de FCFA, en 2023, soit 4 fois le niveau de 2010. Mais, ces chiffres cachent un profond malaise. En effet, le service de la dette qui était de 230 milliards de FCFA en 2012 est passé à 3742,9 milliards de FCFA en 2023, soit 16,3 fois le niveau de 2012.
Il en découle que l’endettement de la Côte d’Ivoire entraine des sorties de capitaux pour rembourser les dettes, plus élevées que l’effet de la dette sur la création de richesses dans le pays. Pour la seule année de 2023, les ressources internes du pays s’élevaient à 5281,1 milliards de FCFA (impôts et taxes) alors que le service de la dette exigible s’élevait à 3742,9 milliards de FCFA. Conséquences : 70,87% des ressources internes sont utilisés pour rembourser les dettes contractées. C’est un poids énorme sur les ressources. Les 30% qui restent ne peuvent même pas couvrir la masse salariale qui représente 37 % de ces ressources internes. Où trouver les 7% restant ? Nécessairement dans l’emprunt ! Cela veut dire que, pour payer même les salaires des fonctionnaires, la Côte d’Ivoire est obligée de recourir à des emprunts.
Voilà la pression que l’endettement de la Côte d’Ivoire par le régime Ouattara après 2012 fait subir aux ivoiriens et aux finances publiques. La croissance est à crédit et les fonctionnaires sont payés à crédit. Même la dette est payée à crédit. En effet, c’est pour préserver la viabilité des finances publiques et de la dette que le Fonds monétaire international (FMI) a accordé, en 2023, à la Côte d’Ivoire, un prêt de 3,5 milliards de dollars, soit un peu plus de 2000 milliards de FCFA. La Côte d’Ivoire, pour utiliser la formule relâchée des ivoiriens, prend crédit pour rembourser crédit. Le fonctionnement de l’Etat de Côte d’Ivoire repose sur la dette. Voilà la triste réalité économique de notre pays.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » n’est pas contre les chantiers de développement initiés par le Président Alassane Ouattara. Bien au contraire, il a toujours salué ses réalisations. Il lui recommande, cependant, une politique d’endettement prudente parce qu’au rythme où il endette la Côte d’Ivoire, nous courons tout droit, les années à venir, vers un autre PPTE.
Il hypothèque ainsi l’avenir des prochaines générations et la gestion des pouvoirs à venir qui auront les mains liées par sa dette et seront soumis au dictat des créanciers. Il devrait se rappeler que c’est le dictat des créanciers de la finance internationale qui a poussé le Président Félix Houphouët-Boigny à faire appel à lui pour sauver la barque qui coulait. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » veut voir l’endettement suivre une trajectoire soutenable pour les finances publiques et ne pense pas que le recours excessif à la dette soit une bonne solution.
Pourquoi faut-il une politique d’endettement prudent ?
L’histoire nous donne des avertissements en la matière. Dans les années 70 et 80, le boom du prix des matières premières avait incité le pays à s'endetter fortement pour financer son développement. Le retournement de tendance du cours des matières premières qui a suivi le choc pétrolier et la récession générale de la fin des années 70 et du début des années 80 ont entraîné une crise de la dette dont les séquelles sont encore perceptibles aujourd’hui.
Aujourd’hui, le président Ouattara construit en Côte d’Ivoire la croissance à crédit. Ceux qui se réjouissent de cette croissance ne sont rien d’autres que les bailleurs de fonds, les véritables gagnants. En réalité, une croissance dopée par la dette est une croissance à crédit. Elle est stérile et hypothèque l’avenir des futures générations. De plus, cette croissance à crédit ne développe pas les capacités de production qui, non seulement, sont les capacités de remboursement de demain (puisqu’elles génèrent des recettes fiscales), mais aussi et surtout, sont ce qui favorise la transformation structurelle de l’économie et contribue à réduire la pauvreté.
Il est vrai que, pour le moment, la Côte d’Ivoire a encore la confiance des marchés financiers, des agences de notation et des bailleurs de fonds. Cela veut dire que le pays reste solvable et peut toujours se financer sur les marchés. Pour le moment donc, il n’y a pas de crise de la dette mais des risques de surendettement demeurent. La situation n’est pas alarmante mais reste préoccupante. Aussi modéré qu’il soit, le risque de surendettement est réel et n’est pas à négliger par le gouvernement ; le taux d’endettement projeté par le FMI à 57,3% du PIB en 2024 est élevé pour l’économie ivoirienne face à un déficit budgétaire qui se creuse d’année en année.
Pour éviter le risque de surendettement, la Côte d’Ivoire doit chercher à contenir sa dette en dessous de 60% et ramener son déficit budgétaire au plafond communautaire de déficit public (UEMOA) de 3% du PIB d’ici 2025. En 2022, le déficit budgétaire était de 6,8% du PIB. En 2023, il était de 5,2% et est projeté à 4,1% du PIB en 2024. Pour rappel, c’est un fort endettement et un fort déficit budgétaire (plus de 13% du PIB) qui ont plongé la Grèce dans la crise en 2008. La Côte d’Ivoire en est loin mais son taux d’endettement est préoccupant et la nécessité de changer de trajectoire s’impose.
Il faut adopter d’autres stratégies de développement
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays ne peut plus continuer sur cette voie de développement importé, avec l’épargne des autres. Le pays doit changer de cap pour jeter les bases d’un développement autocentré et réduire sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. Ses recettes sont vulnérables aux fluctuations des cours des matières premières et 40% de ces recettes proviennent des impôts sur le commerce extérieur. Le développement autocentré qu’appelle le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » repose sur les piliers suivants :
- Le gouvernement doit réduire son train de vie en supprimant les institutions et les postes budgétaires non essentiels au fonctionnement de l’Etat. Cette réduction peut avoir un impact positif sur la mobilisation des ressources locales afin d’éviter de s’endetter davantage.
- Le pays doit compter sur les nouvelles technologies d’informations et de communication (NTIC).
- Il faut améliorer l’environnement des affaires afin d’aider le secteur privé.
- Le pays doit aller à une modernisation du secteur agricole.
- Le pays doit mobiliser plus de ressources internes en réduisant la part du secteur informel pour élargir la base fiscale de l’économie et disposer des recettes nécessaires à son développement. Il est impérieux de revoir l’étroitesse de l’assiette de l’impôt.
- Il faut construire des pôles industriels dans d’autres villes. Abidjan concentre 80 % des activités économiques du pays. Les zones industrielles de la capitale, saturées, ne permettent plus la création d'emplois à grande échelle. La solution revient à se tourner vers les villes intermédiaires du pays, à l'image de Bouaké ou de Korhogo. Ainsi, on créera plus de richesses et d’emplois et on accéléra la transformation structurelle de l’économie du pays.
C’est à ce prix que, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays pourra disposer d’une économie solide et plus dynamique que ce que nous avons aujourd’hui et faire face aux défis du développement et de l’emploi.
Fait à Abidjan, le 15 avril 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

Développement//A Harvard Center for International Development// Patrick Achi forme des jeunes leaders africains

samedi, 13 avril 2024 19:23 Written by

« A Harvard Center for International Development, j’ai entamé une série de cours et de conférences devant un public de jeunes leaders. Travailler pour la Côte d'Ivoire et pour l’Afrique. Former des talents, discuter et échanger avec eux. Trouver les solutions pour lever les obstacles. Avancer, encore et toujours. », propos du Premier ministre Patrick Achi sa page X.
Depuis quelques mois, en effet, au Cid, Patrick Achi axe ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.
Il avait dit juste d’intégrer ce prestigieuse centre, l’enseignant- chercheur avait dit : « La Harvard Kennedy School est réputée pour ses brillants esprits et son engagement inébranlable en faveur du développement international, et je suis ravi de rejoindre une communauté qui incarne la devise de l’école : ask what you can do (demandez quel service vous pouvez rendre) »
Avant de poursuivre : « À Harvard, je partagerai mon expérience avec les étudiants exceptionnellement talentueux de l’université, explorant avec eux l’immense potentiel de l’Afrique ainsi que ses grands défis. Ce n’est un secret pour personne que le continent peut encore accélérer sa marche vers le développement. J’aurai à cœur de discuter avec les étudiants des lacunes de l’Afrique en matière de performances, ainsi que de mes convictions concernant les vecteurs clés de sa transformation future. J’attends avec impatience les mois à venir, au cours desquels je vais très certainement autant apprendre qu’enseigner »
En plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.
Bamba Mafoumgbé(Sercom)
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi parmis ses étudiants entre deux séances de formation au Cid

 

Hydrocarbures// Accords sur la vente de pétrole brut nigérien // Le Niger va recevoir une avance de 240 milliards de Fcfa de la Chine

samedi, 13 avril 2024 08:44 Written by

Le Premier Ministre de la Transition M. Ali Mahamane Lamine Zeine et le PDG de la société chinoise Cnpc, M. Zhou Zuokun ont procédé, en fin d’après-midi de ce vendredi 12 avril 2024, à la formalisation de trois accords pour la vente du brut qui revient au Niger, avec une avance de 400 millions de dollars ( environ 240 milliards de Fcfa) que le Niger a sollicitée. Rapporte l’Agence nigérienne de presse,(Anp).
Selon cette source, il s’agit notamment d’un Mémorandum d’attente entre la chine et le Niger, d’un contrat de payement de l’avance sur la quote-part du Niger du Brut et d’un contrat de commercialisation conjointe du brut.
C’est un montant de 400 millions de dollars ( Soit environ 240 milliards de Fcfa) que va recevoir le Niger et dont le remboursement se fera sur la base des premières exportations et cela en 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %.
Le Président du Cnsp et l’ensemble du gouvernement ont décidé de faire des ressources qui y seront issues, dans la manière la plus transparente, un programme clair qui répondra aux intérêts stricts du Niger.

Aussi l’emploi de ces ressources est inscrit d’ores et déjà dans la loi des finances qui a été votée puisque ce ne sont pas des ressources qui tombent du ciel mais des ressources qui appartiennent au Niger et seront légalement utilisées, rassure la partie nigérienne.
A l’issue de la signature, le Premier Ministre Lamine Zeine a tenu à exprimer toute son appréciation de la qualité et de l’excellence des relations entre la Chine et le Niger. « La Chine est un grand ami pour le Niger, on ne le dira jamais assez », a fait savoir le Premier Ministre Nigérien, selon qui « les priorités absolues sont le renforcement de la sécurité de notre territoire, donc la défense et la sécurité en particulier, dans cette période, sont notre priorité numéro 1 ».
Aussi, a-t-il ajouté « nous avons des engagements que nous allons honorer même si certains sont intérieurs à notre arrivée, nous aurons à faire des acquisitions pour sécuriser notre territoire, et nous aurons à faire des acquisitions pour également garder nos frontières ».

« Il y aura aussi des investissements qui seront faits dans le domaine notamment du développement agricole, la création d’infrastructures de productions, tout ça étant bien sûr logé dans la loi des finances pour l’année qui est en court », a-t-il annoncé.
Pour le Premier Ministre Zeine, l’autre priorité, c’est d’améliorer l’offre médicale afin de répondre aux besoins des populations, bien sûr tout le reste viendra.
Une partie de ces ressources servira à créer un levier sur le dégel des financements qui viendront, mais également sur la capacité de l’État à investir pour créer une sorte de cercle vertueux pour que nos opérateurs économiques puissent évidemment rentrer dans leurs droits.
Le Premier Ministre a rappelé qu’ils sont parvenus à la formalisation de ces accords après que les experts nigériens ont démontré qu’ils étaient bien capables de discuter pieds à pieds pour sauvegarder les intérêts de notre pays.
Les équipes techniques du Ministère en charge du pétrole ont travaillé d’arrache-pied 7 mois durant, et depuis quelques 3 semaines, ils ont été renforcées par des équipes du ministère de l’Économie et des finances, du ministère de la justice, du cabinet du Chef de l’Etat, du Secrétaire Général du Gouvernement.

« Il est important de dire que dans ce contexte extrêmement difficile où notre pays a fait l’objet de sanctions punitives par les institutions auxquelles nous appartenions, notamment la Cédéao et l’Uémoa, il était difficile de résister et il y a eu pendant cette période énormément de propositions pour notre pays par rapport à la vente de ce brut, mais nous avons résisté », a souligné M. Zeine.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, indiqué que « le Chef de l’État, Président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie a donné des instructions très claires, et il fallait que nous soyions très attentifs sur les conditions financières, les conditions politiques, y compris les exigences environnementales et même la position géostratégique du Niger. Il fallait qu’on respecte cela ». Rappelons qu’après les 12 mois, le Niger a décidé de rechercher lui-même les partenaires avec lesquels il va exporter son pétrole, mais si les chinois offrent des conditions tout aussi intéressantes le moment venu, ça sera la décision de notre pays.

Il a saisi l’occasion pour rendre hommage à M. Jiang Feng l’ambassadeur de Chine, un ami du Niger qui hier a pris une décision importante au nom de son pays, l’intérêt d’aller avec la Chine dans cette phase c’est que ''nous avons en face un État, ce sont des discussions d’Etat à Etat, et il l’a démontré''.

Selon le Premier Ministre, « l’amitié entre la Chine et le Niger est une amitié réelle, concrète, faut s’en souvenir depuis le début de cette grande aventure du pétrole, la Chine a toujours été aux côtés de notre pays et aujourd’hui il est prouvé qu'à des moments aussi cruciaux, nous pourrions parvenir évidemment à solliciter une avance, ce sont les droits du Niger, et nous allons nous donner tous les moyens pour les rembourser ».

« Vous pouvez en être sûrs, et je me répète l’ensemble de ces ressources seront utilisées de la manière la plus parcimonieuse, de la manière la plus transparente et de la manière la plus honnête, et vous pouvez compter sur le chef d’État, sur nous-même, encore une fois et sur l’ensemble de notre gouvernement », a-t-il conclu.

Cette signature d’accords, note-t-on, s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, de l’Ambassadeur de chine au Niger, de la délégation du CNPC, des experts chargés de travailler sur la question, des cadres centraux des ministères concernés et de plusieurs autres personnes ressources.
Bamba Mafoumgbé

Hydrocarbures// Redynamisation de l’industrie pétrolière au Niger // Une forte délégation chinoise chez le Président du Cnsp

vendredi, 12 avril 2024 09:09 Written by

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a accordé une audience le lundi 8 avril 2024 à une délégation de la Cnpc conduite par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng. Au cours de cette audience, plusieurs questions relativement au rapport entre la Chine et le Niger à travers la Cnpc ont été abordées. Parmi ces points il y a la coopération entre les deux pays et leurs souverainetés politiques et économiques, la contribution de la Cnpc au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. L’information est rapportée par l’Onep
A l’issue de cette audience, le diplomate chinois a déclaré que le Chef de l’Etat nigérien attache une importance absolue à la souveraineté politique et économique. En effet, le Chef de l’Etat, rapporte-t-il, exige de la partie chinoise, plus de contributions au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. « La Cnpc est déterminée à accompagner le Niger dans le renforcement des capacités dans l’industrie pétrolière du Niger », a souligné l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng avant de réaffirmer la volonté de la Chine à renforcer cette relation d’amitié et de bonne coopération entre les deux pays.
Notons que la China National petroleum Corporation est une société de l’Etat chinois implantée au Niger depuis plusieurs années. En tant que premier partenaire du Niger dans le domaine du pétrole, au-delà de ses activités de raffinerie et de l’exécution des travaux de construction du Pipeline d’exportation Niger-Benin de près 2.000 km de long, l’entreprise chinoise a mené plusieurs actions sociétales notamment dans le domaine de l’éducation, la santé à travers la construction des infrastructures.
Cette audience s’est déroulée en présence du ministre directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar et du Conseiller du Président du CNSP en pétrole, M. Mahamane Laouan Gaya. 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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