Economie (976)
Environnement des affaires et soutien aux Pme en 2019 Des mesures incitatives pour les Pme et pour la compétitivité
mardi, 08 janvier 2019 11:35 Written by ossey84Les mesures de soutien au secteur privé concernent les petites et moyennes entreprises, les secteurs agricoles, du transport et les transactions immobilières. En effet, dans le cadre de sa politique de promotion des petites et moyennes entreprises (Pme), c’est-à-dire des entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires annuel, toutes taxes comprises, inférieur à un milliard de Fcfa, le Gouvernement a pris un certain nombre de mesures en vue d’apporter des solutions aux problèmes spécifiques rencontrés par cette catégorie d’entreprises. Ainsi, il a été décidé d’adopter des mesures incitatives additionnelles de nature à renforcer la compétitivité des Pme ivoiriennes. Ainsi il est proposé plusieurs mesures. Ainsi, elles sont exonérées de la contribution des patentes sur une période de cinq ans à compter de l’année de création d’une part, et la réduction de 25 % l’impôt foncier dû pendant deux années, sur les immeubles nouvellement acquis pour les besoins de leur exploitation d’autre part. A ces deux mesures, ajoutons l’exonération des droits d’enregistrement au titre des actes relatifs aux marchés publics passés avec l’Etat et de les exonérer pendant une période de trois années suivant la date de leur création, des droits d’enregistrement relatifs à l’augmentation du capital social ou à la modification de la forme sociale en ce qui concerne les entreprises exploitées sous forme individuelle. « Il convient de préciser que les conditions d’octroi et de mise en œuvre desdits avantages qui sont à accorder en contrepartie d’efforts réalisés en matière d’embauche, seront déterminées par arrêté du ministre en charge du Budget. Il est également proposé d’instituer, au profit des Pme réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 200 millions de francs, une vérification de comptabilité sans pénalités qui peut être effectuée une seule fois au cours des trois (03) premières années d’existence de l’entreprise » précise l’annexe fiscale 2019 dont certains dispositifs seront expliqué bientôt par le Directeur général des Impôts( Dgi)
Droits d’accises sur les tabacs
Dans le cadre de l’harmonisation des législations des Etats membres de l’Uemoa en matière de droits d’accises, la Directive n° 03/98/Cm/Uemoa du 22 décembre 1998, telle que modifiée par la Directive n° 03/2009/Cm/Uemoa du 27 mars 2009, a prévu la faculté pour les Etats membres de soumettre aux droits d’accises, en sus des tabacs et des boissons alcoolisées ou non, au maximum six (6) produits figurant sur la liste communautaire, suivant des planchers et des plafonds de taux applicables. La liste communautaire susvisée comprend le café, la cola, les farines de blé, les huiles et corps gras alimentaires, les produits de parfumerie et cosmétiques, le thé, les armes et munitions, les sachets en matière plastique, les marbres, les lingots d’or, les pierres précieuses, et les véhicules de tourisme dont la puissance est supérieure ou égale à 13 chevaux. Au regard de ce dispositif et en vue d’élargir l’assiette fiscale, il est proposé de soumettre aux droits d’accises au taux de 10 %, les marbres et les véhicules de tourisme dont la puissance est supérieure ou égale à 13 chevaux. La Directive n° 01/2017/Cm/Uemoa du 22 décembre 2017 prévoit en matière de droits d’accises applicables aux tabacs, aux produits du tabac et aux produits assimilés, un taux du droit ad valorem minimum de 50 % et maximum de 150 % alors que l’ordonnance n° 2018-145 du 14 février 2018 relative à l'aménagement de l'annexe fiscale 2018 a réduit de 38 % à 36 %, le taux unique des droits d’accises applicables aux tabacs. Dans le but de se conformer progressivement au dispositif communautaire tout en permettant une meilleure adaptation des acteurs de ce secteur, il est proposé de relever d’un point le taux actuel, soit de 36 % à 37 % à compter de l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2019. A cet effet, le taux global des droits applicables aux tabacs est porté à 44 %. Le gain budgétaire attendu de la mesure est estimé à 900 millions de francs.
B. Mafoumgbé
Légende photo : Ouattara Sie Abou ? Dg des Impôts( Dgi)
Taxes sur l’hévéa, graine de coton, agro-foresterie et tabacs / Ce qui change en 2019
mardi, 08 janvier 2019 11:15 Written by ossey84En plus des secteurs des Tics( acte 1) l’Annexe fiscale à la loi de finance à la gestion 2019 prévoit une série de prélèvements, de taxes et de mesures de soutien aux filières agricoles et aux Petites et moyennes entreprises( Pme). Diversement appréciés par les exploitants agricoles et experts.. Dossier( Acte 2)
« La réduction de 2,5 à 1,5% le taux de prélèvement à titre d’acompte d’impôt sur les bénéfices pour les produits hévéhicoles et l’ananas, sur la période allant de 2019 à 2021 est en soi une bonne nouvelle. Mais toujours est t-il qu’il faut pouvoir vendre notre production d’hévéa. Sur le marché national par exemple(…)» Propos de l’honorable Kouamé Isaac Adi, député à l’Assemblée nationale et porte-parole du Collectif des producteurs d’hévéa ( Coop-hévéa). Il réagissait ainsi à une de nos préoccupations relatives au contenu de l’Annexe fiscale à la loi de finance n°2018 - 984 du 28 décembre 2018 portant Budget de l’Etat pour l’année 2019. Qui a été publiée au Journal officiel n°14, numéro spécial du vendredi 28 décembre 2018.Ainsi depuis le mercredi 02 janvier 2019, les mesures contenues dans l’annexe fiscale à la Loi de Finances précitée sont entrées en vigueur. En ce qui concerne la filière hévéa, à défaut donc d’obtenir son annulation pure et simple, industriels, producteurs vont devoir faire avec le taux de prélèvement de 1,5% jusqu’ en 2021. Une parafiscalité qui ne devrait pas totalement faire l’affaire des usiniers dont les capacités d’usinage sont dépassées face à une production nationale de caoutchouc naturel qui ne cesse de s’accroitre. Nous sommes pratiquement à 1 million de tonnes de fond de tasse produit. Pendant qu’en face, nous avons une capacité de transformation des usines qui oscille entre 700 mille et 750 mille tonnes en termes de caoutchouc brut. En caoutchouc sec, la Côte d’Ivoire le tonnage de caoutchouc sec est à 700 mille tonnes. Du fait de la morosité dans cette filière qui a connu un pic en 2018, le préjudice financier est énorme et des exploitants agricoles parlent estiment qu’elle pourrait être très catastrophique pour l’économie nationale. Selon des chiffres en notre disposition, cette situation de crise a causé près de 655 millions de Fcfa de perte aux producteurs ivoiriens et à l’Etat de Côte d’Ivoire. Surtout que le prix du Kg de caoutchouc pour le mois de novembre 2018, selon l’Apromac est de 263 Fcfa. Courant 2018, dans la mouvance de la Conférence internationale sur le caoutchouc naturel, M. Kremien Malan Eugene, le président de l’Association des producteurs et manufacturiers de caoutchouc,( Apromac) et des producteurs se prononcent sur les effets de la fameuse taxe de 5% instituée depuis quelques années et dont ils souhaitent la suppression… « Aujourd’hui par exemple, la Côte d’Ivoire a mis en place une fiscalité des plus aberrantes et des plus contraignantes. Depuis cinq ans nous en parlons sur toutes les antennes. Nous dénonçons la fiscalité qui a été mise en place, il faut la supprimer. Il faut modérer la fiscalité, pour attirer de nouveaux investisseurs et des ivoiriens qui sont capables de transformer sur place et créer des emplois pour les jeunes ivoiriens et permettre à la Côte d’Ivoire de profiter des retomber de cette valeur ajoutée » Nous avait indiqué le président de l’Apromac Soutien aux Pme, Dus sur la graine de coton , bois en grumesMais qu’est-ce qui est prévu comme prélèvement sur la graine de coton d’une part, et dispositions pertinentes pour soutenir les Petites et moyennes entreprises( Pme) d’autres part ? d’Abord au titre des Pme, les mesures de soutien au secteur privé concernent les petites et moyennes entreprises, les secteurs agricoles, du transport et les transactions immobilières ( Voir encadré 1) Ensuite, en ce qui concerne la graine de coton, il est institué un Droit unique de sortie( Dus) de 20Fcfa/ Kg sur la graine de coton. L’institution de ce Dus vise à limiter les exportations de la graine et alimenter l’industrie de trituration locale, mais il est à craindre que ces fameuses graines restent chez les égreneurs. Une source bien introduite dans la filière cotonnière ivoirienne nous indique qu’il avait été proposé un taux de Dus très bas que celui retenu par le gouvernement ivoirien. A ce jour, la capacité de trituration de la Côte d’Ivoire est très réduite depuis la fermeture de l’usine Trituraf de Bouaké. Avec une capacité de production de 650 à 700 tonnes/jour et un effectif de 340 employés, Trituraf était l'unité de production d'huile raffinée de coton la plus moderne d'Afrique de l'Ouest. Elle pouvait traiter 200.000 tonnes de graines de coton par an. Du 1er janvier 2008 à Septembre 2009, l'usine a été totalement arrêtée en raison du manque de trésorerie et de livraison des matières premières, mais l'équipe encore en place assure le petit entretien des machines sous forme d'une surveillance jour et nuit afin d'éviter tout pillage de l'usine. Depuis le 18 septembre 2009, et sa reprise par Olheol Investtimments (Paris) devenue propriétaire de l'outil à la suite d'une vente publique à la suite de la saisie vente de l'outil de production de Trituraf par la Cour d'Appel d'Abidjan, n’a visiblement pas changé la donne. Selon M. Alexandre Keita, Pdg de Olheol Indusrtie que nous avons rencontré en 2014 à Yamoussoukro , nous avait dit : « Depuis Mars 2013, nous avons démarré nos activités. Certes nous n’avons pas avoir le tonnage de graines que nous souhaitions cette année( 2013 ). Mais nous en avons eu un peu. Environ 18 mille tonnes de graines de coton que nous avons trituré en totalité en produisant de l’huile et de l’aliment pour bétail. Sur 18 mille tonnes de graine de coton, sur la base des 15% d’huile qu’on peut tirer d’une tonne, cela nous donne 1000 tonnes d’huile. La marque Eclador est de retour sur le marché et nous entendons produire plus à partir de novembre 2013. Pour atteindre le cap de 20mille et 30 mille tonnes d’huile en 2014 » Visiblement les choses n’ont pas beaucoup avancé, malgré un investissement de plus de 3 milliards de Fcfa pour le redémarrage de cette usine qui au bon vieux temps, pesait pour 40% dans l’économie de Bouaké. Sur les trois prochaines années suivant sont redémarrage, l’investissement attendu oscillait entre 4 et 6 Milliards de Fcfa. Ce qui n’a pas été fait. Un professionnel de la filière cotonnière ivoirienne basé à Korhogo( Nord de la Côte d’Ivoire) nous a appris hier 07 janvier 2019 que « les repreneurs sont à la recherche de capitaux pour continuer l’exploitation de l’usine »En attendant, sont nées de petites unités de trituration dans la zone de production cotonnière ivoirienne. Citons entre autres Cotraf basée à Korhogo. De l’avis de M. Ismael Ghazal, son Directeur général, «l’unité a une capacité de trituration journalière de 300 tonnes de graines de coton, ou 200 tonnes de soja. Elle peut raffiner 50 tonnes d’huile de table Jador par jour. Elle produit aussi du savon et compte exploiter, à terme, le linter qui n’est autre que de la fibre courte qui reste sur les graines après égrenage. Cette matière. Elle produit aussi du savon et compte exploiter, à terme, le linter (fibres courtes qui restent sur les graines après égrenage). Cette matière sert à la confection de billets de banque, chaussettes, serpillières, et à la confection de billets de banque, chaussettes, serpillières » Après l’extraction de l’huile, les tourteaux de coton sont destinés essentiellement à la filière agricole et bovine de Côte d'Ivoire. Dans les filières agricoles, le Régime d’Abidjan tout en faisant la bouche fine, a pris un peu dans les poches des planteurs de palmiers à huile, d’ananas et des exploitants forestiers. « Les produits du palmier à huile et l’ananas sont prélevés respectivement à hauteur de 1,5% et 2 ,5 % contre 2,5% pour les produits hévéicoles,( comme indiqué plus haut) et 5% le bois en grumes. Des filières quasiment sinistrées et dont les acteurs qui broient du noir depuis quelques années. Il est à noter que les taux concernant le bois en grumes et les produits du palmier demeurent inchangés. En ce qui concerne l’agro foresterie, la taxe spéciale pour la préservation et le développement forestier a été aménagée » précise notre source. L’annexe fiscale à l’ordonnance n° 2008-381 du 18 décembre 2008, portant Budget de l’Etat pour la gestion 2009 a, en son article 49, institué la taxe spéciale pour la préservation et le développement forestier. Cette disposition précise que la taxe est assise et recouvrée dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités que la taxe d’abattage. « La taxe d’abattage a été supprimée et remplacée par la taxe sur les ventes de bois en grumes en application de l’article 42 de l’annexe fiscale à la loi n° 2017-870 du 27 décembre 2017 portant Budget de l’Etat pour l’année 2018. Contrairement à la taxe d’abattage qui était fixée par mètre cube de bois utilisable et commercialisable selon des tarifs fixés par catégorie d’essences, la taxe sur les ventes de bois en grumes est quant à elle perçue sur le chiffre d’affaires au taux de 5 %. La taxe d’abattage ayant été supprimée, la taxe spéciale pour la préservation et le développement forestier se trouve sans base légale pour son application » précise l’Af2019. Ainsi, afin donc de corriger cette situation, « il est proposé de redéfinir le mode de calcul de ladite taxe en appliquant un taux de 2,5 % sur le montant de chaque vente de bois en grumes. Il est également proposé qu’elle soit recouvrée dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités que la taxe sur les ventes de bois en grumes. Les dispositions de l’article 1134 du Code général des Impôts relatif à la taxe spéciale pour la préservation et le développement forestier, sont modifiées dans ce sens » Désormais, « La taxe s’applique au taux de 2,5 % sur la valeur des livraisons de bois en grumes, y compris les livraisons à soi-même. » souligne ledit texte qui ne manque pas d’ajouter qu’ Il est également introduit un dispositif qui dit que : « L’assiette, le recouvrement et le contrôle de la taxe sont assurés dans les mêmes conditions, procédures, sanctions et sûretés que la taxe sur les ventes de bois en grumes. »Le coût budgétaire de cette mesure est estimé à 40,8 millions de Fcfa » Pour l’année 2019, la pression fiscale ressortirait à 16,0% contre 15,6% en 2018. Préc Soit une hausse de plus de 0, 4%. Notons que les recettes fiscales sont chiffrées à 3669,1 milliards de Fcfa au titre de l’année budgétaire 2019, en progression de 12,1 par rapport à l’estimation à fin 2018, soit une augmentation de 392,1 milliards de Fcfa. Ces recette proviennent de la fiscalité intérieure pour un montant de 2095,4 milliards de Fcfa ( 57,1%) et de la fiscalité de porte à hauteur de 1573,7 milliards de Fcfa( 42,9%).( …) La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) et le cabinet Mondon conseil international ouvrent le de débat sur la question ce mardi 08 janvier 2019 à 16 heures, au siège du patronat ivoirien.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Sanogo Moussa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du Porte- feuille de l’Etat ( voir dans yacou, sekou, erik Pkassou)
Activités de raffinage de pétrole en Côte d’Ivoire Un crédit de plus de 377,9 milliards de Fcfa pour la Sir
lundi, 07 janvier 2019 16:26 Written by ossey84L'Africa Finance Corporation (Afc), l'institution financière de développement des infrastructures leader en Afrique, a le plaisir d'annoncer qu'en sa qualité de Sole Mandated Lead Arranger, elle a conclu avec succès un financement de crédit de 577 millions d'euros, soit plus de 377,9 milliards de Fcfa pour la Société Ivoirienne de Raffinage (Sir). L'Afc a participé à hauteur de 192 millions d'euros, soit plus 125 ,7 milliards de Fcfa. La Sir dispose d'une capacité installée de 3,8 millions de tonnes par an en capacité de raffinement et est actuellement la raffinerie la plus importante et la plus sophistiquée d'Afrique de l'Ouest. L'objectif de l'emprunt est de rembourser des obligations historiques relatives à la fourniture de pétrole brut, pour proposer un emprunt sur le long terme et réduire le taux d'intérêt de l'encours de la dette de la Sir. Face à ce succès, M. Thomas Camara, directeur général de la Sir commentant l'annonce de la bonne nouvelle a dit : « La direction de la Sir est ravie de l'issue favorable de cette transaction qui a permis la conclusion d'un programme d'immobilisations nécessaire visant à améliorer les opérations de la Sir, une entreprise industrielle qui sert la Côte d'Ivoire et la sous-région d'Afrique de l'Ouest depuis de nombreuses années et pour de nombreuses années à venir. » Il est bon de préciser que l'emprunt est composé d'une tranche euro avec une échéance à 9 ans et d'une tranche ouest-africaine en franc Cfa d'une durée de 7 ans. La solution de financement à long terme pour le remboursement des dettes historiques cumulées, libérera des ressources afin de permettre à la Sir de réaliser des investissements hautement nécessaires pour ses activités courantes; la mise à niveau de ses installations, et de ses processus de production pour être en conformité avec les normes actuelles d'émissions environnementales et développer son entreprise, contribuant ainsi à la création d'emplois. Les banques participantes comprennent l'Afc, la Deutsche Bank, l'Icbc Standard Bank, la United Bank for Africa, la Nsia Bank et la Bridge Bank. M. Samaila Zubairu, président-directeur général de l'Afc, a commenté l'annonce : « Nous sommes ravis d'avoir pu jouer un rôle essentiel dans cette initiative. Cette transaction prouve qu'il est possible d'obtenir en Afrique des programmes de financement complexes fournissant un capital à faible taux sur le long terme ; nous sommes heureux que l'Afc ait été choisi en tant que partenaire capable de promouvoir ce financement » Cet emprunt de refinancement fait partie intégrante du programme financier du Fonds monétaire international pour la Côte d'Ivoire car la Sir est considérée comme un atout stratégique pour le pays.
Moussa Kader
Légende photo : Une vue des installations de la Sir. Cet emprunt va soulager la Raffinerie
Annexe fiscale 2019/Tics, paiements mobiles et facturation électronique : Opérateurs et consommateurs vont payer 3 milliards de Fcfa en 2019
lundi, 07 janvier 2019 07:18 Written by ossey84Les mesures comprises dans l’annexe fiscale à la loi de finance 2019 sont en vigueurs depuis le 02 janvier 2019. Dans le secteur de la téléphonie mobile, ledit document précise que des taxes spécifiques sont exigibles des sociétés de téléphonie aux entreprises de transferts d’argents par téléphonie mobile d’une part et il est Institué la facturation électronique d’ autre part. Les recettes attendues de cette mesure sont estimées à 3 milliards de francs Fcfa. Ledit texte indique que : «Conformément aux dispositions du Code général des Impôts, les entreprises de téléphonie acquittent, en sus de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (Bic), les taxes spécifiques suivantes : la taxe pour le développement des nouvelles technologies en zones rurales ; le prélèvement au profit de la promotion de la culture ; la taxe sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l’information et de la communication ; la taxe spécifique sur les communications téléphoniques et les technologies de l’information et de la communication. Ces taxes sont assises sur le chiffre d’affaires de ces entreprises y compris les produits liés aux transactions effectuées depuis un téléphone mobile » Mais quels sont les taux de ces différents prélèvements ? Sauf erreur de notre part, les taux en question ne sont pas indiqués dans l’annexe fiscale 2019. Aussi, l’annexe fiscale ajoute que : « Ces paiements mobiles étant considérés comme des opérations bancaires aux termes de la réglementation de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), les entreprises de téléphonie ont créé des entités distinctes dont l’activité consiste essentiellement à réaliser lesdites transactions. Dès lors, ces entreprises de téléphonie n’acquittent les taxes spécifiques susmentionnées que sur une base qui n’intègre plus les recettes afférentes à l’activité de transfert d’argent par téléphone mobile » Selon les concepteurs dudit document, ces mesures visent à mettre un terme à « une politique d’optimisation fiscale des entreprises de téléphonie, tout en préservant les intérêts du Trésor public, il est proposé de mettre à la charge des entreprises de transfert d’argent via le téléphone mobile, l’obligation d’acquitter, au même titre que les sociétés de téléphonie, les taxes spécifiques actuellement applicables à ces dernières » En outre,l’on note un aménagement du mode de détermination de la contribution des patentes des entreprises fournissant des infrastructures passives de télécommunication aux opérateurs de téléphonie (article 5). Il est bon de noter que le dispositif fiscal en vigueur avant le 02 janvier 2019, soumettait les sociétés fournissant des infrastructures passives de télécommunication aux opérateurs de téléphonie, au paiement de la contribution des patentes dans les conditions de droit commun. Ainsi là où « elles acquittent le droit sur le chiffre d’affaires au taux de 0,5 % et le droit sur la valeur locative au taux de 18,5 % ou de 16 % sur la base des infrastructures acquises auprès des sociétés de téléphonie figurant dans les immobilisations et dont les coûts sont très élevés. Afin de soutenir ces sociétés dans leur politique d’investissement, il est proposé de les exempter du droit sur la valeur locative et de retenir le taux de 0,7 % pour le calcul du droit sur le chiffre d’affaires de la patente dont elles sont redevables » précise l’ Af2019. Le coût de la mesure est estimé à 813,7 millions de francs.Institution de la facturation électronique L’annexe fiscale pour la gestion 2005( nous disons bien 2005) en son article 2, a institué la facture normalisée, en vue d’assurer la traçabilité et une meilleure organisation des transactions commerciales. Dans la continuité, il est prévu de poursuivre et affiner ce processus. Avec la déclaration fiscale électronique. Le passage pertinent dans l’Af2019 indique : «l’objectif de la déclaration fiscale électronique est également d’assurer la transition de la facture normalisée, vers un régime de télédéclaration électronique. Les modalités de mise en œuvre de la facture électronique certifiée sont déterminées par arrêté du ministre en charge du Budget » Etant donné que c’est le consommateur final qui paye toujours la dernière taxe, c’est à croire que visiblement les pauvres consommateurs vont aussi supporter lesdites taxes lors de leurs différentes opérations. A lire demain 08 janvier 2019, un dossier complet sur ce qui est prévu pour les Pme, sur l’exportation de graine de coton, la filière hévéa et l’ananas dans l’annexe fiscale 2019
Bamba Mafoumgbé ,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Les opérateurs de téléphonie mobile et leurs clients vont encore supporter de nombreuses taxes.
Secteur bancaire ivoirien BHci/ Le capital social passe à 14,7 milliards de Fcfa
dimanche, 06 janvier 2019 15:32 Written by ossey84Le capital social de la Bhci vient de passer de 6.7 à 14.7 milliards de Fcfa. Il a fallu à la Banque 24 ans (1993-2017) pour passer de 1 à 6.7 milliards Fcfa. Depuis sa privatisation, elle est passée de 6.7 à 14.7 milliards de Fcfa en 10 mois. Cette recapitalisation est la première étape d’un plan global plus ambitieux que les nouveaux actionnaires de référence que sont Westbridge, Demack SA, Nsia Vie comptent mettre en œuvre tout au long de l’année 2019. Westbridge est une institution financière spécialisée dans le financement de l’immobilier au Canada. Elle opère en tant que Westbridge depuis 2014, avec pour base Ottawa et Calgary. Auparavant, de2002 à 2014, Westbridge était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont. Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts Américains.
Moussa Kader
Légende photo: Les responsables de la Bhci lors de l'inauguration de l'agence de l'hypermarché Cosmos de Yopougon
Dématérialisation des paiements Des avancées majeures expliquées par une banque marocaine
mercredi, 02 janvier 2019 14:36 Written by ossey84Un pas de géant a été franchi en 2018 dans la dématérialisation des paiements. Le cadre réglementaire et la plateforme technique pour l’interopérabilité sont bouclés et les opérateurs agréés peaufinent leurs offres commerciales pour démarrer. C’est un nouvel écosystème censé contribuer à l’inclusion financière. « Au Maroc, l’année 2018 aura marqué le paysage monétique et digital marocain avec la finalisation de l’écosystème du mobile paiement, le M-wallet. Pour l’heure, neuf établissements ont bouclé la phase d’homologation et cinq, dont un établissement de paiement, ont déroulé, avec succès, des tests de transactions inter-opérées » nous apprend une note de Bank Al-Maghrib (Bam).Initié et soutenu par cette banque et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt), le «M-wallet» devrait encourager l’utilisation des paiements électroniques et réduire la circulation du cash, jugé coûteux, tout en favorisant l’inclusion financière. Défi majeur, l’interopérabilité au Maroc a permis la syndication des établissements de paiement, des acteurs bancaires et télécoms entre autres. « En dehors des règles de place, chaque acteur garde la liberté de positionner son offre et de l’enrichir de services complémentaires de son choix. Selon les projections, la solution (M-wallet) devrait séduire, d’ici 5 ans, 6 millions d’utilisateurs et enregistrer 1,3 milliard de transactions, soit 50 à 60 milliards de Dh, soit 3mille milliards à 3580 milliards de Fcfa » ajoute la note. En clair, le titulaire d’un téléphone mobile, qui a déjà un compte auprès d’une banque ou auprès d’un établissement de paiement, pourra transférer de l’argent à un bénéficiaire et également payer ses achats auprès d’un commerçant en utilisant le M-wallet sur son téléphone portable. Ce portefeuille électronique permet aux consommateurs de stocker un ou plusieurs comptes de paiement sur leurs smartphones. Il permet aussi de réaliser tous types d’opérations quotidiennes depuis n’importe quel endroit à partir du moment où l’on dispose du matériel et de l’application nécessaires, et d’un accès à Internet.
Moussa Kader : Sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc un engagement fort aux côtés des entreprises marocaines
Industrie thonière ivoirienne// Les enjeux d’un secteur dynamique au scanner
vendredi, 28 décembre 2018 15:00 Written by ossey84Abidjan abrite depuis hier 27 décembre 2018, la troisième conférence sur le thon. Ce à l’initiative du ministère des Ressources animales et halieutiques Ce autour du thème : «repenser la filière thon en Côte d’Ivoire » en vue de sensibiliser l’ensemble des acteurs sur la nécessité de trouver des solutions idoines pour une gestion durable de cette ressource. A l’ouverture des travaux, au Radisson Blu de Port Bouet, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué les participants venus nombreux pour participer aux travaux. Non sans féliciter le Conseil d’administration du Régime franc, pour les efforts consentis afin de contribuer à l’accroissement de la compétitivité de nos industries de transformation de produits halieutiques. « Je tiens, aussi, à exprimer ma gratitude à l’endroit de Infopêche pour sa contribution à la diffusion des données statistiques du secteur du thon .Il convient aussi de saluer la présence distinguée des experts nationaux du secteur thonier qui ont bien voulu apporter leur expertise et leurs expériences. Cette Conférence sur le thon est une occasion donnée aux acteurs de la filière thon, de réfléchir aux actions à mener en vue du développement harmonieux de cette filière dans notre pays » a précisé le ministre Adjoumani. Les Entreprises franches de transformation des produits Halieutiques (Eftph), notamment le thon, au nombre de trois (3), sont le fleuron de l’économie halieutique ivoirienne. Elles ont traité plus de 30 000 tonnes de produits et généré un chiffre d’affaires de plus de 90 milliards de Fcfa en 2017. Aussi, cours de la période 2012-2017, les entreprises franches ont investi plus de sept milliards, dont 2,1 milliards de Fcfa pour les années 2016 et 2017. Notons que 2014 à 2017 les entreprises agréées au régime franc de transformation des produits halieutiques ont commercialisé 86 235 tonnes de produits dont 82 346 tonnes à l’exportation soit 95% des ventes vers l’Union Européenne notamment la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique et la Grande Bretagne. Terminant, le ministre Adjoumani a présenté les atouts de l’industrie thonière ivoirienne. «L’industrie thonière crée et entretient plus de 3500 emplois directs avec une forte représentation des femmes (65 % de l’effectif) dans les usines. Les activités connexes à ce secteur de la transformation des produits halieutiques, emploient plus de 13 000 personnes. La masse salariale distribuée par les entreprises Franches de ce secteur, de 2015 à 2017, s’élève à 19,4 milliards de Fcfa, soit une moyenne de plus de six (6) milliards de Fcfa par an » a-t-il précisé. Durant deux jours, plusieurs principales thématiques relatives à la compétitivité du secteur seront passées au scanner. Citons l’état et la durabilité des stocks de thons tropicaux et l’’analyse des marchés et du commerce de thon entre autres.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Kobéna Kouassi Adjoumani, ministre des ressources animales et halieutiques à l’ouverture des travaux.
JOYEUX NOEL ET PRUDENCE SUR NOS ROUTES
mardi, 25 décembre 2018 08:55 Written by ossey84Chers machinistes, automobilistes et conducteurs de cars, woro woro, Gbaka et Kata- Kata…« EVITEZ L’ALCOOL AU VOLANT. EVITEZ DE CONDUIRE SI VOUS AVEZ B… . EVITEZ de trop prendre le café noir pour conduire. A nos frères de l’intérieur du pays qui utilisent le plus les engins à deux roues, respectez le code de la route et observez la prudence » Bamba Mafoumgbé,(Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), journaliste, prix sectoriel pour la promotion des Transports EBONY 2018( Sponsorisé par Bolloré Africa Logistics)
Yopougon/Soutien aux démunies // King Ivoire apporte de la joie aux orphelins
lundi, 24 décembre 2018 20:01 Written by ossey84Pour la troisième année consécutive, KingIvoire, une entreprise indienne spécialisée dans la production de fer à béton et de fer carré, est allée à la rencontre des pensionnaires de’ l’orphelinat ‘la maison du Potier’ de Yopougon. Avec les mains chargées de vivres, de non vivres et une enveloppe. A l’occasion de la célébration l’arbre de Noel célébré dans l’enceinte dudit orphelinat. C’était le 22 décembre 2018.Les dons ont été remis par les responsables de cette entreprise aux heureux bénéficiaires. «King ivoire est très touchée par la situation de ses enfants qui n’ont pas la possibilité de pourvoir à leurs besoins. Cet orphelinat contrairement aux autres, n’est pas subventionné par l’Etat. Nous nous inscrivons dans la logique d’aider ces structures qui sont sans grand moyen et son engagées dans les actions d’éducation et la scolarisation de ces enfants. D’où tout le sens des dons à la Maison du potier et aux autres orphelinats du pays qui nous font appel à chaque fois qu’ils ont des besoins » a dit Madame Koné Larissa, la responsable à la communication de l’entreprise donatrice. M. Sanjeen Babbac, Directeur Manager du Groupe King Ivoire qui conduisait une délégation à cette sympathique fête qui a regroupé plus de 200 enfants. « Nous sommes une entreprise indienne. Donc, d’un pays pauvre où nous sommes habitués à voir des personnes en détresse. Ainsi, au travers d’actions caritatives, nous aidons dans les milieux où nous arrivons, les personnes nécessiteuses à travers des soutiens à l’éducation. »
Moussa Kader Légende photo : Les responsables de King Ivoire aux côtés des orphelins
Financement des partis sur fonds publics:// Ça risque de désunir les partis politiques membres du Rhdp
lundi, 24 décembre 2018 07:19 Written by ossey84L’affaire fait grand bruit, le Congrès constitutif du Rassemblement des houphouetistes pour la paix( Rhdp) qui aura lieu le 26 janvier 2019, sera marqué par la dissolution des parties politiques membres du Rhdp- Unifié. Si cela se produisait, cela voudrait dire que ces formations politiques légalement constitués ne seraient plus éligibles aux financements des partis politiques sur fonds public. Même si Albert Mabri Touakeusse, le président du Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire dit que « La dissolution des partis politiques n’est pas à l’ordre du Congrès du 26 janvier 2018 du Rhdp, a dit Albert Toikeusse Mabri, Président de l’Udpci, à l’issue du bureau politique de son parti, tenu samedi 22 décembre 2018 à Abidjan », on peut le dire sans se tromper que la question risque de faire débats avant, pendant et après le fameux congrès. En effet Il a été votée la loi du 9 septembre 2004 relative au financement sur fonds publics des partis et groupements politiques et des candidats à l’élection présidentielle et abrogeant la loi n° 99-694 du 14 décembre 1999. En application de cette loi dont la révision avait été annoncée au sortir de la crise militaro –politique. Un Premier ministre de Ouattara avait même communiqué abondamment sur un projet de loi sur le financement des partis politiques au millième des ressources fiscales de la Côte d’Ivoire. « Le projet de loi ainsi adopté détermine les modalités de financement des partis politiques en Côte d’Ivoire. Il s’agissait d’octroyer aux partis un millième des recettes fiscales qui fait environ 2 milliards de francs Cfa. Ce montant leur permettra d’assurer la vie de leurs différentes formations politiques », avait expliqué en son temps, la porte-parole adjointe du gouvernement Affoussiata Bamba Lamine. Ce projet de loi est-il passé à l’Assemblée nationale ? Nous n’en savons rien. Rappelons que sous le Président Gbagbo, les partis politiques étaient financés. A cette époque, le Rassemblement des républicains(Rdr) ne remplissait pas les conditions pour bénéficier de ce financement. Mais de façon dérogatoire, conformément aux Accords de Pretoria I et II, le parti de l’actuel Président en a bénéficié. Selon plusieurs sources, cette dérogation a permis au Rdr d’obtenir de 2006 à 2008 un financement de 1.538.142.666 de Fcfa tout comme le Front populaire ivoirien( Fpi) et le Partti démocratique de Côte d’Ivoire,( Pdci). Les autres partis à savoir le Mfa, l’Udpci l’Udcy et Pit, ont eu 1,6 milliard de Fcfa. En dehors du montant global de 6, 3 milliards de Fcfa dont tous ces partis ont bénéficié dans le cadre du financement officiel, le total des financements publics avoisinait les 11 milliards de Fcfa sous Gbagbo Laurent. Il nous souvient qu’après la crise , le régime Ouattara avait alloués des fonds aux partis politiques qui étaient bénéficiait de subvention de la part de l’Etat. L’application de cette loi est –elle toujours respectée et qui sont les bénéficiaires. Nos sources indiquent que les partis politiques reconnus par le Régime d’Abidjan continue de bénéficier de soutiens financiers. Comme on le voit le Pdci Rda qui refuse de se voir fondre dans le Rhdp-Unifié a de raisons valables de ne pas y aller. Du moins à cause de cette subvention publique.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Le Docteur Albert Mabri Touakeusse, président de l’Udpci. Jusqu’où peut-il aller devant la machine du Rdra
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Côte d’Ivoire/ les commissions du conseil régional renforcées pour lutter contre la pauvreté dans le Gontougo
samedi, 22 décembre 2018 06:56 Written by ossey84Bondoukou – Le président du conseil régional, Kobenan Kouassi Adjoumani a décidé de renforcer les commissions de son institution pour lutter efficacement contre la pauvreté dans le Gontougo, lors de son investiture, jeudi, à Bondoukou (Nord-est), en présence des autorités administratives, politiques et de la chefferie traditionnelle locale.
« Il faudra que notre programme de gestion régional tienne compte de la pauvreté de nos parents et donc, il faut faire des actions sociales. La base de ces actions, ce sont les commissions », a fait savoir Kobenan Kouassi Adjoumani.
Selon le président, les commissions pendant sa mandature passeront de sept à dix et auront des tâches précises qui leur seront assignées avec un budget bien défini afin de permettre aux équipes choisies de disposer d’un potentiel important pour répondre aux attentes quotidiennes des populations.
« Ces commissions doivent travailler et nous allons exiger que ces commissions aient un petit budget pour faire leur travail pour que les populations se rendent compte qu’il y a des actions sociales qui sont posées et que tout cela concourt au bien-être de nos parents », a-t-il fait savoir.
Lors de cette investiture, M. Adjoumani, par ailleurs ministre des Ressources animales et halieutiques a reconduit Kossonou Ignace au poste de président exécutif du Conseil régional et nommé cinq vice-présidents, à savoir, Ouattara Aboubacar, Tano K. Thompson, Kouassi Kra Vincent, Kouakou Bio Alphonse et Ouattara Mohamed.
Le conseil régional du Gontougo compte 49 membres.
(AIP)
zaar/ask
Arbre de Noel à ‘LA PAGE BLANCHE’ // La Fondation Filta donne de la joie aux pensionnaires
vendredi, 21 décembre 2018 19:44 Written by ossey84« Faire reconnaître la diversité des êtres humains et éliminer toutes sortes de discriminations, notamment celle frappant les personnes porteuses du handicap de la Trisomie, faire comprendre que l’être humain dépasse tout ce qui le limite et le fait souffrir et que par conséquent les individus porteurs du handicap de la Trisomie ont la capacité intrinsèque de s’intégrer à la société dès lors qu’il leur est offert des opportunités adéquates de développement, promouvoir le respect, la dignité de tout être humain, notamment celui portant le handicap de le Trisomie. Oui Solidarité, générosité et respect des différences sont les valeurs au cœur de nos actions » Cette phrase est du ministre Désiré Dallo, Président de FILTA, Fondation Ivanne-Laure Terre d’Amour. C’était ce vendredi 21 décembre 2018, à La PAGE BLANCHE. A l’occasion de l’Arbre de Noel dudit centre. Le Président de FILTA qui est allé les mains chargés a annoncé son soutien ferme aux actions de La PAGE BLANCHE. « Filta sera aidée en cela par le GROUPE Mediterranean Shipping Company , ou Groupe MSC, compagnie de renommée mondiale, 2ème leader mondial du transport de marchandises conteneurisées. C’est d’ailleurs grâce au soutien financier du Groupe MSC que nous sommes ce jour en mesure d’offrir à nos enfants de LA PAGE BLANCHE des cadeaux de Noël. Il faudrait plusieurs LA PAGE BLANCHE dans notre pays pour conforter la qualité de la Côte d’Ivoire comme Etat partie à la Convention des Nations Unies relative aux droits des enfants » Aujourd’hui La PAGE BLANCHE, c’est une institution avec une capacité d’accueil de 35 enfants, demain, elle aura une capacité d’accueil de 150 enfants. Le Président de la Fondation Ivanne-Laure Terre d’Amour a précisé qu'il apportera tout son soutien suivra ledit centre dans la réalisation de cette œuvre sociale visant l’épanouissement de ces enfants et de leurs parents. Aussi, le Président de Filta expliquant les raisons de sa présence aux côtés des enfants handicapés et son engagement dans le soutien à ceux-ci, il dira : « Ivanne-Laure et sa mère, son père, ses frères et sa sœur, c’est une histoire d’amour , amour d’abord dans le cercle familial ; c’est une histoire d’amour que nous voulons étendre à tous ceux qui sont semblables à Ivanne-Laure. FILTA a donc été créée pour partager, aimer, favoriser l’épanouissement des semblables d’Ivanne-Laure. Ainsi FILTA a pour missions : aider et accompagner dans leur développement les personnes handicapées, et en particulier celles porteuses du handicap de la trisomie, soutenir les familles et les institutions d’encadrement de personnes handicapées. Mais aussi et surtout promouvoir la prévention et le dépistage prénatal du handicap de la trisomie. Une structure Leader de la promotion de ces valeurs est l’Association, AREEA, c’est pourquoi FILTA est présente à cette cérémonie. Pour l’encourager dans cette noble tâche et également apprendre » Aussi, le ministre Désiré Dallo a félicité l’équipe du Docteur Dr Dem-Niacadié, la présidente de AREEA, et M. Touré Bema, le Directeur de LA PAGE BLANCHE. Le Docteur Dem – Niacadié a chaleureusement remerciée le donateur pour ce geste à l’endroit des pensionnaires dudit centre. En leur offrant ainsi un peu de joie à la veille de Noel. Aux noms des bénéficiaires, l'enfant Diakité, pensionnaire de la Page blanche a remercié en des mots choisi leur ‘Père Noel’, Désiré Dallo.
Moussa Kader
Légende photo : Le ministre Désiré Dallo, président de FILTA aux côtés des pensionnaires de LA PAGE BLANCHE
Arbre de Noel à ‘LA PAGE BLANCHE’ // La Fondation Filta donne de la joie aux pensionnaires
vendredi, 21 décembre 2018 19:44 Written by ossey84« Faire reconnaître la diversité des êtres humains et éliminer toutes sortes de discriminations, notamment celle frappant les personnes porteuses du handicap de la Trisomie, faire comprendre que l’être humain dépasse tout ce qui le limite et le fait souffrir et que par conséquent les individus porteurs du handicap de la Trisomie ont la capacité intrinsèque de s’intégrer à la société dès lors qu’il leur est offert des opportunités adéquates de développement, promouvoir le respect, la dignité de tout être humain, notamment celui portant le handicap de le Trisomie. Oui Solidarité, générosité et respect des différences sont les valeurs au cœur de nos actions » Cette phrase est du ministre Désiré Dallo, Président de FILTA, Fondation Ivanne-Laure Terre d’Amour. C’était ce vendredi 21 décembre 2018, à La PAGE BLANCHE. A l’occasion de l’Arbre de Noel dudit centre. Le Président de FILTA qui est allé les mains chargés a annoncé son soutien ferme aux actions de La PAGE BLANCHE. « Filta sera aidée en cela par le GROUPE Mediterranean Shipping Company , ou Groupe MSC, compagnie de renommée mondiale, 2ème leader mondial du transport de marchandises conteneurisées. C’est d’ailleurs grâce au soutien financier du Groupe MSC que nous sommes ce jour en mesure d’offrir à nos enfants de LA PAGE BLANCHE des cadeaux de Noël. Il faudrait plusieurs LA PAGE BLANCHE dans notre pays pour conforter la qualité de la Côte d’Ivoire comme Etat partie à la Convention des Nations Unies relative aux droits des enfants » Aujourd’hui La PAGE BLANCHE, c’est une institution avec une capacité d’accueil de 35 enfants, demain, elle aura une capacité d’accueil de 150 enfants. Le Président de la Fondation Ivanne-Laure Terre d’Amour a précisé qu'il apportera tout son soutien suivra ledit centre dans la réalisation de cette œuvre sociale visant l’épanouissement de ces enfants et de leurs parents. Aussi, le Président de Filta expliquant les raisons de sa présence aux côtés des enfants handicapés et son engagement dans le soutien à ceux-ci, il dira : « Ivanne-Laure et sa mère, son père, ses frères et sa sœur, c’est une histoire d’amour , amour d’abord dans le cercle familial ; c’est une histoire d’amour que nous voulons étendre à tous ceux qui sont semblables à Ivanne-Laure. FILTA a donc été créée pour partager, aimer, favoriser l’épanouissement des semblables d’Ivanne-Laure. Ainsi FILTA a pour missions : aider et accompagner dans leur développement les personnes handicapées, et en particulier celles porteuses du handicap de la trisomie, soutenir les familles et les institutions d’encadrement de personnes handicapées. Mais aussi et surtout promouvoir la prévention et le dépistage prénatal du handicap de la trisomie. Une structure Leader de la promotion de ces valeurs est l’Association, AREEA, c’est pourquoi FILTA est présente à cette cérémonie. Pour l’encourager dans cette noble tâche et également apprendre » Aussi, le ministre Désiré Dallo a félicité l’équipe du Docteur Dr Dem-Niacadié, la présidente de AREEA, et M. Touré Bema, le Directeur de LA PAGE BLANCHE. Le Docteur Dem – Niacadié a chaleureusement remerciée le donateur pour ce geste à l’endroit des pensionnaires dudit centre. En leur offrant ainsi un peu de joie à la veille de Noel. Aux noms des bénéficiaires, l'enfant Diakité, pensionnaire de la Page blanche a remercié en des mots choisi leur ‘Père Noel’, Désiré Dallo.
Moussa Kader
Légende photo : Le ministre Désiré Dallo, président de FILTA aux côtés des pensionnaires de LA PAGE BLANCHE
Zone franc/Mise en œuvre des accords de Bâle// Un rapport fait des vagues à la Bceao
vendredi, 21 décembre 2018 13:34 Written by ossey84« Par la voie de sa chargée de la réglementation bancaire à la Direction de la Stabilité financière, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), Yaye Aminata Seck Mbow, a fortement contesté un rapport que vient de publier le cabinet Finactu concernant l’impact de la mise en œuvre des accords de Bâle sur le système bancaire de la zone franc » Informations rapportées par l’Agence Ecofin. Qui ne manque de préciser de donner des précisions sur le rapport en question et qui a fait l’objet d’une conférence de presse de la part des services compétents de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest,( Bceao). Le rapport intitulé « Mille milliards Fcfa ! Avis de tempête sur les banques de la zone franc » a été réalisé par le cabinet Finctu. En effet, « ce rapport estime que plus de 1000 milliards Fcfa seront nécessaires aux 179 banques implantées dans la zone franc pour se conformer aux nouvelles normes prudentielles prescrites par les accords de Bâle III. Ceci à raison de 744 milliards Fcfa pour la zone Uemoa et environ 300 milliards Fcfa pour la zone Cemac. Concernant particulièrement la zone Uemoa le rapport précise que, ce sont plus de 69% des banques qui seraient touchées par les nouvelles exigences de Bâle III. Parmi elles, toutes les banques présentes dans un seul pays seraient appelées à disparaitre, juge Finactu. « L’application de Bâle III risque d’être fatale aux banques mono-pays au profit de grands groupes bancaires, surtout africains », estime Géraldine Mermoux, Directrice générale associée du cabinet Fincatu dont les propos sont rapportés par l’Agence Ecofin. Une situation qui, selon le rapport, va forcer le marché bancaire de la zone à plus de « concentration et de consolidation »En plus de voir un bon nombre d’acteurs du secteur bancaire disparaitre, le rapport estime les banques vont devoir se réinventer avec plus de « stratégie », en se tournant vers des activités plus rentables et qui « consomment moins de capitaux propres », tout en « optimisant les frais généraux ». Présente lors de la présentation de ce rapport, la chargée de la réglementation bancaire à la Direction de la Stabilité financière de la Bceao Yaye Aminata Seck Mbow, a ouvertement taxé ce rapport de « mensonger ». Dénonçant au passage « un agenda caché » en vue de semer la panique dans le système dans le système bancaire de l’Uemoa au profit de certains groupes bancaires internationaux.
« Les rédacteurs de ce rapport ont fait la preuve d’une méconnaissance totale de ce qui est Bâle III », a-t-elle renchérit. Yaye Aminata Seck Mbow a, par ailleurs, soutenu que la méthodologie utilisée pour la rédaction de ce rapport était totalement mauvaise. Avec en plus des données utilisées qui sont purement « fausses » puisque se basant sur les données publiques des banques à fin 2016, avec certaines approximations. Elle s’est, en outre, insurgée contre les informations contenues dans le rapport concernant la situation réelle des banques internationales(…) présentes dans l’Uemoa. « Savez-vous que certaines banques nationales ont des fonds propres plus importants que des banques internationales d’origine marocaine et européenne présente dans notre zone ? Il donc totalement erroné de dire que toutes les banques mono-pays sont appelées à disparaitre », a-t-elle révélé. La chargée de la réglementation bancaire à la Direction de la Stabilité financière de la Bceao a, par ailleurs, précisé que la Bceao a mené une série d’études auprès des banques de l’Union afin d’évaluer le véritable impact des mesures prudentielles édictées par Bâle III. Et les résultats de cette étude qui « se base sur des données plus fiables » a permis à l’institution de prendre les mesures idoines pour la sauvegarde et la stabilité du système bancaire de l’Ueoa. Poursuivant, Yaye Aminata Seck Mbow, a estimé que, contrairement à d’autres pays tels que le Ghana, le Nigeria et même le Maroc où se situe le siège de Fnactu, la Bceao avait adopté des mesures prudentielles beaucoup moins contraignantes en tenant compte des « réalités de notre zone ».
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Siège de la Bceao à Abidjan