Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

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Cacao/ Lutte contre le Swollen Shoot: le Ghana traite mieux ses planteurs que la Côte d’Ivoire

mercredi, 19 septembre 2018 12:24 Written by

Dans près de dix jours, les producteurs de cacao ivoiriens vont connaitre le prix Kg bord champs du cacao pour la campagne 2018-2019. Précisément, pour la campagne principale. Un démarrage qui pourrait être marqué par la fixation concertée d’un prix garantie aux producteurs de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Qui ont établi une feuille de route pour réaliser les objectifs fixés lors de la déclaration d’Abidjan, signée en mars 2018, et visant à améliorer les prix payés aux producteurs de cacao dans les deux pays. Selon les détails relayés par Intellivoire, un comité a été mis sur place pour promouvoir la consommation locale et élaborer des stratégies pour la production de Cacao durable et traçable. Ils ont aussi décidé de renforcer la collaboration entre le Centre national de recherche agronomique (Cnra) de la Côte d’Ivoire et l’Institut ghanéen de recherche sur le cacao (Crig). Ces deux institutions pourront donc partager leurs expériences dans la préservation des champs et travailler à atténuer les effets des changements climatiques. Devant caméras et microphones des medias des deux pays une localité, localité à la lisière de la frontière, pour lancer la lutte conjointe contre cette maladie du cacao. Ce grâce à un financement de la Banque africaine de développement( Bad) d’un montant de 600 millions dollars soit plus de 300 milliards de Fcfa. Cette enveloppe couvre l'abattage de plus de 680 000 hectares de cacaoyers sur les terres agricoles affectées et la replantation d'arbres dans ces zones. Belle initiative qui marque le franchissement d’une étape majeure dans la collaboration entre le premier et deuxième producteur mondiale de fèves de cacao. Malheureusement, si le Ghana a tiré des leçons du premier passage du swollen shoot dans son verger, ce n’est certainement pas le cas de la Côte d’Ivoire. Dans dernier pays cité, le producteur reçoit par hectare de cacaoyers arrachés, cinquante mille Fcfa, avec de la semence améliorée pour replanter la parcelle arrachées. Sans oublier les rejets de bananiers pour permettre au paysan de faire de la culture de diversification, le temps de refaire sa plantation. Au moment où nous collections des informations sur la question au niveau de la Côte d’Ivoire, une source bien introduite nous a appris que « le Conseil du café et cacao( Ccc) a non seulement décidé de ne plus communiquer de chiffre mais aussi de suspendre les dédommagements des producteurs ». Au Ghana, nous indique une source bien introduite, « le pécule servi par hectare arraché est d’environ 150 mille Fcfa et le planteur est très respecté par le Ghana Cocobord. Sans oublier les nombreuses facilités d’accès aux intrants qui moins taxés dans ce pays frère » Dejà à cette étape d’un processus concerté ? Ces deux pays peuvent-ils en ouverture de campagne servir un prix concerté et garanti comme préconisé à leurs producteurs? Les producteurs, observateurs et autres acteurs de la filière café-cacao retiennent leur souffle. C’est dans un tel contexte que des experts très au fait de l’évolution du marché mondial du cacao estiment que le pari n’est pas gagné d’avance. Ce pour plusieurs raisons. « La chose ne sera pas facile. D’abord les deux pays n’ont pas la même monnaie. La Côte d’Ivoire utilise le Fcfa arrimé à l’Euro. Pendant que Ghana utilise le Ghana Cedi ; une monnaie très fluctuante. Ensuite, au niveau de la commercialisation, les deux pays n’ont pas le système. Au Ghana, la filière est autonome avec un régulateur puissant ; le Ghana Cocobord pendant qu’en Côte d’Ivoire la filière est gérée en haut lieu par un comité interministériel logé à la Primature. Enfin, même si le Conseil café cacao existe, cette structure qui fait la régulation n’est pas autonome » ajoute M. Kouadio, un agri-preneur (Exploitant agricole) Quid du taux de la fiscalité et de parafiscalité sur chaque kilogramme de cacao ? Sur ce point notre personne ressource ajoute : « Nous avons un Droit unique de sortie en Côte d’Ivoire qui est de 200Fcfa par Kg en Côte d’Ivoire contre 100Fcfa au Ghana. Dans ce dernier pays cité, c’est le planteur d’abord et l’Etat après. Comment deux pays qui ont deux systèmes de commercialisation différents,pas la même monnaie et des fiscalités différentes peuvent aussi réussir facilement dans une synergie d’actions dans une économie cacaoyère mondiale les plus forts mangent les plus faibles ? » Rappelons que le Ghana et la Côte d’Ivoire sont les deux premiers producteurs de cacao dans le monde. Ils comptent pour environ 60% de la production globale.

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Modernisation de l’administration: le Trésor public encore primé

mercredi, 19 septembre 2018 08:40 Written by

La direction générale du trésor et de la comptabilité publique( Dgtpc) lauréate du Prix d’encouragement dans la catégorie « Innovation et amélioration de la qualité de service », a été célébrée le lundi 17 septembre 2018, par les autorités de tutelle, lors d’une cérémonie de remise solennelle du Prix panafricain du service public, à Abidjan. La Côte d’Ivoire s’est hissée devant neuf autres pays, remportant le Prix d’encouragement catégorie Innovation et amélioration de la qualité de service public, une distinction initiée dans le cadre des activités du Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (Cafrad). Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, qui a remercié l’ensemble du personnel du trésor public, a dédié ce prix au chef de l’Etat Alassane Ouattara qui n’a de cesse encouragé toutes les actions allant dans le sens de l’excellence et de la qualité du service public. Ce prix, le « deuxième de cette distinction instituée par le Cafrad », positionne le trésor public ivoirien au rang des meilleures administrations sur le continent. Et ce, grâce à des réformes visant la modernisation des outils de gestion, l’amélioration de la transparence et de la gouvernance. Le ministre de la Fonction public, Issa Coulibaly, a saisi cette opportunité pour inviter l’ensemble des structures publiques à « postuler pour compétir » aux différentes catégories du Prix panafricain du service public, visant à promouvoir les meilleures pratiques en matière administrative. «Continuons donc de transformer notre administration pour que la Côte d’Ivoire étonne positivement et agréablement le reste du monde », a lancé M. Issa Coulibaly, tout en saluant les performances du directeur général du trésor public et de la comptabilité, Jacques Assahoré. M. Assahoré a pour sa part remercié l’ensemble de ses collaborateurs, « sans qui ce prix n’aurait pas été possible », en illustrant ses propos par la maxime qui dit que « le groupe est plus fort que le plus fort du groupe Cette distinction, décernée à l’occasion de la 3ème édition du Prix Panafricain du Service Public, qui s’est tenu à Marrakech, le 20 juin 2018, vient récompenser les efforts du Trésor Public matérialisés par notre outil de gestion dénommé « Management Orienté Performance ».Puis le Dg Assahoré a expliqué à l’assistance, le Management Orienté Performance, tel que proposé par le Trésor Public. Qui repose sur : « un Plan Stratégique de Développement 2016-2020 bâti autour des quatre axes suivants :1/ l’accélération de la modernisation des outils et des méthodes de gestion 2/ l’accroissement et la pérennisation des capacités de financement de l’Etat 3/ l’amélioration de la transparence et de la gouvernance 4/ le renforcement des capacités opérationnelles et le bien-être social du personnel ;un Système de management intégré Qualité-Engagements de service-Contrôle interne et maîtrise des risques ; un dispositif d’évaluation des performances avec fixation des objectifs individuels ;un suivi-évaluation du plan d’actions des processus et des activités gérées en projets. » Il s’est félicité de ce que cette distinction vient « confirmer la logique d’amélioration continue du trésor » qui a déjà remporté des prix nationaux, entre autres, le Prix d’excellence 2013 de la meilleure administration numérique, le Prix d’excellence 2014 de la meilleure administration et le Prix du Partenariat Etat/secteur privé en 2017. La ministre de la Modernisation de l’administration publique et de l’Innovation du service public, Raymonde Goudou Coffie, a dit sa satisfaction pour les outils performants mis en place pour renforcer la qualité du service public. Les autorités ivoiriennes ont engagé ces dernières années des réformes en vue d’accélérer le processus de mise en place d’une administration publique moderne, capable de soutenir durablement le développement économique et social, un facteur déterminant pour l’émergence du pays. Le gouvernement ivoirien actuel a réactivé la Journée nationale de l’excellence qui permet notamment de distinguer chaque année les administrations qui se sont illustrées par la qualité de leur travail au profit de l’Etat et des Ivoiriens.

Bamba M.

( Plantation de palmiers à huile) : Faut-il craindre un blocage de l’ huile de palme raffinée vers le Burkina Faso ?

vendredi, 14 septembre 2018 10:16 Written by

Après le marché sénégalais courant 2009 et 2010 qui faisait obstacle à l’entrée de l’huile de palme raffinée et produite en Côte d’Ivoire sur son marché intérieur. Sous le prétexte de protéger sa production nationale d’huile d’arachide. Les exportations d’huile de palme raffinée vers le Burkina Faso, vont elles se heurter dans quelques mois à des obstacles, à l’entrée dudit marché ? La question mérite d’être posée. En effet, le Groupement des professionnels des huileries du Burkina Faso est allé se plaindre à M. Paul Thieba Kaba, le Premier ministre du Faso, de « l’invasion du marché burkinabé d’huile d’origine étrangère » C’était le lundi 10 septembre 2018 à Ouagadougou. A l'ordre du jour de la rencontre, les difficultés que rencontrent le secteur industriel, précisément la mévente. Selon « L’Observateur Paalga » un journal burkinabè repris par le site d’informations en ligne, www.allafrica.com, « Le secteur de l'industrie au Burkina Faso va mal : en effet, les industriels sont confrontés à un problème de mévente qui bloque son développement. L'objectif de l'entretien est de poser la problématique de la non-vente et d'y trouver des solutions de commun accord avec le chef du gouvernement et le ministère du Commerce » Au sortir de l’audience, M. Salifou Sanon, un industriel dans la production d'huile et d'emballages a dit : « Aujourd'hui, presque cinquante-deux mille (52 000) tonnes d'huile sont importées. Pour une consommation moyenne de quatre-vingt mille (80 000) tonnes, il y a une moyenne de trente-cinq mille (35 000) tonnes qui sont localement produites. Si rien n'est fait pour réguler les entrées d'huiles étrangères, l'industrie va en prendre un coup » Pour Siaka Barro, premier vice-président du Groupement des huileries du Burkina, le pays ne saurait avancer sans les industries. «Nous avons contracté des crédits et aujourd'hui nous sommes bloqués par cette concurrence déloyale sur laquelle le gouvernement doit absolument se pencher » a-t-il plaidé. De son côté, le ministre du Commerce, Harouna Kaboré, a quant à lui donné sa lecture de la situation : «Avec le Groupement professionnel des industriels en général et ceux en particulier qui sont dans le secteur de l'huilerie, depuis leur dernière rencontre avec le Premier ministre, six rencontres se sont tenues à la fois avec la direction du guichet unique du ministère, la direction du contrôle de la répression de la fraude, ainsi qu'une réunion avec la direction générale de la douane, une réunion en présence des acteurs des impôts pour analyser l'ensemble des propositions qui ont été mises sur la table, qui étaient au nombre de dix » Le renforcement de la protection des marchés régionaux face aux importations est aussi réclamé par les industriels pour garantir la viabilité de leurs projets. Certes, la Cedeao prévoit des barrières douanières de 35 % à l’entrée du marché ouest-africain, mais celles-ci sont, de l’avis général, souvent contournées. Faut-il craindre pour les exportations d’huile de palme raffinée d’origine Côte d’Ivoire et d’arachide du Sénégal ? Pas vraiment ! Mais, il y lieu d’être prudent. Le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso( non producteurs d’huile de palme) et qui en sont friands sont producteurs de l’huile d’arachide et de soja. Ces trois pays représentent ainsi 95 % des ventes extérieures de la Côte d’Ivoire, qui satisfait globalement ses besoins et exporte environ un tiers de son huile de palme. Même si des experts prévoient que « la consommation progresse de 3 à 4 % par an dans la région, cela suit directement la croissance démographique » il y a lieu de s’inquiéter de la prise de mesures de protection des producteurs locaux, par les autorités burkinabé. Ce sous la pression dudit groupement. Sur cette brulante question M. Louis S. Amédée, Directeur général de la Fédération nationale des industries et services de Côte d’Ivoire, ( Fnisci) éclaire davantage : « Il y a deux problèmes qu’ils posent. La consommation nationale du Burkina en huile alimentaire est d’environ 80 mille tonnes. C’est-à-dire que leur moyen de production est de 35 mille tonnes. Avec ça, ils ne peuvent même pas satisfaire le marché local avec environ 35 mille tonnes de production. Ils se plaignent du fait qu’il y a 52 mille tonnes d’huile qui sont importées. Si tu fais 52 mille tonnes plus 35 mille tonnes, nous sommes à 87 mille tonnes, donc légèrement au-dessus de la consommation nationale. Donc leur capacité installée n’est pas suffisante pour satisfaire le marché local. Ça c’est la première remarque qu’on peut faire. Maintenant, est-ce que cela est compensé par la production communautaire. Citons la production d’huile de palme de la Côte d’Ivoire Benin et l’huile d’arachide du Sénégal. Ça ne doit pas être le cas. Ce qu’ils fustigent, c’est la concurrence déloyale(…) » Non sans faire remarquer que « les gens importent beaucoup de choses de la Turquie et autres qui sont des huiles dont on ne peut pas forcement préjugé de la qualité et qui sont vendues à très bon prix. Prioritairement, c’est contre ça qu’ils luttent » Toutefois, souligne le Dg de la Fnisci, « Si derrière, il n’y pas de fraudes sur les produits d’origine Côte d’Ivoire voire communautaires, il n’y a pas de raison. Parce que l’huile de palme raffinée produite par Sifca n’est pas frauduleuse au Burkina. Mais le problème, c’est qu’il y a de l’huile d’origine frauduleuse sur leur marché et qui est vendue nettement moins chère par rapport aux huiles qui sont fabriquées sur place. Dans un tel cas, nous ne sommes pas dans une activité commerciale normale » Et d’ajouter que : « S’ils parlaient d’envahissement du marché du Burkina par des huiles frauduleuses communautaires, ils ont la possibilité de jouer sur le levier d’une taxe communautaire pour réguler le flux et cela de la façon la plus légale. » La demande annuelle en huiles alimentaires du Burkina est estimée à 95 000 tonnes avec un taux de croissance de 4 % par an. L’offre en huiles locales (huile de coton et huile de soja) n’est pour le moment que de 30 à 40 000 tonnes par an. L’écart est principalement comblé par des importations d’huile de palme d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire et Togo) mais aussi d’Asie (Malaisie et Indonésie). Il faut trouver une solution à la concurrence déloyale qui menace le tissu industriel de notre pays

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Promotion du commerce intra-africain: les africains se donnent rendez-vous au Caire ( Egypte)

vendredi, 07 septembre 2018 22:38 Written by

Le commerce intra-africain reste le plus faible de la planète avec seulement 15%, derrière l’Europe 59%, l’Asie 51% et l’Amérique du Nord 37%. Il faut donc poser des actes forts, pour améliorer le niveau du commerce entre les pays africains. D’ où la décision d’organiser la Foire Commerciale Intra-africaine ( l’Iaft) qui aura lieu du 11 au 17 décembre 2018 au Caire, en Egypte. Mais avant, Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a abrité le jeudi 06 septembre 2018, la quatrième étape de la caravane d’information et de sensibilisation organisée par la Banque africaine d’import et export(Afreximbank). Initiée par Afreximbank, et l’Union africaine en collaboration avec le gouvernement égyptien, la Foire commerciale intra-africaine (Iaft) était au centre d’une rencontre d’information et de sensibilisation du secteur privé et du gouvernement ivoirien dans un complexe hôtelier de la place. La première du genre sur le Continent africain, l’Iaft est une foire commerciale qui fournit une plateforme de partage d’informations sur le Commerce, l’investissement et le marché. Elle permet aux acheteurs et aux vendeurs ainsi qu’aux investisseurs et aux pays de se rencontrer afin de discuter et de conclure des accords commerciaux. La Foire Commerciale Intra-africaine fournit une plateforme permettant l’entrée sur un marché unique à plus d’un milliard de personnes au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine. Selon Kanayo Awani, Managing Director Intra-african trade Initiative-Afreximbank, « l’Iaft a pour objectifs de réunir les acteurs continentaux et mondiaux afin de permettre de présenter et d’exposer leurs biens et services et d’explorer des opportunités d’affaires et d’investissement en Afrique. Aussi elle devra servir de marché où acheteurs et vendeurs de biens et de services se rencontrent pour explorer les opportunités d’affaires » Egalement, cette foire fournira une plateforme d’échanges interentreprises et développement d’opportunités d’affaires d’une part, et partager des informations concernant le commerce, l’investissement et le marché avec les parties prenantes notamment les investisseurs, les Pme, le secteur informel et les africains de la diaspora d’autre part. Ce à l’effet d’envisager des solutions pour faire face aux difficultés qui affectent le commerce intra-africain. Celui selon lequel Représentant son collègue du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Pme, le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi a salué l’instauration de la Zone de libre-échange continental africaine. Ce d’autant plus qu’elle devrait permettre au secteur privé africain de jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance. Il a exhorté le secteur privé africain à prendre sa place dans la dynamique de transformation du continent. Il est prévu en marge de l’exposition, une conférence sur le paiement et le financement du commerce intra-africain. Cette conférence traitera de questions d’actualité relatives au financement et au paiement dans le cadre du commerce, de la facilitation des échanges commerciaux, aux infrastructures facilitant les échanges commerciaux, à l’harmonisation des normes commerciales et aux chaînes de valeur régionales. Les exportateurs seront également formés sur la façon d’accéder au marché africain et de conclure des accords de jumelage avec d’autres entités africaines ou mondiales. Après Abidjan, l’équipe d’Afreximbank se rendra à Nairobi au Kenya, dernière étape de cette tournée.

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Prix du litre du carburant et du Kg de cacao en Côte d'Ivoire: Ces parafiscalités qui fait mal à la poche des ménages

vendredi, 07 septembre 2018 22:16 Written by

« Les gens ont l’habitude de dire que les impôts tuent les Pme. Nous ne partageons pas cette assertion à 100%. Ce ne sont pas les impôts qui tuent les Pme mais la parafiscalité. Parce que nous avons les impôts qui vont directement dans les caisses de l’Etat et puis il y a le pouvoir que l’Etat donne directement ou indirectement à d’autres structures de prélever d’autres types de taxes qui ne vont pas forcement dans les caisses de l’Etat. En notre connaissance, il n’y a pas un taux de parafiscalité en Côte d’Ivoire. C’est à ce niveau qu’il y a beaucoup de problèmes(…) » Cette démonstration est de M. Lolo Diby Cleophas, Vice- président de la Fédération nationale des petites et moyennes entreprises( Fipme). Elle est d’autant plus vrai, que si le prix du litre du carburant à la pompe revient cher à la consommation, c’est en grande partie à cause des nombreuses taxes et parafiscalités que supporte chaque litre vendu aux consommateurs. Depuis environ 18 ans, donc sous le régime de la Refondation, nous rapportent des experts, « la base taxable qui est 200Fcfa par litre, n’a pas changé et le niveau de prélèvement de l’Etat reste identique, en valeur absolue à 155,606 Fcfa. Ce qui offre une grande marge de réduction que l’Etat aurait pu consentir au profit du consommateur » Malgré le changement de régime, la structure des prix tant décriée par ‘ les reconstructeurs’ alors dans l’opposition, est encore en vigueur. A titre d’illustration, nous avons fameuse la Taxe spécifique unique( Tsu) s’établissait sous le régime précédent à pratiquement 155,606Fcfa pour le super sans plomb, 37, 490Fcfa pour le gasoil, 2,8Fcfa pour le pétrole. Taxes auxquelles il faut ajouter aussi pour l’essence, le droit d’entrée de 20FCfa, 10Fcfa pour le pétrole et 20Fcfa pour le gasoil. Nous avons 2fcfa pour la redevance statistique pour les trois produits. A cette Kyrielle de prélèvements, ajoutons 67,969Fcfa pour le super au niveau de la Tva cor-douanier, 38, 664Fcfa pour le pétrole, 46,708Fcfa pour le gasoil et 1,250Fcfa pour la redevance portuaire pour les trois produits. Sans oublier 17,500Fcfa de péréquation transport pour les trois produits. Il est à rappeler que durant les émeutes du carburant en 2009, le Rassemblement des républicains( Rdr) de cette taxe. Par ailleurs, il convient d’ajouter que 6 Fcfa sont affecté à constitution du stock de sécurité au niveau des trois produits. Nous avons également 0,2Fcfa de redevance Sydam pour les trois produits et 4,491Fcfa de parafiscalité. ( Voir encadré) « Même si depuis fin 2012, la fixation du prix du litre du carburant à la pompe en Côte d’Ivoire, se fait conformément à un mécanisme de fixation automatique indexé au cours du baril du brut sur le marché international et du dollar, l’Etat pourrait à renoncer un certain nombre de taxes pour que le prix à la pompe baisse automatiquement pour sauver les Ivoiriens. Il suffisait aussi de changer la base taxable soit 200Fcfa.Ce qui n’est pas encore le cas » estime un analyste. En Côte d'Ivoire, pour la quatrième fois en moins d'un an, le prix à la pompe de l'essence sans plomb a augmenté. Depuis le 1er septembre2018, un litre de super coûte 620 francs Cfa, contre 580 francs Cfa en novembre 2017. A noter qu'après trois hausses successives cette fois-ci le prix du gasoil n'a pas augmenté. Le litre reste plafonné à 610 francs Cfa. Une mesure visant à éviter une hausse généralisée des prix à la consommation; le gasoil étant le carburant majoritairement utilisé dans les transports de marchandises et de personnes. Dans un contexte de hausse du prix du baril du pétrole brut sur le marché mondial, depuis deux ans, faut –il craindre une autre hausse du prix du litre du carburant à la pompe d’ici la fin de l’année 2018 ? Attendons de voir. Les cours du pétrole brut se sont envolés de +174%. De 27 dollars (soit plus de 13500 Fcfa) le baril en janvier 2016, le baril est passé ce 30 avril au-dessus des 74 dollars,( soit plus 37000Fcfa) et ce, à cause des tensions dans les pays exportateurs de pétrole. Toutefois, les Ivoiriens ne cessent de grogner face à ces incessantes augmentations du prix des hydrocarbures, alors que leur pouvoir d'achat ne fait que baisser. Ceux-ci redoutent par ailleurs une flambée des prix des denrées de première nécessité. Par ailleurs, même si tous les usagers ne sont pas producteurs de cacao et de café, ceux qui le sont, supportent sur chaque kilogramme de cacao une parafiscalité globale de l’ordre de 220 Fcfa. Les ressources collectées alimentent les caisses de l’Etat et du Conseil café-cacao. Pendant que chez le deuxième producteur mondial, c’est-à-dire le Ghana, le taux de prélèvement global est de 100Fcfa par Kg de cacao.

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Légende photo : Le prix du litre du carburant supporte trop de taxes à la pompe en Côte d’Ivoire

Encadré : La clé de répartition de la taxe spécifique unique sur les produits pétroliers

La Taxe spécifique qui était de 155,606Fcfa en 2009, entre-temps est passée à 220Fcfa pour le Super. Logiquement, le régime Ouattara devrait revoir à la baisse cette taxe qui à la vérité alourdi in fine le prix à la consommation, donc le consommateur final. Dans les détails, les 220Fcfa se décomposent comme suit : 20fcfa par litre sur le Super pour le 3ème pont dont la traversée revient est soumis à péage( (500Fcfa pour les s véhicule léger et 1500Fcfa pour les poids lourds) et ce sur 30ans ; durée de la concession avec Socoprim). Sur ce point précis, il est bon de préciser qu’en cas de déficit d’exploitation, l’Etat de Côte d’Ivoire devra payer une certaine somme au concessionnaire ; la Société de construction du pont riviera- marcory,( Socoprim). Conforment à la clause qui impose à l’Etat de Côte d’Ivoire de rembourser le déficit budgétaire dû au faible trafic sur le 3ème pont ou « pont Hkb », la facture coûte chère aux contribuables ivoiriens. Selon des sources proches du dossier , « en 2015 , ce sont 12 milliards contre 25 milliards de Fcfa en 2016 que l’Etat de Côte d’Ivoire est obligé de payer à l’entreprise française Bouygues pour compenser les pertes d’exploitation ». Aussi, sur les 220 Fcfa indiqués plus haut, 16Fcfa par litre sur le Super vont au Fonds d’entretien routier( Fer) contre 40Fcfa par litre sur le même type de carburant, pour la dette de la Société ivoirienne de raffinage( Sir). Il est également à préciser que 10Fcfa servent à financer le stock de sécurité de l’armée. Mais ce n’est pas fini. Les consommateurs payent encore 134Fcfa par litre de Super pour le budget de l’Etat. Pour le gasoil, les ivoiriens payent au total 120Fcfa. Soit, 20Fcfa pour le 3ème pont et 16Fcfa par litre pour le Fer ; 40Fcfa par litre pour la dette de la Sir ; 10FCfa pour la dotation de l’armée ; et 34 Fcfa par litre pour le budget de l’Etat. Enfin pour le pétrolelampant, essentiellement utilisé par les pauvres qui vivent dans les zones rurales pour s’éclairer, l’Etat prend 25Fcfa par litre comme taxe spécifique. Juste pour la participation au budget de l’Etat. A titre d’illustration, lorsque le producteur d’anacarde ou de cacao achète un litre de pétrole à 550Fcfa, il verse 25FCfa au budget de l’Etat, en plus du droit unique de sortie( Dus) qui est prélevé sur chaque kilogramme d’anacarde ou de cacao qu’il vend. Comme quoi, les nombreuses taxes instituées par l’Etat et ses démembrements alourdissent les charges des pauvres ménages ivoiriens dont le panier se transforme davantage en ‘sachet de la ménagère’

Bamba M.

Panne sur le réseau bancaire ivoirien: la galère des petits clients et des opérateurs économiques

lundi, 03 septembre 2018 22:32 Written by

La semaine qui vient de prendre fin, aura été difficile pour les clients des banques en activités en Côte d’Ivoire. Les guichets automatiques et autres distributeurs de billets n’ont vraiment fonctionné comme d’ordinaire. Aussi des agences de certaines banques dont la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire( Baci) et Ecobank ont fonctionné difficilement. Renseignement pris, il nous est revenu que le réseau informatique était en panne. Conséquences, si des cartes magnétiques de certains clients n’ont pas été avalées des clients ont été débités sans qu’ils ne puissent toucher le montant demandé au Gab/Dab. N. Konan, client de la Baci et détenteur d’une carte magnétique frappé du logo Gim Uemoa que nous avons rencontré devant sa banque à l’hypermarché AbidjanMall, le vendredi 31 aout 2018, tout en colère, nous raconte sa galère. « Depuis près de 3heures que je vais de guichet en guichet pour faire un retrait. Impossible d’y arriver.. Rien ne marche. Juste avant de venir ici, j’ai essayé à un guichet d’une banque du réseau Gim Uemoa qui visiblement fonctionnait. Malheureusement j’ai été débité mais je n’ai pas pu toucher à l’argent. Je viens donc voir mon gestionnaire » ajoute-t-il très en colère. Le jour suivant, c’est-à-dire le 1er septembre 2018, nous avons fait le même constat au niveau d’une agence Baci à l’espace Sococe II Plateau où des clients à la limite désemparés, nous ont appris avoir subi les même désagréments depuis le mercredi 29 aout 2018. Citons entre autres cartes magnétiques avalées et ou compte débité sans qu’ils aient touchés l’argent. Par ailleurs, Edi B. opérateur économique et clients chez Ecobank, a dit avoir eu d’énormes difficultés à faire des opérations bancaires. Mais que s’est –il passé pour qu’à la fin du mois, le réseau informatique des banques se plante subitement ? Des sources ont avancé une panne générale sur toute l’étendue du territoire nationale. Dans la même semaine, L. A ., un cadre du secteur privé ivoirien nous a rapporté que n'était que seulement leurs Gab/Dab... « Il y a même dont les cartes bancaires prépayées ne peuvent même plus être rechargées a plus forte raison être utilisées pour les paiements électroniques pour lesquels elles ont été conçues et vendues. Après on s'étonnera que les transactions avec le cash » nous a-t-il indiqué. Toutes nos tentatives après l’Association professionnelles des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire( Apbef.ci) ne nous ont pas permis d’avoir une réponse fiable sur les causes de ce désagrément à grande échelle. Malgré une reprise timide des services dans l’après- midi du samedi 1er septembre 2018, il nous est revenu que le dimanche la galère des usagers continuait. En Côte d’Ivoire, le taux de bancarisation demeure faible en Côte d’Ivoire, quand bien même qu’il soit passé de 7,1% en 2007 à 19,7% à ce jour et malgré les progrès réalisés en termes d’implantation des établissements de crédits et systèmes financiers décentralisés, sur l’étendue du territoire.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Investissements directs étrangers en Côte d’Ivoire: le poids des opérateurs marocains , burkinabé et libanais

mardi, 28 août 2018 13:43 Written by

Le Burkina Faso était le 4e investisseur direct étranger en Côte d'Ivoire en 2017, derrière le Liban, la France et le Royaume du Maroc. Informations récemment par le Premier ministre Burkinabé, Paul Tieba Kaba. C’était à l'occasion du premier Forum économique entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, en marge de la 7ème conférence du Traité d'amitié et de coopération Côte d'Ivoire-Burkina Faso (Tac). Qui a eu lieu récemment à Yamoussoukro. Selon le Chef du gouvernement du Faso, Selon le Premier ministre burkinabè, « le volume des échanges commerciaux, dont un important volet agricole, entre les deux pays a été de 250 milliards Fcfa en 2016 ( …) les échanges devraient s'amplifier » Les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont progressé de 25% entre 2013 et 2017 pour atteindre 319,741 milliards deFcfa. Mais quels sont les secteurs d’activités où opèrent les entreprises burkinabés en Côte d’Ivoire ? Sans entrer dans les détails, il convient de préciser qu’elles sont bien présentes dans les Bâtiment et travaux publics(Btp) à travers le Groupe Ebomaf( Etablissement Bonkoungou Mahamadou et frère( Ebomaf) qui travaille sur de grands chantiers de l’Etat de Côte d’Ivoire dans le nord du pays dans la construction d’infrastructures routières et dans le sud-ouest ivoirien notamment au niveau de la réhabilitation et l’extension de l’aérodrome de San Pedro. Ajoutons que ce groupe a reçu récemment, un prêt de 179,7 milliards de Fcfa par la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), garantie de la République de Côte d’Ivoire en vue de la construction de 224 kilomètres d’infrastructures routières. Aussi un autre groupe d’intérêts burkinabé est en train de s’offrir la plus grande cimenterie de la Côte d’Ivoire : Il s’agit du groupe du groupe Kanis International de Inoussa Kanazoé. D’après les informations obtenues par Jeune Afrique, « cette future usine de broyage de ciment est située dans la zone portuaire d’Abidjan, sera la plus grande cimenterie du pays devrait avoir une capacité annuelle de 4 millions de tonnes et nécessiterait un investissement d’au moins 35 milliards de Fcfa » Notons qu’annuellement, le transfert vers le Burkina Faso, des agents économiques opérant dans sur les filières agricoles et personnels de maison se chiffre en moyenne à plus de 50 milliards de Fcfa.

 

Les investissements marocains, français et libanais

 

Les données du Centre d’étude et de promotion des investissements en Côte d’Ivoire,( Cepici) indique que le Maroc était dans le top 3 des investisseurs privés en Côte d'Ivoire: « sur une période de cinq ans environ 205,314 milliards Fcfa »Ce courant d’affaires se traduit aussi par l’intérêt des entreprises marocaines de s’implanter en Côte d'Ivoire. Interrogée sur cette performance, l’Ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire, Abdelmalek Kettani, qui se félicite de ce positionnement, soutenu par les accords économiques et bilatéraux signés entre les deux pays lors des visites en 2013 et 2015 de Sa Majesté Mohammed VI à Abidjan. Des flux d’investissements drainés par le Royaume chérifien avaient positionné le Maroc comme le principal investisseur étranger de la Côte d’Ivoire avec 22% des investissements agrée par le code des investissements en 2015, devant la France (16%) et le Nigeria, deux gros partenaires économiques du pays. Les entreprises marocaines installées en Côte d'Ivoire opèrent dans plusieurs secteurs d’activités, entre autres, les Btp, première cible des capitaux investis avec les nouvelles technologies de l’information, l’agro-industrie, le commerce, et l’industrie pharmaceutique.

 

Quid des investissements libanais ?

À la fin de la crise postélectorale, en 2011, les ressortissants libanais détenaient selon leurs dires 40 % de l’économie nationale. Ils sont absolument incontournables dans divers secteurs économiques :De la grande distribution, en passant par ceux de l’ameublement et de l’équipement, à ceux de l’outillage et des matériaux de construction de l’agroalimentaire les opérateurs économiques du pays du cèdre sont très actifs en Côte d’Ivoire. Il en va de même dans le commerce du cacao et du bois, mais aussi dans la petite et moyenne industrie D’après la Chambre de commerce et d’industrie libanaise en Côte d’Ivoire(Ccilci), « les Libanais posséderaient entre 50 % et 60 % de la valeur du parc de la capitale économique, à Marcory, parfois appelée « little Beyrouth », à Yopougon, mais aussi à Adjamé et à Treichville, où beaucoup avaient à l’origine posé leurs valises » Précision de taille , les investisseurs ivoiro-libanais représentent ainsi 8 % des Investissements directs étrangers,( Ide) enregistrés en 2016 par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire( Cepici). En 2016, d’une façon générale, selon les chiffres rendus public par Emmanuel Essis Esmel, alors Directeur général du Cepici, 672 milliards de Fcfa d’agréments d’investissements ont été délivrés. En 2015, ce chiffre s’était établi à 669,7 milliards de Fcfa, loin de l’objectif que se fixait le centre, à 900 milliards de Fcfa d’investissements agréés en 2016.La France, en 2016, avec deux gros investissements privés qui n’ont pas été détaillés, totalise 12% du total des agréments, soit 80,6 milliards de Fcfa. Le Nigeria arrive en deuxième position avec 10% du total soit, 67,2 milliards de Fcfa, entre autres grâce aux investissements que le magnat nigérian Aliko Dangote a annoncés dans une cimenterie à Abidjan. Un projet qui tarde à se concrétiser. La Grande-Bretagne est classée troisième avec 9% environ et 60,5 milliards de Fcfa. Puis viennent le Liban, l’Île Maurice et le Maroc, qui n’arrive qu’en sixième position avec 6%, tout comme le Togo, pour environ 43,3 milliards de Fcfa pour chacun de ces deux pays. Dans le flux global des investissements enregistrés en 2016, 53,8% ont une origine africaine, contre 30% pour l’Europe, et 14% pour l’Asie.

 

Bamba Mafoumgbé

Investissements et projets marocains en Côte d’Ivoire: l’ambassadeur Kettani fait le point

mercredi, 01 août 2018 11:32 Written by

La communauté marocaine en Côte d’Ivoire et leurs invités étaient en fête le 30 juillet 2018. C’était lors de la 19e célébration de la fête du Trône, qui avait pour cadre, Sofitel Hôtel Ivoire de Cocody. Par l'Ambassade du Maroc en Côte d'Ivoire, en présence du vice-Président de la République, Daniel Kablan Duncan et du Ministre d'Etat, ministre de la Défense Amed Bakayoko. Belle occasion pour l'ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire, Abdelmalek Kettan, des membres du gouvernement, des membres du corps diplomatique, des chefs religieux et coutumiers, des présidents d'institutions et plusieurs autres personnalités peuple marocain et le peuple ivoirien saluant leur hymne national respectif. « Nous sommes fiers de ce que nous avons récolté et engrangé en termes d'acquis et de réalisations. En effet, parce que le Maroc est notre patrie, notre maison commune, il est de notre devoir à tous de le protéger et de concourir à son essor et à son développement » a dit le diplomate. Par ailleurs, l'ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire a rappelé les liens existant entre le Maroc et la Cote d'Ivoire et réaffirmé l'appréhension positive que le Roi du Maroc, sa majesté Mohamed VI, a de la Côte d'Ivoire. Car, « cinq après sa première visite, nous constatons la réalisation de divers projets », a-t-il en substance souligné. Indiquant que son pays est fier du « développement positive » de la Côte d'Ivoire. « Comme il serait fastidieux de parler de tout ce qui se fait ‘’in extenso’’ entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, permettez-moi de ne citer que des exemples marquants de ce partenariat dynamique et multifacettes qui ont été concrétisés cette année: L’inauguration, en novembre 2017, Par Sa Majesté en compagnie de Son Excellence le Vice-président de la République, M. Daniel Kablan Duncan, du Centre multisectoriel Mohammed VI de Yopougon qui va former chaque année 1000 professionnels du Btp et de l’Hôtellerie. Ce sont autant de jeunes qui vont trouver leur voie vers un travail honorable et une vie meilleure. Pour les pêcheurs et les mareyeuses de Lokodjoro, le grand jour est également arrivé en Novembre 2017, lorsque Sa Majesté Le Roi a bien voulu inaugurer, en compagnie de Sem le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le débarcadère de pêche dans cette localité » Avant d’annoncer que dans les mois les mois à venir, un débarcadère similaire est fin prêt dans la localité de Grand Lahou, dans la région des grands ponts, et sera opérationnel. Avec ces deux projets ce sont des milliers de familles qui vont sortir d’une relative précarité et envisager leur avenir sous un jour plus serein. Aussi, il a révélé que sur le plan culturel et religieux que les études afférentes à la Mosquée Mohammed VI d’Abidjan sont terminées et les travaux sur le terrain vont commencer dans les jours à venir. « Ce sont des milliers de fidèles et de jeunes qui trouveront en ce havre de spiritualité musulmane la voie vers une pratique religieuse sereine et apaisée(…) » La célébration de la Fête du Trône symbolise, selon le diplomate Abdelmalek Kettani, l'attachement du Roi Mohamed VI à son peuple. C'est aussi un moment de se réjouir de la paix et de la stabilité.

Bamba Mafoumgbé

Recouvrement des amendes judiciaires et forfaitaires: Synergies pour combler un manque à gagner de 13 milliards de Fcfa

jeudi, 19 juillet 2018 23:39 Written by

Il ressort que sur ces cinq dernières années, la contribution des amendes forfaitaires dans le financement du budget de l’État n’excède pas 1%. Concernant les amendes judiciaires, sur un montant d’un peu plus de 5 milliards de Fcfa de condamnations prononcées de 2012 à 2016, seulement 24, 6 millions de Fcfa ont été recouvrés, soit un taux de 0,97%. Une faiblesse que le Trésor Public s’est engagé à corriger en se fixant pour objectif de faire passer le taux de recouvrement des recettes non fiscales de 3% à au moins 10% d’ici 2020. D’où la nécessité et tout l’enjeu de la campagne de sensibilisation initiée par le ministère de l’économie et des finances et celui de la Justice et des droits de l’Homme. Ces deux départements ministériels à travers respectivement la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique( Dgtcp) et la Direction des Affaires Civiles et Pénales , sont ainsi depuis quelque temps sur le terrain. A l’étape de l’Indénié, le Directeur des Affaires Civiles et Pénales du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, M. Daniogo N’Golo a fait une importante communication ayant pour thème : thème portant sur « Les enjeux de la responsabilisation des acteurs judiciaires face au défi d’un meilleur recouvrement des amendes judiciaires », Il a insisté sur la nécessité pour les acteurs de la chaine de recouvrement à travailler en synergie. Pour lui, « l’amende est une sanction pénale et ne pas la recouvrer en tant que peine au même titre que l’emprisonnement, c’est favoriser l’impunité. Il faut pour cela, a-t-il préconisé, intensifier la sensibilisation. Le conférencier a relevé un manque à gagner de 13 milliards de Fcfa au niveau des amendes judicaires. C’est pourquoi, il a indiqué que le Trésor Public a besoin d’une forte collaboration avec les Juges, Magistrats, Greffiers en Chef, Officiers de Police Judiciaires et Régisseurs pour un meilleur recouvrement. Le second thème portant sur « La problématique de recouvrement des Amendes » a été présenté par le Chef de service recouvrement des pénalités et amendes à l’agence comptable des créances contentieuses, Kéita Koriah La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, à travers l’Agence Comptable des créances contentieuses était à la rencontre des acteurs de la chaine de recouvrement des amendes judicaires et forfaitaires d’Abengourou, le mercredi 18 juillet 2018. Cette campagne de sensibilisation qui a eu pour cadre la salle de réunion de la préfecture a été présidée par le Préfet de la région de l’Indenié-Djuablin, préfet du département d’Abengourou, M. Fadi Ouattara. Dans son allocution de bienvenue, M. Tia Ousmane, représentant le Maire de la commune a salué la tenue de cette rencontre qui selon lui vise à renforcer les caisses de l’État et partant, celles des collectivités territoriales. Et surtout à relever le taux de recouvrement dans le ressort juridictionnel du Tribunal d’Abengourou qui, selon le procureur de la République, Mme Yéo Rosalie, se situe seulement à 2,63%.

Charles Kader

L’investissement privé et tensions politiques en Ci/Les indicateurs sont au rouge..: « Les incertitudes restent nombreuses… » Selon la Banque Mondiale

mardi, 17 juillet 2018 19:49 Written by

Nous ne sommes pas encore en 2020, prévue pour la présidentielle en Côte d’Ivoire. Mais nous sommes en plein dans les tensions et guéguerres politiques dont les secousses sont ressenties par les affaires du secteur privé ivoirien. Révélations des acteurs économiques et des experts de la Banque mondiale.. Dossier

 

« Au niveau domestique, le climat politique pourrait se détériorer à l’approche des prochaines élections présidentielles… Une forte incertitude pourrait retarder les investissements et ralentir l’activité économique. Une hausse de l’agitation sociale, comme lors du premier semestre 2017, pourrait influer sur la conduite de la politique budgétaire si le gouvernement choisi de répondre favorablement à de nouvelles revendications » extrait du 7e rapport sur l’économie de la Côte d’Ivoire publié en juillet 2018 par le Groupe de la Banque mondiale et dont le thème est : « Pour que demain ne meure pas jamais, la Côte d’Ivoire face au changement climatique » Et pourtant, nous sommes en plein dans un climat politique lourd et angoissant qui pourrait davantage se détériorer et impacter négativement l’investissement privé d’ici 2020. Les messages- clés dudit rapport dont l’auteur principal n’est autre que Jacques Morisset, économiste en chef et chargé des programmes de la Côte d’Ivoire à la Direction des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire , en disent long sur la situation de l’investissement privé ces dernières années en Côte d’Ivoire. L’état des lieux : Le rapport ajoute que : « Si en 2015, ce secteur Btp(Bâtiments Travaux publics) comptait pour 10, 5 points de croissance, sa contribution a diminué à 9,3 points en 2017.Cette perte a été compensée par le secteur public et par le secteur externe. Plusieurs variables conjoncturelles semblent confirmer ce ralentissement des activités privées, comme le crédit à l’économie et l’indice du Btp. Le manque d’amélioration du climat des affaires, les incertitudes liées aux troubles sociaux du premier semestre 2017 et les élections prévues fin 2020 pourraient expliquer ce ralentissement(…) l’ensemble des indicateurs financiers et monétaires sont restés relativement stables en 2017. A commencer par un taux d’inflation qui s’est maintenu en dessous de 1% » Malgré des efforts au niveau de la mobilisation des recettes, la gestion des arriérés et des paiements de l’Etat d’une part, et la gestion de la dette publique d’autre part, le document en question dit que : « L’économie ivoirienne reste toutefois vulnérable à plusieurs titres. Sur le plan externe, le risque majeur continuera d’être lié aux fluctuations des prix des matières premières du fait de la diversification insuffisante de l’économie ivoirienne. Si le prix du cacao a pesé en 2016, puis en 2017, la hausse du prix du pétrole qui a doublé sur les marchés internationaux au cours des 18 derniers mois devrait obliger le gouvernement à statuer sur une éventuelle répercussion plus ou moins forte sur les prix des carburants, ce qui aurait un impact négatif sur le secteur des transport » Par ailleurs, au- delà des risques de court terme indiqués plus haut, les économistes de la Banque mondiale soulignent aussi que « la récente croissance de la Côte d’Ivoire a en partie reposé sur l’utilisation de son stock de ressources naturelles qui , selon la Banque mondiale, aurait diminué de 26% entre 1990 et 2014 » (voir encadré 1).

 

La contribution du secteur privé en baisse

 

L’analyse minutieuse du rapport nous fait dire que ce n’est pas le temps des vaches pour les investisseurs privée en Côte d’Ivoire. Un sondage réalisé par la Chambre de commerce et d’industrie France en Côte d’Ivoire,(Ccifci) publié en début d’année 2018, auprès de ses membres, traduit bien le moral des opérateurs économiques en Côte d’Ivoire. « Peut-être l’indicateur le plus visible de la transformation de la croissance ivoirienne est la diminution de la contribution des secteurs privés et public en 2017. Si la contribution du secteur public s’est amoindrie, de seulement 0,3points du Produit intérieur brut(Pib) depuis 2016, la contribution du secteur privé a baissé d’environ 5points du Pib, à cause du ralentissement simultané de la consommation(- 6,3%) et de l’investissement(-6,6% par rapport à 2016 » indique la source qui ne manque pas de préciser par ailleurs que : « Avant de chercher les causes derrière ce ralentissement de la contribution du secteur privé, il convient encore d’examiner si elle se retrouve dans l’évolution récente d’autres indicateurs .Le constat est que le crédit au secteur privé tout comme l’indice de construction Btp ont enregistré un ralentissement de leur croissance au cours des derniers mois » Un constat qui selon ledit rapport n’est pas anodin, car il complète le message transmis par les comptes nationaux que l’activité privée semble se ralentir. Doit –on dire que ces messages-clés sont alarmistes ? Visiblement pas. Ils ramenèrent aux gouvernants et aux politiciens ivoiriens, qu’on ne se bat pas aux chevets d’une mère convalescente : La Côte d’Ivoire. Tout porte à croire que la bataille pour garder le Pouvoir au sein de la case, sera épique et fratricide ( voir encadré2)

 

Ce ralentissement qui risque de devenir permanent

 

Aussi, bien qu’il soit tôt pour conclure que le ralentissement de la croissance du secteur privé est un phénomène conjoncturel ou risque de devenir plus permanent, au moins deux hypothèses peuvent être avancées pour expliquer le dynamisme fléchissant des acteurs privés. Mais quelles sont ces hypothèses ? Selon M. Morisset, « le premier est la disparition des effets de rattrapage qui avaient prévalus à la sortie de crise. Il est bien connu que la restauration d’un climat politique apaisé pousse les acteurs vers un élan de consommation et d’investissement en partie pour rattraper le temps perdu. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, cet élan a sans nul doute par une politique budgétaire volontariste du gouvernement qui a investi massivement dans les projets d’investissement et qui a revalorisé la fonction publique. La mise en œuvre de réformes favorisant l’essor du secteur privé a permis la progression de la Côte d’Ivoire dans le classement Doing Business tenu par la Banque Mondiale. (…) » Toutefois, poursuit t-il, « l’ensemble de ces effets positifs se sont progressivement ralentis au cours du temps avec le tassement progressif des reformes entreprises par le gouvernement, y compris une expansion moins rapide des dépenses publiques. IL faut reconnaitre qu’après une période d’enthousiasme, les investisseurs privés deviennent de plus en plus attentifs à la qualité du climat des affaires dans leurs décisions qui demeure, maitre malgré des progrès, éloigné des standards internationaux, voire même régionaux » La deuxième hypothèse derrière ce ralentissement de l’essor du secteur privé est lié à l’augmentation de l’incertitude dans un contexte politique et social comme nous l’indiquions plus haut. « La deuxième hypothèse derrière le ralentissement de l’essor du secteur est liée à l’augmentation de l’incertitude dans un contexte politique et social. Les revendications d’une partie des forces militaires ainsi que de la Fonction publique lors du premier semestre de 2017, à laquelle s’ajoute la menace terroriste régionale, rappellent la fragilité de la Côte d’Ivoire. Ce sentiment de fragilité est exacerbé par le rapprochement des élections présidentielles qui sont programmées pour 2020. Les incertitudes restent nombreuses, notamment sur le choix des candidats dans la majorité présidentielle, et le comportement de l’opposition.(…) »

 

Bamba Mafoumgbé

 

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Légende photo: ( photo usine) les opérateurs économiques du secteur privé de plus en plus gagné par l’angoisse…

 

 

 

Encadré 1 : Eviter la catastrophe qui profile à l’horizon

 

La Côte d’Ivoire subit également chaque année une perte de 200hectare au niveau de sa couverture forestière. Il faut donc agir vite, pour arrêter l’hémorragie aux risques de donner un coup de massue à l’économie cacaoyère qui rapporte gros aux caisses de l’Etat et fait vivre plus 5 millions de personnes. La Côte d’Ivoire pays vulnérable Aussi, il n’ a pas manqué d’ajouter que la Côte d’Ivoire, pays vulnérable au changement climatique, a perdu 26% de son capital naturel entre 1990 et 2014. Car, la lutte contre le changement climatique va requérir des décisions immédiates et doit devenir une priorité pour que le pays maintienne un rythme de croissance accéléré et soutenable dans la durée. Le rapport accorde une attention particulière à l’érosion côtière et au secteur du cacao qui représente un tiers des exportations du pays et touche directement plus de 5 millions de personnes. Avec un littoral de 566 km, la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui une population côtière de près de 7,5 millions d’habitants, qui produit près de 80 % du Pib national. Deux tiers de ce littoral est affecté par l’érosion côtière, avec des conséquences dramatiques pour les communautés et l’économie du pays. La bataille en vaut la chandelle et il faut y aller dès à présent au pas de charge. Mais que propose le gouvernement ivoirien ? Selon Koné Adama, ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, « la problématique est d’actualité. La Côte d’ivoire est victime du changement climatique et tout doit être mis en œuvre pour que demain ne meure jamais » La Côte d’Ivoire a décidé de faire la promotion et le développement d’une agroforesterie qui repose sur une agriculture intelligente. Notre pays dispose dans ce sens d’une stratégie d’un coût global de 616 milliards de Fcfa à mettre en œuvre. Nous invitons la communauté des bailleurs de fonds et des partenaires au développement à y souscrire à l’occasion de la table –ronde qui aura lieu bientôt ». Le développement économique et le climat sont inextricablement liés. (…) En l’absence d’une étude exhaustive sur l’impact du changement climatique, le rapport de la Bm fournit une première approche basée sur les informations parcellaires et en extrapolant les résultats, d’études conduites pour d’autres pays ou sur l’ensemble du continent africain. Ainsi, de l’avis du Groupement d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat,( Giec),« le changement climatique pourrait faire baisser le Pib de l’ensemble de l’Afrique de 2 à 4% d’ici 2040 et entre 10 et 25% en 20100. Pour la Côte d’Ivoire, cela correspondrait à une perte équivalente de 380 à 770 milliards de Fcfa. Ces pertes se repartiraient entre le secteur agricole, le capital humain et les infrastructures ». L’économiste Jacques Morisset va plus loin et avise : « Le changement climatique pourrait faire basculer dans l’extrême pauvreté 2 à 6% des ménages supplémentaire d’ici 2030. Pour la Côte d’Ivoire, ceci correspondrait à près de 1 million de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté (personnes vivant avec moins de 1,90 dollars par jour, soit environ 950 Fcfa par jour) et qui s’ajouteront aux six millions de pauvres aujourd’hui »

 

Bamba M.

 

Encadré2 : Les investisseurs français aussi très inquiets

 

Dans « Le baromètre 2017 de la Ccif- Ci : un indicateur de l’environnement des affaires » , des opérateurs économiques membres de cette chambre consulaire avait dit que les investissements privés étaient en recul par rapport à la programmation arrêtée en 2016 par les mêmes investisseurs, de moins bons résultats financiers en 2017 pour une majorité des répondants dans le cadre des relations avec les organismes financiers, les mêmes constats de 2016 persistent sur les soutiens accordés aux entreprises. Au niveau sécuritaire, quelques inquiétudes pointent avant les échéances électorales. L’on note la mise en place de dispositions particulières par les opérateurs économique et des modifications dans les rythmes de sorties. « En ce qui concerne l’économie, 35,44% des entreprises sondées disent que l’évolution 2017 ne semble pas avoir répondu à tous les espoirs des opérateurs du secteur privé. 26% estiment que les affaires se sont mieux portées. Relativement aux résultats financiers des entreprises adhérentes, d’une année sur l’autre, 52% disent que ces derniers ne sont pas meilleurs qu’en 2016 et regrettent pour 31% d’entre eux, le développement du secteur informel ». Et d’ajouter que « Relativement aux échéances électorales, 58% des sondés modifieront leur rythme de sortie à égalité avec ceux qui n’en prendront pas(…) » Se prononçant sur la poursuite des grands chantiers en Côte d’Ivoire, Un expert du Système des nations en Côte d’Ivoire est aussi formel : « Les investissements publics vont se pour se continuer mais nous allons assister à un grand ralentissement au niveau du privé au fur et à mesure que nous allons approcher les élections de 2020 » Des analyses et des alertes qui ne semblent pas émouvoir les protagonistes politiques notamment « la majorité présidentielle » Au sein de laquelle , la bataille pour que le Pouvoir politique reste au sein de la Case, c'est-à-dire dans l’escarcelle du Rassemblement des républicains est déclaré. Henri Konan Bédié qui a été arrosé constamment ces dernières années de privilèges socio- économico financiers par Ouattara du moins après l’appel de Daoukro, va-t-il abdiquer ? Rappelons que « Servir », l’Ong de Madame Henriette Konan Bidié est déclarée d’utilité publique donc elle reçoit des financements publiques par l’Etat de Côte d’Ivoire. Pendant qu’il nous revient que l’un des fils Bédié est revenu en force dans le négoce juteux du riz. Malgré tout Bédié semble très déterminé. Comme on le dit à Abidjan, « son pied est sur caillou »

 

Elysée Koffi

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