Economie (967)
Développement//Financement privé des infrastructures publiques// « L’une des meilleures solutions pour l’Afrique », selon Patrick Achi
samedi, 20 avril 2024 21:27 Written by Admin« Discussion en hybride, dans le cadre des présentations thématiques régulières d’experts, au Harvard CID, sur le financement privé des infrastructures publiques. Les Partenariats Public-Privé : l’une des meilleures solutions pour réduire le déficit d’infrastructures de notre continent et accélérer son développement. », Propos du Premier ministre Patrick Achi, lors de ses enseignements devant ses étudiants au Harvard CID. Des informations disponibles sur sa page X
Des thématiques qu’amine Patrick Achi, en s’inspirant du modèle ivoirien en matières de conception d’infrastructures.
Etude de la stratégie, des actions et des leçons de l’expérience ivoiriennes considérées, par les intervenants, comme le fleuron des sucess stories africaines. Selon lui, « En la matière, la Côte d’Ivoire c’est une politique maîtrisée d’ouverture et de coopération, c’est une expertise avérée et exemplaire que nombre de pays envient. Audace et détermination, souveraineté et résilience ! » dt-il sur sa page X. « A Harvard Center for International Development, j’ai entamé une série de cours et de conférences devant un public de jeunes leaders. Travailler pour la Côte d'Ivoire et pour l’Afrique. Former des talents, discuter et échanger avec eux. Trouver les solutions pour lever les obstacles. Avancer, encore et toujours. », disait-il également sur sa page X.
Depuis quelques mois, en effet, au Cid, Patrick Achi axe ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.
Car en plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.
Bamba Mafoumgbé(Sercom)
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi parmi ses étudiants entre deux séances de formation au Cid
Impôts//Recouvrement des recettes fiscales en Côte d’Ivoire// La Dgi a recouvré 913, 1 milliards de Fcfa au premier trimestre 2024
vendredi, 19 avril 2024 15:29 Written by AdminAu titre des recettes, la Direction générale des impôts, (Dgi) a recouvré 913,1 milliards au premier trimestre 2024, pour un objectif de 931,2 milliards, soit un taux de réalisation de 98,1%. L’information a été donnée ce vendredi 19 Avril 2024, par Ouattara Abou Sié, Dg de cette régie financière, lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire bilan et perspective, qui a lieu dans un complexe hôtelier d’Abidjan.
Selon le Dg Ouattara Abou Sié, « En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2023, les recettes sont en hausse de 102,0 milliards, soit une croissance de 12,6%. Ces bons résultats ont été obtenus, essentiellement grâce à la bonne tenue de l’activité économique ainsi que la poursuite de la digitalisation et le renforcement de l’encadrement de proximité. »
Afin de maintenir les bons résultats déjà enregistrés, l’administration fiscale dispose de leviers internes qui devraient permettre la réalisation de l’objectif. Il s’agit entre autres sur les acquis de la digitalisation d’une part, et de la qualité des ressources humaines pour booster le contrôle fiscal d’autre part. Sans oublier la poursuite du renforcement de l’encadrement des services , la mise en œuvre des mesures nouvelles et l’élargissement de l’assiette fiscale
Au nom du M. Coulibaly Adama, ministre du Budget et des finances empêché, M. Bamba Vassogbo, Directeur de cabinet Adjoint a salué cette performance quoi qu’en deçà de l’objectif fixé. Aussi, il a demandé aux agents des impôts de maintenir le cap, pour recouvrer plus de ressources. Mieux, combler le gap de 18 milliards de Fcfa enregistré au premier trimestre.
En termes de perspectives, les objectifs de recettes de la Dgi pour le deuxième trimestre 2024 sont fixés à 1 314,7 milliards, en hausse de 17,8% par rapport aux recouvrements de la même période en 2023.
« En Côte d’Ivoire, le taux de pression fiscale est attendu à 14,4% du Pib en 2024 et à 15,4% du Pib en 2026 », a précisé M.Bamba Vassogbo.
Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établi à 13,9% du Pib en 2023, alors que le pacte de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) fixe un niveau plancher de 20%.
Ayoko Mensah
Energie// Approvisionnements en produits pétroliers// Bamako devient le premier client de Niamey , avec 150 millions de litres de carburant
mercredi, 17 avril 2024 21:02 Written by AdminLe Niger et le Mali ont procédé, le mardi 16 avril à Bamako, à la signature d’un contrat de fourniture de carburant au terme duquel, la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP) va fournir à Energie du Mali (EDM SA) 150 millions de litres de gasoil d’une valeur totale de plus de 42 milliards de Francs cfa soit un prix préférentiel de 328 F Cfa le litre. Avec ce contrat, Bamako devient ainsi le premier client de Niamey en termes de quantité de carburant acheté, ce qui permettra au pays d’alimenter ces centrales électriques afin de pallier au déficit d’électricité auquel il fait face depuis des mois. Rapporte actuniger.com
C’est le Premier ministre de la Transition malienne Dr Choguel Kokalla Maiga qui a présidé la cérémonie de signature du contrat de fourniture de carburant entre la Société nigérienne de pétrole (SONIDEP) et Energie du Mali (EDM SA). Le contrat commercial a été paraphé par le Directeur général de la SONIDEP SA, Ali Chéibou Hassan, et celui d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, en présence du ministre nigérien du Pétrole Mahaman Moustapha BARKE et son homologue malienne en charge de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara. Prenant la parole à cette occasion, le chef du gouvernement malien a indiqué que «la question de l’énergie est d’une brûlante actualité. Cela donne du baume au cœur et contribuera à l’affermissement des relations entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel». Dr Choguel Kokalla Maiga a estimé que les relations entre les trois pays de l’Aes représentent des enjeux géopolitiques et géostratégiques majeurs d’où le devoir de promouvoir le corridor Bamako-Ouagadougou-Niamey dont les populations ont les mêmes réalités socio-économiques et sont condamnées à coopérer. En somme, a-t-il souligné, « une alliance en acier que rien ne peut plus séparer ».
Selon la source, avec la signature du contrat de fourniture de cent-cinquante millions de litres de carburant par le Niger au Mali, Bamako devient le premier client de Niamey en termes de quantité. Le Premier ministre a saisi l’occasion pour lancer un cri de cœur à l’endroit du ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, et du directeur général d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, qu’il a invités à accompagner la mise en œuvre idoine du contrat. «Les bons comptes font les bons amis, mais dans le cas présent, le Niger est plus qu’un ami du Mali : c’est un frère. Soyez de bons amis en payant ce que vous consommez», a déclaré Dr Choguel Kokalla Maïga qui a particulièrement apprécié le prix du litre cédé à 328 F CFA, soit quasiment la moitié du prix normal qui est de 598 FCfa. Un tarif préférentiel qui doit inciter la partie malienne à rembourser au Niger et dans les délais les 49 200 000 000 de FCfa au titre du contrat a mis en exergue le chef du gouvernement malien qui a tenu à saluer le Président de la Transition du Niger, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeïne, et le ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké qui lui a rendu une visite de courtoisie à la Primature juste avant la cérémonie.
De son côté, la ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, a promis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour acheminer le carburant au Mali. Quant au ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké, il a d’abord déclaré que « les pieds ne vont pas là où le cœur ne va pas». Il a également précisé qu’il y a des difficultés dans la mise en œuvre du contrat avant de souligner la nécessité de constituer, dans chacun des trois pays de l’Aes, une structure, un parc de citernes, une escorte des camions-citernes et l’ouverture de trois comptes bancaires, tous dédiés au succès des opérations. « Le Mali est un pays frère et ami. L’année écoulée, il y a eu une première phase portant sur 22 millions de litres. Nous avons d’abord fait le point de la situation de ce contrat notamment sur les difficultés dans son exécution et comment les éviter maintenant », a indiqué le ministre BARKE
Selon nos sources, il convient de souligner qu’au cours de son séjour dans la capitale malienne, le ministre du Pétrole Mahaman Moustapha Barké et la délégation qui l’accompagne ont été reçu en audience par le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOÏTA. À l’issue de l’audience, le Ministre nigérien du Pétrole a exprimé sa gratitude envers les autorités de la Transition pour leur engagement en faveur du développement du Mali et de la sous-région, à travers l’Alliance des États du Sahel (Aes). Il a également souligné que lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat malien a exprimé sa reconnaissance envers son homologue nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, pour l’envoi d’une délégation de haut niveau au Mali en vue de la signature de cet accord de partenariat. Le Président Goita a par ailleurs encouragé les Ministres de l’Énergie des deux pays à travailler de concert pour renforcer l’intégration et a appelé à une plus grande cohésion communautaire..
B. M
Région du Poro/environnement des affaires en Côte d’Ivoire// Des activités du Ccesp bientôt lancées à Korhogo
mercredi, 17 avril 2024 18:01 Written by AdminUne délégation du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé. (SE-CCESP) sera à ??????? pour le lancement officiel de la Plateforme Locale de Dialogue Public Privé (PLDPP) de la capitale du Poro, du ?? ?? ?? ????? ????.
Dans ses recommandations, la Stratégie Nationale de Dialogue Public Privé (SNDPP) élaborée en 2017 note la nécessité de prendre en compte le tissu productif local dans le processus de concertation entre l’Etat et le Secteur Privé.
Cette mission s’inscrit donc dans le cadre de la mise en place des Plateformes Locales de Dialogue Public Privé (#PLDPP). Une volonté portée par le CCESP de contribuer à créer les conditions pour une meilleure attractivité des pôles économiques régionaux, autres que le District d’Abidjan, qui, malgré leur potentiel économique ne sont pas suffisamment pris en compte par les réformes actuelles en matière de climat des affaires et par les différents processus de Dialogue Public Privé...
Bamba M. ( Source : Sercom)
Football/ Après la victoire des Eléphants à la Can 2023// La Fif présente le trophée remporté à son partenaire la Lonaci
mardi, 16 avril 2024 09:21 Written by AdminLe président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Idriss Diallo, a présenté lundi 15 avril 2024 aux responsables de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), le trophée de la 34e Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023) remporté par les Eléphants le 11 février 2024. Rapport abidjan.net.
Selon cette source, Yacine Idriss Diallo, président de la Fif, a tout d'abord rappelé ses liens avec la maison de la loterie nationale en tant qu'ancien responsable avant d'exprimer sa reconnaissance envers pour le rôle capital joué par cette société en tant que partenaire lors de la Can 2023 en Côte d'Ivoire.
« La Lonaci a toujours cru en football, elle a toujours été présente aux côtés de la fédération. C'est cette foi et cette résilience qui ont permis à la Côte d'Ivoire de remporter son 3ème trophée... Vous êtes une partie intégrante de la fédération à travers ce que vous avez réalisé », a déclaré le président de la Fif, Yacine Idriss Diallo en présence du sélectionneur de l’équipe nationale de football, Emerse Faé.
« En venant présenter la Coupe à la Lonaci, vous démontrez, si besoin en était, tout l’intérêt que vous accordez au partenariat historique qui lie la Fif à la Lonaci », a indiqué le directeur général de la Lonaci, Dramane Coulibaly, au président de la Fif. Il a rappelé quelques acquis de la collaboration qui dure depuis des décennies. « Pour la Can 2023, la Fif et la Lonaci ont renforcé leur partenariat à travers une convention de sponsoring plus ambitieuse. De Sponsor Officiel, la Lonaci est passée Sponsor Platinium de la Fif pour la Can 2023 et les matches des Eléphants sur la période 2023-2026 », a-t-il précisé, entre autres.Dramane Coulibaly a réaffirmé l’engagement de la société d’Etat à jouer pleinement son rôle d’entreprise citoyenne, à travers notamment un soutien toujours plus accru au sport en général et au football en particulier. La cérémonie s’est déroulée au siège de la Lonaci, à Marcory (Abidjan Sud).
B.M
Transport // Assainissement à la gare nord// Le président de l’UTNGRA s’insurge contre toute tentative de reconstruction
lundi, 15 avril 2024 19:13 Written by AdminKoné Bakary, le président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (Utngra), n’apprécie pas du tout ce qui se passe actuellement à l’entrée de ladite gare. A cet effet, le lundi 15 avril 2024, dans les locaux de son bureau, il était face la presse. Au cœur de la rencontre, une situation qu’il qualifie d’absurde juste à l’entrée de ladite gare routière. Mais avant d’entrer dans le vif de son sujet, Koné Bakary a d’emblée salué l’action gouvernementale qui vise à débarrasser le Grand Abidjan de toutes les constructions anarchiques, ne répondant à aucune légitimité. « (…) Nous commençons par dire grand merci au Président de la République Alassane Ouattara pour sa grande vision de faire de notre capitale économique la vitrine de la sous-région. A nos remerciements, nous associons le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Beugré Mambé, avec un point d’honneur pour le Ministre Gouverneur du District d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo qui met à exécution ce beau plan d’assainissement de la ville d’Abidjan », a-t-il signifié. Avant de se poser la question de savoir qui veut saboter cet excellent travail du Ministre Gouverneur au niveau de la nouvelle gare routière d’Adjamé. Koné Bakary dit ne comprendre, comment quelques heures seulement après le passage d’assainissement de la devanture de cette gare, des individus peu scrupuleux y envisagent des constructions. Pour l’orateur, cela échappe à l’entendement humain et rime avec la moquerie à l’endroit de nos autorités en général et en particulier à l’endroit du Gouverneur Cissé Bacongo qui abat, selon lui un énorme travail. Et de conclure qu’à moins d’une note de Bacongo lui-même, aucune construction ne sera acceptée sur ce site. « (…) Nous adresserons un courrier spécial au Ministre Gouverneur lui-même pour lui signifier la forfaiture avec les preuves à l’appui », a-t-il définitivement mis fin à cette rencontre.
Koné De Sayara.
Légende : Une vue de tentative de reconstruction sur le site.
Gouvernance// Chiffres sur l’endettement de la Côte d’Ivoire// "Ils cachent un profond malaise...". selon « Les Démocrates de Côte d’Ivoire »
lundi, 15 avril 2024 07:53 Written by AdminLe mardi 26 mars 2024, le ministre des Finances et du Budget est passé devant l’Assemblée nationale présenter un projet de loi relatif à la politique d’endettement et à la gestion de la dette publique. Ce projet de loi qui a été rejeté par les députés du PDCI-RDA a donné lieu à des débats houleux sur l’endettement de la Côte d’Ivoire. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » apporte sa contribution au débat, avec un regard plus technique, depuis le point d’achèvement de l’Initiative PPTE jusqu’à ce jour et dresse des perspectives pour une économie ivoirienne plus dynamique et moins portée vers l’épargne extérieure.
Quelle était la situation de l’endettement de la Côte d’Ivoire avant 2012 ?
Avant l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE en juin 2012, le stock de la dette publique de la Côte d’Ivoire se chiffrait à 8 645,0 milliards de FCFA, dont 2 271,1 milliards de FCFA au titre de la dette intérieure et 6 373,9 milliards de FCFA au titre de la dette extérieure. Au 31 décembre 2012, suite à la réduction de dette extérieure obtenue au point d’achèvement de l’Initiative PPTE, ce stock se chiffrait à 6 129,8 milliards de FCFA dont 3 839,8 milliards de FCFA de dette extérieure.
La dette publique qui représentait 73% du PIB avant le point d’achèvement de l’Initiative PPTE ne valait plus que 35% du PIB après l’atteinte du point d’achèvement. Le service de la dette, lui, est passé de 500 milliards par an à 230 milliards de FCFA. Le profil de la dette extérieure s'est donc nettement amélioré après le point d'achèvement PPTE en 2012, rendant ainsi possibles de nouveaux emprunts. C’est à ce niveau qu’est parvenu l’endettement de la Côte d’Ivoire et, cette belle réalisation est à mettre au bénéfice du régime du président Laurent Gbagbo.
S’il n’y avait pas eu l’atteinte du point d’achèvement PPTE qui a permis une réduction substantielle de la dette extérieure de la Côte d’Ivoire, il n’aurait pas été possible au Président Alassane Ouattara d’emprunter autant qu’il le fait pour financer sa politique de développement. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce n’est pas parce qu’on fait de la politique qu’on doit nier les bonnes initiatives prises par l’autre.
Pourquoi y a-t-il eu l’Initiative PPTE sous le président Laurent Gbagbo ? Il y a eu le PPTE parce que la Côte d’Ivoire était, entre autres raisons, à un niveau jugé insoutenable après l’application des mécanismes d’endettement traditionnel de traitement de la dette en Club de Paris (« termes de Naples »).
Que s’est-il passé après 2012 ?
Depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, le régime Ouattara a recommencé avec les mauvaises habitudes. En fin juin 2023, la dette de la Côte d'Ivoire se chiffre à plus de 25 000 milliards de FCFA, soit 25739,2 milliards de franc CFA (chiffres du ministère des Finances et du Budget). A cette même date de fin 2023, le ratio d’endettement se situe à 58,1%. En 2022, il était de 56,7% et est projeté, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), à 57,3% en 2024.
Si l’on considère les 8000 milliards de franc CFA de stock d’endettement d’avant 2012, il apparaît que le stock a été multiplié par 3,125 pour se situer à environ 25000 milliards de FCFA. Pendant ce temps, le PIB est passé de 12000 milliards de FCFA, en 2010, à environ 48000 milliards de FCFA, en 2023, soit 4 fois le niveau de 2010. Mais, ces chiffres cachent un profond malaise. En effet, le service de la dette qui était de 230 milliards de FCFA en 2012 est passé à 3742,9 milliards de FCFA en 2023, soit 16,3 fois le niveau de 2012.
Il en découle que l’endettement de la Côte d’Ivoire entraine des sorties de capitaux pour rembourser les dettes, plus élevées que l’effet de la dette sur la création de richesses dans le pays. Pour la seule année de 2023, les ressources internes du pays s’élevaient à 5281,1 milliards de FCFA (impôts et taxes) alors que le service de la dette exigible s’élevait à 3742,9 milliards de FCFA. Conséquences : 70,87% des ressources internes sont utilisés pour rembourser les dettes contractées. C’est un poids énorme sur les ressources. Les 30% qui restent ne peuvent même pas couvrir la masse salariale qui représente 37 % de ces ressources internes. Où trouver les 7% restant ? Nécessairement dans l’emprunt ! Cela veut dire que, pour payer même les salaires des fonctionnaires, la Côte d’Ivoire est obligée de recourir à des emprunts.
Voilà la pression que l’endettement de la Côte d’Ivoire par le régime Ouattara après 2012 fait subir aux ivoiriens et aux finances publiques. La croissance est à crédit et les fonctionnaires sont payés à crédit. Même la dette est payée à crédit. En effet, c’est pour préserver la viabilité des finances publiques et de la dette que le Fonds monétaire international (FMI) a accordé, en 2023, à la Côte d’Ivoire, un prêt de 3,5 milliards de dollars, soit un peu plus de 2000 milliards de FCFA. La Côte d’Ivoire, pour utiliser la formule relâchée des ivoiriens, prend crédit pour rembourser crédit. Le fonctionnement de l’Etat de Côte d’Ivoire repose sur la dette. Voilà la triste réalité économique de notre pays.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » n’est pas contre les chantiers de développement initiés par le Président Alassane Ouattara. Bien au contraire, il a toujours salué ses réalisations. Il lui recommande, cependant, une politique d’endettement prudente parce qu’au rythme où il endette la Côte d’Ivoire, nous courons tout droit, les années à venir, vers un autre PPTE.
Il hypothèque ainsi l’avenir des prochaines générations et la gestion des pouvoirs à venir qui auront les mains liées par sa dette et seront soumis au dictat des créanciers. Il devrait se rappeler que c’est le dictat des créanciers de la finance internationale qui a poussé le Président Félix Houphouët-Boigny à faire appel à lui pour sauver la barque qui coulait. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » veut voir l’endettement suivre une trajectoire soutenable pour les finances publiques et ne pense pas que le recours excessif à la dette soit une bonne solution.
Pourquoi faut-il une politique d’endettement prudent ?
L’histoire nous donne des avertissements en la matière. Dans les années 70 et 80, le boom du prix des matières premières avait incité le pays à s'endetter fortement pour financer son développement. Le retournement de tendance du cours des matières premières qui a suivi le choc pétrolier et la récession générale de la fin des années 70 et du début des années 80 ont entraîné une crise de la dette dont les séquelles sont encore perceptibles aujourd’hui.
Aujourd’hui, le président Ouattara construit en Côte d’Ivoire la croissance à crédit. Ceux qui se réjouissent de cette croissance ne sont rien d’autres que les bailleurs de fonds, les véritables gagnants. En réalité, une croissance dopée par la dette est une croissance à crédit. Elle est stérile et hypothèque l’avenir des futures générations. De plus, cette croissance à crédit ne développe pas les capacités de production qui, non seulement, sont les capacités de remboursement de demain (puisqu’elles génèrent des recettes fiscales), mais aussi et surtout, sont ce qui favorise la transformation structurelle de l’économie et contribue à réduire la pauvreté.
Il est vrai que, pour le moment, la Côte d’Ivoire a encore la confiance des marchés financiers, des agences de notation et des bailleurs de fonds. Cela veut dire que le pays reste solvable et peut toujours se financer sur les marchés. Pour le moment donc, il n’y a pas de crise de la dette mais des risques de surendettement demeurent. La situation n’est pas alarmante mais reste préoccupante. Aussi modéré qu’il soit, le risque de surendettement est réel et n’est pas à négliger par le gouvernement ; le taux d’endettement projeté par le FMI à 57,3% du PIB en 2024 est élevé pour l’économie ivoirienne face à un déficit budgétaire qui se creuse d’année en année.
Pour éviter le risque de surendettement, la Côte d’Ivoire doit chercher à contenir sa dette en dessous de 60% et ramener son déficit budgétaire au plafond communautaire de déficit public (UEMOA) de 3% du PIB d’ici 2025. En 2022, le déficit budgétaire était de 6,8% du PIB. En 2023, il était de 5,2% et est projeté à 4,1% du PIB en 2024. Pour rappel, c’est un fort endettement et un fort déficit budgétaire (plus de 13% du PIB) qui ont plongé la Grèce dans la crise en 2008. La Côte d’Ivoire en est loin mais son taux d’endettement est préoccupant et la nécessité de changer de trajectoire s’impose.
Il faut adopter d’autres stratégies de développement
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays ne peut plus continuer sur cette voie de développement importé, avec l’épargne des autres. Le pays doit changer de cap pour jeter les bases d’un développement autocentré et réduire sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. Ses recettes sont vulnérables aux fluctuations des cours des matières premières et 40% de ces recettes proviennent des impôts sur le commerce extérieur. Le développement autocentré qu’appelle le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » repose sur les piliers suivants :
- Le gouvernement doit réduire son train de vie en supprimant les institutions et les postes budgétaires non essentiels au fonctionnement de l’Etat. Cette réduction peut avoir un impact positif sur la mobilisation des ressources locales afin d’éviter de s’endetter davantage.
- Le pays doit compter sur les nouvelles technologies d’informations et de communication (NTIC).
- Il faut améliorer l’environnement des affaires afin d’aider le secteur privé.
- Le pays doit aller à une modernisation du secteur agricole.
- Le pays doit mobiliser plus de ressources internes en réduisant la part du secteur informel pour élargir la base fiscale de l’économie et disposer des recettes nécessaires à son développement. Il est impérieux de revoir l’étroitesse de l’assiette de l’impôt.
- Il faut construire des pôles industriels dans d’autres villes. Abidjan concentre 80 % des activités économiques du pays. Les zones industrielles de la capitale, saturées, ne permettent plus la création d'emplois à grande échelle. La solution revient à se tourner vers les villes intermédiaires du pays, à l'image de Bouaké ou de Korhogo. Ainsi, on créera plus de richesses et d’emplois et on accéléra la transformation structurelle de l’économie du pays.
C’est à ce prix que, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays pourra disposer d’une économie solide et plus dynamique que ce que nous avons aujourd’hui et faire face aux défis du développement et de l’emploi.
Fait à Abidjan, le 15 avril 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao
Développement//A Harvard Center for International Development// Patrick Achi forme des jeunes leaders africains
samedi, 13 avril 2024 19:23 Written by Admin« A Harvard Center for International Development, j’ai entamé une série de cours et de conférences devant un public de jeunes leaders. Travailler pour la Côte d'Ivoire et pour l’Afrique. Former des talents, discuter et échanger avec eux. Trouver les solutions pour lever les obstacles. Avancer, encore et toujours. », propos du Premier ministre Patrick Achi sa page X.
Depuis quelques mois, en effet, au Cid, Patrick Achi axe ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.
Il avait dit juste d’intégrer ce prestigieuse centre, l’enseignant- chercheur avait dit : « La Harvard Kennedy School est réputée pour ses brillants esprits et son engagement inébranlable en faveur du développement international, et je suis ravi de rejoindre une communauté qui incarne la devise de l’école : ask what you can do (demandez quel service vous pouvez rendre) »
Avant de poursuivre : « À Harvard, je partagerai mon expérience avec les étudiants exceptionnellement talentueux de l’université, explorant avec eux l’immense potentiel de l’Afrique ainsi que ses grands défis. Ce n’est un secret pour personne que le continent peut encore accélérer sa marche vers le développement. J’aurai à cœur de discuter avec les étudiants des lacunes de l’Afrique en matière de performances, ainsi que de mes convictions concernant les vecteurs clés de sa transformation future. J’attends avec impatience les mois à venir, au cours desquels je vais très certainement autant apprendre qu’enseigner »
En plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.
Bamba Mafoumgbé(Sercom)
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi parmis ses étudiants entre deux séances de formation au Cid
Hydrocarbures// Accords sur la vente de pétrole brut nigérien // Le Niger va recevoir une avance de 240 milliards de Fcfa de la Chine
samedi, 13 avril 2024 08:44 Written by AdminLe Premier Ministre de la Transition M. Ali Mahamane Lamine Zeine et le PDG de la société chinoise Cnpc, M. Zhou Zuokun ont procédé, en fin d’après-midi de ce vendredi 12 avril 2024, à la formalisation de trois accords pour la vente du brut qui revient au Niger, avec une avance de 400 millions de dollars ( environ 240 milliards de Fcfa) que le Niger a sollicitée. Rapporte l’Agence nigérienne de presse,(Anp).
Selon cette source, il s’agit notamment d’un Mémorandum d’attente entre la chine et le Niger, d’un contrat de payement de l’avance sur la quote-part du Niger du Brut et d’un contrat de commercialisation conjointe du brut.
C’est un montant de 400 millions de dollars ( Soit environ 240 milliards de Fcfa) que va recevoir le Niger et dont le remboursement se fera sur la base des premières exportations et cela en 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %.
Le Président du Cnsp et l’ensemble du gouvernement ont décidé de faire des ressources qui y seront issues, dans la manière la plus transparente, un programme clair qui répondra aux intérêts stricts du Niger.
Aussi l’emploi de ces ressources est inscrit d’ores et déjà dans la loi des finances qui a été votée puisque ce ne sont pas des ressources qui tombent du ciel mais des ressources qui appartiennent au Niger et seront légalement utilisées, rassure la partie nigérienne.
A l’issue de la signature, le Premier Ministre Lamine Zeine a tenu à exprimer toute son appréciation de la qualité et de l’excellence des relations entre la Chine et le Niger. « La Chine est un grand ami pour le Niger, on ne le dira jamais assez », a fait savoir le Premier Ministre Nigérien, selon qui « les priorités absolues sont le renforcement de la sécurité de notre territoire, donc la défense et la sécurité en particulier, dans cette période, sont notre priorité numéro 1 ».
Aussi, a-t-il ajouté « nous avons des engagements que nous allons honorer même si certains sont intérieurs à notre arrivée, nous aurons à faire des acquisitions pour sécuriser notre territoire, et nous aurons à faire des acquisitions pour également garder nos frontières ».
« Il y aura aussi des investissements qui seront faits dans le domaine notamment du développement agricole, la création d’infrastructures de productions, tout ça étant bien sûr logé dans la loi des finances pour l’année qui est en court », a-t-il annoncé.
Pour le Premier Ministre Zeine, l’autre priorité, c’est d’améliorer l’offre médicale afin de répondre aux besoins des populations, bien sûr tout le reste viendra.
Une partie de ces ressources servira à créer un levier sur le dégel des financements qui viendront, mais également sur la capacité de l’État à investir pour créer une sorte de cercle vertueux pour que nos opérateurs économiques puissent évidemment rentrer dans leurs droits.
Le Premier Ministre a rappelé qu’ils sont parvenus à la formalisation de ces accords après que les experts nigériens ont démontré qu’ils étaient bien capables de discuter pieds à pieds pour sauvegarder les intérêts de notre pays.
Les équipes techniques du Ministère en charge du pétrole ont travaillé d’arrache-pied 7 mois durant, et depuis quelques 3 semaines, ils ont été renforcées par des équipes du ministère de l’Économie et des finances, du ministère de la justice, du cabinet du Chef de l’Etat, du Secrétaire Général du Gouvernement.
« Il est important de dire que dans ce contexte extrêmement difficile où notre pays a fait l’objet de sanctions punitives par les institutions auxquelles nous appartenions, notamment la Cédéao et l’Uémoa, il était difficile de résister et il y a eu pendant cette période énormément de propositions pour notre pays par rapport à la vente de ce brut, mais nous avons résisté », a souligné M. Zeine.
Le Premier Ministre a, par ailleurs, indiqué que « le Chef de l’État, Président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie a donné des instructions très claires, et il fallait que nous soyions très attentifs sur les conditions financières, les conditions politiques, y compris les exigences environnementales et même la position géostratégique du Niger. Il fallait qu’on respecte cela ». Rappelons qu’après les 12 mois, le Niger a décidé de rechercher lui-même les partenaires avec lesquels il va exporter son pétrole, mais si les chinois offrent des conditions tout aussi intéressantes le moment venu, ça sera la décision de notre pays.
Il a saisi l’occasion pour rendre hommage à M. Jiang Feng l’ambassadeur de Chine, un ami du Niger qui hier a pris une décision importante au nom de son pays, l’intérêt d’aller avec la Chine dans cette phase c’est que ''nous avons en face un État, ce sont des discussions d’Etat à Etat, et il l’a démontré''.
Selon le Premier Ministre, « l’amitié entre la Chine et le Niger est une amitié réelle, concrète, faut s’en souvenir depuis le début de cette grande aventure du pétrole, la Chine a toujours été aux côtés de notre pays et aujourd’hui il est prouvé qu'à des moments aussi cruciaux, nous pourrions parvenir évidemment à solliciter une avance, ce sont les droits du Niger, et nous allons nous donner tous les moyens pour les rembourser ».
« Vous pouvez en être sûrs, et je me répète l’ensemble de ces ressources seront utilisées de la manière la plus parcimonieuse, de la manière la plus transparente et de la manière la plus honnête, et vous pouvez compter sur le chef d’État, sur nous-même, encore une fois et sur l’ensemble de notre gouvernement », a-t-il conclu.
Cette signature d’accords, note-t-on, s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, de l’Ambassadeur de chine au Niger, de la délégation du CNPC, des experts chargés de travailler sur la question, des cadres centraux des ministères concernés et de plusieurs autres personnes ressources.
Bamba Mafoumgbé
Hydrocarbures// Redynamisation de l’industrie pétrolière au Niger // Une forte délégation chinoise chez le Président du Cnsp
vendredi, 12 avril 2024 09:09 Written by AdminLe Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a accordé une audience le lundi 8 avril 2024 à une délégation de la Cnpc conduite par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng. Au cours de cette audience, plusieurs questions relativement au rapport entre la Chine et le Niger à travers la Cnpc ont été abordées. Parmi ces points il y a la coopération entre les deux pays et leurs souverainetés politiques et économiques, la contribution de la Cnpc au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. L’information est rapportée par l’Onep
A l’issue de cette audience, le diplomate chinois a déclaré que le Chef de l’Etat nigérien attache une importance absolue à la souveraineté politique et économique. En effet, le Chef de l’Etat, rapporte-t-il, exige de la partie chinoise, plus de contributions au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. « La Cnpc est déterminée à accompagner le Niger dans le renforcement des capacités dans l’industrie pétrolière du Niger », a souligné l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng avant de réaffirmer la volonté de la Chine à renforcer cette relation d’amitié et de bonne coopération entre les deux pays.
Notons que la China National petroleum Corporation est une société de l’Etat chinois implantée au Niger depuis plusieurs années. En tant que premier partenaire du Niger dans le domaine du pétrole, au-delà de ses activités de raffinerie et de l’exécution des travaux de construction du Pipeline d’exportation Niger-Benin de près 2.000 km de long, l’entreprise chinoise a mené plusieurs actions sociétales notamment dans le domaine de l’éducation, la santé à travers la construction des infrastructures.
Cette audience s’est déroulée en présence du ministre directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar et du Conseiller du Président du CNSP en pétrole, M. Mahamane Laouan Gaya.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Numérique// Entrepreneuriat et emplois jeunes// La Cgeci lance un programme de renforcement des compétences pour 500 jeunes
mercredi, 10 avril 2024 20:01 Written by AdminLe programme de renforcement des capacités Tech@Work des jeunes ivoiriens a été lancé récemment par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, (Cgeci). Ce en collaboration avec l’Organisation International des Employeurs (OIE), Microsoft et le Centre Synapse. C’est une initiative ambitieuse destinée à former et à certifier gratuitement plus de 5 000 jeunes âgés de 16 à 35 ans, sur les compétences numériques fondamentales, l’employabilité et l’entrepreneuriat à travers toute la Côte d’Ivoire. Ce projet a pour double objectif de renforcer les compétences de 5000 jeunes dans les domaines numérique, entrepreneurial et de l'employabilité et de stimuler la création d’emplois.
Ce programme, faut-il le préciser, rime « parfaitement » avec la vision du gouvernement déclinée dans la stratégie Côte d'Ivoire 2030 et dans le programme Côte d’Ivoire solidaire 2021-2025 du président Alassane Ouattara, selon le représentant du ministère l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Anderson Konan, qui a invité les jeunes à saisir toutes les opportunités de formation initiées par le gouvernement et le secteur privé comme le programme "Tech@work".
Pour le vice-président de la Cgeci, Bamba Mamadou, ce projet déjà implanté par l'OIE dans quatre pays africains à savoir le Sénégal, le Lesotho, l'Ouganda et la République Démocratique du Congo, permettra de favoriser le développement d’un capital humain mieux outillé pour la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire et de ses entreprises.
Il estime qu'en « ayant accès aux compétences numériques, aux marchés, aux réseaux, aux financements, aux informations et à la représentation, les jeunes de Côte d’Ivoire pourront non seulement bénéficier de la transformation numérique et du développement de leur pays, mais également y contribuer en apportant leur savoir-faire aux entreprises en quête de compétences spécifiques ou encore en créant leurs propres entreprises ».
La formation est en ligne et s'effectue par cohorte sur une durée de neuf jours composés de quatre jours d'apprentissage intensif et cinq jours de développement pratique.
Deux types de programmes sont proposés. Il s'agit du programme pour les entrepreneurs désireux de lancer leurs projets et un autre destiné aux entrepreneurs cherchant à innover au sein de leur entreprise. Les jeunes doivent s'inscrire sur la plate-forme "U -connect". Au terme de la cérémonie de lancement, Mme FOUQUERAY a exprimé sa gratitude envers les partenaires impliqués dans le Programme et a encouragé tous les jeunes à saisir cette opportunité de formation gratuite, débouchant sur la délivrance de certificats par l’OIE et Microsoft.
Bamba Moussa
Vie d’entreprise// Entrepreneuriat des jeunes en Côte d’Ivoire// Yiri, le centre d’innovation d’AGL et MSC Foundation s’associent à Pangaea X, pour le lancement d’un hackathon
lundi, 08 avril 2024 12:36 Written by AdminDans le cadre du démarrage effectif des activités de Yiri, le centre d’innovation d’Africa Global Logistics (AGL) dédié au développement des start-ups en Afrique, Pangaea X, MSC Foundation et AGL annoncent le lancement d’un hackathon consacré à l’entrepreneuriat des jeunes en Côte d'Ivoire.
Cet événement unique et gratuit qui se tiendra du 30 mai au 1er juin 2024, dans la ville d’Assinie, vise à révéler et à soutenir les jeunes talents ivoiriens désireux de développer des projets innovants, tout en contribuant à la préservation de l'environnement.
Une opportunité unique pour les jeunes entrepreneurs
Ce hackathon est ouvert aux jeunes femmes et hommes âgés de 18 à 30 ans, passionnés par l'entrepreneuriat et le développement durable. Sur une période intense de trois jours, les participants seront invités à former des équipes de 2 à 4 personnes, dans l’optique de travailler sur la conception et le développement de leur projet d'entreprise. Cet événement offrira à ces jeunes entrepreneurs, une occasion exceptionnelle de transformer leurs idées innovantes en réalité, tout en bénéficiant d’un cadre de mentorat et d’un financement offert par Pangaea X.
Des récompenses motivantes
L'équipe gagnante du hackathon aura la chance d’intégrer le programme d’incubation de Yiri. Ce laboratoire technologique d’AGL, offrira à ces jeunes entrepreneurs, des programmes spécifiques d’accompagnement qui leur permettront d’acquérir les connaissances, les compétences et les aptitudes nécessaires à la concrétisation de leur projet d’entreprise. De plus, les vainqueurs du premier prix, bénéficieront d’une incubation à Pangaea X en Europe, incluant un voyage enrichissant en Suisse et à Paris et la possibilité de remporter 20.000€, soit environ 13 millions de FCFA, pour développer leur projet. Les autres équipes participantes bénéficieront également d’un encadrement au sein du centre Yiri, pour le développement de leur projet entrepreneurial.
Comment participer ?
Les jeunes entrepreneurs intéressés sont invités à former leur équipe et à soumettre leur projet sur le site officiel pangaeax.org. La sélection par le jury composé de représentants d’AGL, Horn Foundation, MSC Foundation, UNICEF et d’entrepreneurs renommés sera rigoureuse, avec seulement 10 équipes choisies pour participer à cette aventure entrepreneuriale. Le jury sera composé des personnalités suivantes : Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL (Côte d’Ivoire-Burkina Faso), Marina Anselme, Secrétaire Générale de MSC Foundation, Pauline Mocchi, Responsable des Partenariats à UNICEF Côte d'Ivoire, Annika Horn, fondatrice de Horn Foundation, Florence Tahiri Fadika, Conseillère Technique du Ministère ivoirien de la Transition Numérique et de la Digitalisation, et Fabrice Sawegnon, CEO de Voodoo Group.
À propos d’Africa Global Logistics (AGL)
AGL est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, entreprise leader dans le transport maritime et la logistique. AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques complètes, personnalisées et innovantes, avec l’ambition d’être « Au cœur des transformations de l’Afrique ». AGL est présent dans 47 pays en Afrique mais également à Haïti et au Timor. Burundi : Au nom de l’ordre moral - Des centaines de « concubines » chassées de leurs ménages
Bamba M.
Energies renouvelables // Mamadou SANGAFOWA-COULIBALY(MMPE) depuis Boundiali/ « A l’horizon 2030, la part de l’énergie solaire sera de 9% »
jeudi, 04 avril 2024 09:47 Written by Admin« Nous voici réunis ici à Boundiali autour du Premier Ministre Robert BEUGRÉ MAMBÉ à l’occasion de la double cérémonie de mise en service et d’extension de la première centrale solaire du Pays. Monsieur le Premier Ministre, je voudrais saisir l’opportunité de votre présence au cœur du pays Senoufo, la terre de mes ancêtres, pour vous rendre hommage et préparer ainsi l’auditoire à prêter une meilleure attention à votre intervention.
Mais avant, permettez-moi, au nom de la communauté du secteur de l’énergie de notre pays, de vous traduire nos sincères remerciements et notre infinie gratitude pour l’attention toute particulière que vous accordez à ce secteur. En effet, vous aviez rehaussé de votre présence si distinguée, il y a quatre mois, la célébration de la première goutte de pétrole du plus important gisement de gaz et de pétrole jamais découvert dans notre pays, dénommé Baleine.
Aujourd’hui, vous voici à nouveau parmi nous pour poser un autre geste, certes modeste, mais tout aussi historique que celui de Baleine et cela après avoir conduit de main de maître l’organisation de la meilleure Can de l’histoire du football africain. Oui, la cérémonie de ce matin revêt un caractère historique. Pas seulement parce qu’il s’agit de la première centrale solaire du pays, mais parce qu’il s’agit en réalité du premier pas de notre pays dans sa marche transitionnelle vers des énergies propres.
Décidément ! Monsieur le Premier Ministre, vous êtes de ceux qui laissent des traces dans l’histoire. Comment peut-il en être autrement quand on sait que vous placez l’homme au centre de toutes vos actions.
Il ne peut en être autrement quand on connaît votre attachement à votre pays, votre sens élevé de la responsabilité et du travail bien fait, sans oublier votre sens de la reconnaissance et votre loyauté quasi divine au Président de la République dont la vision vous inspire.
Mesdames et Messieurs,
Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est aussi grâce à nos partenaires de l’Union Européenne et particulièrement de l’Allemagne à travers son agence de financement la KfW. Si le Premier Ministre a fait le déplacement, c’est aussi pour venir témoigner de la reconnaissance de notre pays à cette coopération multilatérale et bilatérale.
Je voudrais pour ma part me limiter à saluer la présence de la Secrétaire d’Etat Allemand et de l’Ambassadeur de l’Union Européenne et souligner l’excellence de la collaboration de ces institutions avec notre département et les structures sous notre tutelle. Non seulement pour la pertinence des projets ciblés, mais aussi pour la parfaite conduite de leurs mises en œuvre.
Ce n’est pas moins d’une dizaine de projets électriques qui sont couverts actuellement par l’engagement de ces deux institutions.
Mesdames et Messieurs,
À présent je voudrais me tourner vers mes parents de la Bagoué.
Je salue mes frères et sœur élus et les cadres de la région pour leur mobilisation. En particulier mes collègues du Gouvernement, le Ministre Bruno Nabagné KONÉ, Président du Conseil Régional de la Bagoué, porte-parole des populations et la Ministre Mariatou KONÉ, Maire de la commune de BOUNDIALI qui nous a grandement ouvert les portes de sa cité.
Je peux témoigner que ce projet leur tenait à cœur autant que les conditions de vie des populations de la région leur tient à cœur. L’un et l’autre n’ont pas arrêté de s’enquérir régulièrement de l’état d’avancement des travaux.
Monsieur le Premier Ministre, permettez-moi de ne pas passer sous silence la présence de votre discret et non moins efficace Directeur de Cabinet, fils de la région. Merci Karim TRAORÉ d’avoir fait le déplacement.
Je salue les chefs traditionnels et les propriétaires terriens qui ont accueilli le projet ainsi que l’ensemble des BOUNDIALIKAS pour leur extraordinaire mobilisation.
Mesdames et Messieurs,
La centrale solaire réalisée en Maitrise d’Ouvrage Publique, objet de la présente cérémonie, est l’aboutissement d’un long processus entamé en 2016 par les études sur le choix du site, suivies des négociations financières et de la signature du contrat de prêt en octobre 2018. Sélectionnées en 2021, les entreprises ont livré le projet en 2023.
Je voudrais saluer tous les acteurs privés et publics qui ont contribué à la réalisation de cette centrale. En particulier mes prédécesseurs, l’Ex Directeur Général de CI-ENERGIES, Monsieur TRAORÉ Amidou et l’actuel Directeur Général, Monsieur SIDIBÉ Noumory.
Mesdames et Messieurs,
À terme, la centrale solaire de BOUNDIALI sera de 80 MWc pour un coût global de plus de 47 milliards de FCFA. Elle permettra d’économiser l’émission de l’équivalent de 60.000 Tonnes CO2 par an et de fournir de l’électricité à plus 430.000 personnes. 40 emplois directs seront créés durant l’exploitation de la centrale, sachant que 300 emplois avaient été générés pendant la phase de construction.
Mesdames et Messieurs,
Des centrales solaires et des centrales à biomasse seront progressivement intégrées dans le réseau électrique national.
A l’horizon 2030, la part de l’énergie solaire sera de 9% et celle de la biomasse 2% et la part de l’ensemble des énergies renouvelables dans le mix énergétique de notre pays sera de 45% contre 31,27% aujourd’hui.
En effet, notre portefeuille de projets de production électrique comprend plusieurs autres centrales solaires à Ferké (2025 ; 52 MWc), Bondoukou (2025 ; 50 MWc), Korhogo (2026 ; 116 MWc), M’bengué (2026 ; 50 MWc), Katiola (2026 ; 50 MWc), Tengréla (2026 ; 50 MWc), Kong (2026 ; 50 MWc), Sérébou (2026 ; 25 MWc), Touba & Loboa (2026 ; 60 MWc), Odienné (2026 ; 50 MWc), Mankono (2026 ; 50 MWc), Soubré (2026 ; 25 MWc), etc. Soit au total une capacité globale de 678 MW d’ici 2030 et 1686 MW en 2040. Je sais pouvoir compter sur la Direction Générale de l’Energie, CI-ENERGIES et les concessionnaires privés de ces projets pour tenir les délais.
Mesdames et Messieurs,
L’énergie solaire est l’une des sources d’énergie les plus propres et inépuisables par définition.
Cependant, elle a encore des marges de progrès technologiques à faire pour lever les contraintes inhérentes à son exploitation.
D’abord pour produire seulement 1 MW, il faut 1,5 ha de terre. Cela reste une contrainte face à la pression foncière pour l’agriculture et l’habitat dans notre pays.
Ensuite, c’est une énergie intermittente. C’est-à-dire qu’elle n’est pas disponible la nuit et même à des moments de la journée quand le temps est couvert.
Aujourd’hui on peut la stocker au moyen de batteries pour l’utiliser pendant les moments où il n’y a pas de soleil. Seulement, cela revient plus cher au kWh que les énergies thermiques.
Enfin, du fait que ce n’est pas une énergie disponible 24/24, elle et toutes les autres énergies intermittentes prises ensemble ne peuvent satisfaire plus de 15% de nos besoins en électricité. Au risque de dégrader la fourniture continue de l’électricité.
Mesdames et Messieurs,
Notre pays a réalisé ces dix dernières années, sous le leadership du Président de la République SEM Alassane OUATTARA, des progrès indéniables en matière de fourniture d’électricité.
Pour consolider ces acquis, il nous faut continuer de prêter attention à question de l’équilibre financier du secteur et nous assurer que son équilibre physique sera toujours réalisé. C’est-à-dire que, nos besoins d’électricité continueront d’être satisfaits sur les cinq prochaines années et les décennies à venir. CI-ENERGIES dont c’est la mission pour le compte de l’Etat, devra rester mobilisée.
Pour ce qui concerne la qualité du produit, c’est-à-dire la fourniture d’électricité sans baisse fréquentes de tension et sans coupures intempestives, je voudrais saluer les efforts supplémentaires consentis dès la mi-2023 par l’exploitant CIE dans l’entretien et l’exploitation du réseau et dont les résultats commencent à se faire sentir.
Monsieur le Premier Ministre,
Pour clore mon propos, je voudrais vous assurer de notre engagement total à poursuivre, sous votre égide, les réformes du secteur de l’énergie et pouvoir compter sur vous pour l’approbation des mesures visant le renforcement de la gouvernance du secteur de l’électricité, son équilibre financier et la viabilité financière de CI-ÉNERGIES.
En ce mois pieux pour le chrétien que vous êtes et pour le musulman que je suis, je formule le vœu que le Seigneur accepte nos prières de ce mois béni et qu’il garde sa main sur notre pays et son Président.
Je vous remercie de votre aimable attention »
Boundiali le 03 Avril 2024
Boundiali// Energies renouvelables // Une centrale solaire photovoltaïque pour alimenter 70 000 foyers
jeudi, 04 avril 2024 09:23 Written by AdminLe Premier ministre Robert Beugré Mambé a procédé, le 3 avril 2024, à l’inauguration de la Phase 1 de la Centrale solaire photovoltaïque de Boundiali, d’une capacité, à terme, de 83 Mégawatts.
Selon les services de la Primature, le Chef du gouvernement ivoirien a expliqué que cette infrastructure, qui sera une fois la phase 2 achevée, la plus importante centrale solaire photovoltaïque de l’Afrique de l’ouest, concrétise la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire « le réservoir de l’énergie de l’Afrique de l’ouest »
Installé sur une superficie totale de 78 ha (Phase 1 : 36 ha et Phase 2 : 42 ha), le projet de construction d’une centrale solaire à Boundiali a été initié dans le cadre de la diversification des sources de production d’électricité du pays, a expliqué le ministre des Mines du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Coulibaly-Sangafowa. ( voir discours)
Ce projet participe à l’atteinte des objectifs de l’État de Côte d’Ivoire, notamment l’accroissement de la part des Énergies renouvelables dans le mix énergétique, soit 45% à l’horizon 2030 y compris la grande hydroélectricité et le respect de ses engagements internationaux en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre (31,4%).
« D’un coût global de 75,6 millions d’Euros, la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali facilitera l’électrification des villages et favorisera l’amélioration de la qualité de service de plus de 430 000 ménages, a expliqué le Directeur général de Côte d’Ivoire Énergie (CI-ÉNERGIES), Noumory Sidibé.
Le président du Conseil régional de la Bagoué, Bruno Nabagné Koné, s’est félicité de la réalisation de la première centrale solaire photovoltaïque du pays dans sa région. Il a dit sa gratitude au Chef de l’État et au Premier ministre pour cette infrastructure. Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, le taux d’électrification de la région est à ce jour de 96%. En effet, le nombre de localités électrifiées est passé de 33 en 2011 à 160 à ce jour, a-t-il fait savoir.
La centrale solaire photovoltaïque de Boundiali contribuera non seulement à l’alimentation d’environ 70 000 foyers, mais aussi à l’économie de 60 000 tonnes équivalent de CO2 par an. Elle va favoriser la création de 300 emplois directs et indirects pendant la construction de la phase 2 dont la pose de la première pierre a été effectuée ce jour par le Premier ministre. Elle va, à terme, générer 40 emplois directs et indirects pendant l’exploitation.
Le projet de la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali s’inscrit dans le Plan Directeur Production 2014 - 2030 et a été réalisé avec le soutien financier du gouvernement allemand, à travers la KfW et de l’Union européenne.
B. Mafoumgbé ( Sercom)