Economie (976)
Soutien aux Start Up africaines // « Fintech challenge » initié par le Groupe Bcp( Maroc) lancé à Abidjan
dimanche, 25 novembre 2018 12:46 Written by ossey84La première édition du "Fintech Challenge", un programme d'innovation initié par le Groupe Banque centrale populaire( Maroc) en faveur des start-up, a été officiellement lancée le vendredi 23 novembre 2018 à Abidjan. Co-organisée avec la Banque atlantique, filiale du Groupe Bcp, la cérémonie de lancement officiel s'est tenue sous le thème : « Banque – Start Up : quels modèles de collaboration pour quels impacts », en présence de plusieurs ministres ivoiriens, de l'ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire, Abdelmalek Kettani et de plusieurs membres du corps diplomatique accrédité à Abidjan. Belle tribune pour M. Koné Abib, Directeur général de Atlantique Business international ( Abi), a dit que le digital joue un rôle majeur qui nous rapproche davantage de la clientèle. « Nous voulons nous rapprocher des Start Up. Car elles font preuve d’agilité et de développement. Il faut construire avec elles, un véritable partenariat et mettre en place des contrats de collaboration avec ces Start Up pour accélérer leur croissance » a t-il ajouté. Selon le directeur général du groupe Bcp en charge de l'international, Kamal Mokdad, le « Fintech challenge » est le premier programme d'innovation ouverte lancé par le groupe marocain. Il s'agit, d'après lui, d'une initiative permettant d'identifier les start-up les plus prometteuses d'Afrique et d'ailleurs, en vue de construire et de déployer avec elles des solutions innovantes pour les problématiques liées aux métiers clés de la Bcp. « Notre groupe connait actuellement une réelle transformation où le digital joue un rôle majeur. Afin d'accompagner cette dynamique, nous avons décidé d'intégrer dans notre écosystème de partenaires, les start-up les plus innovantes et de construire avec elle une relation gagnant-gagnant » a souligné Mokdad. Un appel à candidatures est ainsi ouvert jusqu'au 23 décembre 2018 sur une plateforme dédiée "www.bcpfintech.com", afin d'identifier les chanceuses start-up qui deviendront des partenaires à part entière du groupe bancaire. A l'issue de ce programme d’innovation, les. 6 bénéficiaires seront retenus pourront accéder à des expertises, à des contacts, des contrats commerciaux. Sans oublier une subvention allant jusqu'à 70 mille euros soit plus de 45 millions de Fcfa. Ces leviers constituent un véritable tremplin pour le développement des activités de ces start-up, souligne la Bcp, précisant qu'il s’agit de leur proposer un partenariat mutuellement bénéfique qui repose sur la co-construction et le déploiement de solutions innovantes, en réponse à des problématiques métiers clairement identifiées à l’échelle de la banque et de ses filiales Banque Atlantique Kader Moussa Légende photo : Une vue des participants au lancement du fintech challenge du Groupe Bcp à Abidjan
Grande distribution en Côte d’Ivoire// Cfao Retal continue de tisser sa toile
samedi, 24 novembre 2018 23:08 Written by ossey84Cfao Retail a inauguré le jeudi 22novembre 2018 sa troisième implantation commerciale en Côte d’Ivoire. La quatrième en Afrique subsaharienne. L’enseigne Carrefour Market fait partie du centre commercial Cosmos inauguré par Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’État. A Yopougon, Cfao Retail opère un magasin Carrefour Market de 1800 mètres carrés ainsi que le restaurant Brioche Dorée, qui fait partie du Club de marques lancé par ledit groupe en Afrique subsaharienne en décembre 2015. Grâce à ces deux enseignes, Cfao Retail a créé plus de 150 emplois directs sur la commune de Yopougon. Le management a été confié à des cadres ivoiriens formés dans les magasins Carrefour Marcory et Carrefour Market Palmeraie à Abidjan ainsi qu’à son institut de formation. Jean-Paul Denoix, Directeur Général de Cfao Retail en Côte d’Ivoire, explique : « Yopougon est la plus grande commune d’Abidjan avec plus de 1,2 million d’habitants, composée d’une réelle classe moyenne. Y ouvrir un magasin Carrefour Market et un restaurant Brioche Dorée était donc naturel. Après Carrefour Marcory et Carrefour Market Palmeraie, notre objectif est de proposer des prix accessibles à tous et un large choix de produits de qualité dans un environnement confortable. » Carrefour Market, inauguré ce jour à Yopougon, bénéficie des mêmes filières d’approvisionnement que les autres magasins opérés par Cfao Retail en Côte d’Ivoire. Depuis l’ouverture du supermarché en octobre 2018, plus de 270 fournisseurs locaux ont été référencés, principalement dans le domaine alimentaire. Jean-Paul Denoix ajoute: «Ici à Yopougon, nous sommes entourés par des marchés traditionnels. Notre but est de proposer une offre aussi complète que possible pour la population de cette commune en privilégiant la qualité de nos produits, l’hygiène et les meilleurs prix. Un exemple de notre capacité d’adaptation : nous proposons des spécialités de Yopougon comme le porc au four, qui rencontre déjà un vrai succès. » Jean-Christophe Brindeau, Directeur Général de Cfao Retail, ajoute: «L’ouverture de Carrefour Market à Yopougon répond à la nouvelle stratégie de Cfao Retail en Afrique subsaharienne : déployer un réseau d’enseignes qui répond aux attentes de l’ensemble des populations. Dans le même sens, Cfao Retail participe à la mutation et à la transformation du quartier. C’est aussi le rôle de cette nouvelle génération d’enseignes que nous développons en Afrique ». Adialea, la coentreprise Cfao - Carrefour, porte ce nouveau projet alimentaire.
Moussa Kader : Cfao Retal continue de se déployer en Côte d’Ivoire
Filière ivoirienne de l’hévéa // Cette fameuse taxe de 5% qui fait grincer les dents
vendredi, 23 novembre 2018 10:08 Written by ossey84 La restructuration de la filière ivoirienne de l’hévéa est désormais enclenchée avec la mise en place du Conseil hévéa- palmier. Si son conseil d’administration paritaire entre autres entre la filière palmier à huile et celle de l’hévéa, il est présidé par l’ex- footballeur et fondateur d’écoles Fanny Ibrahima. Passée la naissance de ce conseil, nous l’espérons bien que le combat contre la fameuse taxe de 5% sur le chiffre d’affaires de caoutchouc usiné va se faire avec précision. Pour in fine la faire sauter une fois pour toute. Même si application se fait en fonction d’un certain seuil des cours sur le marché mondial depuis quelques années. Rappelons que face à la déprime des cours sur le marché mondiale, le gouvernement ivoirien avait institué juste après la crise post- électorale de 2011, une taxe de 5% du chiffre d’affaires du caoutchouc usiné. Mais face à la montée de la grogne des usiniers et des producteurs, le gouvernement a fini par couper la proie en deux. A défaut d’obtenir sa suppression, le gouvernement ivoirien et les acteurs de la filière hévéa ont coupé la proie en deux ; soit 2,5% désormais et applicable en fonction du niveau des cours sur le marché mondial.
Les propositions des Opa et des usiniers
La morosité, selon les usiniers n’a pas permis de réaliser certains projets annoncés. De l’avis de l’Honorable Ady Isaac, porte- parole des du Collectif des Organisations professionnelles ( Cop- hevea) de la filière d’hévéa ne cesse de donner de la voix quand il dit :« Les Opa souffrent parce que nous n’avons pas à vendre les usines sont saturées et donc elles sont en sous- capacité. Nous sommes pratiquement à 1 million de tonnes de fond de tasse produit. Nous avons en face une capacité de transformation des usines qui oscille entre 700 mille et 750 mille tonnes en termes de caoutchouc brut » Sinon en caoutchouc sec, la Côte d’Ivoire est à 500 mille tonnes, le tonnage de caoutchouc sec est à 700 mille tonnes. En somme, notre pays est dans une situation de surproduction qui ne dit pas son nom. Pour le porte-parole du collectif des Opa de la filière ivoirienne du caoutchouc, « Il faut chercher des solutions à cours moyen et long terme. Vous savez aujourd’hui, pour installer une usine, c’est au moins deux ans. Donc, il faut promouvoir l’installation de nouvelles unités de transformation. Pour y arriver, il faut prendre des décisions en amont. Il faut supprimer cette taxe de 5% sur le chiffre d’affaires qui est imposée aux usiniers, en suite en ce qui concerne les équipements destinés aux usines, il faut les défiscaliser. Il faut aller jusqu’à 0% de droit de douanes contre 50% en ce moment. Ceci permettra d’attirer non seulement d’autres investisseurs mais aussi de permettre à celles qui sont en activité d’accroitre leur capacité. A très cours termes, la solution serrait l’exportation des fonds de tasse. Une solution que moi je n’aime trop. Parce que quand vous exportez en l’état, la valeur ajoutée se retrouve dans les pays importateurs… » En effet, l’exportation anarchique des fonds de tasse a pour inconvénient de désorganiser la commercialisation intérieure du caoutchouc favorisant le vol du caoutchouc bord champ et l’apparition d’acheteurs véreux sur le terrain. Ce qui dit-il, de toute évidence, « va freiner le taux de bancarisation et d’épargne en milieu rural par la manipulation accrue du cash et l’émergence d’une concurrence déloyale aux coopératives et aux usines locales de la filière. Mais aussi et surtout le transférer la valeur ajoutée du caoutchouc ivoirien vers les pays importateurs et empêcher in fine le développement de la filière hévéa car ne contribuant pas au financement de celle-ci via le Fonds de développement de (Fdh) et le Fonds interprofessionnel de la recherche et du conseil agricole( Firca).A ces éventuelles conséquences, ajoutons la ralentissement de l’industrialisation de la filière hévéa pourtant encouragée par les autorités étatiques et de la création d’emplois permanents contrairement aux usines de transformation » Le préjudice financier est énorme, en attendant qu’il soit très catastrophique pour l’économie nationale. Selon des chiffres à disposition, cette situation de crise a causé près de 655 millions de Fcfa de perte aux producteurs ivoiriens et à l’Etat de Côte d’Ivoire. Surtout que le prix du Kg de caoutchouc pour le mois de novembre 2018, selon l’Apromac est de 263 Fcfa. Dans un contexte de morosité cela pèse lourd. Mais le parlementaire Isaac Kouamé Addi a-t-il fait des propositions dans ce sens au niveau de l’Assemblée Nationale : « Bien sûr que oui. Nous attendons le budget 2019 de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il nous revient que le taux de 5% est maintenu sur le chiffre d’affaires des usiniers. Nous allons nous battre pour que ça puisse sauter. ( …) On nous parle d’exportation et à niveau, les armateurs disent que le caoutchouc brut contamine les produits alimentaires qu’ils transportent et ça dégradent leur bateau. Des solutions sont en train d’être trouvées et nous espérons que ça va soulager les producteurs » Tout comme lui, Yao Lamine, exploitant agricole et jeune planteur d’hévéa à Agnibilekro( Est ), estime que la Côte d’Ivoire doit aller au de-là de semi-transformation. « Si au niveau de la Côte d’Ivoire, on pouvait tout transformer, ce serait une bonne chose. Car, cela permettrait aux producteurs que nous sommes de tirer meilleurs profits de l’hévéaculture » suggère Yao Lamine avant de faire remarquer qu’il y a des problèmes dans toutes les filières de production agricole et de l’élevage. « Nous sommes dans la diversification de nos activités. Dans la filière avicole par exemple, les intrants coûtent de plus en plus chers. Aujourd’hui le maïs qu’on payait à 100Fcfa le Kg est passé à 200Fcfa. Cela voudrait dire que le bénéfice est devenu très mince et nous devons faire face aux maladies qui surviennent. Nous avons opté pour la diversification mais ce n’est pas facile » ajoute notre jeune exploitant agricole. Depuis quelque temps, il nous revient que les usiniers ne prennent plus les fonds de tasse et la situation perdure malgré les promesses du gouvernement ivoirien. Pour M. Yao Boué Justin, Directeur des plantations chez Tropical Rubber Côte d’Ivoire,( Trci), « C’est effectivement une réalité. Depuis un certain temps, il est assez difficile pour les usiniers que nous sommes, d’arriver à supporter tout le volume de production qui nous vient de nos planteurs. Cela est dû à un certain nombre de paramètres. Entre autres paramétrés, citons le fait qu’en Côte d’Ivoire, la production ai eu une croissance assez importante. A titre d’illustration, il était prévu à horizon 2020 d’avoir une production de 600 mille tonnes. En décembre 2017, nous avons dépassé cette prévision. Aujourd’hui, nous sommes en train de partir vers les 800 mille voire le million de tonnes. Entre temps, les usines n’ont pas pu faire les différentes expansions possibles pour accroitre leur capacité de transformation. Tout simplement parce que depuis 3 à 4 ans, il y a une taxe de 5% que l’Etat a imposés à tous les usiniers sur leurs chiffres d’affaires de caoutchouc usiné. Cela a empêché les industriels du secteur d’accroitre leur capacité de transformation. Tout coup, pour la même capacité de transformation que nous avons, nous avons une production qui est passé de 15 à 20% » Conséquence, dit-il « il est difficile aux usiniers, de prendre toute cette production. Pour ce qui nous concerne spécifiquement à Trci, tous nos planteurs le savent bien, depuis quelques années, nous avons fait le mieux que nous pouvons, pour que le planteur d’hévéa soit heureux et plus épanouis comme c’était le cas en 2011. C’est notre souhait le plus ardent. Trci dispose d’une usine qui a une capacité de 160 tonnes jours et nous travaillons jours et nuit(…) » M. Olivier Martin, directeur général de Sud-Comoé caoutchouc, une entreprise de transformation de l’hévéa basée à Aboisso, préconise, la reprise de l’exportation de fond de tasse comme solution à la crise qui secoue le secteur. Selon Olivier Martin, « l’arrêt de l’exportation de fond de tasse par les armateurs pour qui les fonds de tasse détruisent les cargaisons est la cause qui accentue la crise que traverse le secteur de l’hévéaculture rendant la commercialisation très difficile avec pour conséquence les longues files d’attente de véhicules chargés de latex devant les usines » avant d’ajouter que l’écoulement du latex dans les bateaux a pollué et causé d’énormes dégâts dans les cargaisons allant même jusqu’à infecter certains produits transportés par les bateaux. Cette situation a amené les armateurs à arrêter l’exportation de l’hévéa brut vers la Malaisie débutée en 2013 qui était une solution à l’inadéquation entre l’augmentation fulgurante de la production (de 300 000 tonnes en 2008 à près de 700 000 tonnes en 2018) et la capacité de transformation des usiniers. La Scc , selon son directeur général, « a réalisé un investissement de près de deux milliards de Fcfa accroissant sa capacité de transformation, ce qui lui permet d’absorber , mais lentement, toute la production de ses planteurs qui passent en moyenne 48 heures d’attente devant l’usine située à Adaou à quelques encablures d’Aboisso »
Les origines de la taxe de 5%
«Pour un prix international entre 1000 et 1300 Fcfa, cette taxe sera désormais de 2,5%. Pour un prix de 1301 à 1600 Fcfa cette taxe sera de 3,5%. Et pour un prix supérieur à 1600 Fcfa le kilogramme, cette taxe sera de 5% du prix international,» telle est la grille retenue à l’époque par le gouvernement. Cette année- là, la taxe sur le chiffre d’affaires ne sera pas due, car le prix moyen au producteur oscille entre 800 Fcfa et 850 Fcfa le kilogramme. Il convient enfin de rappeler que ce cours avait fortement augmenté jusqu’en 2011 passant de 783 Fcfa le kilogramme à 2178. Cette tendance malheureusement s’est renversée entre 2011 et 2013. Puisque nous avons eu en moyenne 1625 Fcfa en 2012 et 1269 le kilogramme en 2013. Et en 2014 le cours moyen oscille actuellement entre 800 et 850 fcfa. La recette attendue était estimée à environ 16,7 milliards de Fcfa de francs mais le jack pot a été de 19 milliards de Fcfa. La Taxe sur le caoutchouc granulé spécifié est due par les usiniers sur leur chiffre d’affaires total hors taxe, quel que soit leur régime d’imposition. Le souhait de tous les acteurs de la filière ivoirienne de hévéa « la suppression pure et simple de cette taxe qui n’est pas appliquée compte tenu des bas niveaux des cours du caoutchouc sur le marché mondial. Psychologiquement elle pèse sur les usiniers. Il faut la supprimer purement et simplement »
Bamba M.
Légende photo : Les producteurs ivoiriens continuent de broyer du noir
« Nous avons une fiscalité des plus aberrantes qu’il faut supprimer »
vendredi, 23 novembre 2018 10:02 Written by ossey84Le gouvernement ivoirien va présenter au Parlement ivoirien, l’annexe fiscale à la loi de finance 2019. M. Kremien Malan Eugene, le président de l’Association des producteurs et manufacturiers de caoutchouc,( Apromac) et des producteurs se prononcent sur les effets de la fameuse taxe de 5% instituée depuis quelques années et dont ils souhaitent la suppression…
Monsieur le président, quel sentiment après la tenue de la 37e conférence internationale sur le Caoutchouc naturel qui vient de se tenir en Côte d’Ivoire ?
Ça été une satisfaction pour la Côte d’Ivoire, d’accueillir la 37e Conférence internationale sur le caoutchouc naturel. C’est la deuxième fois que ces assises ont lieu en Afrique et les deux fois, c’est en Côte d’Ivoire. C’était tout à l’honneur de notre pays d’accueillir ses hôtes et d’abriter cette importante rencontre. Ce n’est pas au hasard que notre pays été choisi : La Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc national. Nous avons connu une progression très rapide et régulière. Le monde entier s’étonne de notre réussite. Ils viennent se rendre compte sur place des raisons et les causes de notre succès.
Malheureusement, rencontre a eu lieu au moment où la filière ivoirienne de l’hévéa est en crise. Y a-t-il espoir quant à une éventuelle remontée des cours ?
Oui ! Les commodities connaissent toujours des hauts et des bas. Il n’ y a jamais une Matière première dont les cours montent de façon ascendante. Pourvue que nous, pays producteurs nous acceptions de mettre en place une politique de maitrise de notre production d’abord, et de nous engager véritablement dans l’industrialisation. Car, ce n’est que sur la Matière première que la marge se fait. La valeur ajoutée se fait dans la transformation. Pour qu’il y ai des industries créatrices et des emplois pour nos enfants, il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire nous accompagne dans cet effort d’industrialisation que nous faisons.
En quoi faisant par exemple ?
Le gouvernement doit prendre des mesures incitatives. Aujourd’hui par exemple, la Côte d’Ivoire a mis en place une fiscalité des plus aberrantes et des plus contraignantes. Depuis cinq ans nous en parlons sur toutes les antennes. Nous dénonçons la fiscalité qui a été mise en place, il faut la supprimer. Il faut modérer la fiscalité, pour attirer de nouveaux investisseurs et des ivoiriens qui sont capables de transformer sur place et créer des emplois pour les jeunes ivoiriens et permettre à la Côte d’Ivoire de profiter des retomber de cette valeur ajoutée. Aujourd’hui, c’est la Chine qui prend toute cette valeur ajoutée de nos produits. Pourquoi alors, ne pas s’asseoir ensemble pour trouver une solution pour que la Côte d’Ivoire puisse bénéficier davantage des retombées de cette valeur ajoutée.
Le gouvernement dit que des solutions sont en train d’être trouvée pour décanter le blocage des exportations de fond de tasse. Commentaire ?
C’est bien parce que nous avons exposé notre position que les choses sont en train de bouger. Nous sommes heureux que le ministre ait pris en compte notre desideratas dans la recherche dans la recherche des solutions. Seul le ministre de l’Agriculture et du développement rural ne peut réussir. Que les pouvoirs publics comprennent que s’ils viennent en aide à la filière, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Ceci est notre message
Faut-il diversifier les activités des héveaculteurs en attendant que les cours se portent mieux ?
Non ! Nous voudrons ici profiter de vos colonnes pour tirer notre chapeau aux producteurs. C’est à nous industriels et autres, dans la chaine des valeurs, à trouver d’autres débouchés. Il ne s’agit pas de vendre la Matière première brute, mais de transformer en faisant des pneumatiques, des gans, des bottes ou autres produits où notre caoutchouc pourrait servir d’intrants. C’est en cela que nous allons être moins tributaires des pays industrialisés. Aujourd’hui, nous leur vendons notre production et en retour, ils nous ramènent des produits finis qu’ils nous vendent dix fois plus chers. La Côte d’Ivoire a des compétences dans tous les domaines. Nous avons formé nos enfants et il faut les employer. Les pouvoirs publics doivent nous accompagner.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Kremien Malan Eugene, président de l’Apromac : « Les pouvoirs publics doivent nous accompagner »
Gabon : Affaire état de santé du Président du Gabon:// Ali Bongo Ondimba pourrait terminer sa convalescence au Maroc
vendredi, 23 novembre 2018 09:44 Written by ossey84Rien n’est encore définitivement tranché mais, sauf revirement de dernière minute, le président gabonais pourrait finalement être transféré cette fin de semaine au Maroc pour y poursuivre sa convalescence. À force d’insistance, Mohammed VI pourrait parvenir à convaincre la famille d’Ali Bongo Ondimba de renoncer à transférer le patient à Londres, comme initialement envisagé, selon une source proche du couple présidentiel gabonais. La capitale britannique était pourtant privilégiée par la famille et le cabinet du chef de l’État, jusque dans la journée du 22 novembre, notamment en raison de la qualité des soins prodigués dans un établissement spécialisé de la capitale britannique, auprès duquel la présidence avait pris ses dispositions. Après près d’un mois passé à l’hôpital King Faisal de la capitale saoudienne à la suite d’un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre 2018, le président gabonais, ami d’enfance de Mohammed VI, devrait donc poursuivre ses soins dans un hôpital militaire marocain qui fera l’objet d’un aménagement spécial par le Palais. Par Jeune Afrique Légende photo : Sem Ali Bongo va mieux
Téléphonie mobile/ Dégradation de Qualité du service La mise en garde du Dg de l’Artci aux opérateurs
vendredi, 23 novembre 2018 09:40 Written by ossey84M. Bilé Diemeléou, Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire( Artci) était face la presse le mercredi 21 Novembre 2018. C’était à l’auditorium de la l’ Artci à Marcory Anoumabo. A l’occasion, le Dg qui avait à ses côtés le Professeur Fofana Lemassou, le président du Conseil des télécommunications de Côte d’Ivoire a dit d’emblée que la situation de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile s’est fortement dégradée au cours des dernières semaines. « Les désagréments occasionnés par cette situation sont nombreux et touchent l’ensemble des populations en raison de la forte pénétration des Tic, notamment de la téléphonie dans les habitudes des populations. Nos contrôles confirment bien les nombreuses plaintes qui nous ont été rapportées: la qualité de service n’est pas satisfaisante(…) Les différents audits et contrôles inopinés réalisés par l’Artci, indiquent un niveau de qualité de service non satisfaisant des réseaux de téléphonie mobile et une dégradation accentuée de cette qualité de service depuis quelques mois. L’Artci a également enregistré plusieurs incidents déclarés par les opérateurs sur leurs réseaux. Par ailleurs, nous avons également enregistré de nombreuses plaintes notamment sur les réseaux sociaux, de consommateurs non satisfaits de la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile » a indiqué le Dg . Qui n’ a pas manqué de préciser que, le ministère de l’économie numérique et de la Poste a engagé une série de réunions sur ces préoccupations à l’effet de juguler les incidences de cette dégradation de la qualité de service des réseaux. Poursuivant, il n’ a pas manqué de préciser les incidences constater sur les populations « Au nombre des incidences sur les populations, nous pouvons les difficultés voire impossibilités de communiquer ou d’accéder aux services numériques d’une part, et l’isolement de certaines localités avec des conséquences néfastes sur la prise en charge des situations d’urgence d’autre part. « Nous avons constaté un impact négatif sur les transactions financières et bancaires et impact négatif sur les activités des entreprises » a précisé le Dg. Qui a ajouté que la structure qui dirige a également enregistré plusieurs incidents déclarés par les opérateurs sur leurs réseaux. Par ailleurs, nous avons également enregistré de nombreuses plaintes notamment sur les réseaux sociaux, de consommateurs non satisfaits de la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile. En dépit de toutes les actions entreprises, la qualité du service continue de se dégrader. C’est pourquoi le régulateur a renforcé ses mesures de régulation. « Un audit de la qualité de service est en cours, en cas de nouveaux manquements constatés, les sanctions seront beaucoup plus sévères et pourraient aller de la réduction de la durée des licences jusqu’à leur retrait définitif. Mais aussi et surtout les contrôles inopinés seront plus rapprochés et les résultats seront publiés de manière à faciliter le choix des réseaux par les consommateurs. En effet, avec la mise en œuvre de la portabilité en Côte d’Ivoire depuis 3 mois, la possibilité de changer d’opérateur tout en conservant son numéro initial est désormais accessible à tous » a annoncé M. Bilé Diemeléou. Terminant, il a invité les populations sur le respect de l’intégrité des infrastructures techniques d’utilité publique. Les investigations menées par la police dans ce sens pourraient exposer les auteurs reconnus de tels actes à des sanctions civiles voire pénales. Par ailleurs, il a annoncé un audit/bilan sur le respect des investissements à faire dans le cadre des engagements de couverture prévus au cahier des charges des opérateurs sera publié au 1er trimestre 2019 ; Moussa Kader Légende photo : Bilé Diéméleou, Dg de l’Artci : « un audit/bilan sur le respect des investissements à faire dans le cadre des engagements de couverture prévus au cahier des charges »
Dotation budgétaire 2019 de l’Etat // Voici les budgets alloués à Soro et à Ahoussou Jeannot
mercredi, 21 novembre 2018 09:50 Written by ossey84 En attendant son vote par l’Assemblée Nationale, le Projet de budget 2019 qui sera bientôt soumis à l’approbation des députés, indique que le Senat qui est la dernière institution à être mise en place et présidé par Maitre Ahoussou Jeannot aura un budget de plus de 6,419milliards de Fcfa quasiment dédiés aux dépenses ordinaires. En ce qui concerne la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels présidé par Sa Majesté Amon Tanoé, pourrait se voir octroyer 4,3 milliards de Fcfa. Ceci pourrait expliquer celà. Pendant que Le Médiateur de la République recevra une dotation de 4,162 milliards de Fcfa. Quant à l’Assemblée nationale sa dotation budgétaire pourrait ressortir à 25,724 milliards de Fcfa dont 25,033 milliards en dépenses ordinaires. Rappelons qu’en 2018, « les députés ont demandé le relèvement du budget de l’Assemblée nationale de 23.455.660.551 de Fcfa inscrit dans le projet de loi de finances 2018 à 35.462.639.250 de Fcfa. Cette augmentation de 12.006.978.699 de Fcfa correspond pour 4.356.978.699 de Fcfa au relèvement des indemnités des Députés, et pour 7.650.000.000 de Fcfa à l’acquisition de véhicules pour les députés. Il y a même eu blocage des travaux" Au titre des ministères, comme celui de la Ville dont le détenteur, est François Albert Amichia recevra une dotation de plus d’un milliard de Fcfa. Que peut-on faire avec ce montant pour mettre en œuvre par « un ministère qui se veut transversal ? » Pendant que Konaté Sidiki, ministre de l’Artisanat devra faire beaucoup pour formater son secteur avec seulement 2 milliards de Fcfa. Nous y reviendrons..
B. Mafoumgbé
Recouvrement des recettes fiscales en 2019 // Voici ce qui attend les grandes entreprises
mercredi, 21 novembre 2018 09:38 Written by ossey84« Les recettes fiscales sont chiffrées à 3669,1 milliards de Fcfa au titre de l’année budgétaire 2019, en progression de 12,1 par rapport à l’estimation à fin 2018, soit une augmentation de 392,1 milliards de Fcfa. Ces recette proviennent de la fiscalité intérieure pour un montant de 2095,4 milliards de Fcfa ( 57,1%) et de la fiscalité de porte à hauteur de 1573,7 milliards de Fcfa( 42,9%).( …) » est contenue dans le projet de budget 2019 qui est en train d’être distribué aux députés pour analyse avant la prochaine session parlementaire. Certainement par les services du Secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat. Qui par soucis de transparence, l’ont mis en ligne sur son site web. Selon le projet de budget que nous avons pu consulter, il est dit clairement que : « Les recettes fiscales sont composées des principaux impôts et taxes ci-après : l’impôt Bic hors pétrole et gaz prévu à 401,5 milliards de Fcfa, enregistre une hausse de 52 ,8 milliards de Fcfa par rapport à l’estimation à fin 2018, soit une progression de 15,1% . Cette projection repose sur les hypothèses de bonne ténue des activités économiques en 2018 et de la généralisation de l’usage des télé-procédures en matière de paiement des impôts. En effet, il est attendu qu’en 2019, l’ensemble des grandes entreprises et la quasi-totalité des entreprises ayant un chiffre d’affaires compris entre 200 millions et trois milliards de Fcfa déclarent et paient tous leurs impôts en ligne » Aussi, ledit projet de budget indique que : « Elle découlerait par ailleurs de la mise en œuvre des réformes visant notamment à s’assurer de la sincérité des états financiers transmis par les entreprises à travers l’effectivité de la certification par un expert-comptable- agrée de l’enregistrement en ligne des états financiers et le renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale » Ce pari est –il tenable ? La plate-forme mis en place pour payer en ligne pourra supporter le flux des paiements en ligne en continue ? Autant de questions que se posent les observateurs et chefs d’entreprises. Selon M. Lolo Dibi, vice- président de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises( Fipme) qui s’exprimait dans nos colonnes, il y a quelques mois, « Dans cette phase expérimentale, environ cinquante mille entreprises sont ciblées. Mais, il faut noter que le visa ne sera pas payant pour tout le monde. Dès l’instant où vous avez une comptabilité suivie par un centre de gestion agrée adossé à un expert-comptable ou bien vous avez votre comptabilité qui est déjà élaboré par un cabinet d’experts-comptables, automatiquement en fin d’exercice, on vous délivre un Visa (…)Pour l’Etat, il faut que nous passions de 50 mille Pme à ce jour et à 100 mille voire 120 mille Pme. Nous estimons au niveau de la Fipme allez au de-là si nous formalisons le maximum d’entreprises. L’enjeu, ce n’est pas forcement l’élargissement de l’assiette fiscale mais le développement économique et l’encadrement des Pme qui représentent environ 80% des entreprises ivoiriennes. » Bamba Mafoumgbé
Avenir du caoutchouc naturel // Sem Aly Touré porte la voix de la Côte d’Ivoire à Bruxelles
dimanche, 18 novembre 2018 08:09 Written by ossey84Le caoutchouc naturel a été à l’honneur d’une semaine consacrée aux matières premières et organisée par l’Association Européenne des Fabricants de Pneumatique et Caoutchouc (ETRMA), en collaboration avec le Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).Cette rencontre prévue le jeudi 15 novembre 2018, à Bruxelles, a vu la participation de nombreux acteurs européens et internationaux qui ont examiné les défis et les besoins de la chaîne de valeur du caoutchouc naturel. Elle a été introduite par un représentant de la Commission Européenne qui a démontré qu’un approvisionnement responsable et durable du caoutchouc naturel peut permettre d’atteindre les Objectifs du Développement Durable des Nations Unies. A sa suite, les délégués présents ont réfléchi à la disponibilité de cette matière première qui est cruciale au développement de l’industrie européenne (notamment les secteurs de la mobilité, de la santé et des soins aux enfants) ainsi qu’aux moyens d’améliorer la transparence du marché du caoutchouc naturel tout en diversifiant les sources de production. De même, des alternatives à l’hévéa brasiliensis développées grâce aux innovations technologiques et améliorations agronomiques seront présentées aux participants. Par ailleurs, cette rencontre dédiée au caoutchouc naturel a été suivie, le vendredi 16 novembre 2018, de la réunion statutaire du Panel Consultatif de l’Industrie (IAP), organe subsidiaire du Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).A cette occasion, les associations et organisations privées de la filière mondiale du caoutchouc ont passé en revue des questions d’actualités, sous la présidence du Britannique Howard Evans. Il s’agira notamment des perspectives du marché pour le caoutchouc naturel et synthétique ainsi que des points liés à la durabilité du secteur, le recyclage des pneus, la mise en œuvre de projets de développement de cette spéculation et l’organisation des prochaines assises de l’IRSG qui auront lieu à Singapour, en mars 2019.La Côte d’Ivoire qui est le premier producteur africain de caoutchouc naturel était représentée à cette réunion importante par S.E.M. Aly Touré, Représentant Permanent auprès des Organisations Internationales de Produits de Base et par ailleurs Président du Conseil des Chefs de Délégation du Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).
La Représentation Permanente de la Côte d’Ivoire à Londres
Philippe Eponon( Gibtp)/ Déplacement des réseaux « Il faut un observatoire pour adresser la problématique »
vendredi, 16 novembre 2018 12:58 Written by ossey84Le Salon des infrastructures d’Abidjan( Sia 2018) qui vient de prendre fin à Abidjan, a été l’occasion pour des experts et acteurs des secteurs des bâtiments et travaux publics,( Btp), de l’assainissement et des télécommunications, d’exposer la problématique de financement des Conseils régionaux et de l’épineuse question du déplacement des réseaux. Le président du comité scientifique, Dr Paulin Kouassi a noté des panels de qualité qui ont permis aux professionnels du secteur de donner leur avis, orientations et recommandations sur la problématique du déplacement des réseaux. « (…) Il s’est posé lors des panels, la question du financement des études. La norme communautaire dit que 20% des ressources de nos Etats devraient revenir aux régionaux. Malheureusement pour l’instant, nous sommes à 2%. Il y a donc nécessité d’élaborer des plans de développement de chacune des régions. Mais il faut pouvoir coordonner la gestion de chacun de ces plans, de manière à ce qu’on puisse surveiller l’ensemble de ce qui a été acquis » a dit le président du comité scientifique du Sia 2018. En ce qui concerne le deuxième panel, il a porté sur les réseaux intelligents notamment, les questions de financement et la perspective. A ce niveau, ajoute Docteur Kouassi, « nous avons eu sur un même plateau, tous les opérateurs. Notamment l’Union nationale des entreprises des télécommunications( Unetel).Qui nous a exposé un peu les défis au niveau du gouvernement par rapport aux intelligents. Il y a un certain nombre d’initiatives qui ont été prises dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation et au niveau des transports qui vont nous être présentées incessamment. Aussi, la Cie et la Sodeci en particulier nous a présenté ses nouveaux produits notamment les compteurs intelligents. Qui permettent de faire des relever automatiques. (…) Pour le moment c’est elles seules qui gèrent toutes les données qui sont derrière et elles ont préconisé la mutualisation de toutes ces données. Pour minimiser les coûts d’investissement et d’exploitation» CI- Energies a pour sa part, exposé sur les différentes initiatives dans le secteur énergétique par le gouvernement ivoirien. Aussi, le problème du financement de toutes ces innovations a été posé. Sans oublier la problématique du déplacement des réseaux avec l’impact sur les projets. Sur ce point, le président du Comité scientifique a donné les raisons du retard dans l’exécution du projet d’élargissement du Boulevard de Marseille. « D’un coût de plus de 14 milliards de Fcfa , 5 milliards de Fcfa iront au déplacement des réseaux. Sachant que les 14 milliards de Fcfa c’est un prêt et les 5 milliards de Fcfa, il faut les trouver. Le projet a été en son temps lancé par le Premier Ministre Amadou Gon. Le processus de déplacement du réseau est en train de mettre le projet en retard. Dans l’ensemble, Il est apparu important de mettre en place un observatoire et un groupe de travail qui sera dirigé par le ministère, pour adresser la problématique. Ce de concert avec le Gibtp, ne serait-ce que pour mutualiser les connaissances. Les membres du Gibtp ont beaucoup de projets de déplacement de réseaux et cela est chiffré à plusieurs milliards de Fcfa. Ils ont reçu des correspondances pour leur dire que c’est eux-mêmes qui vont supporter le coût des déplacements » a-t-il revelé. Pour M. Philippes Eponon, président du Gibtp , « Le sujet est tellement vaste que dire qu’ à la sortir de deux à trois de réflexions qu’on peut trouver des solutions, ça serait faire une offense à l’intelligence humaine. La réflexion continue et nous retenons qu’il faut qu’il y ait un observatoire, qui va centraliser toutes les préoccupations et propositions pour aider à ce que le système se mette en place régulièrement comme c’est bien le cas dans les pays développés. Le Gibtp, au stade actuel de la réflexion, s’est porté candidat, pour conduire la réflexion en attendant que le mécanisme se mette en place( …) ma satisfaction en tant que président du Gibtp, c’est d’avoir porté le débat sur la place public. » A noter qu’en ce qui concerne le déplacement des réseaux, il coûte 10 à 15% du montant du marché en voirie et en ville.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Philippes Eponon, président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics( Gibtp) « La réflexion doit continuer…. »
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Maroc: le premier Tgv d’Afrique made in Sncf, inauguré // L’aboutissement d’une grande vision futuriste de Sa Majesté
jeudi, 15 novembre 2018 14:54 Written by ossey84L’Afrique est le dernier continent (avec l’Océanie) à ne pas connaître l’ivresse de la grande vitesse ferroviaire. C’est pour cela que le Roi du Maroc, Mohammed VI, fort de ses efforts de rendre plus moderne et rapide le transport dans son pays a pu grâce au fruit d’un partenariat avec la France mettre en place la première liaison à grande vitesse qui sera inaugurée, ce jeudi 15 novembre 2018. La première liaison à grande vitesse africaine entre Tanger et Casablanca, via Rabat, sera inaugurée ce jeudi 15 Novembre 2018 en présence du président français, Emmanuel Macron. C’est au cours du voyage inaugural que ces lignes seront baptisées ‘’ LGV Maroc ’’, de Tanger-Ville et Rabat-Agdal, ainsi qu’une ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Kénitra. La réalisation de ces infrastructures a connu un investissement de 2,1 milliards d’euros, avec ses quatre nouvelles gares (Casablanca et Kénitra seront inaugurées plus tard) et ses 200 kilomètres de ligne nouvelle aux meilleurs standards mondiaux, mettra Tanger à 2 h 10 de Casablanca, contre 4 h 45 aujourd’hui. Le projet fait la fierté de l’Office nationale des chemins de fer (ONCF), la compagnie publique marocaine, et de son directeur général, Mohamed Rabie Khlie, qui sera évidemment présent lors de l’inauguration avec, à ses côtés, Guillaume Pepy, le président de la SNCF (Société Nationale des Chemins de fer Français).
Financement du projet
Cette ligne à grande vitesse ‘’LGV Maroc’’ est d’abord le fruit d’un partenariat stratégique franco-marocain, voulu, dès 2007, au plus haut niveau royal et présidentiel. La France a financé à hauteur de 51 % le coût du projet, soit 1,1 milliard d’euros. La SNCF apporte son expertise de la grande vitesse concernant la conception, la construction, l’exploitation et l’entretien de la LGV. Le tout, avec l’objectif d’un transfert du savoir-faire français (2 600 kilomètres de voies construites, trente-cinq ans d’exploitation) au profit des équipes marocaines. D’autres entreprises françaises majeures du ferroviaire ont aussi participé largement à l’aventure : les Systra, Colas Rail, Thales, Engie Ineo et, évidemment, Alstom qui a fabriqué les douze rames qui s’élanceront à plus de 300 kilomètres/heure à travers les collines de l’ouest marocain.(…)
Afrikmag
Légende photo : Une vue du Tgv maroc lors des travaux
Développement de la filière africaine du cajou // Un accord de siège pour le Conseil international du cajou
mardi, 13 novembre 2018 08:27 Written by ossey84La Côte d’Ivoire abritera le siège du Conseil International du Cajou. La convention a été signée par le président de ce conseil, le béninois Serge Ahissou, le lundi 12 novembre 2018 à Abidjan, en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, validant ainsi l’accord de siège au profit du pays. Au nom du gouvernement ivoirien, le Ministre en charge de l’Industrie a traduit toute sa reconnaissance aux Etats membres qui ont accepté que la Côte d’Ivoire abrite le siège de cette organisation. « Je voudrais vous remercier pour votre disponibilité et la passion avec laquelle vous présidez notre institution commune. A travers vous, je voudrais remercier tous les pays membres du Conseil International du Cajou qui ont accepté que son siège se trouve ici », a traduit le ministre Souleymane Diarrassouba à l’endroit du président Serge Ahissou. Puis de rassurer que l’Etat de Côte d’Ivoire respectera ses engagements, dans le cadre de l’opérationnalisation du Conseil International du Cajou. Pour lui, en effet, le développement de la filière anacarde contribuera à créer des emplois au profit de la jeunesse. A juste titre, le Ministre du Commerce de l’Industrie et de la Promotion des Pme exhorte la mobilisation de tous. Notamment, les représentants des médias à qui il a confié la promotion de cette filière pleine d’opportunités. Pour sa part, le président du Conseil International du Cajou a traduit sa reconnaissance au peuple ivoirien et à la République de Côte d’Ivoire qui permettent que l’organisation se dote d’un siège. Quant au Directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, il se réjouit de l’importance de cet accord de siège qui permettra d’accélérer le processus d’opérationnalisation du Conseil international du Cajou porté sur les fonts baptismaux en 2017 et qui compte 9 membres. Moussa Kader
Développement de la filière africaine du cajou// Un accord de siège pour le Conseil international du cajou
mardi, 13 novembre 2018 07:26 Written by ossey84La Côte d’Ivoire abritera le siège du Conseil International du Cajou. La convention a été signée par le président de ce conseil, le béninois Serge Ahissou, le lundi 12 novembre 2018 à Abidjan, en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, validant ainsi l’accord de siège au profit du pays. Au nom du gouvernement ivoirien, le Ministre en charge de l’Industrie a traduit toute sa reconnaissance aux Etats membres qui ont accepté que la Côte d’Ivoire abrite le siège de cette organisation. « Je voudrais vous remercier pour votre disponibilité et la passion avec laquelle vous présidez notre institution commune. A travers vous, je voudrais remercier tous les pays membres du Conseil International du Cajou qui ont accepté que son siège se trouve ici », a traduit le ministre Souleymane Diarrassouba à l’endroit du président Serge Ahissou. Puis de rassurer que l’Etat de Côte d’Ivoire respectera ses engagements, dans le cadre de l’opérationnalisation du Conseil International du Cajou. Pour lui, en effet, le développement de la filière anacarde contribuera à créer des emplois au profit de la jeunesse. A juste titre, le Ministre du Commerce de l’Industrie et de la Promotion des Pme exhorte la mobilisation de tous. Notamment, les représentants des médias à qui il a confié la promotion de cette filière pleine d’opportunités. Pour sa part, le président du Conseil International du Cajou a traduit sa reconnaissance au peuple ivoirien et à la République de Côte d’Ivoire qui permettent que l’organisation se dote d’un siège. Quant au Directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, il se réjouit de l’importance de cet accord de siège qui permettra d’accélérer le processus d’opérationnalisation du Conseil international du Cajou porté sur les fonts baptismaux en 2017 et qui compte 9 membres. Moussa Kader
Eco diplomatie// Le Maroc réunit les patrons de ses sociétés en Côte d’Ivoire
lundi, 12 novembre 2018 21:54 Written by ossey84Une trentaine de chefs d'entreprises et de filiales de sociétés marocaines implantées en Côte d’Ivoire se sont rencontrés une deuxième fois, le lundi 12novembre 2018 à Abidjan, le temps d’un déjeuner-débat que l’Ambassade du Maroc initie chaque trimestre. Selon la Map qui cite l’Ambassadeur du Royaume en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, « l’idée est de réunir, tous les trois mois, le top management des entreprises marocaines opérant en terre ivoirienne pour partager les expériences réussies, discuter des problèmes auxquels elles sont confrontées mais surtout y remédier, le but étant de renforcer davantage le déploiement des entreprises marocaines dans ce pays ami, Il s’agit donc, aux dires du diplomate marocain, d’une rencontre conviviale qui entend asseoir un cadre régulier de concertation et un espace d’échanges pour consolider les liens entre les opérateurs nationaux et la Chambre de commerce et d'industrie marocaine en Côte d'Ivoire et permettre, ainsi, un accompagnement permanent du tissu entrepreneurial marocain » Via cette initiative, l’Ambassade du Maroc se veut un catalyseur et un facteur de dynamisation de la présence des opérateurs économiques nationaux en Côte d’Ivoire, a poursuivi Kettani. Par ailleurs, il s’est réjoui de la contribution notable des entreprises marocaines au développement de l’économie ivoirienne, soutenant que la quarantaine de sociétés s’activant dans ce pays ouest-africain totalisent des milliards de Fcfa de chiffre d’affaires tout en générant des milliers d’emplois directs et indirects. L'ambassadeur Kettani a également souligné que « ces entreprises opèrent dans des secteurs stratégiques et à forte valeur ajoutée pour l'économie locale, tels les banques, Btp, centres d’appels, industrie pharmaceutique, assurances, énergies, entre autres. Les patrons d’entreprises ayant pris part à ce déjeuner-débat ont été unanimes à louer la pertinence de cette initiative de la représentation diplomatique du Maroc qui a permis, selon eux, de discuter de tout ce qui a trait au quotidien des sociétés et filiales marocaines »
Moussa Kader( Infos : Map) Légende photo : Les invités de Sem Kettani Abdelmalek lors du déjeuner