Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

jeudi 16 mai 2024
sys bannière
Finances Publiques
Agriculture

Agriculture (157)

Cacao //Fraude sur l'utilisation du label Fair Trade // Le Conseil café cacao bloque temporairement le processus; voici pourquoi

mercredi, 15 mai 2024 11:47 Written by Admin

C’est quoi le commerce équitable ou Fair Trade ? Selon Pauline Zéi, Directrice de Indes formation Côte d’Ivoire, qui se confiait à un de nos confrères de la place, « Il faut clarifier ce concept de commerce équitable qui est un concept qui émane du secteur privé. Il a pour objectif premier de réduire les inégalités observées en garantissant à tout producteur, qui satisfait aux exigences mentionnées dans un cahier de charge ou référentiel, une rémunération juste de son travail dans un cadre social et environnemental mieux préservé »
Ces prix rémunérateurs, selon elle, permettent aux producteurs de vivre dignement de leur travail, mais aussi d’investir dans la transformation de leurs modes de production afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et de la biodiversité. Le commerce équitable loin d’être un simple partenariat économique, est avant tout un mouvement socio-économique qui prône une vision de la société basée sur les valeurs du respect, du dialogue, de la coopération et de la transparence. Des acteurs de pays producteurs de cacao comme le Cameroun dont la production annuelle de l’or brun de dépasse pas les 262 mille tonnes, profitent de cette niche pour obtenir de meilleurs prix sur le marché international de cette spéculation. Surtout en cette période de flambée spectaculaire des cours du cacao.

De l’avis de l’expert ivoirien, le Docteur Douka Christophe, « les producteurs camerounais tout comme ceux de Madagascar profitent ainsi des retombées du Fair Trade ou commerce équitable. « La vraie raison de la ruée des usiniers vers le Cameroun est que ce pays pratique un « Fair Trade », c'est-à-dire un commerce équitable.

Des partenariats commerciaux à long terme en Côte d’Ivoire

Le « Fair Trade » encourage les partenariats commerciaux à long terme et autonomise les producteurs par le biais de formations et d'un appui visant à améliorer la qualité et leur réactivité aux tendances du marché. » explique-t-il. Et d’ajouter que « Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, essentiellement dans les pays du Sud, et en sécurisant leurs droits. »
Selon M. S. agri- preneur, très bien connu dans la filière café-cacao en Côte d’Ivoire, ce sont environ 300 mille tonnes de cacao sur une production ivoirienne estimée 2,3 millions de tonnes annuellement, mais finalement attendue à 1,75 million de tonnes en 2023/2024 contre 1,8 million de tonnes prévu en septembre 2023 qui sont vendues à un prix un peu supérieur au prix garanti bord champ qui sont vendu par ce créneau annuellement.

C’est-à-dire que là où le prix du Kg aux producteurs ivoiriens pour la campagne de commercialisation intermédiaire est fixé à 15 00Fcfa, une poignée de coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, plus de 200Fcfa. Les coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, qui sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, une prime de 221 Euros la tonne, soit plus de 144966,497 Fcfa. Ce qui donne 144,966Fcfa par Kilogramme si l’on s’en tient au barème publié pour la Cote d’Ivoire par Fair Trade International et en vigueur depuis Octobre 2023. « Il faut préciser que si la société coopérative est exportatrice c’est elle qui perçoit directement la prime. Si ce n’est pas le cas, c’est son exportateur qui perçoit et reverse à la coopérative. Ce reversement ne se passe pas dans bien de cas sans grincement de bien de cas. », nous explique un expert du négoce du cacao basé dans la zone portuaire d’Abidjan. Les prix rémunérateurs permettent aux producteurs de vivre dignement de leur travail, mais aussi d’investir dans la transformation de leurs modes de production afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et de la biodiversité entre autres.
Le commerce équitable a un fort potentiel de développement en Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial de cacao et de noix de cajou. En 2018 près de 200 coopératives, rassemblant plus de 120.000 producteurs étaient certifiées commerce équitable en Côte d’Ivoire en 2018, contre une seule en 2004. En 2023 le nombre de coopératives certifiées commerce équitable était de 260 pour plus de 200.000 producteurs. Sur une masse critique et officielle de 900 mille producteurs de cacao recensés par les services dédiés du Conseil café cacao ? C’est bien peu. Il y a de la marge et faut inciter les sociétés coopératives estimées à plus de 3mille, à y aller et se faire de la marge. En sensibilisant au mieux le monde agricole ivoirien. Il faut en profiter. Mais attention, Hamed Koffi Zarour ; un autre expert ivoirien bien connu dans l’univers du négoce café cacao invite à la prudence face à l’envolé des cours qui sont cyclique. (Voir encadré)

Le Conseil café-cacao bloque tout

Dans un contexte de remontée spectaculaire des cours du cacao, des acteurs ivoiriens veulent introduire dans le process du cacao de moins bonne qualité ? Nous n’en savons rien. Toutefois, le régulateur ivoirien, c’est – à dire le Conseil Café-cacao à taper du poing sur la table. Selon le site commodafrica.com, « la Côte d’Ivoire suspend temporairement sa certification Fairtrade pour le cacao »
Toujours selon cette source, il s’agit là d’une autre conséquence de la hausse vertigineuse des cours du cacao.«La Côte d’Ivoire a suspendu son programme cacao Fairtrade soupçonnant que son programme soit contaminé par des fèves non certifiées, révèle Bloomberg »

Le confrère qui cite un porte-parole de Fairtrade International, rapporte que « le Conseil café cacao (Ccc) a pris cette décision le 19 avril 2024 après qu’un volume inhabituellement élevé de cacao certifié Fairtrade ait été négocié sur sa plateforme. Les régulateurs ont soupçonné une fraude et ont immédiatement décidé de le fermer. L’incident pose un risque pour la crédibilité du commerce équitable, qui est devenu de plus en plus populaire parmi les consommateurs exigeant un cacao d’origine éthique. »
Une source très crédible nous a dit ceci : « Le Conseil café cacao a constaté une fraude sur l'utilisation du label Fair Trade consistant à transformer du cacao issu de coopératives non certifiées Fair Trade donc ordinaire en produits Fair Trade pour bénéficier de la prime. Conséquences, seulement 3% du cacao ivoirien est déclaré ordinaire. D'où la mesure de suspension temporaire de ce label dans nos systèmes »
Mais que dit la filiale ivoirienne de Fair Trade ?
Fairtrade Africa et le Conseil du Café-Cacao travaillent ensemble pour trouver une solution rapide, a indiqué le certificateur. « Pour Fairtrade, l’intégrité du cacao certifié Fairtrade est essentielle. Par conséquent, nous soutenons l’ambition du Ccc de confirmer l’intégrité du cacao certifié Fairtrade et de garantir que les fèves sont commercialisées correctement », a déclaré l’organisme de certification
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Encadré : L’invitation à la prudence d’un expert ivoirien

Hamed Koffi_Zarour est un opérateur économique du secteur agro industriel. Ingénieur en commerce international et économiste d’entreprise de formation. Mais aussi, il est un professionnel du négoce international des matières premières agricoles. Sur son compte x, face à l’envolé des cours du cacao, en grand connaisseur, il invite à la vigilance et à la prudence.

Il écrit : « La plateforme XTB note que si cette météo favorable se maintient, elle pourrait influencer positivement les récoltes futures, bien que la situation nécessite une observation continue pour confirmer ces espoirs. Gaëtan Heu, de Sax o Bank, attire l'attention sur les défis durables auxquels la région est confrontée, comme le vieillissement des plantations et les maladies, telles que le virus de la pousse de cacao gonflée (CSSVD) au Ghana, qui menacent la production à long terme et pourraient réduire la récolte de 15% à 50%. »

Dans ce contexte complexe, ajoute Hemed koffi Zarour, appelle à la vigilance reste essentielle. « Si les tensions sur l'offre persistent et si la demande demeure forte, les prix du cacao pourraient à nouveau augmenter. Cela souligne l'importance pour la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui ensemble représentent 60 % de l'offre mondiale de cacao, d'adopter une stratégie proactive pour potentiellement maximiser leurs revenus à l'avenir. », alerte- t-il
B. M

Agro-industrie// Exportation de noix de cajou bruts // Adjoumani suspend temporairement les opérations

vendredi, 10 mai 2024 21:05 Written by Admin

En Côte d’Ivoire, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani a informé les acheteurs, exportateurs et importateurs de noix de cajou brutes dans une note d’information en date du 7 mai 2024, de la décision de suspendre temporairement les achats et les exportations de noix de cajou brutes pour les exportateurs.
Selon cette note, cette mesure, applicable dès le 7 mai 2024, vise à favoriser le développement de l’industrie de transformation nationale en garantissant l’approvisionnement des unités locales de transformation de la noix de cajou en amande. Tout manquement à cette décision sera sanctionné, précise la note. (voir fac-scimilé)

Le communiqué précise également que « durant cette période, seules les opérations d’achat de noix brutes de cajou par les transformateurs et acheteurs agréés en vue de l’approvisionnement des unités de transformation sont autorisées. »
B. M
Fac-scimilé de la décision du Ministre d’ Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural et des productions vivrières

Agro-industrie// Avenir de la caféiculture dans les pays Acp// La Côte d’ivoire participe à une réunion au Centre de Commerce International (Itc) à Genève

jeudi, 02 mai 2024 13:29 Written by Admin

Dans le cadre du programme de relance de la caféiculture dans les pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) , la Côte d’ivoire a pris part, à l’invitation du Centre de commerce international (ITC), les 16 et 17 avril 2024, à une réunion dans le cadre du programme EU-ACP Business Friendly.

L’ITC est l’agence conjointe de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) basée à Genève qui met en œuvre le programme EU-ACP Business Friendly favorable aux entreprises. Il s’agit d’un projet conjoint entre l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACP) financé par l’UE, qui vise à soutenir des politiques nationales et régionales favorables aux entreprises ; et à renforcer les capacités de production et les chaines de valeur. Le projet se concentre sur certains pays de la région Afrique, caraïbes, Pacifique (ACP) et couvre les chaines de valeur suivantes : le cacao, le café, le coton, la noix de cajou et le kava.
La Côte d’ivoire était représentée par Se Aly Touré , Représentant Permanent de la Côte d’ivoire auprès des Organisation Internationale des Produits de Base.
Prenant la parole, le Représentant de la Côte d’ivoire a remercié les initiateurs de cette réunion pour voir invité son pays.

Il a ensuite fait un tour d’horizon sur la relance de la caféiculture dans son pays et indiqué les besoins prioritaires dans le secteur : il s'agit premièrement, du renforcement des capacités institutionnelles des entreprises locales de torréfaction par la formation. Deuxièmement, de la création d’un réseau Ivoirien des acteurs du secteur café.

Troisièmement, de l’appui à l’opérationnalisation du système de gestion du label « Cafés des montagnes de Man ».

Et enfin, du renforcement des acquis du programme de relance caféière par des appuis aux productions, aux producteurs, et aux coopératives locales.
B. M.

Agro-industrie// Les cours sur le Marché mondial du cacao en baisse// Ce qui se trame en Amérique Latine contre les producteurs africains

jeudi, 02 mai 2024 10:39 Written by Admin

Pour la première fois depuis des semaines, le prix du cacao sur la bourse ICE Futures tombe en dessous de 9.000 dollars la tonne. Le 30 avril, le coût des contrats à terme de mai pour la fourniture de fèves a été 8.850 dollars la tonne, selon les données de la bourse ICE Futures. Selon des experts, c’est le minimum depuis le 21 mars. Le maximum, soit 11.878 dollars la tonne, a été atteint le 19 avril 2024. Cette dégringolade va continuer ou pas ?
Surtout au moment où des multinationales bien implantées en Côte d’Ivoire, sont en train créer des grandes plantations à la taille de la moitié du territoire français en Amérique Latine.
Selon des informations disponibles sur le site de Rfi, « Investir dans des plantations de cacao, à grande échelle, et avec des variétés à haut rendement, c'est la nouvelle tendance chez les multinationales du cacao, qui ont déjà jeté leur dévolu sur plusieurs milliers d'hectares en Amérique latine. »
La dernière annonce en date est celle de Barry Callebaut, qui s'est allié à une entreprise agricole de Bahia au Brésil sur une plantation de 5 000 hectares, soit environ la moitié de la surface de Paris. La multinationale a déjà expérimenté la culture de ce cacao nouvelle génération dans ce qu'elle appelle « une ferme du futur », d'un peu plus de six cents hectares dans la vallée de Cerecitas, en Équateur. L'objectif affiché du chocolatier suisse est de développer une culture à un niveau industriel, tout en faisant de la durabilité la norme
C'est précisément ce qui séduit aujourd'hui les industriels qui investissent en Amérique latine : la région offre des millions d'hectares de terres libres et propices à l'agriculture, selon un expert de la filière, des terres « qui cochent toutes les cases » pour répondre aux exigences de durabilité de la nouvelle règlementation européenne devant entrer en vigueur à la fin de l'année. A noter que Barry Callebaut est l’un des gros négociants sur la place ivoirienne au niveau du cacao.
Le modèle ouest-africain menacé par les nouvelles initiatives
C'est donc du pain béni pour les multinationales confrontées à une chute de la production en Afrique de l'Ouest, et à des plantations vieillissantes dont le rendement n'a pas évolué depuis des années. Sans parler de la difficulté à tracer les fèves issues d'une multitude de parcelles. Ce contexte pousse de plus en plus d'industriels à devenir donc aussi des « planteurs », pour garantir leur approvisionnement et peut-être aussi moins dépendre des cours mondiaux. Le projet de Barry Callebaut n'est pas le premier du genre. Depuis quelques années déjà, le groupe Mars, associé au trader Ecom, a lancé une plantation pilote de 4 000 hectares en Colombie : Andean Cacao Project entend être le déclencheur d'une « transformation mondiale du secteur », loin des pratiques « désuètes » qui prévalent aujourd'hui peut-on lire sur le site du projet.
Plantations de cacaoyers à haut rendement
Selon les informations consultées sur le site du confrère, Le projet repose à 80% sur la variété hybride CCN-51, « un cacao fantastique » selon un de ses défenseurs, qui offre une grosse fève riche en beurre et « bien suffisante » en matière de goût pour des barres chocolatées. Ce cacao a surtout le mérite d'avoir un rendement qui peut dépasser deux tonnes à l'hectare contre 500 à 600 kg pour les variétés ouest-africaines.
Selon le site en question, « la liste, des industriels prêts à investir dans ce modèle de culture du cacao plus rentable et plus sécurisé, pourrait très vite s'allonger : selon nos informations, l'Américain Mondelez et l'Italien Ferrero chercheraient eux aussi à prendre des parts dans des plantations d'Amérique latine. »
Il est bon de rappeler que la pénurie de fèves de cacao, qui dure depuis 2 ans. Elle devrait se poursuivre en 2024, a déjà prévenu l'Organisation internationale du cacao. La sécheresse en Afrique de l’Ouest et les difficultés de transport en mer Rouge figurent parmi les facteurs aggravants. Dans des pays petits producteurs comme le Cameroun et Madagascar dont la commercialisation ne repose sur aucun système du moins officiellement, le Kilogramme de fèves de cacao de très haute qualité a atteint parfois les 3000fcfa aux enchères, contre 1500Fcfa en Côte d’Ivoire (prix garantie au producteur) et environ 1516Fcfa au Ghana (prix garanti) depuis la campagne de commercialisation intermédiaire en cours.
Il est noter que récemment, dans la mouvance de la cinquième édition de la conférence mondiale du Cacao ténue à Bruxelles, les pays producteurs de cacao dont la Côte d’Ivoire et le Ghana, via l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana(Iccig), appelé à la révision du mécanisme du Différentiel du revenu décent( Drd) , qui vise a améliorer le revenu des producteurs. A rapporté le site afrikchallenges.info.
« Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. Les gouvernements de ces pays en ont pris conscience en adoptant, en octobre 2020, le Différentiel de revenu décent (Drd), une prime de 400 dollars par tonne de cacao vendu entièrement reversée aux producteurs. », www.afrikchallenges.info.
Engager dès maintenant la réflexion rigoureuse
Pendant qu’il est temps, la Cote d’Ivoire, premier pays producteur mondial de fèves de cacao doit engager une réflexion profonde sur son système de vente du gros lot de sa production - par anticipation et vendre une petite portion en spot. Très concrètement, selon Nguessan Kouassi Edouard, ancien Dga du Conseil Café cacao et expert en cacao, la Côte d’Ivoire dont système de commercialisation a été reformé à plusieurs reprise, a un système de vente qui repose sur la vente par anticipation. « Elle vend par anticipation par le biais d’enchères électroniques, 70 à 80 % de sa récolte globale afin de tirer profit d’éventuelles hausses des cours mondiaux. Le reste est vendu en spot au cours du jour. Dans le cadre du nouveau système en vigueur né de la dernière réforme, il est servi aux producteurs ivoirien, 60% du Caf de référence et le prix du Kilogramme est garantie au producteur. » explique- t-il dans son livre « Reforme de la filière cacao en Côte d’Ivoire, Evolutions institutionnelles, incitations fiscales et financières à l’industrie »( Editions universitaires européennes). En outre, la Cote d’Ivoire doit mettre véritablement le cap sur la transformation locale et l’accroissement des ses capacités de stockage des fèves en interne. Car, « Là où le Cocoa board dispose d’une capacité de stockage de 500 mille tonnes. Quant à la Côte d’Ivoire, notre pays ne dispose que d’une capacité d’un million de tonnes qui sert à stocker plusieurs produits dont l’anacarde et le café.. Le cacao à lui seul occupe 500 mille tonnes. Il faut donc renforcer notre capacité de stockage », précise l’expert ivoirien N’Guessan K. Edouard dans son livre.
En Côte d’Ivoire, la production de cacao est finalement attendue à 1,75 million de tonnes en 2023/2024 contre 1,8 million de tonnes prévu en septembre dernier. D’après Reuters, cette révision à la baisse s’explique principalement par la propagation de la maladie virale du cacaoyer (Swollen Shoot) dans plusieurs vergers. D’après Reuters, cette révision à la baisse s’explique principalement par la propagation de la maladie virale du cacaoyer (Swollen Shoot) dans plusieurs vergers.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Coopération agricole// Pour Sara2025 à Abidjan // Une forte délégation marocaine annoncée au rendez-vous

lundi, 29 avril 2024 10:51 Written by Admin

La 16ème édition Salon International de l’Agriculture au Maroc (Siam) a fermé ses portes le dimanche 28 avril 2024.A la veille de cette fermeture, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani,Chef de la délégation ivoirienne a été reçu en audience par son homologue Marocain le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki. Au centre de leur rencontre, le renforcement des relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et le Maroc dans le domaine agricole. Le SIAM, ce grand rendez-vous de partage d’expérience des professionnels du secteur de l’agriculture, était une opportunité pour le Ministre d’Etat ADJOUMANI et la délégation ivoirienne de s’inspirer de l’expérience marocaine en matière agricole.
« Nous avons décidé de nous inspirer du modèle marocain en matière d’irrigation. Au Maroc le système d’irrigation a permis aux producteurs qui exploitent de petite parcelle de disposer de l’eau dans leur exploitation. » déclare le Ministre d’Etat.Cest pourquoi a- t-‘’ il soutenu « nous allons faire venir des équipes de notre ministère afin de venir s’inspirer de tous ces modèles. »

Pour le Ministre Marocain de l’agriculture c’est ensemble que les problèmes liés au secteur agricole pourront trouver des solutions. « Nous avons parlé du contexte que travers le monde avec ces changements climatiques qui nous donne des chocs et qui impactent négativement le secteur agricole dans nos pays respectifs. Nous connaissons les mêmes difficultés. C’est ensemble que nous pourrons affronter ce défi. » déclare -t-il.

« Pour assurer les bases de la souveraineté alimentaire dans nos deux pays, nous avons convenu d’un programme de travail, de visite d’experts et de transfert de bonne pratique entre nos deux pays » a-t-il relevé.
Au cours de cette audience les deux hommes d Etat ont parlé des prochains rendez- vous agricole qui se dérouleront en 2025 dans leur pays à savoir le SARA et le SIAM 2025 . Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts du Maroc a soutenu que son ppays prendra part au SARA 2025 avec une forte participation des acteurs du monde agricole. S’agissant du prochain Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) prévu en 2025, le premier responsable du monde agricole a révélé que des actions seront menées pour que le pays invité d’honneur soit lpour la 17 eme edition du SIAM soit la Côte d’ivoire. « Pour la prochaine édition du SIAM, nous allons travailler ensemble pour que la Côte d’Ivoire soit le pays à l’honneur. » a -t-il affirmé.Apres cette audience le Chef de délégation ivoirienne et sa suite ont eu droit à une visite guidée au pôle « produits du terroir » où exposent 1000 coopératives qui se sont engagées dans la petite transformation de leur produit.
Rappelons que l'agriculture est une priorité nationale au Maroc. Des efforts déployés pour le compte de ce secteur d’ activité depuis des années à travers des stratégies ambitieuses qu’innovantes au niveau de toute la chaîne de valeur ont fait du modèle marocain un exemple .
B.Mafoumgbé

SERCOM MEMINADER PV

 

Cacao// 5e édition de la Conférence mondiale sur le cacao à Bruxelles// Sem Aly Touré Porte-parole du Collège des producteurs de l’Icco : « Il est temps que nous nous mettions ensemble pour définir les nouvelles règles »

jeudi, 25 avril 2024 11:59 Written by Admin

A la faveur de la cinquième édition de la Conférence mondiale du cacao, le 22 Avril 2024, Sem Aly Touré, porte- parole du collège des producteurs de l’Organisation internationale du cacao(Icco), a fait un discours mémorable( Document)

« Madame et Monsieur les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Président du Conseil International du Cacao,

Mme Zoé, Porte-Parole du Collège des Consommateurs de l'ICCO
Mesdames et Messieurs les délégués des pays membres de l’ICCO,
Monsieur le Directeur Exécutif
Mesdames et Messieurs,

Je prends la parole ce soir en ma qualité de Porte-Parole du Collège des Pays Exportateurs de l’ICCO.
J’ai participé à toutes les éditions précédentes de la Conférence Mondiale sur le Cacao, il y en a eu 4 au total depuis 2012 à Abidjan (Côte d 'Ivoire), 2014 à Amsterdam (Pays Bas),2016 en République Dominicaine, et en 2018 à Berlin (Allemagne)ainsi qu'aux deux Tables Rondes qui les ont précédées. (À Accra en 2007 et à trinité en 2009)
Je dois dire que pour la première fois, en 17 ans de discussion sur la durabilité de l'économie cacaoyère mondiale c'est à dire depuis la première table ronde en 2007, la question du revenu des petits producteurs a été enfin choisie pour thème principal de cette Conférence, et je me réjouis que le Conseil de l’ICCO en ait décidé ainsi, sur proposition du Directeur Exécutif.
Je voudrais profiter pour rendre hommage à Monsieur Miche Arrion, Directeur Exécutif de l'ICCO ainsi du Président du Conseil SEM Rafael Soriano, Ambassadeur de l'Espagne en Cote d 'Ivoire.
Les deux plans d’actions stratégiques (2019-2024 et 2024-2029) de notre Organisation Commune ont intégré la problématique de l’amélioration du revenu du petit producteur de Cacao, un objectif essentiel
Plus précisément, c’est la question du prix du cacao qui a été ainsi abordée, et nous savons combien elle est essentielle pour assurer un revenu décent aux producteurs.
Trop souvent, dans les conférences sur le cacao, ce sont les thèmes de la durabilité environnementale, avec la déforestation et l’agroforesterie, ou de la durabilité sociale, avec le travail des enfants, qui sont mises en exergue, alors qu’en réalité toutes ces questions sont tributaires du revenu des petits producteurs. Payez les mieux, et ils n’iront pas dans la forêt pour couper des arbres, au contraire ils en replanteront. Payez les mieux et ils mettront tous leurs enfants à l’école. Payez les mieux pour un cacao durable. C’est le titre de notre Conférence.
J’ai entendu, et lors des cocoa talk que mon pays la Cote d 'Ivoire a eu avec l’Union européenne que les prix et la durabilité étaient les deux faces de la même médaille, et c’est bien vrai, l’un ne va pas sans l’autre.
J’ai entendu ce matin à l'ouverture de la cinquième conférence Mondiale sur le Cacao de le reine Mathilde (que je vous demande d'applaudir) qu’il est inadmissible que les revenus des planteurs soient si bas et aussi de beaucoup de panellistes ce matin reprendre ce thème à leur façon, et le lier aux questions traitées par leur panel. Je voudrais manifester la reconnaissance du Collège des Producteurs de l’ICCO à la Reine Mathilde pour son plaidoyer et son soutien aux producteurs.
La question du vrai prix du cacao par exemple, qui doit inclure les couts environnementaux, la question des réglementations, qui augmentent les couts et risquent en définitive d’être payés par les petits producteurs.

Permettez-moi de vous dire que sur 120 milliards de dollars que génère la filière mondiale du cacao, nous pays producteurs ne perçoivent qu'entre 5 et 6% de cette manne financière et nous trouvons cela scandaleux et choquant
Mais nous sommes ici ce soir, dans ce très bel endroit, non seulement pour discuter amicalement de ces questions essentielles, mais aussi pour profiter de la gastronomie belge, et je remercie les hautes autorités belges du Ministère des Affaires Etrangères de nous avoir invités à Bruxelles pour y tenir notre Conférence.

En Conclusion, je voudrais dire qu'il est temps que nous nous mettions ensemble pour définir les nouvelles règles qui pourront nous permettre d’atteindre cet objectif de meilleurs revenus pour les petits producteurs

Le Ministre du Commerce du Cameroun, SEM Luc Magloire Atangana, a par ailleurs évoqué un point important qui est une préoccupation. Il s'agit de la transparence du Marché. Cette problématique est essentielle et même existentielle

Je vous remercie pour votre aimable attention »

Formation//Crise à l’Institut national de formation professionnelle agricole // Le ministère de l’agriculture fait la lumière et rassure

mardi, 23 avril 2024 07:46 Written by Admin

Selon un communiqué publié, le lundi 22 avril 2024, le mardi 16 avril 2024, les activités de l’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) ont été perturbées par les agissements d’un groupe d’élèves qui se réclament d’un Mouvement National dénommé (MNE). Selon la note, leur revendication porte sur la suppression du concours de recrutement organisé par le ministère d’Etat, ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration. L’INFPA en tant que structure de formation Professionnelle Agricole assure, depuis sa création par voie de concours, jusqu’à ce jour, la formation des auditeurs aux métiers de l’Agriculture, l’élevage, l’Aquaculture. La formation est qualifiante et diplômante dans les métiers suscités. Précise le communiqué.

Comment accède-t-on à la formation dans les établissements de l’INFPA ?

L’Ouverture du concours d’entrée à l’INFPA se fait par un arrêté signé par M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, qui en son article 9 précise « le diplôme délivré à la fin de la formation à l’INFPA ne donne pas droit à un recrutement systématique à la Fonction Publique ».

Après admission chaque élève remplit, signe et fait légaliser un engagement dans lequel il déclare sur l’honneur « se prendre en charge après la formation, conformément à un projet qu’il porte et le lieu de mise en œuvre de son projet ». C’est donc de cette façon que l’INFPA a toujours fonctionné avec les apprenants.

Contre toute attente, dans la dernière semaine du mois de février 2024, il nous a été rapporté des velléités de boycott des examens partiels qui devraient se tenir du 16 au 19 avril 2024. Aussitôt informée, de la situation, la direction de l’école a engagé une tournée dans les établissements pour leur rappeler les engagements qu’ils ont pris avant d’intégrer l’INFPA. Le lundi 08 avril 2024, les mêmes acteurs ont relancé leur mot d’ordre de boycott des cours et des examens. Sans attendre, le mardi 09 avril 2024, la Direction de l’INFPA a rencontré les élèves dans les amphithéâtres de l’Ecole Régionale d’Agriculture du Sud (ERA SUD) et de l’Ecole de Spécialisation en Elevage et Métiers de la Viande (ESEMV) de Bingerville, pour sensibiliser les apprenants et prôner l’apaisement. Les 12 et 15 avril 2024, la Direction de l’INFPA a rencontré une nouvelle fois les élèves pour les inviter à reprendre les cours et à se préparer à prendre part aux examens. Malheureusement, ils ont refusé d’entendre raison.

Le mardi 16 avril 2024, date de la tenue des examens partiels, des groupes d’élèves se sont rendus dans les centres de composition pour empêcher le déroulement normal des examens :

en séquestrant leurs camarades qui ont décidé de composer ;
en jetant des excréments humains dans les salles de composition (Jacqueville) ;
en cassant des table-bancs à Touba et Bouaflé ;
en déchirant les listes et les fiches de table ;
en proférant des injures aux autorités préfectorales qui sont rendus sur les lieux de composition pour appeler au calme. C’est le cas à Touba, à Jacqueville et à Bingerville) ;
en détruisant et en emportant le matériel de production de la ferme pédagogique de l’Ecole de Spécialisation en Pisciculture et Pêche en Eaux Continentales (ESPPEC) de Tiebissou.
Face à la violence, à la radicalisation et aux agissements peu orthodoxes des élèves gréviste, l’administration, sur instruction du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADERPV) a décidé à travers la note de service N°000375/MEMINADERPV/INFPA/DIR du 16 avril 2024 de la fermeture de l’ensemble des 11 établissements (salles de classe, dortoirs, et des réfectoires), et de la mise en congé de tous les élèves à compter du 17 avril 2024.

48 heures après la prise de la décision, la quasi-totalité des élèves ont quitté leur établissement sauf ceux des écoles de Bingerville qui ont refusé de façon radicale de ne pas respecter la décision des autorités.

C’est dans ces conditions que le Samedi 19 avril 2024, les forces de sécurité ont été sollicitées sans heurt pour libérer les établissements.

Le lundi 22 avril 2024, un groupuscule d’élèves a tenté une marche à la CAISTAB, où sont longés les bureaux des Ministres en charge de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques.

Nous rassurons l’ensemble des partenaires et acteurs de la formation professionnelle Agricole que Monsieur le Ministre d’Etat, Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières reste disponible à trouver une issue heureuse à cette situation.

LE SERCOM MEMINADERPV

 

Agriculture// Conseil des ministres du Conseil international consultatif cajou // Adjoumani passe le témoin au ghanéen Dr Bryan ACHEAMPONG.

dimanche, 21 avril 2024 11:36 Written by Admin

La sixième session du Conseil des ministres du Conseil international consultatif du cajou (Cicc) s’est tenue le samedi 20 avril 2024 à Kempinski Hôtel à Accra au Ghana. Le Conseil des ministres a pris acte de l’opportunité de création d’une bourse pour le cajou et instruit le Secrétaire exécutif à commanditer une étude de faisabilité. Indique une note à la presse, du ministère ivoirien de l’agriculture, du développement rural et des production vivrières.
Selon cette source consultée par nos soins, cette session a réuni les ministres ou les représentants de tous les pays membres sauf le Burkina, à savoir : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. La présente session a porté entre autres sur la présentation du rapport des experts et l’examen du rapport d’activités 2023 du Secrétariat exécutif.
Aussi, des échanges sur le mécanisme de financement des activités du Cicc à partir de 2024 et des perspectives sur les interventions du Cicc pour la production durable ont été enregistrés. Sans oublier l’examen des demandes d’adhésion, de partenariat et d’opportunité de la création d’une bourse de cajou.
Par ailleurs, le Conseil a approuvé le rapport moral du Secrétaire exécutif et décide de sa reconduction pour un second mandat d’une part, et d’autre part, a pris acte de l’état de paiement des contributions des pays membres et demande à ceux qui ne sont pas à jour de prendre les dispositions pour régulariser leur situation jusqu’en juin 2024.
Également le Conseil a décidé de maintenir le modèle de financement équitable adopté en 2019 à l’occasion du 3ème Conseil des ministres à Ouagadougou qui fonctionne sur le principe suivant : une contribution de base fixe représentant 60% du budget de l’organisation repartie de manière équitable entre les pays membres du Cicc, une contribution complémentaire variable représentant 40% du budget et indexée sur le revenu moyen tiré de la filière par pays.
Vers la création d’une bourse de cajou
Le Conseil des ministres demande au Secrétaire exécutif de faire les diligences nécessaires pour finaliser l’adhésion du Mozambique et a également instruit le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations pour l’adhésion d’autres pays. Par ailleurs, le Conseil des ministres approuve les démarches qui sont en cours pour l’adhésion de l’Union européenne. Il encourage le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations avec les partenaires techniques et financiers.
Les participants ont félicité et remercié également le président sortant, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, de la République de Côte d’Ivoire, pour avoir conduit avec succès son mandat. A noter que pour les prochaines années, la présidence du Conseil des ministres du Cicc sera assurée par le ministre de l’alimentation et de l’agriculture de la République du Ghana, Honorable Docteur Bryan ACHEAMPONG.
B . M

Economie cacaoyère// Avant la Conférence mondiale du cacao à Bruxelles// Les deux gros pays producteurs africains donnent de la voix

samedi, 20 avril 2024 10:04 Written by Admin


La Conférence mondiale du Cacao est un événement de premier plan dans l’industrie du cacao et du chocolat, car elle réunit tous les acteurs de la chaîne de valeur du cacao : gouvernements, cacaoculteurs, coopératives, exportateurs, négociants, fabricants, marques, détaillants, institutions financières, sociétés de logistique, agences d’aide internationale et de développement, universitaires. L’édition 2024 aura lieu Bruxelles du 21-24 avril 2024. Il s’agit d’un événement majeur sur la durabilité du secteur du cacao et les participants venus du monde entier ont ainsi l’occasion d’échanger leurs points de vue et d’identifier des solutions pour assurer la durabilité du secteur. Les informations disponibles sur indiquent déjà les enjeux de l’évènement.
Juste avant le rendez de Bruxelles, les deux gros pays producteurs africains de fèves de cacao : La Cote d’Ivoire et le Ghana, ont envoyé des signaux forts aux autres pays producteurs. A la faveur de l’inauguration du siège de l’organisation bilatérale l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana,(Iccig) qui a eue lieu le 18 Avril 2024 à Accra au Ghana, le Secrétaire exécutif de cette organisation Alex Assanvo, a lancé un appel en ses termes.
« À quelques jours de la Conférence mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao ‘ nouvelle génération’ assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société », avait dit M. Assanvo.
La révision du mécanise du Drd
Aussi, il a ajouté que « cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (Drd) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig. »
L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long. A noter que le Drd, au moment de son lancement, consistait à prélever 400 dollars par tonne de cacao vendu et reversés entièrement aux producteurs.
Une réunion ténue à Accra le 16 Avril 2024, dans la mouvance de l’inauguration du siège de l’Iccig, a discuté de la nécessité de réexaminer le mécanisme du Différentiel de revenu décent Drd, à la lumière de la situation du marché et de tous les changements survenus dans les économies du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Le Comité a noté qu'il était nécessaire d'examiner le mécanisme du Drd dans son intégralité, en prenant en compte le coût de production et le coût de mise en conformité.
Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. A ce jour, le Kg de la fève de cacao se négocie sur la période d’Avril-Mai 2024 à 2 547 Fcfa/Kg, soit 2547000 Fcfa la tonne.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: M. Assanvo Alex, Sécrétaire Exécutif de l’Iccig: « L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture »

Cacao// A l’inauguration du siège de l’Iccig à Accra// L’appel du Secrétaire exécutif Alex Assanvo aux pays producteurs

vendredi, 19 avril 2024 08:18 Written by Admin

Accra, la Capitale ghanéenne a été pour trois jours, la capitale africaine du cacao du 16 au 18 Avril 2024, avec l’inauguration du siège social du l’Initiative cacao Côte d’Ivoire Ghana,( Iccig). Une cérémonie en couleur présidée par Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, président de la République du Ghana et le Dr Beugré Mambé, Premier ministre ivoirien qui conduisait une forte délégation ivoirienne composée entre autres, du Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières ainsi que du Dga du Conseil Café-cacao.
A ‘occasion, M. Alex Assanvo, le Secrétaire exécutif de l’Iccig, a salué la convergence de vue des autorités ivoiriennes et ghanéennes sur l’avenir du cacao.
« L’initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple qui illustre bien que nos deux pays, à travers leur chef d’État respectif, peuvent surmonter de nombreux défis pour le bonheur de leur peuple et de leur nation. Qu’il me soit permis de remercier très sincèrement monsieur le ministre de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, monsieur le ministre D’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières de Côte d’Ivoire, le chief exécutif du Ghana Cacao Board et le Directeur général du Conseil Café Cacao et toutes leurs équipes pour l’attention particulière portée à l’égard de cette initiative et sa mise en place. », dit M. Assanvo avant de faire le point de la mise en œuvre de cette Initiative conjointe lancée depuis 2018 à Abidjan.
« Cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (DRD) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig.
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long.
« À quelques jours de la conférence Mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao « nouvelle génération » assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société ». Ces bureaux, que le gouvernement Ghanéen a contribué à mettre à notre disposition, par l’entremise du Ghana Cocoa Board, sont la maison de tous afin de redéfinir ensemble cette filière et la rendre Durable », a terminé M. Assanvo.
Le Président Alassane Ouattara empêché, était représenté par le Premier ministre, le Dr Beugré Mambé. Selon les services de la Primature ivoirienne, Le chef du gouvernement de Côte d'Ivoire, qui représentait le Président de la République, Alassane Ouattara, aux côtés du président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a également salué la convergence de vue des deux Chefs d'Etat, pour avoir réussi à mettre en avant la nécessité et l’urgence de trouver une solution durable à l’amélioration des prix perçus par les producteurs de cacao de leurs pays respectifs, avec la mise en place de Côte d'Ivoire-Ghana Cocoa Initiative.
Il a dit : « Je voudrais, au nom du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, formuler le vœu que ce joyau architectural que nous inaugurons aujourd'hui soit le centre qui va impulser la veille stratégique et l'accélération des réformes, de l'anticipation, des chocs et de l'ouverture à des partenariats avec de nouveaux pays consommateurs et producteurs de cacao »
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Sercom)Légende photo : Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo coupe ici le ruban symbolique à l’inauguration du siège social de l’Iccig( Ph : Jacob CCC)

 

 

Page 1 sur 12

sys bannière