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Transformation locale de la noix de cajou // Le Sietta 2018, c’est du 08 au 10 novembre à Abidjan

lundi, 05 novembre 2018 17:59 Written by

La 3ème édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (Sietta) 2018 s’ouvre le 8 novembre au Palais de la Culture à Abidjan autour du thème : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la Jeunesse africaine ».Ce rendez-vous international conçu comme une plateforme d’exposition, de démonstration et de vente d’innovations en matières de transformation de l’anacarde ainsi que d’échanges entre professionnels nationaux et internationaux du secteur est placé sous le Haut patronage du vice- président de la République, Daniel Kablan Duncan et le parrainage du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. L’organisation de ce Salon, à l’instar des deux éditions précédentes vise à accroître la valeur ajoutée locale de l’anacarde par la création des conditions d’accessibilité des investisseurs nationaux et internationaux aux équipements et technologies de la transformation de l’anacarde. Il s’agira, à travers l’organisation du Sietta, de contribuer à - Améliorer la productivité des entreprises - Faciliter le montage des dossiers financiers et l’acquisition des équipements et des technologies de la transformation - Favoriser l’installation des équipementiers en Côte d’Ivoire - Offrir des possibilités d’investissement aux décideurs étrangers - Proposer aux entreprises des conditions de rentabilité de leurs unités de transformation - Créer des liens d’affaires entre les acteurs de la chaine de valeur - Améliorer les conditions de gestion et accroître la maitrise de la chaine de valeur - Susciter l’intérêt du grand public et de la presse nationale et internationale pour les produits de l’anacarde. Après environ 4.500 visiteurs à la première édition du Sietta et 12.000 visiteurs à la deuxième, c’est environ 15000 visiteurs et 500 exposants en provenance d’une vingtaine de pays qui sont attendus à la troisième édition du Siette. En plus de la réunion du Conseil d’Administration de ComCashew (Competitive African Cashew) qui a lieu à la veille de chaque édition, le Sietta 2018 aura la particularité d’être couplé au 3ème Conseil des Ministres du Conseil International Consultatif du Cajou (Cicc) et de la Conférence annuelle de l’Alliance du Cajou Africaine (Aca). Aussi, la 3ème édition du Sietta sera-t-elle co-organisée avec l’Aca et ComCashew en partenariat avec de nombreuses structures nationales et internationales aussi bien publiques que privées. Outre les cérémonies officielles d’ouverture et de clôture et la session du Conseil des Ministres du Cicc, le Sietta 2018 sera meublé d’expositions, démonstrations et ventes d’équipements, de produits et de services – une session plénière conférence Aca - des ateliers, communication et conférences-débats - des rencontres B2B - des animations culturelles et artistiques - de Visites de Sites Touristiques - de Visite d’apprentissage – et d’un Diner Gala. Le Sietta durera du 8 au 10 novembre 2018
Moussa Kader : Le Sietta, une belle tribune, pour approfondir le débat sur la transformation locale

 

Performances des entreprises publiques en Côte d’Ivoire // Petroci Holding tire désormais le peloton de tête

lundi, 05 novembre 2018 14:40 Written by

Ça va mieux à la Société Nationale d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire, (Petroci). Pourrait- on dire. Une communication faite en conseil des ministres le 24 Octobre 2018 par M. Moussa Sanogo, Secrétaire auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, sur l’exécution budgétaire des entreprises publiques, au 30juin 2018, incline à tirer cette conclusion. Des détails en annexe 4 de ladite communication indiquent que sur 34 entreprises publiques, au premier semestre 2018, « Petroci holding réalise un résultat net de 12,93 milliards de Fcfa. Ce qui représente un taux de réalisation du résultat net de 134%. Pendant que le taux de réalisation du chiffre d’affaires était à 97%. En ce qui concerne les charges, à la date indiquée plus haut, nous étions à un taux de réalisation de 94% » Petroci holding est suivi du Port autonome d’Abidjan(PAA) avec 11,83 milliards de Fcfa comme résultat net. Aussi, la même source ajoute que : A la date du 24 aout 2018, trente- quatre entreprises publiques avaient transmis leurs rapports d’exécution budgétaire au premier semestre sur trente-huit(38) entreprises soumises à ladite procédure, soit un taux de transmission de 89,5%. « De l’analyse des rapports, découlent des performances qui indique un chiffre d’affaire global de 258,8 milliards de Fcfa réalisé à 87%pour une prévision de 297,4 milliards de Fcfa. Le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises publiques au cours de ce premier semestre est de 258,8 milliards de Fcfa contre une prévision de 297,4 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 87%. La formation de ce chiffre d’affaires est dominée par les segments champions nationaux (Cn) (avec 109,1milliards de Fcfa et un taux de réalisation de 93,4 %) suivi des segments opportunité de délégation des services publics (Odsp)…Le segment Cn affiche un taux de réalisation de 92%, principalement tiré par PETROCI pour 101,5 milliards de Fcfa pour une prévision de 103,5 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 98% tandis que le segment Snc présente un taux de réalisation de 88%, soutenu par le Fonds d’entretien routier( Fer) avec une réalisation de 64,1 milliards pour une prévision de 69,7 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 92% ».C’est à saluer, car, en arrivant à la tête de Petroci Holding en 2015, ce n’était pas gagné d’avance, pour Dr Diaby Ibrahima. Les clignotants étaient au rouge. Comme on le voit Petroci Holding va mieux et dans un contexte international favorable, il faudra maintenir le cap pour un autre bon point à l’issue de l’exercice en cours. Rappelons que les résultats nets de Petroci Holding ont connu une amélioration progressive marquée sur les trois (3) dernières années par des excédents. Comme on le voit ici : Négatif de 39,5 milliards Fcfa en 2015 ; positif de 5,4 milliards Fcfa en 2016 et positif de 13,9 milliards Fcfa en 2017. Il faut maintenir le cap sur les performances et la rigueur dans la gestion.
Moussa Kader
Légende photo : Dr Diaby Ibrahima, Directeur général de Petroci( en blanc) aux côtés de ses collaborateurs sur le terrain

 

Exportation des noix de cajou vers la Chine:: Le Conseil coton et anacarde décroche un gros contrat

samedi, 03 novembre 2018 14:22 Written by

En prélude à l’ouverture, le 5 novembre 2018, de la foire internationale des importations chinoises à Shanghai, où il répondra à l’invitation de son homologue chinois, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a présidé, le samedi 3 novembre 2018, la signature d’un accord entre le groupe Cgcoc et le Conseil du Coton et de l’Anacarde portant sur l’exportation directement en Chine de 100.000 tonnes d’anacarde, dès la campagne 2018-2019. Ce fructueux accord porte également sur l’approvisionnement des producteurs de coton et d’anacarde en fertilisants et engrais, ainsi que le financement de l’acquisition d’équipements de transformation. La première journée à Changsha, capitale de Hunan, province natale du père fondateur de la République populaire de Chine, Mao Tse-Tung, a débuté par une visite de courtoisie au gouvernorat local, où la délégation ivoirienne a rencontré le Vice-gouverneur, He Baoxiang, le Secrétaire général adjoint du gouvernement provincial, Zhou Jianjun et le Directeur général adjoint du bureau des Affaires étrangères et des Chinois de l’étranger, Ye Jingsong.  Les autorités chinoises se sont réjoui  de cette belle initiative qui est la première action concrète d’un officiel africain, deux mois seulement après la tenue du sommet des chefs d’Etat sino-africains de septembre 2018, marquant le renforcement de la coopération entre la Chine et les Etats africains dans le cadre de l’initiative de la ceinture et la route, auquel avait notamment pris part Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.  Le Vice-gouverneur He Baoxiang a informé son hôte du choix de la province de Hunan pour abriter, dès juin 2019, toutes les rencontres sino-africaines et a invité la Côte d’Ivoire à s’y associer étroitement. Les deux autorités se sont donc engagées à œuvrer pour le renforcement de la coopération entre leurs deux pays, notamment à travers l’institutionnalisation d’une journée pays "Côte d’Ivoire" en marge de ces rencontres annuelles sino-africaines, dans cette province de 73 millions d’habitants et qui occupe le 8ème rang économique en Chine avec un Pib de plus de 400 milliards d’Euros. Le forum économique ivoiro-chinois, qui se tient en marge de la foire agro-industrielle de Changsha du 1er au 5 novembre, a vu la participation d’une cinquantaine de chefs d’entreprises chinoises, exerçant dans les infrastructures, l’agro-industrie, le commerce et les finances. L’occasion a permis de leur présenter, l’environnement des affaires et les avantages du code d’investissement par le Cepici, la stratégie de promotion et de commercialisation de l’anacarde par le Conseil du Coton et de l’Anacarde et enfin, la politique industrielle et les opportunités d’investissements sectoriels, par la Direction générale de la promotion du secteur privé du ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. « Je vous exhorte à vous rendre en Côte d’Ivoire pour découvrir cette terre d’opportunités où il fait bon vivre, afin d’y investir massivement dans la transformation des produits agricoles et y nouer des partenariats fructueux », a lancé le Ministre Souleymane Diarrassouba à l’endroit des chefs d’entreprises chinoises. Faut-il le rappeler, la délégation conduite par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme comprend les membres de son cabinet ministériel, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Chine, Adama Dosso, la Vice-présidente de la Cgecci Touré Massogbè, le Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly, le Directeur général de la Promotion du Secteur Privé, Gabriel Koffi Mouroufié, et Directrice du guichet unique du Cecpici, Sandrine Tegnan. Le Ministre en charge du Commerce séjourne dans la province de Hunan, où il est arrivé depuis le vendredi 2 novembre à Changsha, afin d’y prendre part au forum économique ivoiro-chinois, organisé par le partenaire stratégique chinois Cgcoc et le Département du Commerce de la province de Hunan, sur la politique d’industrialisation du gouvernement ivoirien, et plus spécifiquement sur la transformation des matières premières agricoles.Moussa Kader( source : www. abidjan.net) Légende photo : Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a présidé, la signature d’un accord entre le groupe CGCOC et le Conseil du Coton et de l`Anacarde  

Maroc/Infrastructures modernes // Le Roi lance lest travaux de la’ Tour Mohammed VI’

vendredi, 02 novembre 2018 14:41 Written by

 Le Roi Mohammed VI a présidé, le  jeudi 1er novembre 2018, sur la rive droite de Bouregreg (préfecture de Salé), la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction de la "Tour Mohammed VI". Selon l’agence Map,  « A  cette occasion, le Pdg  de la Bmce, Othman Benjelloun, a formulé le souhait que le Souverain la baptise de son Nom. M. Benjelloun a souligné que des études préliminaires multidimensionnelles (géologiques, techniques, architecturales et environnementales) ont été menées depuis le 9 mars 2016, date de la pose de la première pierre de ce projet par le Roi » Cette période fut "également l’occasion de renforcer le Consortium des entreprises" chargées de la réalisation de ce chantier, en invitant un des leaders mondiaux de la construction de par le monde, la société belge Besix, à se joindre aux côtés du leader chinois Crcci et de l’entreprise marocaine Tgcc. Culminant à 250 mètres de hauteur, la future Tour sera réalisée par Bmce Bank pour un budget prévisionnel de l’ordre de 4 milliards de Dh, soit plus de  244, 388 milliards de Fcfa.  Elle intègrera dans sa conception les meilleures pratiques d'éco-construction ainsi que des technologies de nouvelle génération (filtres solaires, panneaux photovoltaïques, ventilation naturelle) permettant une meilleure efficacité énergétique, en droite ligne des engagements du Maroc en faveur du développement durable.La future Tour comptera 55 étages abritant une composante"bureaux", une partie résidentielle, un hôtel. Les quatre derniers étages accueilleront un observatoire.  Moussa Kader
  Legende  photo : Le Roi Mohammed VI lors du lancement des travaux 

Doing Business 2019 /Environnement des affaires en Ci Le Régime d’Abidjan sommé de protéger les investisseurs minoritaires

jeudi, 01 novembre 2018 20:54 Written by

  La  Côte d'Ivoire visait la cinquantième place à l'horizon 2019. Ce qui devrait lui permettre  d'atteindre l'émergence   à la cinquantième  place effectivement en 2020. C’était le vœu  des hautes autorités ivoiriennes lors de la publication du rapport Doing business 2018.  Abidjan doit davantage travailler pour y arriver.  Les  résultats  du Doing Business 2019 sur l’environnement des affaires de la Banque Mondiale( Bm) publié le 31 Octobre 2018.La Côte d’Ivoire, se classe 122e la Côte d’Ivoire sur 190 pays,   avec 58 points  sur 100. Soit une  progression de plus  de 4,9 points.  En 2018  elle s’est classée 139e  avec   53,71 points.   Malgré   ces performances qui placent   la Côte d’Ivoire  dans les dix pays réformateurs  au monde, Abidjan doit encore faire  de gros efforts  dans  plusieurs  domaines spécifiques. Citions    d’abord  celui  des recouvrements  des taxes  et impôts, où  notre pays  se classe 175e avec un score de  46,’49 points  au titre du Db2019 contre 43,98 points  soit une progression de  2,51 petits points.  Nous avons ensuite, ‘le règlement de l’insolvabilité’  où la Côte d’Ivoire occupe  la 80e place avec  48 points, soit une progression de 0,19 point  dans le Db2019 contre 47,81 points  dans le Db2018 .Enfin  ‘la protection  des investisseurs  minoritaires’. La Côte d’Ivoire  se classe  149e  avec 40 points dans le Db2019. Ici  l’aiguille  n’  a pas bougé. Mais qu’est-ce que  veut dire  ‘ protection des investisseurs minoritaires’? La  Côte d’Ivoire doit faire  de gros  efforts  la protection   les petits porteurs contre les actionnaires majoritaires. Qui non seulement prennent les  grandes décisions et fixent les orientations  de politique  de l’entreprise. En sommes, il faut protéger par exemple les petits  investisseurs, pour qu’en cas  d’augmentation du capital,  ils ne puissent pas perde leur capital. La Côte d’Ivoire  doit donc davantage œuvrer aussi  à la   protection des investisseurs minoritaires  notamment les femmes et  les handicapés.  Ajoutons que dans l’espace Cedeao, le Ghana garde  son avance sur la Côte d’Ivoire.  Ce pays   est logé à la  114e place avec 59,22 points.  En 2018,  le Ghana était  à  120è  dans le Db2018.  A l’occasion de la publication du rapport Doing Business 2019, au siège  de la Banque mondiale à Abidjan,  le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, tout en saluant  ces efforts  a  reconnu  que la Côte d’Ivoire a    mis un peu de temps dans la mise en œuvre  de la réforme   sur le paiement des impôts en ligne. « En termes d’attractivité, la Côte d’Ivoire a initié une série de réformes, au nombre desquelles  la  Charte pour l’amélioration de l’environnement des affaires, axée sur la dématérialisation, la rationalisation et la simplification des procédures administratives dans la délivrance des actes et services par les administrations publiques », a indiqué le Chef du gouvernement ivoirien.  Le  Togo gagne   6,37% points et se classe 137e Contre 156e  en 2018)  avec  six  reformes.  Ce pays, avec six réformes à son actif, a facilité l’enregistrement des entreprises, en réduisant le minimum de capital requis, et l’exécution des contrats grâce à l’adoption d’une nouvelle loi sur la médiation. Précisons que  si en Côte d’Ivoire si en 2006, il fallait 623 jours pour créer une entreprise,  on  est  en 2018 à 162 jours. Quand Togo il fallait en 2004 mettre 74 jours pour créer une entreprise. A ce jour  l’on est à 5,5 jours.   Toujours en Afrique au sud du Sahara,     d’autres pays de la région se sont hissés aussi  parmi les pays les plus réformateurs au monde  citons   le Kenya, et le Rwanda. Avec sept réformes à son actif, l’an dernier, le Rwanda est le pays le plus réformateur de la région, grimpant au 29e rang mondial. Dans le domaine de la création d’entreprise, le Rwanda, qui enregistre le plus grand nombre de réformes depuis la création de Doing Business il y a 16 ans, a remplacé les machines à facturation électronique par des logiciels gratuits pour les factures avec taxe sur la valeur ajoutée. Concernant le transfert de propriété, un domaine dans lequel le Rwanda se classe au deuxième rang mondial derrière la Nouvelle-Zélande, de nouveaux mécanismes de règlement des différends fonciers facilitent l’enregistrement des biens.  Au Kenya, en ce qui concerne  le paiement des impôts, et taxes,  là où il fallait 384 jours, le délai est tombé à 178, heures. Avec sept réformes à son actif l’an dernier, le Rwanda est le pays le plus réformateur de la région, grimpant au 29e rang mondial. Dans le domaine de la création d’entreprise, le Rwanda, qui enregistre le plus grand nombre de réformes depuis la création de Doing Business il y a 16 ans, a remplacé les machines à facturation électronique par des logiciels gratuits pour les factures avec taxe sur la valeur ajoutée. Fait majeur,  Maurice rejoint le peloton de tête cette année, au 20e rang au monde sur 190 pays  «  Maurice a mené cinq réformes l’an dernier, éliminant notamment un obstacle qui pénalisait les femmes. Dans le domaine de la création d’entreprise, il a uniformisé la procédure d’enregistrement d’une entreprise pour les hommes et les femmes et simplifié encore les procédures pour l’ensemble des demandeurs. La protection des investisseurs minoritaires a été renforcée grâce à une clarification des structures de propriété et de contrôle et un renforcement de la transparence des entreprises » fait remarquer  le rapport de la Banque mondiale sur l’environnement des affaires ( Doing Business 2019)   

Moussa Kader  Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, Ministre  du Budget  et du portefeuille de  l’Etat  et son gouvernement  doivent davantage travailler

Dans son rapport Doing Business 2019 // Maurice entre dans le Top 20mondial . La Côte d’Ivoire se classe 122e

mercredi, 31 octobre 2018 17:22 Written by

Formation pour mieux reformer, publié aujourd’hui, le Groupe de la Banque mondiale souligne que les pays d’Afrique subsaharienne ont établi un nouveau record pour la troisième année consécutive. L’an dernier, ils ont mené 107 réformes destinées à améliorer la facilité de faire des affaires pour les petites et moyennes entreprises. C’est une hausse non négligeable par rapport aux 83 réformes mises en œuvre dans la région l’année précédente. En outre, c’est aussi un record pour le nombre de pays engageant des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mené au moins une réforme, contre 37 il y a deux ans pour le précédent record. Quatre pays de la région se sont hissés parmi les pays les plus réformateurs au monde : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire est (classée 122e Avec 58 points sur 100, une progression de plus de 4,9 points. Notons que la Côte d'Ivoire visait la cinquantième place à l'horizon 2019. En 2018 elle s’est classé 139e. Avec 53,71 points. Pendant que le Togo gagne 6,37% points et se classe 137e Contre 156e en 2018) et le Rwanda. Et Maurice rejoint le peloton de tête cette année, au 20e rang. Maurice a mené cinq réformes l’an dernier, éliminant notamment un obstacle qui pénalisait les femmes. Dans le domaine de la création d’entreprise, il a uniformisé la procédure d’enregistrement d’une entreprise pour les hommes et les femmes et simplifié encore les procédures pour l’ensemble des demandeurs. La protection des investisseurs minoritaires a été renforcée grâce à une clarification des structures de propriété et de contrôle et un renforcement de la transparence des entreprises. Des réformes ont également été mises en œuvre dans les domaines du transfert de propriété, du commerce transfrontalier et du paiement des taxes et impôts. Avec sept réformes à son actif l’an dernier, le Rwanda est le pays le plus réformateur de la région, grimpant au 29e rang mondial. Dans le domaine de la création d’entreprise, le Rwanda, qui enregistre le plus grand nombre de réformes depuis la création de Doing Business il y a 16 ans, a remplacé les machines à facturation électronique par des logiciels gratuits pour les factures avec taxe sur la valeur ajoutée. Concernant le transfert de propriété, un domaine dans lequel le Rwanda se classe au deuxième rang mondial derrière la Nouvelle-Zélande, de nouveaux mécanismes de règlement des différends fonciers facilitent l’enregistrement des biens. Une nouvelle loi sur l’insolvabilité améliore l’accès au crédit, autre domaine dans lequel ce pays excelle, et facilite le règlement de l’insolvabilité en rendant les procédures plus accessibles pour les créanciers et en leur permettant d’y participer davantage. Le Rwanda a également réformé les domaines du commerce transfrontalier et du raccordement à l’électricité.Le Kenya a mis en œuvre cinq réformes, ce qui l’a porté au 61e rang. Il a notamment adopté une nouvelle loi sur l’accès au crédit, qui l’a propulsé au 8e rang mondial pour l’obtention de prêts. Ce pays a également simplifié le paiement des taxes et impôts pour les entreprises (regroupement des autorisations et service de télépaiement de l’impôt baptisé iTax), tandis qu’un système en ligne facilite le transfert de propriété. D’autres améliorations ont renforcé la protection des investisseurs minoritaires et facilité le règlement de l’insolvabilité. La Côte d’Ivoire et le Togo ont notamment introduit des systèmes en ligne pour la déclaration de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée, ce qui facilite le paiement des taxes et impôts pour les entreprises. Les cinq réformes menées par la Côte d’Ivoire ont amélioré l’accès au crédit et le contrôle de la qualité des constructions et facilité l’enregistrement des entreprises et l’exécution des contrats. Le Togo, avec six réformes à son actif, a facilité l’enregistrement des entreprises, en réduisant le minimum de capital requis, et l’exécution des contrats grâce à l’adoption d’une nouvelle loi sur la médiation. Le Nigéria a mené quatre réformes qui ont notamment facilité la création d’entreprise à Kano et Lagos, les deux villes couvertes par Doing Business, mais aussi le raccordement à l’électricité et le commerce transfrontalier. En outre, Lagos a facilité l’exécution des contrats grâce à de nouvelles règles de procédure civile pour les tribunaux en charge des petits litiges, tandis que Kano a, au contraire, rendu le transfert de propriété moins transparent en arrêtant de publier en ligne la grille tarifaire et la liste des documents nécessaires. Concernant les autres pays de la région, l’Éthiopie a mené trois réformes visant à faciliter l’enregistrement d’une entreprise, l’exécution des contrats et l’obtention des permis de construire, tandis qu’en Afrique du Sud, deux réformes ont amélioré le suivi et la gestion des coupures électriques et réduit le délai nécessaire à la création d’entreprise. Au niveau régional, la plupart des réformes se sont concentrées sur l’amélioration de l’exécution des contrats : les 27 réformes adoptées dans cette région représentent plus de la moitié des réformes enregistrées dans ce domaine dans le monde entier. Les 17 États Parties de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) ont en effet adopté, en 2017, un Acte uniforme sur la médiation comme mode de règlement à l’amiable des différends. Le domaine de la création d’entreprise a bénéficié de 17 réformes, qui se sont essentiellement concentrées sur la réduction du délai nécessaire à l’obtention d’une licence d’exploitation, en rationnalisant les services existants ou en introduisant de nouvelles solutions en ligne. Le Burundi, qui figure en tête des pays de la région dans ce domaine (17e rang mondial), a encore abaissé le coût d’enregistrement d’une entreprise. « C’est une année de records pour l’Afrique subsaharienne. La vive accélération des réformes l’an dernier et sur plusieurs années est la preuve de la puissante dynamique de changement à l’œuvre dans la région. Un environnement des affaires efficace, qui permet aux entreprises privées de prospérer, est essentiel à la création d’emplois et à la croissance », affirme Santiago Croci Downes, responsable du projet Doing Business. C’est dans les domaines de l’obtention de prêts et de la création d’entreprise que les pays de la région enregistrent les meilleures performances : quatre d’entre eux (le Kenya, le Malawi, le Rwanda et la Zambie) se classent parmi les 10 premiers au monde pour l’obtention de prêts. En outre, le délai et le coût de création d’une entreprise dans la région ressortent en moyenne respectivement à 21 jours et 39 % du revenu par habitant, contre 61 jours et 305 % en 2003, au moment de la première édition du rapport Doing Business. De plus, la majorité des pays ont supprimé le minimum de capital requis et d’autres l’ont fortement réduit. La région enregistre de mauvais résultats pour le raccordement à l’électricité et le commerce transfrontalier. Une entreprise doit par exemple débourser 3 456,5 % du revenu par habitant en moyenne pour un raccordement au réseau, contre 1 229 % dans le monde. Et il faut 98 heures pour satisfaire aux obligations de documentation pour importer, contre 61 heures dans le monde.Cette année, Doing Business a collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. Le rapport mentionne une étude de cas qui analyse ces données et constate que les formations obligatoires et annuelles dispensées aux fonctionnaires concernés améliorent l’efficacité de ces registres. Elle fait toutefois observer que moins d’un quart des pays d’Afrique subsaharienne proposent ces formations. Une deuxième étude note que lorsque les agents de dédouanement et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôles aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérés, ce qui facilite la circulation transfrontalière des marchandises. Elle constate que des pays comme l’Angola, la République démocratique du Congo et le Lesotho ont mis en œuvres des réformes commerciales qui ont bénéficié d’une communication et de formations efficaces. En Angola et au Lesotho, des programmes de formation ou des projets pilotes ont réduit le temps nécessaire pour préparer la documentation lors de la mise en œuvre du Système douanier automatisé (SYDONIA World), un système de gestion des données douanières développé par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Deux autres études de cas s’intéressent aux avantages que procurent la certification des électriciens et la formation des juges.( nous y reviendrons)
Moussa Kader
Légende photo : Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat

 

Gestion et contrôle du réseau électrique en Côte d’Ivoire// Un nouveau centre de dispatching à Yamoussoukro

dimanche, 28 octobre 2018 09:48 Written by

La Côte d’Ivoire va se doter bientôt  d’un centre  de dispatching pour la gestion  du transport et la distribution  de l’électricité.   La maquette dudit centre  qui sera construit à Yamoussoukro,  a   été présentée hier 25 octobre 2018 aux différents acteurs  du secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire.   C’était  la «  Maison  de l’entreprise » au Plateau.  A l’occasion,  Traoré Amidou,  le Directeur général de Ci-Energies   s’est félicité de l’engagement de la Banque  européenne pour l’Investissement( Bei) dans ledit projet.    Aussi, il a ajouté que la réalisation de cet ouvrage très stratégique permettra de  se rendre plus performante la gestion du réseau électrique interconnecté de la Côte d’Ivoire, en particulier par l’évolution vers les réseaux électriques intelligents dits «  Smart Grid ».   L’évolution propre du système  électrique ivoirien lui-même, ainsi que  les interconnexions  avec les   pays voisins comme le Ghana, Burkina Faso et prochainement avec le Liberia  et la Sierra Leone et la Guinée Conakry, ont accru la nécessité d’un réseau de la réalisation nouveau dispatching national et la mise en œuvre des systèmes de télécommunication et de téléconduites associés « D’un coût de plus de 20 milliards de Fcfa,  ce dispatching  sera implanté à Yamoussoukro.   Les différents marchés pour  sa construction ont été   divisés en cinq lots dont un   a été attribué à l’entreprise chinoise Cmec pour un montant de 8 milliards de Fcfa  et un autre à General electric  Grid solution ( France » pour un montant  de 1,802 milliard de Fcfa »  a  expliqué M. Djaha Kouadio, Directeur de l’exploitation et du patrimoine  à Ci-Energies. Pour sa part, salué  la Bei dont la représente Madame  Isabelle V.    «  Nous sommes heureux de savoir que les choses se  concrétisent après la mise en place des financements.   C’est un large programme qui va contribuer à l’amélioration et à la fiabilité du  réseau. Nous nous intéressons aussi  aux énergies  renouvelables et suivons avec attention les différents appels d’offres lancés dans ce sens »    
 Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 Légende photo :   Les acteurs  du secteur  ivoirien de l’électricité , les représentants de la Bei avec le Dg de CI-Energies  lors de la cérémonie 

AMENDES JUDICIAIRES ET FORFAITAIRES :: Ce que va faire le comité interministériel

samedi, 27 octobre 2018 17:39 Written by

Créé par arrêté interministériel du 28 mars 2018, le Comité interministériel de suivi des résolutions et recommandations des séminaires sur la problématique des amendes judiciaires et forfaitaires a été officiellement installé, ce jeudi 25 octobre 2018, par le Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, dans les locaux de l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC).Mais avant de procéder à l’installation dudit Comité composé  de 17 membres et présidé par M.AHOUSSI Arthur,  Directeur Général Adjoint du Trésor et de la Comptabilité Publique, le Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. KOUASSI Bernard, a invité les uns et les autres à travailler de façon concertée et dynamique. En vue, dit-il,  de relever un challenge qui devrait aboutir d’une part à l’exécution des décisions pénales et d’autre part au renflouement des caisses de l’État.Le représentant du Garde des Sceaux a également invité les membres du Comité à revisiter la matrice d’actions présentée auparavant par Mme AHOUSSY Lydie épouse GUIBÉI, Agent Comptable des Créances Contentieuses (ACCC). Cette matrice, a rappelé l’ACCC, renferme les pistes de solutions en vue de l’amélioration du recouvrement des recettes issues du prononcé des condamnations pénales.Dans son discours de bienvenue, le Directeur Général  (DG) du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORÉ Konan Jacques a pour sa part  souligné que l’installation officielle du Comité marque le démarrage aussi bien des activités dudit comité que la mise en œuvre effective des recommandations issues de séminaires respectifs consacrés à problématique des amendes.Le Directeur Général du Trésor Public a par ailleurs relevé  que malgré leur énorme potentiel, les ressources domestiques autres que les impôts et taxes douanières restaient très marginales dans leur contribution au financement du budget de l’État.Dans les détails, le Directeur Général du Trésor Public a indiqué que sur un montant à recouvrer de 5,04 milliards de F CFA pour les condamnations prononcées par les juridictions, de 2012 à 2016, seulement 24 millions ont été recouvrés, soit un taux de 0,97 %. La situation, à l’en croire, n’est pas plus reluisante concernant les amendes forfaitaires dont la proportion dans le financement du budget de l’État atteint à peine 1%.Comparativement, a poursuivi ASSAHORE, c’est la bagatelle de 1, 671 milliards d’Euros, soit environ 1 100 milliards de F CFA, que la France engrange au niveau desdites amendes.« Dans le droit fil des orientations gouvernementales visant à accroître la mobilisation des recettes domestiques, le Trésor Public, rappelle le DG a choisi, comme thème de l’année 2018 ‘’l’optimisation des ressources internes’’. À ce titre, plusieurs actions ont été menées en vue d’une amélioration du recouvrement desdites ressources, au rang desquelles figurent les amendes forfaitaires et judiciaires.Au nom des 17 membres du Comité interministériel, son Président, le DGA du Trésor Public, AHOUSSI Arthur, a assuré tous les départements ministériels concernés de la pleine conscience que ledit Comité a des enjeux stratégiques liés au recouvrement efficient des amendes. Il a d’ailleurs annoncé le début des réunions dudit Comité pour le mois prochain. Moussa Kader Légende photo :  Une vue  des participants à la cérémonie

Compétitivité de la filière africaine de cajou //74 nouveaux experts pour une filière plus dynamique

jeudi, 25 octobre 2018 17:41 Written by

 74 nouveaux experts  en formation des acteurs  de la filière africaine  de cajou sont en formation  depuis le  lundi 22 octobre 2018 à  Abidjan. A la  cérémonie  d’ouverture,  le  Dr Adama Coulibaly, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde,   de ladite formation ; la  3e et dernière session du programme de formation de maîtres-formateurs pour promouvoir la chaîne de valeur de cajou africain. A  salué la forte présence des différentes délégations venues aussi bien  du Ghana,  du Burkina Faso que de la Côte d’Ivoire. Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde  a   dit  à l’occasion qu’une approche inclusive et holistique de la chaîne de valeur de la filière est une solution viable.  Car, a-t-il ajouté «  le développement agricole passera nécessairement par la formation des ressources humaines de qualité et non par les machines »  Il a donc  salué le fait que cette session de formation, qui est la 5e  édition du Programme des maîtres-formateurs pour promouvoir la chaîne de valeur du cajou africain se tienne à Abidjan alors que du 8 au 10 novembre prochain, sera organisé le Salon international de l’équipement et des technologies de transformation, Sietta 2018 autour du thème « Transformation de l’Anacarde, une mine d’opportunités pour la jeunesse africaine ». Pour  Florian Winckler, directeur exécutif du Comcashew,  principal bailleur financier avec la coopération allemande Giz, Florian Winckler a reconnu la contribution combien importante de la coopération allemande qui, à travers la Giz, fait du renforcement des capacités, l’élément clé de ses interventions pour assurer l’apprentissage et le transfert des compétences. Cette vision a permis, grâce au programme des maîtres-formateurs, de doter l’Afrique à ce jour d’un pool de plus de 291 experts issus de 16 pays dont 25% de femmes.  Cette  formation  qui va durer une  semaine  regroupe   74 maîtres-formateurs qui vont être façonnés et transformés en experts pour 11 pays par un pool de 25 experts-formateurs triés sur le volet. Pour que la filière anacarde devienne une alternative aux problèmes d’insertion socio-économique  qui se posent avec acuité aux jeunes africains et qui sont candidats à la mort dans  la méditerranée  parce qu’ils ne cessent de rêver de ce continent comme un eldorado, le directeur exécutif de Comcashew, Florian Winckler,  estime  qu’il est plus que nécessaire  pour les pays du continent, principal pourvoyeur de noix et d’amandes de cajou, la nécessité de rendre plus compétitives les filières agricoles. Pour espérer créer plus de richesses et ainsi lutter contre la pauvreté. Comment pouvait-il en être autrement tant les défis de la transformation qui, en amont, exigent que les questions de productivité, de rendement et de commercialisation soient mieux maîtrisées par des acteurs de la chaîne de valeur qui soient de vrais professionnels. Ce d’autant que le marché est très exigeant. Le nouveau défi pour la filière africaine de cajou, c’est la forte volatilité des prix des noix de cajou brutes et des amandes que l’on observe cette année. Cette situation liée à la loi de l’offre et de la demande et à une chaîne d’approvisionnement fragmentée, Winckler « recommande aux Africains la transformation locale et accrue de leurs produits, donc d’engager des réformes structurelles pour embrasser l’agro-industrie » L’Alliance du Cajou africain  représentée à cette rencontre par M. Jean Rostand,  reconnaît, pour sa part, que conformément aux desiderata des acheteurs d’amandes, les pays africains doivent augmenter leurs offres d’amande pour permettre la diversification de leurs marchés.  Il est bon  de préciser que  1000 tonnes de noix de cajou brutes transformées entraîneraient le recrutement de plus de 200 personnes. Ce qui correspond à plus 450 000 emplois directs dans la transformation et plus de 3 milliards Usd de revenu annuel, soit plus de 1500 milliards de Fcfa. 

Kader Moussa

Transports lagunaire dans le District d’Abidjan / Comment la Sotra résiste à la concurrence de ses challengeurs

mardi, 23 octobre 2018 20:42 Written by

Transports lagunaire dans le District d’Abidjan
Comment la Sotra résiste à la concurrence de ses challengeurs
Avec la libéralisation de l’exploitation des bateaux bus sur le plan d’eau lagunaire abidjanais, deux opérateurs privés ont fait leur entrée en force dans le secteur depuis2016. Nous avons d’abord la Sotra qui exploite le plan d’eau depuis 1980, transporte annuellement plus de 13 millions de passagers sur trois lignes : La 501,502 et la 503. Une Malgré la concurrence, elle résiste aux vagues de la lagune Ebrié avec ses bateaux bus. Pour M. Meité Bouaké, son directeur général, « La Sotra n a pas peur de la concurrence sur le plan d’eau lagunaire et il y a de la place pour tout le monde. En 2018, nous attendons acquérir 20 bateaux-bus et nous n’entendons pas nous arrêter en si bon chemin » Au niveau du transport lagunaire, ce transporteur public, a décidé de renforcer son parc par l’acquisition de 20 bateaux-bus de nouvelle génération de 150 à 250 places. Aussi, en début d’année 2018, M. Meité Bouaké s’était engagé à développer les infrastructures d’exploitation lagunaire par l’amélioration de la déserte sur le plan d’eau lagunaire, la réhabilitation des quatre anciennes gares lagunaires et la construction de pontons améliorés. Rappelons qu’à fin 2013, la Sotra disposait de 12 bateaux-bus et la société entendait réhabiliter pour l’année 2014, 10 bateaux-bus en acheter dix autres. Quoiqu’on dise, avec l’arrivée des deux opérateurs privés, la concurrence c’est véritablement installée dans le secteur. Ensuite, la Société de transport lagunaire( Stl) qui est une filiale à 100 % du groupe Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification (Snedai). La Stl prévoit un investissement global de 45 milliards de F Cfa sur cinq ans et financé à la fois par des fonds propres et par le secteur bancaire. L’entreprise, qui compte déjà deux gares opérationnelles à Treichville et à Cocody Riviera et doit en ouvrir au Plateau et à Yopougon, dessert depuis le 1er avril 2017, le tronçon Plateau-Treichville-Riviera, soit une rotation de trente minutes assurée par une dizaine de bateaux. « Nous avons estimé qu’Abidjan bénéficie d’un plan d’eau extraordinaire et le plus beau d’Afrique. C’était anormal que les ivoiriens se bousculent qu’aux portières des taxis, des bus et des cars. Alors qu’en deux minutes du Plateau, vous êtes à Treichville. Les premiers mois, nous transportions 9 à 10 mille passagers mensuellement. Mais à ce jour nous sommes à 14 mille passagers par jours sur deux lignes. Dans les prochains mois, nous allons passer à huit lignes. Nous sommes passés de dix mille passagers par mois, à 200 mille passagers par mois. En l’espace de six mois, pour une expérience nouvelle, nous pensons que nous avons atteint plus de 1,5 million de passagers transportés » nous avait indiqué à Adama Bictogo, le Pdg de Snedai dont Stl est l’une des filiale. C’était en 2017 en Novembre 2017. Enfin, la Compagnie ivoirienne de transport maritime,( Citrans). Cette dernière depuis 12 octobre 2018, a enregistré l’arrivée dans sa flottille, de deux nouveaux bateaux. « Ces deux bateaux de type catamaran et de 240 places chacun, ont permis d’ouvrir une ou deux nouvelles lignes. Nous avons en option la ligne d’Azito et la ligne de Koumassi ou de Marcory pour couvrir autant que faire se peut le plan d’eau lagunaire actuel », indique le directeur des opérations du groupe, Koffi Ahibo. Transportant quotidiennement 8000 à 9000 personnes entre Yopougon-Plateau-Treichville, la compagnie compte passer à 12 000 clients avec ces deux nouveaux bateaux. Au dire de Koffi Ahibo( ancien cadre de la Sotra retraité), « le groupe table sur l’acquisition de 40 bateaux d’ici 2024. Et dans un premier temps, les villes comme Assinie, Dabou, Bingerville pourront être desservies » Avec 200Fcfa comme on le dit à Abidjan, ça roule. Même si cela ne fait pas forcement l’affaire des opérateurs du sous- segment des pinasses qui refusent de disparaitre
Moussa Kader
Légende photo : Malgré l’arrivée des opérateurs privés, les bateaux bus  de  la  Sotra tiennent sur la Lagune Ebrié

 

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