Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 6 mai 2024
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Transports//Vœux de nouvel an 2024 // Le président l’Unapae-CI reçoit les vœux des structures affilées

dimanche, 21 janvier 2024 14:44 Written by


C’est dans un beau décor et une atmosphère de retrouvaille que toutes les structures membres de l’Union nationale des patrons d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unapae-CI), ont procédé, le 16 janvier 2024 dernier, à la traditionnelle présentation de vœux à leur président, Koko Guillaume. C’était au siège de cette faitière à Angré. Parlant au nom de toutes ces organisations, Cissé Mohamed Lamine, le vice-président de l’Unapae-CI, a d’abord rappelé quelques actions de grandeur nature de Koko Guillaume depuis plus de dix ans. Pour lui, c’est l’unificateur de leur secteur d’activité. Il est également celui-là même qui a insufflé une vraie dynamique de développement à ce secteur. « (…) Le président Koko Guillaume a enlevé notre secteur de la léthargie. Tout était nonchalant, voire même dormant, lorsqu’il a, comme d’un coup de baguette magique, réussi à nous mettre ensemble et à nous exhorter au professionnalisme », a-t-il d’emblée dit. Avant de poursuivre : « (…) Alors face à ces acquis, comment ne pas lui être reconnaissant, si tant est que la reconnaissance fait partie de vertus les mieux partagées », s’exprime Cissé Lamine sous des ovations nourries. L’orateur enchaine alors pour formuler ceci : « (…) Président Koko, cher frère, au nom de toutes les organisations professionnelles et en mon nom personnel, nous formulons des vœux de bonheur et de prospérité pour vous, surtout des vœux de longévité et de santé de fer afin que vous puissiez poursuivre tous les chantiers et projets entamés où en cours d’entame. Vous êtes notre référence et merci infiniment pour tout ce que vous faites pour notre corporation », a-t-il renchéri. Avant de souhaiter voir une année sans permis promotionnels. « (…) Que cette année soit une année de prise de conscience aussi bien de nos politiciens que de toutes autres personnes voulant rendre service à notre jeunesse à travers les permis promotionnels. A partir de cette nouvelle année, plus de permis promotionnels, car, tous ceux qui s’y adonneront, nous trouverons sur leur chemin. A bon entendeur donc, salut », prévient Cissé Mohamed Lamine. A son tour Koko Guillaume s’est dit émerveillé par tout ce qu’il venait d’entendre. « (…) A vous toutes et vous tous, merci infiniment. Fasse Dieu vous le payez au centuple et qu’IL se souvienne de chacun d’entre nous aux partages de ses gloires. Excellente et très bonne année 2024 » a-t-il indiqué.
Koné De Sayara

Transports//Entretien des infrastructures routières// Sanogo Issa, sensibilise sur les stations de péages de Bozi et Gonaté

samedi, 20 janvier 2024 12:19 Written by

Après avoir construit les routes à des coûts de milliards, faut-il les laisser aller à la dérive le temps qu’aura seulement duré leur construction ? Sanogo Issa, le président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport des marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire ( Cosfesyncprotramava-CI), répond par la négative. Et prend le taureau par les cornes. En effet, en prélude à la prochaine ouverture des stations de péage de Bozi (Boiuaflé) et celle de Gonaté (Daloa), il a pris son bâton de pèlerin pour sillonner les localités de Yamoussoukro, Bouaflé, Bonon, Gonaté et Daloa du 8 au 12 janvier 2024 dernier.
Avec pour objectifs, notamment d’expliquer aux chauffeurs le bien fondé d’adhérer au péage. Rendant compte de cette mission, Sanogo Issa était face à la presse le vendredi 19 janvier 2024 au siège de son organisation n professionnelle. Selon le conférencier, à chaque étape de sa tournée, il expliquait à ses hôtes qu’une route en bon état, du fait qu’elle soit payée, épargne aux chauffeurs les crevaisons, les amortisseurs cassés et bien d’autres pannes relatives à la dégradation de cette route. Il poursuit pour dire qu’une route en bon état permet aux chauffeurs de faire plusieurs rotations, donc des gains de recettes, mois ne dommages des véhicules et moins de fatigue des usagers et chauffeurs. A l’en croire, c’est toute l’économie du transport et l’économie en général qui gagne. C’est à juste titre qu’il a félicité le Président du conseil d’administration du FER et sa Directrice générale pour les immenses travaux abattus dans le cadre de l’entretien des routes concédées à leur structure. Sanogo Issa n’a pas non plus manqué de rendre un vibrant hommage au Président de la République Alassane Ouattara qui ne finit pas de séduire par la densité de ses travaux d’Hercules, selon ses propres termes. « (…) Merci mon Président, le monde entier est témoin et de génération en génération vos actions resteront à jamais gravées dans les mémoires collectives, Vous faites parti des géants dont l’univers écrit le nom en lettres d’or. Infiniment merci et que Dieu vous gratifie d’une santé de fer afin de vous permettre de poursuivre vos œuvres de développement », a-t-il indiqué. Avant de formuler des vœux d’excellente et bonne année à toutes les autres autorités, notamment le Vice-Président, le Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de Vie, celui des Transports, sans oublier celui de l’Emploi et de la Protection Sociale. Se prononçant sur la CAN, il a demandé aux chauffeurs de continuer sur la lancée de la bonne conduite.
Koné de Sayara

 

Lonaci//Jeux du hasard en Côte d’Ivoire // La direction annonce un objectif commercial de 545 milliards Fcfa en 2024

vendredi, 19 janvier 2024 08:56 Written by

Cinq cent quarante-cinq milliards de Fcfa est le chiffre d’affaires commercial de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) pour cette année 2024. Un objectif dévoilé le mercredi 17 janvier 2024, par le Directeur général adjoint (Dga), Abdoulkarim Ouattara, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux organisée au siège de la Lonaci à Abidjan-Marcory.
En présence des membres de la direction générale, du pca, Lenissongui-Coulibaly, des chefs de département, chefs de zones, de service et le personnel,

Abdoulkarim Ouattara qui représentait le directeur général, Dramane Coulibaly, a fait remarquer que l’année 2023 a été une année couronnée d’exploits pour la Lonaci. Qui a distribué aux gagnants un total de gains de 326,29 milliards Fcfa contre plus de 259 milliards Fcfa l’année précedente. « Nos partenaires ont reçu des commissions pour un montant global de 47,52 milliards Fcfa », a aussi dévoilé le Dga.

Pour ce qui concerne la redevance, Abdoulkarim Ouattara a fait savoir que sa société a versé à l’Etat 13,51 milliards Fcfa, contre 11,5 milliards en 2022. Il a également soutenu que pour ce qui concerne le budget alloué aux réalisations sociales de la société d’Etat, il a déclaré un montant de 4,3 milliards Fcfa contre 3,6 milliards en 2022.

Le représentant du directeur général a, par ailleurs, indiqué que c’est le chiffre d’affaires de 2023 s’est clôturé à 488,22 milliards de Fcfa.

Toutefois, le directeur général adjoint de la Lonaci s’est félicité d’autres performances de la société. Entre autres, la signature du décret portant régime juridique des jeux concédés à la Lonaci par l’Etat. Le maintien du certificat ISO 9001 :2015. Pour 2024, il a déclaré que la Lonaci veut obtenir la norme ISO 27 001, orientée vers la sécurité de l’information.
Sur le plan patrimoine de la société, le Dga a annoncé l’achèvement des travaux de construction de l’agence de Yamoussoukro et celle de Bietry en zone 4 qui sera bientôt livrée. Les travaux de la construction du Complexe audiovisuel de Bietry sont en cours. Cette année nous allons aussi mettre l’accent sur les nouvelles agences. Que sont celles d’Angré, d’Abobo, d’Abengourou et de Korhogo ainsi que le nouveau siège au Plateau », a-t-il dit.

Cette cérémonie de présentation de vœux a été également l’occasion pour le personnel non seulement de féliciter la direction pour les performances et ses actions sociales, mais aussi une tribune pour lancer un appel à la direction pour la finalisation du projet immobilier du personnel dont certains ont reçu leurs logements. « Nous comptons sur vous pour terminer le projet afin que le reste du personnel en bénéficie. Nous souhaitons aussi une augmentation salariale, un avancement par échelon catégoriel, la continuité des promotions en interne », s’est exprimée Sidonie Yobouet, porte-parole du personnel.

Bamba M.

 

Côte d’Ivoire//Annexe fiscale à la loi de finance 2024 // Les Pme plaident pour la suppression des minima de perception, patente et BIC compris

mercredi, 17 janvier 2024 12:19 Written by

L’annexe fiscale 2024 a été présentée et expliquée dans le détail par un cabinet d’expertise aux organisations membres de la Fédération ivoiriennes des petites et moyennes entreprises (Fipme) le 12 janvier 2024, au siège de cette institution aux Deux-Plateaux Vallon, dans la commune de Cocody. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette projection fait grincer les dents aux entreprises.

Le président de la Fipme, Dr Ouattara Kanigui Hyacinthe, a salué l'Etat pour ces mesures qui permettront aux entreprises d'opter pour le régime du bénéfice réel simplifié, quels que soient leurs chiffres d'affaires, mais a souligné qu'elles doivent avoir pour conséquence directe la suppression des minima de perception, patente et Bénéfices industriels et commerciaux (Bic) inclus.

« Nous restons sur notre faim », a d’emblée déclaré l’entrepreneur. « C’est vrai que certaines mesures ont été prises en notre faveur, mais l’essentiel de ce que nous avons demandé à l’administration n’a pas été fait. Nous, entreprises de Côte d’Ivoire, avons décidé d’accompagner l’Etat sur beaucoup de choses, notamment la revalorisation de plusieurs éléments, tel le Smig qui ont entraîné l’augmentation des salaires de nos employés. Nous avons déjà subi une première augmentation de l’électricité il y a juste six mois (en juillet 2023). Depuis janvier 2024, nous subissons encore une autre augmentation du coût de l’électricité à 10%, nous venons de constater dans l’annexe fiscale l’introduction de la Tva de 18% dans le transport, etc. Malheureusement, l’Etat n’a pas pris les mesures idoines pour nous permettre d’absorber toutes ces nouvelles charges qui viennent se greffer aux précédentes », a déploré Dr Ouattara Kanigui.

Il a dénoncé que pour deux entreprises qui sont dans le même secteur d’activité et qui font le même chiffre d’affaires, celle qui opte pour le régime forfaitaire se retrouve à payer au maximum 3 millions de FCfa d’impôts tandis que celle qui, pour des raisons qui lui sont propres, décide d’aller au réel simplifié, se retrouve à payer 8 millions de FCfa. « Pour nous, ces éléments de perception ne sont pas justes. Il faut qu’une entreprise paie son impôt en fonction de sa capacité réelle contributive », a recommandé l’entrepreneur.

Il a souligné que les Pme ne demandent pas à l’Etat de réduire leurs impôts, mais qu’il leur permette de payer leur capacité réelle. Il a vivement remercié Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l'Industrie, tutelle auprès de qui des actions ont été entreprises par sa fédération et qui a toujours prêté une oreille attentive à leurs doléances.

Dr Ouattara espère que des réaménagements seront faits dans les jours à venir, sous la férule du ministre, qui permettront de supprimer ces minima de perception, patente et Bic compris.
Bamba M.

Contribution// Difficultés de trésorerie et les problèmes de gouvernance de la Côte d’Ivoire// Les révélations troublantes du mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire »

lundi, 15 janvier 2024 12:37 Written by

La fin de l’année 2023 a été particulièrement difficile pour les fonctionnaires exerçant dans les établissements publics nationaux (EPN) et les centres de recherche, notamment les chercheurs et enseignants-chercheurs qui ont vécu une situation totalement inédite, qui ne s’est jamais produite en Côte d’Ivoire, même pas pendant la grave crise de 2002 à 2010 avec le pays coupé en deux.
En effet, contrairement à l’usage qui voit le salaire du mois de décembre des fonctionnaires et agents de l’Etat être payé un peu plus tôt pour leur permettre de faire face aux charges liées aux fêtes de fin d’année, ces fonctionnaires et agents de l’Etat n’ont perçu le moindre salaire ou accessoire de salaire. Il aura fallu la conférence de presse interpellatrice du 8 janvier 2024 de leur syndicat pour que, le 9 janvier, il y ait un commencement de paiement des salaires et autres émoluments dans les universités publiques. « Wari bana » ? pourrait-on se demander.
Plusieurs hypothèses expliquent, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce grave problème de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire. Les finances de l’Etat sont en crise, une crise très profonde qui n’est pas prête de s’estomper. L’Etat de Côte d’Ivoire serait au bord de la faillite avec une crise budgétaire importante. Cette fois-ci, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » espère que l’on ne servira pas à l’opinion publique la sempiternelle rengaine du système informatique en expérimentation depuis près de trois ans maintenant. Les problèmes de trésorerie de la Côte d’Ivoire sont réels et il est inutile de chercher à le cacher au peuple.
Le régime RHDP s’est montré un as en entourloupes politiques pour conserver durablement le pouvoir (le jeu politique est verrouillé pour le triomphe imparable du RHDP) mais reste un mauvais gestionnaire des finances publiques qui n’est pas mieux que les anciens régimes qui ont été décriés avant lui.
Le mal de la corruption qui a atteint des proportions jamais égalées
Sous le régime RHDP, la corruption a connu un pic ahurissant. Ses affaires sales ne se comptent plus. Le dernier rapport (n°125/2023) de la Cour des comptes est venu en rajouter au long chapelet des malversations et autres détournements des deniers publics auxquels se livrent en toute impunité certains responsables du parti au pouvoir nommés à la tête des services publics.
Les estimations du préjudice subi par les caisses de l’Etat sont de l’ordre de 1400 milliards en 2019 et de 2132 milliards en 2021 (pour les chiffres rendus publics), sans compter les affaires antérieures de 2013, 2014, 2015, etc. et la toute récente affaire de plusieurs milliards de perdus dans le cadre de la production et de la gestion des passeports et cartes nationales d’identité. Comme on le voit, des milliers de milliards de nos francs disparaissent, chaque année, des caisses de l’Etat pour des faits divers de surfacturations, de travaux non exécutés alors que les fonds ont été décaissés, de détournements massifs de fonds, pour des prétendues saisies erronées avec des montants différents pour l’exécution d’un même projet, etc.
Le peuple gémit ; le peuple pleure ; le peuple n’en peut plus. L’argent diminue pendant que les prix ne font que grimper. Les consommateurs se sentent étranglés par le gouvernement qui profite de la moindre occasion pour réduire leur pouvoir d’achat et les pousser vers l’extrême pauvreté. D’année en année, le revenu disponible pour l’épargne devient presqu’inexistant pour de nombreux agents du privé comme du public. Un rapport des banques montrerait l’ampleur du désastre et de la misère généralisée. Le peuple ne sait plus à quel saint se vouer. Il doit encore, en ce début d’année, subir l’augmentation de 10% du coût de l’électricité qui avait déjà connu, en 2012, une augmentation du tarif industriel de 10% et une hausse de 15% en 2015 et de 9,7 au cours de l’année 2023.
Pendant ce temps, des détourneurs d’argent public font la fête, garnissent leurs comptes en banque et se réalisent avec l’argent volé au peuple. L’opération anti-corruption dans les services publics réclamée par les partenaires internationaux et mise en place en 2021 n’a pas été suffisante pour arrêter les malversations et détournements des deniers publics. Elle n’a pas été à la hauteur des attentes populaires et certains acteurs semblent en avoir été épargnés. L’impunité dont bénéficient nombre d’auteurs des crimes économiques dans de nombreux scandales (au fonds d’entretien routier (FER), au guichet automobile, dans la rénovation des universités publiques, dans la filière café-cacao, dans la gestion du programme présidentiel d’urgence, dans les inscriptions à l’université, etc.) qui mettent à mal les finances de l’Etat est déconcertante, scandaleuse et révoltante. Et, les ivoiriens s’en plaignent énormément.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle à la démission de tous les auteurs des malversations et détournements épinglés par le rapport d’audit de la Cour des comptes. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ils doivent répondre de leurs crimes économiques devant la loi.
La miséricorde envers les malversations et autres détournements de fonds qui se multiplient d’année en année n’est pas appropriée pour un pays qui vit à crédit. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » constate, à son grand regret, que, dans la gouvernance de la Côte d’Ivoire, le politique bienveillant envers ses partisans a pris le pas sur l’économiste rigoureux.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara doit sévir de la manière la plus ferme et ne doit faire aucune concession aux bandits en col blanc. Il ne doit plus se laisser prendre en otage ni laisser la République être prise en otage par des partisans qu’il a nommés à la tête des services publics et qui ne veulent que « manger » sur le dos du peuple et dans les caisses de l’Etat. Il faut sortir des effets d’annonce de la lutte contre la corruption qu’on brandit pour satisfaire aux revendications des partenaires internationaux. Il faut agir vigoureusement sinon tout le travail rigoureux effectué par la Cour des comptes aura été vain.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara n’a pas d’autre choix que de faire un nettoyage au sein des responsables des services publics épinglés par l’audit de la Cour des comptes s’il ne veut pas voir les paroles des artistes zouglou « si tu as choisi voleur, nous on va t’appeler voleur oh. Tu seras le comptable de ton choix » lui être aussi appliquées après l’avoir été à l’ancien président avant lui. Pour renforcer la gouvernance des finances publiques avec plus de transparence, pour améliorer les recettes de l’Etat et récupérer les fonds détournés, le Président Alassane Ouattara doit sévir. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle donc à la mise en place d’un vaste programme d’assainissement budgétaire et de recouvrement des fonds détournés.
Le remboursement de la dette fait souffrir les ivoiriens
La deuxième hypothèse qui pourrait expliquer les difficultés de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire est relative aux remboursements de la dette qui se font de plus en plus pressants. En 2023, l’encours de la dette publique de la Côte d’Ivoire s’élève à 61,7% du PIB selon des chiffres du Trésor français. Il est vrai que la Côte d’Ivoire reste encore loin du plafond communautaire qui est de 70% mais 61,7%, c’est énorme.
Pour respecter les traites des eurobonds, pour ne pas se discréditer auprès des partenaires internationaux et conserver une bonne signature, la Côte d’Ivoire est obligée d’honorer ses engagements financiers auprès de ceux qui ont bien voulu lui prêter leur argent depuis 10 ans. En étant obligé d’honorer ses engagements financiers, le gouvernement fait subir des chocs importants aux populations en termes de coût de la vie. Il aggrave la cherté de la vie et appauvrit les populations ; ce qui accentue leurs souffrances.
La leçon que le régime RHDP doit retenir de cette situation est qu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment sinon ce sont les populations que l’on fait trinquer. Les efforts qui leur seront demandés agiront négativement sur le coût et la qualité de leur vie. Les ivoiriens sont étranglés par les efforts que leur demande le gouvernement pendant que l’Etat connaît des tensions budgétaires et ne parvient pas à mobiliser suffisamment de recettes intérieures.
Un environnement international difficile et inflationniste
Pendant la crise de la Covid-19, le gouvernement de Côte d’Ivoire, conduit par le premier ministre Gon Coulibaly, a été amené à engager une riposte à la hauteur de la crise. 5% du PIB, soit 1700 milliards de nos francs, ont été nécessaires pour la cause. C’est énorme. Après la crise sanitaire, il y a les effets perturbateurs de la guerre en Ukraine et, aujourd’hui, au Moyen-Orient, avec son lot de hausse du prix des engrais, du clinker, des combustibles fossiles, etc. Sous l’effet conjugué de tous ces facteurs, le déficit budgétaire s’est davantage détérioré. Malheureusement, ces crises ont accru et amplifié la propension à importer du pays.
Tout ce qui provient des zones en crise connait une hausse de ses coûts et cela joue énormément sur la balance commerciale et la balance de paiements qui deviennent déficitaires. La balance commerciale est un élément de la balance de paiements. Quand le pays importe plus qu’il n’exporte, la balance commerciale devient déficitaire.
Une balance commerciale excédentaire enrichit le pays en devises et augmente sa capacité d’importation. Celui-ci convertit alors une partie de ces devises en monnaie nationale pour irriguer l’économie et en garde en réserve pour répondre aux crises. Malheureusement, pour la Côte d’Ivoire, les crises successives ont affecté dangereusement sa balance commerciale. Cela a eu, pour conséquences, un déficit de la balance des paiements. Ce qui a obligé la Côte d’Ivoire à recourir à l’emprunt de 3,5 milliards de dollars du FMI sur 40 mois, avec ses conditionnalités impopulaires que l’on sait et qui se ressentent avec la dernière hausse du coût de l’électricité.
Malheureusement, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » est en droit de dire que ce n’est pas encore fini. D’autres mesures impopulaires sont attendues dans les semaines et mois à venir. La Côte d’Ivoire s’est engagée auprès du FMI à prendre certaines mesures difficiles. Celles qui ne sont pas encore prises attendent les circonstances favorables qui permettraient de leur trouver un habillage et un justificatif digestes pour les populations.
Le caractère dispendieux des dépenses effectuées face aux ressources disponibles
La dernière raison qui explique les difficultés financières de l’Etat de Côte d’Ivoire concerne le caractère dispendieux des dépenses engagées pour la CAN 2024. 500 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour la construction des infrastructures sportives et diverses autres infrastructures, avec une estimation de près de 600 milliards à cause de la mauvaise exécution de certains travaux dont le stade d’Ebimpé, qualifié par les ivoiriens de piscine ambulante en cas d’intempéries, est le symbole le plus édifiant. Pour la CAN, tout devait être exécuté au pas de course. Pourtant, les règles économiques sont claires.
Les cours de recherches opérationnelles en licence économique avancent qu’on n’engage pas toutes les dépenses à la fois et en même temps, surtout que l’on n’a pas une marge de manœuvre illimitée au niveau des ressources, qu’il y a une contrainte au niveau de ces ressources. Malheureusement, la Côte d’Ivoire n’a pas respecté cette règle économique fondamentale et s’est vue en train d’exécuter tous les chantiers en même temps et au pas de course. Et pourtant, il est impérieux d’optimiser les ressources en cherchant la meilleure solution possible compte tenu des ressources disponibles qui sont limitées.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », la recherche du prestige a malheureusement pris le pas sur les règles économiques. Ce qui est valable pour les travaux exécutés dans le cadre de la CAN l’est aussi pour tous les chantiers initiés à Abidjan et à l’intérieur du pays avec la stratégie de la pelleteuse.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara ambitionne de faire plus que le président Houphouët-Boigny. Il est soupçonné de vouloir effacer l’image du président Houphouët-Boigny pour imposer la sienne à la mémoire nationale et collective. La conséquence de ce rêve est que les ressources disponibles ne sont pas optimisées et le grand nombre de travaux exécutés en mêmes temps pour construire la Côte d’Ivoire en un temps record rend difficile le contrôle des flux financiers destinés à ces ouvrages.
On veut construire la Côte d’Ivoire, la doter d’infrastructures visibles à la hauteur de son prestige international. Malheureusement, les fonctionnaires et les agents de l’Etat et du privé doivent subir les effets pervers de cette politique et les populations souffrent et la paupérisation se généralise.
Le pays va mal, très mal au niveau du social. Il est temps, pour le Président Alassane Ouattara et pour le régime RHDP, de revoir leur gouvernance qui risque de nous conduire tous dans un mur et d’annihiler tous les efforts consentis jusque-là. Des mesures vigoureuses sont attendues.
Tous ceux qui font croire au Président Alassane Ouattara que tout va bien, que les ivoiriens sont les plus heureux au monde ne rendent service ni au Président lui-même ni à la Côte d’Ivoire. Il n’est jamais tard pour bien faire. Le social et encore le social doit être au cœur de toute action gouvernementale et non être réduite à la portion congrue de cette action gouvernementale.
Le manque d’ouverture politique et d’empathie pour la souffrance des ivoiriens sont les deux grandes tares du régime Ouattara. Maintenant que l’Etat a atteint la limite de ses ressources et de ce qu’il est capable de faire, il est impérieux de revenir à ces deux chantiers cardinaux de la vie politique nationale avant qu’une révolte populaire ne secoue le pays.
C’est connu, dans l’histoire du monde ; quand le peuple est étranglé et que ses dirigeants, en quête de prestige, n’entendent pas ses lamentations, cela finit toujours mal. Les grands ouvrages n’ont, nulle part, amené le peuple à oublier son quotidien. Il est temps d’écouter la voix du peuple : les ivoiriens souffrent.
Fait à Abidjan, le 12 janvier 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

 

 

Publication// l’ECO-CFA, le Franc CFA de la « réforme MACRON »// Pr PRAO Yao Séraphin dit ses vérités

lundi, 15 janvier 2024 12:13 Written by

Cet ouvrage présente les récents développements sur le Franc CFA après la réforme proposée par le Président Français Emmanuel MACRON. Il constitue un manuel de pédagogie présentant l’ECO-CFA, le Franc CFA de la « réforme MACRON », comme une relique du Franc CFA actuel. Le livre s’adresse aux populations africaines avides d’informations et de connaissances sur la question du Franc CFA. Ce livre a une particularité : il adopte une démarche pédagogique en introduisant des informations nouvelles sur les fondements de l’OPPOSITION TOTALE À CETTE DOMINATION MONÉTAIRE et comment en sortir. Il revient sur les déterminants de la valeur d’une monnaie, également sur la question du choix des régimes de changes et apporte des démentis à cette fable distillée selon laquelle la valeur des monnaies doit être garantie par une puissance tutélaire.

Maître de Conférences, Agrégé des Facultés des Sciences Economiques et Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, PRAO Yao Séraphin y enseigne la Macroéconomie, la Macroéconomie monétaire et l’Economie du développement. Il est déjà auteur de trois livres……dont LA DIMENSION MONÉTAIRE DU DÉVELOPPEMENT, en 2010, aux Editions Universitaires Européennes, Le FRANC CFA : UN INSTRUMENT DE SOUS-DÉVELOPPEMENT, en 2012, aux Editions L’Harmattan et LA MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE, en 2021, aux Editions INIDAF. Il est également auteur de plusieurs articles scientifiques dans des revues internationales et ses recherches couvrent plusieurs aspects de la Macroéconomie, en particulier, la théorie monétaire et les liens entre la finance et le développement.

Loi de finance 2024 //Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé(Cpu- Pme.ci // L’annexe fiscale 2024 n’est pas en phase avec la réalité des Pme

vendredi, 12 janvier 2024 14:49 Written by

L’annexe fiscale 2024 est entrée en vigueur depuis le samedi 6 janvier 2024. C’est dans ce cadre que la Confédération patronale unique des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (Cpu-Pme.Ci), a organisé le jeudi 11 janvier 2024, à son siège à Bingerville, une matinale fiscale sur le thème : « Présentation et commentaires de l’impact de l’annexe fiscale 2024 sur les Pme en Côte d’Ivoire ».

Le conférencier, Coulibaly N’Golo Aimé, vice-président CI expertise a rappelé que cette annexe fiscale est axée sur cinq axes stratégiques avec 31 articles qui sont appelés des mesures. Selon lui, ces articles risquent d’avoir un impact pas intéressant pour les Pme. « Globalement, il y a beaucoup plus d’impact négatif que l’aspect positif », a-t-il déploré, soulignant que pour les actes administratifs il faut des attestations de régularité fiscale alors que plusieurs Pme sont dans des circonstances qui font qu’elles n’ont pas cet accès.

Pour lui, beaucoup de mesures ne sont pas en faveur des Pme. « Comme le taux des impacts positifs est très faible, cela voudrait dire que les préoccupations du secteur privé n’ont pas été pris en compte dans l’annexe fiscale même si elle a été adoptée », dit-il. En d’autres termes, beaucoup de mesures ne sont pas forcément en faveur de compétitivité des Pme.

« L’annexe fiscale n’a pas pris en compte la majeure partie des préoccupations du secteur privé, notamment les Pme. On pense qu’il serait bien d’en tenir compte pour les rendre plus compétitives sur l’échiquier national », a insisté Coulibaly N’Golo Aimé. Toutefois, il reconnaît que le fait de mettre des exonérations en vigueur pour le secteur des énergies renouvelables est une bonne chose pour les Pme ivoiriennes.

Le représentant du directeur général des Pme au ministère du Commerce et de l’industrie, Gbané El Hadj Ali, a pour sa part fait remarquer que les faitières ont été associées à l’élaboration de l’annexe fiscale. Et elles ont mêmes fait des propositions qui n’ont certainement pas été prises en compte dans leur entièreté.

Le président de la Cpu-Pme-CI, Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé, a estimé que l’annexe fiscale 2024 n’est pas en phase avec la réalité des Pme puisque toutes leurs aspirations n’ont pas été prises en compte. A l’en croire, les Pme ne sont pas considérées à leur juste valeur/« Même pour faire l’entretien dans les stades nous n’avons pas été associés », a-t-il déploré. Selon lui, les Pme dans leur entièreté se sentent lésées.

Même son de cloche pour Adèle Nikpi, présidente en charge de l’entrepreneuriat féminin au sein de la Cpu-Pme.CI, qui a remercié le président de la Cpu-Pme.Ci, pour avoir initié cette rencontre. Aussi, a-t-elle demandé à l’Etat de réduire les taxes pour permettre aux Pme de souffler. « Si l’Etat veut que certaines Pme quittent l’informel pour le formel, il est nécessaire que les taxes soient allégées », a-t-elle exhorté.
B. Mafoumgbé

 

 

Impôts//Recouvrement des recettes fiscales en 2023// La Dgi réalise un excédent de 50 milliards de Fcfa

jeudi, 11 janvier 2024 17:04 Written by

La Direction générale des impôts ( Dgi) a réalisé au titre de l’exercice 2023, une recette de 3.736 milliards Fcfa pour un objectif global de 3.685 milliards FCFA, soit un écart positif de 50 milliards Fcfa, a relevé jeudi 11 janvier 2024 le directeur général , Ouattara Sié Abou, lors du séminaire bilan de 2023 et perspectives 2024.
Ce séminaire bilan qui a eu lieu dans un complexe hôtelier de la place.
Selon le Dg M. Ouattara Abou Sié, il se dégage un taux de réalisation de 101,4%, et un niveau de recette en progression comparativement à celui de 2022, où la Dgi avait enregistré une recette fiscale de 3.207,9 milliards Fcfa, soit une hausse des ressources de 528,2 milliards Fcfa assortie d’un taux de croissance de 16,5%.

Ces résultats ont été obtenus en dépit des contingences extérieures telles que la conjoncture économique mondiale, les mauvaises conditions d’exploitation du cacao et de certaines difficultés internes, notamment les perturbations du réseau informatique et le retard de la mise en œuvre du dispositif de contrôle des flux de télécommunication.

Se réjouissant de ce niveau de mobilisation, le Dg a certes encouragé ses collaborateurs et personnel de l’administration fiscale, mais demander davantage d’engagement dans l’accomplissement des missions pour relever les nouveaux challenges de 2024

Ainsi, pour réaliser ses défis de recettes, la Dgi compte s’appuyer sur divers leviers. Il s’agit, entre autres, de la poursuite de sa politique de digitalisation, de l’exécution du plan de recouvrement des arriérés, de la mise en œuvre des mesures contenues dans l’annexe fiscale 2024, de la mise en œuvre efficace du plan stratégique 2022-2025, de la poursuite des actions de sensibilisation et de communication.

» Je voudrais recommander aux uns et aux autres d’exploiter avec constance et abnégation, tous les leviers de notre métier à savoir l’assiette, le contrôle et le recouvrement, qui ont toujours gouverné notre mission, en y associant à chaque fois les outils modernes de gouvernance et de gestion », a insisté Ouattara Sié. Aussi, pour l’exercice 2024, il a invité ses collaborateurs à mettre un accent particulier sur les arriérés d’impôts.
A noter que les objectifs de recettes de la Dgi pour l’année 2024 sont fixés à 4.357 milliards Fcfa.Un objectif en hausse de 621 milliards Fcfa, soit de 16,6% par rapport aux recouvrements de l’année 2023.
Bamba M.

 

Bourse// Marché financier régional// Didier Drogba lance l'ouverture solennelle des transactions à la Brvm

jeudi, 11 janvier 2024 16:30 Written by

La même source d’indiquer que le Directeur Général de la Brvm, Dr Edoh Kossi Amenounve, pour sa part, a estimé que cette ouverture solennelle des transactions a été une formidable lucarne pour affirmer que la Brvm s'invite dans l'univers du football en toute légitimité. Car, a-t-il souligné, la Bourse a pour vocation d'être présente dans toutes les sphères de la vie économique et sociale d'un pays y compris le sport.

Dans cette même veine, M. Amenounve de rappeler qu’une vingtaine de clubs de football à travers le monde sont cotés en bourse, des professionnels du sport investissent en bourse, les grands sponsors des clubs de foot sont cotés en bourse. « Les rencontres de foot peuvent donc exercer une influence sur les cours des clubs cotés », a-t-il indiqué.
Avant d’estimer que « la Brvm est heureuse de vivre cette Can de football qui se déroule en Côte d’Ivoire et qui a nécessité la réalisation d'importantes infrastructures sportives, routières, hôtelières etc ».

A son avis, « l'après Can est une opportunité d’envisager de rendre liquides ses actifs à travers des mécanismes de marché impliquant des investisseurs privés pour mieux les rentabiliser ».

L’équipe de la Brvm fait savoir que cette cérémonie de Ring The Bell par Didier Drogba a vu la participation effective du Représentant du Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, du Président de l’AMF-Umoa, du Président de la Boad, des Représentants de la Bceao et de la Commission de l’Uemoa, du Secrétaire Général de l’Amf-Umoa
B. M

Gestion//Audit du gouvernement 2022// Le ministère de l'environnement et du développement durable sous Jean-Luc Assi plus performant

mercredi, 10 janvier 2024 16:38 Written by

Le rapport d’efficience positif ou l’audit de performance des programmes de l’année 2022 des ministères par la Cour des comptes de Côte d’Ivoire révèle que le ministère de l'environnement et du développement durable est le département ministériel le plus performant. C’est depuis le 06 avril 2021 sur proposition de Patrick Achi, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, que M. Jean-Luc Assi était a intégré l’équipe gouvernementale. Il avait en charge le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable.

Depuis 2020, la Côte d’Ivoire a adopté dans le cadre de la gestion des finances publiques en mode budget-programmes. L’année 2022 a consacré la fin de la première période triennale de cette façon de gérer les finances publiques suivant la logique programmatique. « La poursuite de la gestion en mode budget-programmes répond à une exigence de transparence des interventions publiques à travers la reddition des comptes et la redevabilité », explique le rapport définitif sur l’audit de performance des programmes de l’année 2022. Il s’est agi de mettre l’accent sur l’évolution des crédits accordés par le Parlement aux programmes à travers les différents ministères et secrétariats d’Etat durant les trois premières années de mise en œuvre du budget-programmes.

A travers ce mode de gestion, chaque Ministre est tenu, au terme de l’année de mise en œuvre des programmes pilotés, de rendre compte. Ainsi à l’épreuve des normes ISSAI 300, la Cour des Comptes a déterminé que sur les 32 ministères évalués, seuls 8 ont enregistré un rapport d'efficience supérieur ou égal à 1 pour l'exercice 2022. La Cour des Comptes relève a affiché les rapports d’efficience positif de ces ministères.

Le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable a obtenu (1,10), un rapport d'efficience supérieur. Il se place en tête des huit (8) ministères les plus performants suivi du ministère de l'hydraulique, de l'assainissement et de la salubrité (1,09) ; du ministère de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption (1,05) ; du ministère du tourisme (1,04) ; du ministère du budget et du portefeuille de l'État (1,03) ; ministère de la culture et de la francophonie (1,02) ; ministère de l'intérieur et de la sécurité (1,00) et du ministère d'État, ministère de la défense (1,00)

Il faut noter que selon la Cour des comptes les autres ministères, pour lesquels le ratio d'efficience est inférieur à 1, ont un niveau de consommation de crédits budgétaires supérieur au niveau de réalisation des résultats. C’est dire qu’ils consomment plus de ressources qu'ils ne réalisent de résultats.
Bamba M.

 

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