Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

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Soutien aux Start Up africaines // « Fintech challenge » initié par le Groupe Bcp( Maroc) lancé à Abidjan

dimanche, 25 novembre 2018 12:46 Written by

 La première édition du "Fintech Challenge", un programme d'innovation initié par le Groupe Banque centrale populaire( Maroc) en faveur des start-up, a été officiellement lancée le vendredi 23 novembre 2018 à  Abidjan. Co-organisée avec la Banque atlantique, filiale du Groupe Bcp, la cérémonie de lancement officiel s'est tenue sous le thème : « Banque – Start Up : quels modèles de collaboration pour quels impacts », en présence de plusieurs ministres ivoiriens, de l'ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire, Abdelmalek Kettani et de plusieurs membres du corps diplomatique accrédité à Abidjan.  Belle tribune pour M. Koné Abib, Directeur  général de Atlantique Business international ( Abi),  a dit que  le digital joue un  rôle majeur qui nous rapproche davantage de  la clientèle. «   Nous voulons    nous  rapprocher des Start Up. Car elles  font  preuve d’agilité et de développement. Il faut construire avec elles, un véritable partenariat et  mettre en place des contrats de collaboration avec  ces Start Up pour accélérer leur croissance »   a  t-il  ajouté. Selon le directeur général du groupe Bcp en charge de l'international, Kamal Mokdad, le « Fintech challenge » est le premier programme d'innovation ouverte lancé par le groupe marocain. Il s'agit, d'après lui, d'une initiative permettant d'identifier les start-up les plus prometteuses d'Afrique et d'ailleurs, en vue de construire et de déployer avec elles des solutions innovantes pour les problématiques liées aux métiers clés de la Bcp. « Notre groupe connait actuellement une réelle transformation où le digital joue un rôle majeur. Afin d'accompagner cette dynamique, nous avons décidé d'intégrer dans notre écosystème de partenaires, les start-up les plus innovantes et de construire avec elle une relation gagnant-gagnant » a souligné Mokdad. Un appel à candidatures est ainsi ouvert jusqu'au 23 décembre 2018  sur une plateforme dédiée "www.bcpfintech.com", afin d'identifier les chanceuses start-up qui deviendront des partenaires à part entière du groupe  bancaire. A l'issue de ce programme d’innovation, les. 6 bénéficiaires seront retenus pourront  accéder à des expertises, à des contacts, des contrats commerciaux. Sans oublier une subvention allant jusqu'à 70 mille euros soit plus de 45 millions de Fcfa. Ces leviers constituent un véritable tremplin pour le développement des activités de ces start-up, souligne la Bcp, précisant qu'il s’agit de leur proposer un partenariat mutuellement bénéfique qui repose sur la co-construction et le déploiement de solutions innovantes, en réponse à des problématiques métiers clairement identifiées à l’échelle de la banque et de ses filiales Banque Atlantique Kader Moussa Légende photo :    Une vue des participants  au  lancement du  fintech challenge du Groupe Bcp à Abidjan

Grande distribution en Côte d’Ivoire// Cfao Retal continue de tisser sa toile

samedi, 24 novembre 2018 23:08 Written by

Cfao Retail a inauguré le jeudi 22novembre 2018 sa troisième implantation commerciale en Côte d’Ivoire. La quatrième en Afrique subsaharienne. L’enseigne Carrefour Market fait partie du centre commercial Cosmos inauguré par Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’État. A Yopougon, Cfao Retail opère un magasin Carrefour Market de 1800 mètres carrés ainsi que le restaurant Brioche Dorée, qui fait partie du Club de marques lancé par ledit groupe en Afrique subsaharienne en décembre 2015. Grâce à ces deux enseignes, Cfao Retail a créé plus de 150 emplois directs sur la commune de Yopougon. Le management a été confié à des cadres ivoiriens formés dans les magasins Carrefour Marcory et Carrefour Market Palmeraie à Abidjan ainsi qu’à son institut de formation. Jean-Paul Denoix, Directeur Général de Cfao Retail en Côte d’Ivoire, explique : « Yopougon est la plus grande commune d’Abidjan avec plus de 1,2 million d’habitants, composée d’une réelle classe moyenne. Y ouvrir un magasin Carrefour Market et un restaurant Brioche Dorée était donc naturel. Après Carrefour Marcory et Carrefour Market Palmeraie, notre objectif est de proposer des prix accessibles à tous et un large choix de produits de qualité dans un environnement confortable. » Carrefour Market, inauguré ce jour à Yopougon, bénéficie des mêmes filières d’approvisionnement que les autres magasins opérés par Cfao Retail en Côte d’Ivoire. Depuis l’ouverture du supermarché en octobre 2018, plus de 270 fournisseurs locaux ont été référencés, principalement dans le domaine alimentaire. Jean-Paul Denoix ajoute: «Ici à Yopougon, nous sommes entourés par des marchés traditionnels. Notre but est de proposer une offre aussi complète que possible pour la population de cette commune en privilégiant la qualité de nos produits, l’hygiène et les meilleurs prix. Un exemple de notre capacité d’adaptation : nous proposons des spécialités de Yopougon comme le porc au four, qui rencontre déjà un vrai succès. » Jean-Christophe Brindeau, Directeur Général de Cfao Retail, ajoute: «L’ouverture de Carrefour Market à Yopougon répond à la nouvelle stratégie de Cfao Retail en Afrique subsaharienne : déployer un réseau d’enseignes qui répond aux attentes de l’ensemble des populations. Dans le même sens, Cfao Retail participe à la mutation et à la transformation du quartier. C’est aussi le rôle de cette nouvelle génération d’enseignes que nous développons en Afrique ». Adialea, la coentreprise Cfao - Carrefour, porte ce nouveau projet alimentaire.
Moussa Kader : Cfao Retal continue de se déployer en Côte d’Ivoire

 

Filière ivoirienne de l’hévéa // Cette fameuse taxe de 5% qui fait grincer les dents

vendredi, 23 novembre 2018 10:08 Written by

 La restructuration  de la filière  ivoirienne de l’hévéa  est désormais enclenchée avec la mise en place  du Conseil hévéa- palmier. Si   son   conseil d’administration paritaire  entre  autres entre  la filière palmier à huile et  celle de l’hévéa, il est présidé par  l’ex- footballeur et  fondateur   d’écoles Fanny Ibrahima. Passée la naissance de ce conseil, nous l’espérons bien  que le combat contre la  fameuse   taxe de 5% sur le chiffre d’affaires  de  caoutchouc usiné va  se faire avec précision. Pour in fine la faire  sauter   une fois pour toute. Même si application  se fait en fonction d’un certain  seuil des cours sur le marché mondial depuis quelques années.   Rappelons  que face   à  la déprime des cours sur le marché mondiale, le gouvernement ivoirien avait institué juste après la crise post- électorale de 2011,  une taxe de 5% du chiffre d’affaires du caoutchouc usiné. Mais face à la  montée de la grogne  des usiniers et  des producteurs, le gouvernement a fini par couper la  proie en deux.  A défaut d’obtenir sa suppression, le gouvernement ivoirien et les   acteurs de la filière hévéa ont coupé la proie en deux ; soit 2,5% désormais et applicable en fonction du niveau des cours sur le marché mondial.
  Les propositions des Opa et des usiniers
 La  morosité, selon les usiniers  n’a pas permis  de réaliser certains projets annoncés.  De l’avis   de l’Honorable Ady Isaac, porte- parole  des  du Collectif des Organisations professionnelles ( Cop- hevea) de  la filière d’hévéa ne  cesse de donner de la voix  quand il dit :«  Les Opa souffrent parce que nous n’avons pas à vendre les usines sont saturées et donc elles sont en sous- capacité.  Nous sommes pratiquement à 1 million de tonnes de fond de tasse produit. Nous avons en face une capacité de transformation des usines qui  oscille entre 700 mille et 750 mille tonnes en termes de caoutchouc brut » Sinon en  caoutchouc sec,  la Côte d’Ivoire est  à  500 mille tonnes, le tonnage de caoutchouc sec  est à  700 mille tonnes.  En somme, notre pays est dans une situation  de  surproduction qui ne dit pas son nom.  Pour le porte-parole du collectif  des Opa de la filière ivoirienne du caoutchouc, «  Il faut chercher des solutions à cours  moyen et long terme. Vous savez aujourd’hui, pour installer une usine, c’est au moins deux ans. Donc, il faut promouvoir l’installation de nouvelles unités de transformation.  Pour  y arriver, il faut prendre des décisions en amont. Il faut supprimer cette taxe de 5% sur le chiffre d’affaires  qui est imposée aux usiniers, en suite en ce qui concerne les équipements destinés aux usines, il  faut les défiscaliser.  Il faut aller jusqu’à 0% de droit  de douanes contre 50% en ce moment. Ceci permettra d’attirer non seulement d’autres investisseurs mais  aussi de permettre à celles qui sont en activité d’accroitre leur capacité.  A très cours termes,  la solution serrait l’exportation des fonds de tasse. Une solution que moi je n’aime trop. Parce que quand vous exportez en l’état, la valeur  ajoutée se retrouve  dans les pays importateurs… »  En effet, l’exportation anarchique des fonds de tasse a pour inconvénient de désorganiser la commercialisation intérieure du caoutchouc favorisant le vol du caoutchouc bord champ  et l’apparition d’acheteurs véreux sur le terrain. Ce qui dit-il,  de toute évidence, « va freiner le taux de bancarisation et d’épargne en milieu rural par la manipulation accrue du cash et  l’émergence d’une concurrence déloyale aux coopératives et aux usines locales de la filière. Mais aussi et surtout le transférer la valeur ajoutée du caoutchouc ivoirien vers les pays importateurs et  empêcher in fine le développement de la filière hévéa car ne contribuant pas au financement de celle-ci via le Fonds  de développement de  (Fdh) et le Fonds  interprofessionnel de la recherche  et du conseil agricole( Firca).A ces  éventuelles  conséquences, ajoutons la  ralentissement  de  l’industrialisation de la filière hévéa pourtant encouragée par les autorités étatiques et  de  la création d’emplois permanents contrairement aux usines de transformation » Le préjudice financier est énorme, en attendant qu’il soit très catastrophique pour l’économie nationale. Selon des chiffres à disposition, cette  situation  de crise a causé près de 655 millions  de Fcfa de perte aux producteurs ivoiriens et à l’Etat de Côte d’Ivoire. Surtout que le prix du Kg de caoutchouc pour le mois  de novembre  2018, selon l’Apromac  est  de  263 Fcfa.   Dans un contexte  de morosité  cela pèse lourd. Mais le parlementaire Isaac Kouamé  Addi  a-t-il fait   des propositions  dans  ce sens au niveau de l’Assemblée Nationale : «   Bien sûr  que oui. Nous attendons le budget 2019 de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il nous  revient que   le taux de  5%  est maintenu sur le chiffre d’affaires des usiniers.  Nous allons nous battre pour que ça puisse sauter. ( …)  On nous parle d’exportation et à niveau, les armateurs  disent que le caoutchouc brut contamine les produits alimentaires qu’ils transportent  et ça dégradent leur bateau.  Des solutions sont en train d’être trouvées et nous espérons que ça va soulager les producteurs »  Tout comme lui, Yao Lamine,   exploitant agricole et jeune planteur   d’hévéa à Agnibilekro( Est ), estime  que la Côte d’Ivoire doit aller  au de-là  de semi-transformation. «  Si au niveau de la Côte d’Ivoire, on pouvait tout transformer, ce serait une bonne chose. Car, cela permettrait aux producteurs que nous sommes de tirer meilleurs profits   de l’hévéaculture »    suggère Yao Lamine avant de faire remarquer qu’il y a des problèmes  dans toutes les filières de production agricole et  de l’élevage. «   Nous sommes dans la diversification de  nos activités. Dans la filière avicole par exemple, les intrants  coûtent de plus en plus chers. Aujourd’hui le maïs   qu’on payait à 100Fcfa le Kg  est passé à 200Fcfa. Cela voudrait dire que le bénéfice est devenu très mince  et nous devons faire face aux maladies qui surviennent. Nous avons opté pour la diversification mais ce  n’est pas facile » ajoute notre  jeune exploitant agricole.  Depuis quelque temps, il nous revient que les usiniers  ne prennent plus les fonds de tasse et la situation perdure malgré les promesses du gouvernement ivoirien. Pour M. Yao Boué Justin, Directeur des plantations  chez Tropical Rubber Côte d’Ivoire,( Trci), « C’est effectivement une réalité. Depuis un certain temps, il est assez difficile pour les usiniers que nous sommes,  d’arriver à  supporter tout le volume de production qui nous  vient de nos planteurs. Cela est dû à un certain nombre de paramètres. Entre autres  paramétrés, citons le fait qu’en Côte d’Ivoire, la production ai eu une croissance assez importante. A  titre d’illustration, il était prévu à horizon 2020 d’avoir une production de 600 mille tonnes. En  décembre 2017, nous avons dépassé  cette prévision. Aujourd’hui, nous sommes en train de partir vers les 800 mille voire  le million de tonnes.  Entre  temps, les usines  n’ont pas pu faire les différentes expansions possibles pour accroitre leur capacité  de transformation. Tout simplement parce que depuis 3 à 4 ans, il y a une taxe de 5% que l’Etat a imposés à tous les usiniers sur leurs chiffres d’affaires de caoutchouc usiné. Cela a empêché  les industriels du secteur  d’accroitre leur capacité de transformation. Tout coup, pour la même capacité de transformation que nous avons, nous avons  une production qui est passé de 15 à 20% » Conséquence, dit-il «  il  est difficile aux usiniers,  de prendre toute cette production. Pour  ce qui nous concerne spécifiquement à Trci, tous  nos planteurs le savent bien, depuis quelques années, nous avons fait le mieux que nous pouvons, pour que  le planteur d’hévéa soit  heureux et plus épanouis comme c’était le cas en 2011. C’est  notre souhait le plus ardent.  Trci   dispose d’une usine qui a une capacité de 160 tonnes jours et nous travaillons jours et nuit(…) »  M. Olivier Martin, directeur général de Sud-Comoé caoutchouc, une entreprise de transformation de l’hévéa basée à Aboisso, préconise, la reprise de l’exportation de fond de tasse comme solution à la crise qui secoue le secteur. Selon Olivier Martin, «  l’arrêt de l’exportation de fond de tasse par les armateurs pour qui les fonds de tasse détruisent les cargaisons est la cause qui accentue la crise que traverse le secteur de l’hévéaculture rendant la commercialisation très difficile avec pour conséquence les longues files d’attente de véhicules chargés de latex devant les usines »  avant  d’ajouter   que l’écoulement du latex dans les bateaux a  pollué et causé d’énormes dégâts dans les cargaisons allant même jusqu’à infecter certains produits transportés par les bateaux. Cette situation a amené les armateurs à arrêter l’exportation de l’hévéa brut vers la Malaisie débutée en 2013 qui était une solution à l’inadéquation entre l’augmentation fulgurante de la production (de 300 000 tonnes en 2008 à près de 700 000 tonnes en 2018) et la capacité de transformation des usiniers.   La Scc , selon son directeur général, «  a réalisé un investissement de près de deux milliards de Fcfa accroissant sa capacité de transformation, ce qui lui permet d’absorber , mais lentement, toute la production de ses planteurs qui passent en moyenne 48 heures d’attente devant l’usine située à Adaou à quelques encablures d’Aboisso »
 Les origines  de la  taxe de 5%
«Pour un prix international entre 1000 et 1300 Fcfa, cette taxe sera désormais de 2,5%. Pour un prix de 1301 à 1600 Fcfa cette taxe sera de 3,5%. Et pour  un prix supérieur à 1600 Fcfa  le  kilogramme, cette taxe sera de 5% du prix international,» telle est la grille retenue à l’époque  par le gouvernement. Cette année- là,  la taxe sur le chiffre d’affaires ne sera pas due, car le prix moyen au producteur oscille entre 800 Fcfa et 850 Fcfa le kilogramme. Il convient enfin de rappeler que ce cours avait fortement augmenté jusqu’en 2011 passant de 783 Fcfa le kilogramme à 2178. Cette tendance malheureusement s’est renversée entre 2011 et 2013. Puisque nous avons eu en moyenne 1625 Fcfa en 2012 et 1269 le kilogramme en 2013. Et en 2014 le cours moyen oscille actuellement entre 800 et 850 fcfa. La recette attendue était  estimée à environ 16,7 milliards de Fcfa de francs mais le jack pot a  été de 19 milliards de Fcfa.   La  Taxe sur le  caoutchouc granulé spécifié  est due par les usiniers sur leur chiffre d’affaires total hors taxe, quel que  soit leur régime d’imposition. Le souhait de tous les acteurs de la filière ivoirienne  de  hévéa «  la suppression pure et simple de  cette taxe qui n’est pas appliquée    compte tenu des bas niveaux  des cours du caoutchouc sur le marché mondial.  Psychologiquement  elle pèse sur les usiniers. Il faut la supprimer purement et simplement »
 Bamba M.
 Légende photo :   Les producteurs  ivoiriens  continuent de broyer du noir

« Nous avons une fiscalité des plus aberrantes qu’il faut supprimer »

vendredi, 23 novembre 2018 10:02 Written by

Le gouvernement ivoirien va présenter au Parlement ivoirien, l’annexe fiscale à la loi de finance 2019. M. Kremien Malan Eugene, le président de l’Association des producteurs et manufacturiers de caoutchouc,( Apromac) et des producteurs se prononcent sur les effets de la fameuse taxe de 5% instituée depuis quelques années et dont ils souhaitent la suppression…

Monsieur le président, quel sentiment après la tenue de la 37e conférence internationale sur le Caoutchouc naturel qui vient de se tenir en Côte d’Ivoire ?

Ça été une satisfaction pour la Côte d’Ivoire, d’accueillir la 37e Conférence internationale sur le caoutchouc naturel. C’est la deuxième fois que ces assises ont lieu en Afrique et les deux fois, c’est en Côte d’Ivoire. C’était tout à l’honneur de notre pays d’accueillir ses hôtes et d’abriter cette importante rencontre. Ce n’est pas au hasard que notre pays été choisi : La Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc national. Nous avons connu une progression très rapide et régulière. Le monde entier s’étonne de notre réussite. Ils viennent se rendre compte sur place des raisons et les causes de notre succès.

Malheureusement, rencontre a eu lieu au moment où la filière ivoirienne de l’hévéa est en crise. Y a-t-il espoir quant à une éventuelle remontée des cours ?

Oui ! Les commodities connaissent toujours des hauts et des bas. Il n’ y a jamais une Matière première dont les cours montent de façon ascendante. Pourvue que nous, pays producteurs nous acceptions de mettre en place une politique de maitrise de notre production d’abord, et de nous engager véritablement dans l’industrialisation. Car, ce n’est que sur la Matière première que la marge se fait. La valeur ajoutée se fait dans la transformation. Pour qu’il y ai des industries créatrices et des emplois pour nos enfants, il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire nous accompagne dans cet effort d’industrialisation que nous faisons.

En quoi faisant par exemple ?

Le gouvernement doit prendre des mesures incitatives. Aujourd’hui par exemple, la Côte d’Ivoire a mis en place une fiscalité des plus aberrantes et des plus contraignantes. Depuis cinq ans nous en parlons sur toutes les antennes. Nous dénonçons la fiscalité qui a été mise en place, il faut la supprimer. Il faut modérer la fiscalité, pour attirer de nouveaux investisseurs et des ivoiriens qui sont capables de transformer sur place et créer des emplois pour les jeunes ivoiriens et permettre à la Côte d’Ivoire de profiter des retomber de cette valeur ajoutée. Aujourd’hui, c’est la Chine qui prend toute cette valeur ajoutée de nos produits. Pourquoi alors, ne pas s’asseoir ensemble pour trouver une solution pour que la Côte d’Ivoire puisse bénéficier davantage des retombées de cette valeur ajoutée.

Le gouvernement dit que des solutions sont en train d’être trouvée pour décanter le blocage des exportations de fond de tasse. Commentaire ?

C’est bien parce que nous avons exposé notre position que les choses sont en train de bouger. Nous sommes heureux que le ministre ait pris en compte notre desideratas dans la recherche dans la recherche des solutions. Seul le ministre de l’Agriculture et du développement rural ne peut réussir. Que les pouvoirs publics comprennent que s’ils viennent en aide à la filière, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Ceci est notre message

Faut-il diversifier les activités des héveaculteurs en attendant que les cours se portent mieux ?

Non ! Nous voudrons ici profiter de vos colonnes pour tirer notre chapeau aux producteurs. C’est à nous industriels et autres, dans la chaine des valeurs, à trouver d’autres débouchés. Il ne s’agit pas de vendre la Matière première brute, mais de transformer en faisant des pneumatiques, des gans, des bottes ou autres produits où notre caoutchouc pourrait servir d’intrants. C’est en cela que nous allons être moins tributaires des pays industrialisés. Aujourd’hui, nous leur vendons notre production et en retour, ils nous ramènent des produits finis qu’ils nous vendent dix fois plus chers. La Côte d’Ivoire a des compétences dans tous les domaines. Nous avons formé nos enfants et il faut les employer. Les pouvoirs publics doivent nous accompagner.

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Kremien Malan Eugene, président de l’Apromac : « Les pouvoirs publics doivent nous accompagner »

 

Gabon : Affaire état de santé du Président du Gabon:// Ali Bongo Ondimba pourrait terminer sa convalescence au Maroc

vendredi, 23 novembre 2018 09:44 Written by

 Rien n’est encore définitivement tranché mais, sauf revirement de dernière minute, le président gabonais pourrait finalement être transféré cette fin de semaine au Maroc pour y poursuivre sa convalescence. À force d’insistance, Mohammed VI pourrait parvenir à convaincre la famille d’Ali Bongo Ondimba de renoncer à transférer le patient à Londres, comme initialement envisagé, selon une source proche du couple présidentiel gabonais. La capitale britannique était pourtant privilégiée par la famille et le cabinet du chef de l’État, jusque dans la journée du 22 novembre, notamment en raison de la qualité des soins prodigués dans un établissement spécialisé de la capitale britannique, auprès duquel la présidence avait pris ses dispositions. Après près d’un mois passé à l’hôpital King Faisal de la capitale saoudienne à la suite d’un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre  2018, le président gabonais, ami d’enfance de Mohammed VI, devrait donc poursuivre ses soins dans un hôpital militaire marocain qui fera l’objet d’un aménagement spécial par le Palais. Par Jeune Afrique  Légende photo : Sem Ali Bongo va mieux

Téléphonie mobile/ Dégradation de Qualité du service La mise en garde du Dg de l’Artci aux opérateurs

vendredi, 23 novembre 2018 09:40 Written by

M. Bilé Diemeléou, Directeur général de l’Autorité   de régulation des télécommunications  en Côte d’Ivoire( Artci)  était face la presse  le mercredi 21 Novembre 2018.  C’était  à l’auditorium de la   l’ Artci à Marcory Anoumabo.  A l’occasion, le Dg qui  avait à ses côtés le Professeur Fofana Lemassou, le président du Conseil  des télécommunications de Côte d’Ivoire   a dit d’emblée que  la situation de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile s’est fortement dégradée au cours des dernières semaines. «  Les désagréments occasionnés par cette situation sont nombreux et touchent l’ensemble des populations en raison de la forte pénétration des Tic, notamment de la téléphonie dans les habitudes des  populations. Nos contrôles confirment bien les nombreuses plaintes qui nous ont été rapportées: la qualité de service n’est pas satisfaisante(…) Les différents audits et contrôles inopinés réalisés par l’Artci, indiquent un niveau de qualité de service non satisfaisant des réseaux de téléphonie mobile et une dégradation accentuée de cette qualité de service depuis quelques mois. L’Artci a également enregistré plusieurs incidents déclarés par les opérateurs sur leurs réseaux. Par ailleurs, nous avons également enregistré de nombreuses plaintes notamment sur les réseaux sociaux, de consommateurs non satisfaits de la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile »  a  indiqué le Dg . Qui n’  a pas manqué   de préciser que, le ministère de l’économie numérique et de la Poste a engagé une série de réunions sur ces préoccupations à l’effet de juguler les incidences de cette dégradation de la qualité de service des réseaux. Poursuivant,  il  n’  a pas manqué    de préciser  les incidences constater  sur les populations « Au nombre des incidences sur les populations, nous pouvons les  difficultés voire impossibilités de communiquer ou d’accéder aux services numériques d’une part,  et  l’isolement de certaines localités avec des conséquences néfastes sur la prise en charge des situations d’urgence   d’autre part. « Nous avons  constaté  un impact négatif sur les transactions financières et bancaires et  impact négatif sur les activités des entreprises »  a  précisé  le Dg.  Qui  a ajouté  que la structure  qui dirige a  également enregistré plusieurs incidents déclarés par les opérateurs sur leurs réseaux. Par ailleurs, nous avons également enregistré de nombreuses plaintes notamment sur les réseaux sociaux, de consommateurs non satisfaits de la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile. En dépit   de toutes    les actions  entreprises, la qualité   du service  continue de se dégrader. C’est pourquoi le régulateur    a renforcé  ses mesures de régulation. «  Un audit de la qualité de service est en cours, en cas de nouveaux manquements constatés, les sanctions seront beaucoup plus sévères et pourraient aller de la réduction de la durée des licences jusqu’à leur retrait définitif. Mais aussi et surtout  les  contrôles inopinés seront plus rapprochés et les résultats seront publiés de manière à faciliter le choix des réseaux par les consommateurs. En effet, avec la mise en œuvre de la portabilité en Côte d’Ivoire depuis 3 mois, la possibilité de changer d’opérateur tout en conservant son numéro initial est désormais accessible à tous »  a  annoncé  M. Bilé Diemeléou.  Terminant,   il a invité les populations sur le respect de l’intégrité des infrastructures techniques d’utilité publique. Les investigations menées par la police dans ce sens pourraient exposer les auteurs reconnus de tels actes à des sanctions civiles voire pénales.  Par ailleurs, il a annoncé  un   audit/bilan sur le respect des investissements à faire dans le cadre des engagements de couverture prévus au cahier des charges des opérateurs sera publié au 1er trimestre 2019 ;     Moussa Kader  Légende photo :  Bilé Diéméleou, Dg  de l’Artci : «  un   audit/bilan sur le respect des investissements à faire dans le cadre des engagements de couverture prévus au cahier des charges » 

Dotation budgétaire 2019 de l’Etat // Voici les budgets alloués à Soro et à Ahoussou Jeannot

mercredi, 21 novembre 2018 09:50 Written by

   En attendant son vote par l’Assemblée Nationale, le Projet de budget 2019 qui sera bientôt soumis à l’approbation des députés,  indique  que le Senat  qui est la dernière institution à être mise en place et  présidé par  Maitre Ahoussou Jeannot aura un budget de plus de  6,419milliards de Fcfa  quasiment dédiés aux dépenses ordinaires.  En ce qui concerne la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels  présidé par Sa Majesté Amon Tanoé,  pourrait se voir octroyer  4,3 milliards de Fcfa.  Ceci pourrait expliquer celà.  Pendant que Le Médiateur de la  République recevra une dotation  de  4,162 milliards de Fcfa. Quant à l’Assemblée nationale sa dotation budgétaire pourrait ressortir à 25,724 milliards de Fcfa dont  25,033 milliards en dépenses ordinaires. Rappelons  qu’en 2018, « les  députés  ont  demandé  le relèvement du budget de l’Assemblée nationale de 23.455.660.551 de Fcfa  inscrit dans le projet de loi de finances 2018 à 35.462.639.250 de Fcfa. Cette augmentation de 12.006.978.699 de Fcfa correspond pour 4.356.978.699 de Fcfa au relèvement des indemnités des Députés, et pour 7.650.000.000 de Fcfa à l’acquisition de véhicules pour les députés.  Il  y a même eu blocage  des travaux"  Au titre des ministères, comme   celui  de la Ville dont le  détenteur,  est François Albert Amichia  recevra une dotation de plus d’un milliard de Fcfa. Que peut-on faire avec ce montant pour mettre  en œuvre  par « un ministère qui se veut transversal ? » Pendant que Konaté Sidiki, ministre de l’Artisanat  devra faire beaucoup pour  formater   son secteur avec seulement 2 milliards de Fcfa. Nous y reviendrons..
   B. Mafoumgbé

Recouvrement des recettes fiscales en 2019 // Voici ce qui attend les grandes entreprises

mercredi, 21 novembre 2018 09:38 Written by

« Les recettes fiscales  sont chiffrées à  3669,1 milliards de Fcfa au titre de l’année  budgétaire 2019, en progression de 12,1 par rapport à l’estimation à fin 2018, soit  une augmentation de 392,1 milliards de Fcfa. Ces recette proviennent de la fiscalité intérieure pour un montant de 2095,4 milliards de Fcfa ( 57,1%) et  de la fiscalité de porte à hauteur de 1573,7 milliards de Fcfa( 42,9%).( …) »  est   contenue dans le projet de  budget 2019    qui est en train d’être distribué aux députés pour  analyse avant  la prochaine session parlementaire. Certainement par les services du  Secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre  chargé du Budget et du portefeuille  de l’Etat. Qui par soucis  de transparence, l’ont  mis en ligne sur son site web. Selon le projet de budget que nous avons pu consulter,  il est dit clairement que : «  Les recettes fiscales sont composées des  principaux impôts et taxes ci-après : l’impôt Bic hors pétrole et gaz prévu à 401,5 milliards de Fcfa, enregistre une hausse de 52 ,8 milliards de Fcfa par rapport à l’estimation à fin 2018, soit une progression de 15,1% . Cette projection repose sur les hypothèses de bonne ténue des activités  économiques en  2018 et de la généralisation de l’usage des  télé-procédures en matière de paiement des impôts. En effet, il est attendu qu’en 2019, l’ensemble des grandes entreprises et la quasi-totalité des entreprises ayant un chiffre d’affaires compris entre 200 millions et trois milliards de Fcfa déclarent et paient tous leurs impôts  en ligne »   Aussi, ledit projet  de budget indique  que : «  Elle découlerait par ailleurs de la mise en œuvre des  réformes visant notamment à s’assurer de la sincérité des  états financiers transmis par les entreprises à travers l’effectivité de la certification par un expert-comptable- agrée de  l’enregistrement en ligne des états financiers et le renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale »  Ce pari  est –il tenable   ? La  plate-forme  mis en place pour payer en ligne pourra  supporter  le flux   des paiements en ligne  en  continue ?  Autant  de questions que se posent les observateurs et chefs d’entreprises.   Selon M. Lolo Dibi, vice- président  de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises( Fipme)   qui s’exprimait  dans  nos colonnes,  il y a quelques mois, « Dans  cette phase expérimentale,  environ cinquante  mille entreprises sont ciblées.  Mais, il faut  noter que le visa ne sera pas payant pour tout le monde. Dès  l’instant où vous avez une comptabilité suivie par un centre de gestion agrée adossé à un expert-comptable ou bien  vous avez votre comptabilité qui  est déjà élaboré par un cabinet d’experts-comptables, automatiquement en fin d’exercice, on vous délivre un Visa (…)Pour l’Etat, il faut que nous passions  de 50 mille  Pme  à ce jour et  à 100 mille voire 120 mille Pme. Nous estimons au  niveau de la Fipme allez au de-là si nous formalisons  le maximum d’entreprises. L’enjeu,   ce n’est pas  forcement l’élargissement de l’assiette fiscale mais le développement économique  et l’encadrement des Pme qui représentent  environ 80% des entreprises ivoiriennes.  »    Bamba Mafoumgbé

Avenir du caoutchouc naturel // Sem Aly Touré porte la voix de la Côte d’Ivoire à Bruxelles

dimanche, 18 novembre 2018 08:09 Written by

Le caoutchouc naturel a été à l’honneur d’une semaine consacrée aux matières premières et organisée par l’Association Européenne des Fabricants de Pneumatique et Caoutchouc (ETRMA), en collaboration avec le Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).Cette rencontre prévue le jeudi 15 novembre 2018, à Bruxelles, a vu la participation de nombreux acteurs européens et internationaux qui ont examiné les défis et les besoins de la chaîne de valeur du caoutchouc naturel. Elle a été introduite par un représentant de la Commission Européenne qui a démontré qu’un approvisionnement responsable et durable du caoutchouc naturel peut permettre d’atteindre les Objectifs du Développement Durable des Nations Unies. A sa suite, les délégués présents ont réfléchi à la disponibilité de cette matière première qui est cruciale au développement de l’industrie européenne (notamment les secteurs de la mobilité, de la santé et des soins aux enfants) ainsi qu’aux moyens d’améliorer la transparence du marché du caoutchouc naturel tout en diversifiant les sources de production. De même, des alternatives à l’hévéa brasiliensis développées grâce aux innovations technologiques et améliorations agronomiques seront présentées aux participants. Par ailleurs, cette rencontre dédiée au caoutchouc naturel a été suivie, le vendredi 16 novembre 2018, de la réunion statutaire du Panel Consultatif de l’Industrie (IAP), organe subsidiaire du Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).A cette occasion, les associations et organisations privées de la filière mondiale du caoutchouc ont passé en revue des questions d’actualités, sous la présidence du Britannique Howard Evans. Il s’agira notamment des perspectives du marché pour le caoutchouc naturel et synthétique ainsi que des points liés à la durabilité du secteur, le recyclage des pneus, la mise en œuvre de projets de développement de cette spéculation et l’organisation des prochaines assises de l’IRSG qui auront lieu à Singapour, en mars 2019.La Côte d’Ivoire qui est le premier producteur africain de caoutchouc naturel était représentée à cette réunion importante par S.E.M. Aly Touré, Représentant Permanent auprès des Organisations Internationales de Produits de Base et par ailleurs Président du Conseil des Chefs de Délégation du Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).

La Représentation Permanente de la Côte d’Ivoire à Londres

Philippe Eponon( Gibtp)/ Déplacement des réseaux « Il faut un observatoire pour adresser la problématique »

vendredi, 16 novembre 2018 12:58 Written by

Le Salon des infrastructures d’Abidjan( Sia 2018) qui vient de prendre fin à Abidjan, a été l’occasion pour des experts et acteurs des secteurs des bâtiments et travaux publics,( Btp), de l’assainissement et des télécommunications,   d’exposer la problématique de financement des Conseils régionaux et de   l’épineuse question du déplacement des réseaux. Le président du comité scientifique, Dr Paulin Kouassi a noté des panels de qualité qui ont permis aux professionnels du secteur de donner leur avis, orientations et recommandations sur la problématique du déplacement des réseaux. « (…) Il s’est posé lors des panels, la question du financement des études. La norme communautaire dit que   20% des ressources de nos Etats devraient revenir aux régionaux. Malheureusement pour l’instant, nous sommes à 2%. Il y a donc nécessité   d’élaborer des plans de développement de chacune des régions. Mais il faut pouvoir coordonner la gestion de chacun de ces plans, de manière à ce qu’on puisse surveiller l’ensemble de ce qui a été acquis »   a dit le président du comité scientifique du Sia 2018. En ce qui concerne le deuxième panel, il a porté sur les réseaux intelligents notamment, les questions de financement et la perspective. A ce niveau, ajoute Docteur Kouassi, «  nous avons eu sur un même plateau, tous les opérateurs. Notamment l’Union nationale des entreprises des télécommunications( Unetel).Qui nous a exposé un peu les défis au niveau du gouvernement par rapport aux intelligents. Il y a un certain nombre d’initiatives qui ont été prises   dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation et au niveau  des transports qui vont nous être présentées incessamment. Aussi, la Cie et la Sodeci en particulier nous a présenté ses nouveaux produits notamment les compteurs intelligents. Qui permettent de faire des relever automatiques. (…) Pour le moment   c’est elles seules qui gèrent toutes les données qui sont derrière et elles ont préconisé la mutualisation de toutes ces données.  Pour minimiser les coûts d’investissement et d’exploitation» CI- Energies  a pour sa part, exposé sur les différentes initiatives dans le secteur énergétique par le gouvernement ivoirien.   Aussi, le problème du financement de toutes ces innovations a été posé. Sans oublier  la problématique du déplacement des réseaux avec l’impact sur les projets. Sur ce point, le président du Comité scientifique a donné les raisons du retard dans l’exécution   du projet d’élargissement du Boulevard de Marseille. « D’un coût de   plus de 14 milliards de Fcfa , 5 milliards de Fcfa iront   au  déplacement des réseaux. Sachant que les 14 milliards de Fcfa c’est un prêt et les 5 milliards de Fcfa, il faut les trouver. Le projet a été en son temps lancé par le Premier Ministre Amadou Gon. Le processus de déplacement du réseau est en train de mettre le projet en retard.  Dans l’ensemble, Il est apparu important de mettre en place un observatoire et un groupe de travail qui sera dirigé par le ministère, pour adresser la problématique. Ce de concert avec le Gibtp, ne serait-ce que pour mutualiser les connaissances. Les membres du Gibtp ont beaucoup de projets de déplacement de réseaux et cela est chiffré à plusieurs milliards de Fcfa. Ils ont reçu des correspondances pour leur dire que c’est eux-mêmes qui vont supporter le coût des déplacements  » a-t-il revelé. Pour M. Philippes Eponon, président du Gibtp , «  Le sujet est tellement vaste que dire qu’ à la sortir de deux à trois de réflexions qu’on peut trouver des solutions, ça serait faire une offense à l’intelligence humaine. La réflexion continue et nous retenons qu’il faut qu’il y ait un observatoire, qui va centraliser toutes les préoccupations et propositions pour aider à ce que le système se mette en place régulièrement comme c’est bien le cas dans les pays développés. Le Gibtp, au stade actuel de la réflexion, s’est porté candidat, pour conduire la réflexion en attendant que le mécanisme se mette en place( …) ma satisfaction en tant que président du Gibtp, c’est d’avoir porté le débat sur la place public. »  A noter qu’en ce qui concerne le déplacement des réseaux, il coûte 10 à 15% du montant du marché en voirie et en ville.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Philippes Eponon, président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics( Gibtp) «  La réflexion doit continuer…. »

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