Le gouvernement ivoirien a décidé d'un ajustement du prix de l’électricité de 10% à compter du 1er janvier 2024. C’est le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Coulibaly Sangafowa Mamadou, qui a donné l’information ce mardi 26 Décembre 2023, au cours d’une conférence de presse à Abidjan.

L’ajustement du prix de l’électricité fera passer le prix moyen de vente de 79 Fcfa/kWh à 87 Fcfa/kWh, pour un coût de revient moyen de 89 Fcfa/kWh. A précisé le ministre Sangafowa.

Le ministre a indiqué au cours de la conférence que depuis quelques années, le secteur de l'énergie connaît un déséquilibre financier, accentué par les effets de la pandémie Covid-19 et la crise en Ukraine. Ce déséquilibre est tel que pour rétablir l'équilibre, il nécessiterait un réajustement de 27% sur le tarif de l'électricité.

Il a ajouté que l'ajustement de 9,6% opéré en juin 2023 ne permettait pas de rétablir l'équilibre. Pour ce faire, un effort supplémentaire de la part des abonnés est nécessaire pour permettre de s'approcher du taux d'équilibre d'ajustement tarifaire qui est de 27%.

Ainsi sur proposition de l'Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité et après analyse de la commission consultative des tarifs de l'électricité, le gouvernement a décidé d'un ajustement du prix de l'électricité de 10%.

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Il est à rappeler que le gouvernement ivoirien avait procédé à un ajustement du tarif de l’électricité, à partir du 1er juillet 2023. Mais 89% des abonnés n’étaient pas concernés par cet ajustement, sur décision du gouvernement », a-t-il expliqué. Poursuivant, le ministre Sangafowa a présenté alors, la répartition du taux de l’ajustement. Ainsi, « ce sera 0% pour les abonnés de 5A et 10A ; 10% pour les abonnés à 15A et plus ainsi que les professionnels ; 15% pour les abonnés moyenne et haute tension. » Cet ajustement permettra de réduire la perte d’exploitation du secteur à hauteur de 76 milliards de Fcfa en année pleine. « Dans l’état actuel des choses, le prix moyen de vente de l’électricité est de 73 Frs/kWh pour un coût de revient moyen de 89 Frs/kWh », a-t-il souligné.
Bamba M.

La Société pour l'Habitat, les Infrastructures et l'Aménagement (Sophia), conduite par son dynamique Directeur coordinateur, BAMBA Bakary, avec à ses côtés Camille BATTEY, point focal et Directeur marketing et commercial de la zone logistique d’Abidjan et bien d’autres collaborateurs, a été reçue pour une séance de travail le mardi 19 décembre 2023, par la Direction générale du Port autonome d’Abidjan.
Cette rencontre, présidée par M. Zoumana TOURE, Directeur du domaine et du patrimoine du Port Autonome d’Abidjan (Paa) représentant le Directeur général M. HIEN Yacouba SIE a été un prétexte pour les visiteurs de solliciter l’appui des instances portuaires dans la réalisation de la vision du Président Directeur général, TOURE Ahmed Bouah concernant le projet de zone logistique, située dans le au Nord du District d’Abidjan à quelques encablures du poste à péage d’Attinguié, dans le prolongement de la zone industrielle au PK 24.
A travers cette zone logistique d’une superficie de 8.800 ha, le promoteur entend y construire une plateforme logistique composée entre autres de magasins, de parking des gros camions, de marché de véhicules d’occasion, de magasins d’anacarde et de coton, de lieu de stockage et de repos afin de décongestionner le port et permettre aux opérateurs de trouver un espace d’échanges.
La présentation du projet a été appréciée par le Directeur et ses collaborateurs qui dans l’ensemble trouvent que « c’est un bon projet qui intègre la vision Directeur général du Port autonome d’Abidjan ». En effet, vu la situation de congestion de la zone portuaire d’Abidjan, le Directeur général du Port autonome d’Abidjan, après un diagnostic de la situation, a opté pour la création d’une plateforme logistique au Nord d’Abidjan. Ainsi il a acquis en 2013 un espace de trente (30) hectares qui devrait accueillir cet important projet au PK 24 de l’Autoroute du Nord. Mais l’avènement de la zone industrielle du grand Abidjan a fait perdre au Paa cet espace remplacé par un autre terrain mis à sa disposition au PK 30 en 2023.
Le Directeur du domaine et du patrimoine (Ddp) s’est réjoui de l’engouement qu’ont plusieurs structures privées de créer un projet similaire avec beaucoup d’ampleur et de commodités diverses. Il a indiqué que la plateforme portuaire serait bénéficiaire des retombées de ce projet qui devra mettre fin aux stationnements irréguliers et anarchiques des camions en provenance de l’intérieur du pays et des pays de l’hinterland.
Le Directeur du domaine et du patrimoine a surtout insisté sur la mise en place d’un cadre institutionnel qui règlementerait les activités à exercer dans le cadre de ce projet et devrait engendrer l’adhésion des usagers et des opérateurs économiques. Ainsi les camionneurs devraient être obligés à faire une escale sur ce site, le temps qu’on leur fasse appel pour charger ou décharger leurs cargaisons.
Les collaborateurs du Ddp n’ont toutefois pas manqué de relever des préoccupations et de faire des suggestions et remarques en vue de permettre non seulement aux initiateurs mais aussi au Port de tirer profit de ce projet. Pour le directeur, c’est un projet auquel le port a pensé depuis 2011.
« Nous sommes preneurs. Dans tous les cas, le port est gagnant », a révélé M. Zoumana TOURE qui a conclu en rassurant saisi l’occasion pour donner quelques directives à ses hôtes du jour sur la rentabilité évidente de ce projet et la disponibilité du Paa à une collaboration dans l’intérêt de tous les acteurs concernés par le projet., notamment insister sur le côté institutionnel, de sorte à obliger, si le projet abouti, les opérateurs à faire une escale sur ce site, le temps qu’on leur fasse appel pour charger ou décharger leurs camions.
Des recommandations qui ne sont pas restées lettre morte pour la délégation de Sophia qui a décidé de poursuivre les discussions avec Le Directeur général du Paa, Monsieur Yacouba Hien SIE et sa structure en vue d’une éventuelle signature de convention de collaboration.

Sam-ibrahim Sidibe avec Sercom

Le vendredi 8 décembre 2023, Beugré Mambé, Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de Vie, à l’occasion de la grande rencontre qu’il a eue avec la grande famille des transporteurs terrestres, a invité ceux-ci à pleinement jouer leur partition dans la réussite de la Can2023. Depuis lors, des actions de sensibilisation s’accoroient, de part et d’autre sur le terrain. De ville en ville, Diaby Brahima, le Directeur général du Haut Conseil du patronat des transports va au contact des siens en vue de faire passer le message du chef du Gouvernement Ivoirien. Sur place à Abidjan, il multiplie les rencontres avec les différents segments du transport. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré le monde des taxis compteurs, ceux des Vtc et bien d’autres le 23 décembre dernier. Cette rencontre a eu pour cadre le siège du Haut Conseil à Treichville. Face à ses hôtes, l’axe de communication est resté le même : la bonne conduite, le bon comportement, le bon habillement, le contrôle du langage envers tout le monde, le repos lorsque la fatigue se fait sentir, ne rien boire, encore moins ne rien fumer avant de prendre le volant, l’entretien de véhicules, leur propreté. Bref le tout contenu dans le grand principe du strict respect du code de la route et de la lutte contre l’incivisme routier. Pour Diaby, si cette Can est l’affaire de tous les Ivoiriens, il faut reconnaitre qu’elle est plus de l’affaire des acteurs du transport. Car, argumente –t-il que quelque soit le mode de transport utilisé pour arriver en terre Ivoirienne, une fois ici, ce sont les véhicules qui sont empruntés pour aller à l’hôtel et pour aller aux stades. Ce sont également les véhicules qui seront utilisés pour les visites touristiques. A partir de ce moment donc, le Dg Diaby a engagé tous les acteurs des taxis compteurs, les Vtc et bien d’autres démembrements à mettre du sien, de sorte à être, chacun à son propre niveau un vaillant ambassadeur de la Côte d’ivoire. « (… Le rendez-vous est historique et enchanteur. C’est pour cela que notre Premier ministre, ainsi que notre capitaine, le ministre des Transports, nous ont mis en mission et nous n’avons pas le droit de décevoir. Je vous engage tous donc à faire véhiculer le message partout », a-t-il conseillé à tous les acteurs. Avant d’inviter les acteurs des taxis compteurs et ceux des Vtc à ne jamais aborder de sujet politique dans leurs véhicules. Il a clos ses propos en insistant sur le fait que chaque acteur du transport doit être un ambassadeur du pays. Et comme s’ils se sont passés le mot, tous les acteurs ont approuvé les dires de patron Diaby. Ils lui ont promis être à la hauteur des espoirs placé au monde du transport.
Koné De Sayara

Le ministre ivoirien des Finances et du Budget, par ailleurs président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a annoncé un taux de croissance de 5,7% au sein de l’Union pour l’année 2023.

C’était le jeudi 21 décembre 2023, au cours de la dernière session ordinaire 2023 du Conseil des ministres de l’Uémoa, dans les locaux de l’agence nationale de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao), à Cotonou au Bénin.

« En dépit d’un contexte difficile, l’activité économique au sein de l’Union est demeurée vigoureuse au troisième trimestre 2023. La bonne tenue de l’activité, dans l’ensemble des secteurs, laisse augurer un taux de croissance de 5,7% pour l’année 2023’ », a affirmé le ministre ivoirien des Finances et du Budget.

A en croire le ministre Adama Coulibaly, les tensions inflationnistes se sont également atténuées, bien que les risques d’un retournement de situation ne soient pas à écarter. Le taux d’inflation dans l’Union devrait ainsi ressortir à 3,7% sur l’ensemble de l’année 2023, après 7,4% en 2022, a-t-il fait savoir.

Cette dernière session du Conseil des ministres se tient dans un contexte difficile au niveau mondial, caractérisé par le durcissement des conditions financières sur les marchés financiers internationaux, ainsi que la montée des tensions géopolitiques, ralentissant ainsi la croissance économique mondiale, qui devrait se situer, selon les dernières projections du Fonds monétaire international (Fmi), à 3,0% pour l’année 2023, contre 3,5% en 2022.

Au cours de cette dernière session ordinaire de l’année, plusieurs dossiers ont été soumis au Conseil par les Institutions et Organes de l’Union.

Au titre de la Commission de l’Uémoa, le Conseil des ministres examinera le projet de budget de l’Union de 2024 et celui relatif au rapport du deuxième semestre 2023 de la surveillance multilatérale.
Pour la Cour des Comptes de l’UEMOA, le Rapport de l’Organe de contrôle au titre de l’exercice 2021 figure dans l’ordre du jour.

Des dossiers présentés par la Bcéao notamment le rapport sur la situation économique et monétaire de l’Uémoa au 30 septembre 2023 et le cadrage macroéconomique de l’Uémoa pour les années 2023 à 2028 sont au menu des travaux.
Concernant la Boad, le Conseil se prononcera sur les perspectives financières actualisées 2024-2028 de l’institution ainsi que sur la note relative à l’entrée dans son capital, de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (Badea).

S’agissant de l’Autorité des marchés financiers, deux projets de décisions portant sur la réforme institutionnelle et organisationnelle de cet Organe et sur l’approbation de son projet de budget 2024 seront examinés par le Conseil.
Bamba Mafoumgbé,