Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 13 mai 2024
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Agriculture

Agriculture (156)

Crise burkinabé//Déplacements massifs des populations vers la Ci // Un expert ivoirien révèle : « La Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri de toute surprise désagréable »

jeudi, 27 juillet 2023 11:24 Written by

La crise burkinabé avec son lot de déplacés massifs vers sur forestier ivoirien n’est pas sans conséquences aussi bien sur la sécurité que sur l’économie cacaoyère en Côte d’Ivoire.. Dossier ( Rediffusion)
« Il faut aider le Burkina Faso à stabiliser sa partie nord. Si le Burkina perd cette partie qui est de plus en plus endeuillé par le phénomène du terrorisme, les populations de cette zone vont continuer à descendre massivement vers le sud Burkina et partant vers la Côte d’Ivoire qui n’est pas à l’abri de toute surprise désagréable : L’insécurité et d’exode massif aussi bien vers les zones à haut potentiel aurifère, la montée en puissance du phénomène d’orpaillage clandestin avec ses effets collatéraux d’insécurité ». Cette information nous été donnée en Novembre 2019, par K. Kossou, un expert du négoce café-cacao basé à Abidjan. Soit plus de deux ans, nous sommes en Janvier 2022. Précisément le 23 du même mois, une mutinerie des soldats burkinabè a fini par emporter le Président Roch Marc Kaboré, Chef du Faso, le 24 janvier 2022. A -t- on aidé comme il se doit, le Burkina Faso qui plus de deux ans après, a ‘perdu son nord’. A-t-elle point qu’au fil des années, la situation socio-sécuritaire s’est dégradée , avec son lot de morts, de mutilés à vie et de déplacés internes et externes dont une bonne partie est descendu sur la Côte d’ Ivoire. Dans certaines sous- préfectures comme celle de Tougbo seulement, dans le Bounkani, les chiffres officiels indiquent plus de 6 mille déplacés venus du Burkina Faso. Des populations frères qu’il faut assister et encadrer surtout le flux migratoire. Pour ne pas que cela en rajoute à l’insécurité transfrontalière aux frontières nord d’avec le Burkina Faso, le Mali et désormais la Guinée Conakry. Sans oublier le Liberia qui sort d’une longue période de guerre civile. Officiellement, pas de chiffres pour l’instant, mais des autorités locales et Ong parlent d’une véritable ‘invasion massive’ de certaines zones de la Côte d’Ivoire. Notamment celles de l’ouest et du sud-ouest qui ont reçues une bonne partie du flux migratoire de populations qui ont fui l’insécurité et la guerre dans le nord du Burkina Faso. Globalement, les chiffres officieux, indiquent que le nombre de déplacés a franchi les 500 mille personnes. Les chiffres du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation annonçaient qu’à la date du 31 aout 2021, « le compteur était à 498 802 personnes déplacées. La région burkinabé du Sahel conserve la tête du classement des régions accueillant le plus grand nombre de personnes ayant fui l’insécurité. La région compte 154 233 déplacés de plus que le bilan fait l’année dernière, le 8 septembre 2020 »Depuis septembre 2017,«plus de 18 000 personnes ont bénéficié d’une assistance » indiquait le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la province du Soum. « En zone rurale, des centres de santé ont fermé ou fonctionnent au ralenti depuis le départ de certains personnels de santé en raison de l’insécurité, tandis qu’à Djibo (nord), le nombre de patients augmente plus vite que l’offre de soins disponible », souligne le Cicr. Même si de son côté, le gouvernement burkinabè a lancé en juin 2017 un Programme d’urgence (2017-2020), doté de 455 milliards de francs Cfa pour améliorer la sécurité, l’éducation, la santé et l’approvisionnement en eau potable dans la région burkinabè du Sahel, la situation ne s’est pas améliorée. Pis, elle s’est dégradée. Car, il faut trouver des ressources pour financer ledit programme. En attendant, les burkinabé qui se sentent toujours bien en Côte d’Ivoire, viennent par vague pour y trouver asile, le temps de se refaire une autre vie. Certainement dans l’agriculture et le petit commerce ambulant. Mais aussi dans l’orpaillage clandestin. Orpaillage ? Vous avez bien entendu orpaillage clandestin avec son lot d’insécurité et d’impacts négatifs sur l’environnement. Face à la montée du fléau l’ancien Président Henri Konan Bédié avait fait une sortie fracassante courant 2019, qui avait suscité de vives réactions de la part de certains pontes du Rhdp. M. Henri Konan Bedié avait dit : «L’invasion massive de toute la Côte d’Ivoire par de soi-disant orpailleurs armés, la fraude massive sur la nationalité ivoirienne sur laquelle le gouvernement ne mène aucune enquête pour arrêter le phénomène ( …) La Côte d’Ivoire subit une invasion massive, incontrôlée, de gens venus principalement des pays environnants. Le gouvernement ne fait rien pour arrêter cela. Ces problèmes dus à l’orpaillage sont répandus sur tout le territoire et bénéficient de complicités locales » De l’ avis du Dr Lassina Diarra, chercheur, spécialiste du terrorisme et de l’Islam, « l’orpaillage clandestin pourrait être un terreau fertile pour le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest, alors...vigilance ! Le président Bédié avait donc eu raison très tôt en tirant la sonnette d’alarme, et il y a lieu de le reconnaître sans faux-fuyant ! » En effet, l’orpaillage clandestin fait perdre à l’Etat de Côte d’Ivoire, plus de 480 milliards de Fcfa par an. En outre ajoute une source officielle, malgré les efforts du ministère des Mines et de la géologie, «20 départements sont touchés sur 109 que compte le pays »
L’impact des invasions sur les zones de production cacaoyères…
Une partie de ces populations comme indiqué plus haut, continue de descendre sur la Côte d’Ivoire. Selon des témoins et des Ong, l’on assiste à exode massif vers la Côte d’Ivoire. Ce à destination de certaines zones aurifères du pays et du massif forestier de l’ouest ivoirien où des forêts classées sont en train d’être recolonisées au vue et au su des autorités administratives notamment la forêt classé de la Gouendébé. Ici, des campements entiers de non ivoiriens, de véritables citadelles impénétrables sont en train de se consolider. Avec comme activité principale la culture du cacao.
Menace sur une cacaoculture durable ivoirien
« La pression est de plus en plus forte sur le massif forestier. Là où, il est de plus en plus question de protéger avec le soutien d’Ong internationales, ce qui reste encore de couvert végétal et de protection de l’environnement. Si rien n’ est fait, d’ici 15 à 20 ans, la terre dans cette partie du pays va s’appauvrir davantage et le rendement à la production de cacao va chuter vertigineusement comme ce qui s’est passé en Malaisie autrefois grande productrice de cacao » nous indique notre personne ressource, K. Kossou. Qui ne manque pas d’interpeller les autorités ivoiriennes qui savent bien ce qui se passe dans l’ouest ivoirien dont certaines parties sont en pleine reconquête même si le ministère des Eaux et forêts est en train de faire un excellent travail de déguerpissement dans les forêts classées. Que fait pour arrêter cette invasion massive ? Peut-être le Programme social du gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord », lancé par le Premier ministre Patrick Achi, le 22 janvier 2022 à Tougbo dans la région du Bounkani, pourrait être en partie, une des solutions. Ce programme d'appui à l'insertion des jeunes des zones frontalières du nord, fait partie intégrante de l’axe 1 du Programme social du gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord » Ce Programme Spécial, dont le coût global est de 8 602 216 030 de Fcfa, permettra d’offrir des opportunités de formation et d’insertion à 19 812 jeunes. Sont concernés, les régions du Bounkani, du Tchologo, du Poro, de la Bagoué, du Kabadougou et du Folon. Rappelons qu’avec la situation de crise qui prévaut dans le nord du Burkina et d’une manière générale au pays des hommes intègres, depuis la chute de l’empire Kadafi en fin 2011( Jamaryah Libyenne), la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire est très sollicitée financièrement. De 50 milliards de Fcfa il y a quelques années, le niveau du transfert des avoirs des Burkinabé vers leur pays d’origine a franchi les 100 milliards de Fcfa par an.
Bamba Mafoumgbe,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

In Le Temps du 27 JANVIER 22
Légende photo : campement déguerpi dans une forêt classée de la Guoimdebé….

Italie// Appui à l’agriculture Ivoirienne// Adjoumani reçu en audience par le président du Fida

mardi, 25 juillet 2023 20:32 Written by

La première réunion bilan à l’échelle des Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires qui se tient à la Fao à Rome est son deuxième jour. Ce mardi 25 juillet, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, représentant le Chef de l’Etat ivoirien, a pris part à plusieurs réunions de haut niveau, au siège de la Fao. Dans l’après- midi il a été reçu en audience, par le président du Fida M. ALVARO LARIO ,au siège de l’ Institution .Au centre de leur échanges, la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Fond international de développement de l’agriculture .Au sortir de l’audience, le Ministre d'État Adjoumani a livré les points des échanges avec le patron du Fida
« Nous avons passé en revue les 7 projets financés par le Fida en Côte d’Ivoire, dont 5 sont achevés » a déclaré, le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani. Qui s’est félicité de l’excellente relation entre la Côte d’Ivoire et cette institution internationale. « Depuis plus de 20 ans. Cette marque de confiance est d’autant plus manifeste que la Côte d’Ivoire abritera très prochainement le siège régional du Fida, dont la l’inauguration se tiendra bientôt en présence du Directeur Général de l’institution en personne », a dit le ministre d’Etat. Et d ajouter : « Les échanges ont également porté sur l’appui dont bénéficiera la Côte d’Ivoire auprès de l’institution dans la mise en œuvre de l’Agropole Nord-Est. Un financement estimé à 50 millions de dollars américains a été en effet promis par le Fida dans ce cadre »
Par ailleurs, le ministre d’Etat a relevé les difficultés rencontrées dans l’exécution de certains projets avec le Fida. « Des difficultés inhérentes au mode de sélection et de constitution de l’Equipe Projet », a- t- il soutenu. C'est pourquoi Il a plaidé auprès du président de cette institution pour « disposer de plus de flexibilité lors du processus de sélection des dossiers, afin de prioriser les profils familiers aux réalités locales, pour une meilleure appréhension des défis liés à chaque projet ». Il a aussi appelé à plus de diligence dans la mise à disposition des différents budgets annoncés par l’institution pour éviter les retards d’exécution.
M. Alvaro Lario, président du Fida, a annoncé sa participation à l’édition 2023 du SARA, Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan, qui aura lieu du 28 septembre au 8 octobre 2023. A L’Ambassade de Côte d’Ivoire en Italie,le ministre d’État a rencontré les opérateurs économiques italiens qui ont décidé d’investir en Côte d’Ivoire.

Ayko Mensah (Source : Meminader)

 

 

Fao//1ere réunion bilan de l’Onu sur le transformation des systèmes alimentaires// La Côte d’Ivoire Co- préside un panel de haut niveau des parties prenantes

lundi, 24 juillet 2023 21:02 Written by

Le Ministre d’Etat Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI, Mandaté par le Président de la République SEM ALASSANE OUATTARA a pris part, ce jour , 24 juillet 2023 au siège de la Fao, au Sommet des Nations Unies de première réunion bilan sur la transformation des systèmes alimentaires organisée par le Centre de coordination des systèmes alimentaires de l'Onu. Cette rencontre présidée par Antonio Gutiérrez, Secrétaire général de l’Onu a vu la participation de la Cote d’Ivoire, des Chefs d Etats et de gouvernements ainsi que des ministres et organisation en charge de l’Agriculture.
Créer un espace propice pour que les pays et les multiples parties prenantes passent en revue les engagements pris lors du dernier sommet tenu en 2021 partager les expériences réussies et les premiers signes de transformation, maintenir la dynamique d'accélération et d'action audacieuse pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires, plaider pour leur adaptation au changement climatique sont autant de sujets qui ont meublé la Journée. Après l’ouverture officielle du sommet l’après- midi, le Ministre d’Etat Adjoumani a co- presidé et modéré un panel de haut niveau en compagnie de Madame Afshan Khan,global Coordinador, SUN et de Monsieur Tom Arnold. Trois problématiques ont meublé les échanges de haut niveau,« Construire une vision intégrée des objectifs et des solutions pour une transformation durable du système alimentaire : comment soutenir l'intégration efficace d'autres agendas mondiaux et concilier les intérêts divergents des parties prenantes ? »
« Comment remédier aux conséquences négatives des systèmes alimentaires défaillants sur les groupes sociaux, telles que les déséquilibres de pouvoir, l'exclusion sociale et l'inégalité ? »
Quelles sont les meilleures pratiques au niveau national pour la promotion de la participation de toutes les parties prénantes et l'inclusion des plus vulbles dans le dialogue politique sur le système alimentaire ?
Le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural a salué l'honneur fait à son pays, la Côte d’Ivoire.
« C’est un honneur pour la Côte d’Ivoire de Co-Présider et de modérer cette table ronde des parties prenantes », a- t- il dit avant de transmettre les salutations et félicitations de Sem Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire qu’ il représente à cette rencontre de haut niveau au Secrétaire général de l’Onu, au Centre de coordination des systèmes alimentaires de l’Onu (principal organisateur de cette table ronde ) ainsi qu’au Gouvernement Italien dans leur lutte acharné contre l’éradication de la faim et la malnutrition dans le monde.
Pour le chef de la délégation ivoirienne, pour une transformation durable du système alimentaire, il faut évidemment définir clairement ensemble les objectifs. C’est un exercice souvent difficile à cause de nos intérêts divergents « Cette table ronde a rappelé, le Ministre d'Etat renvoie à la manière dont nous pouvons intégrer les agendas mondiaux et concilier les intérêts divergents des parties prenantes ».
Ayoko Mensah avec Sercom MEMINADER

Agriculture//Transformation des systèmes alimentaires// Adjoumani participe à la réunion bilan à Rome

lundi, 24 juillet 2023 10:03 Written by

M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural représente le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara à « la première réunion bilan à l’échelle des Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires » du 24 au 26 juillet 2023, au siège de Fao à Rome ».
Pour cet important évènement, le Ministre d’Etat Adjoumani est depuis le 23 juillet à Rome en Italie. Au
Au programme, ce lundi 24 juillet M. Adjoumani prendra part à la réunion bilan de la situation sur les repas scolaires. A cette rencontre il présentera ce que la Côte d’Ivoire a fait dans ce domaine. Quand dans l’après- midi, il assistera à l’ouverture de la session première présidée par le secrétaire général de l’Onu. Aussi, dans la mouvance, le Ministre d’Etat Co- présidera la table ronde des parties prenantes.
Le mardi 25 Juillet de 9h à 14h le Ministre d’Etat Adjoumani prendra part à plusieurs réunions de haut niveau d’une part avec l’Idfaa sur le renforcement de la souveraineté alimentaire et la résilience de l’Afrique par des investissements durables et d’autre sur l’intensification de la collaboration multipartite et de l'investissement dans la mise en œuvre des voies de transformation du système alimentaire au Nigeria.
Après ces réunion, Adjoumani sera reçu en audience par le Président du Fida à 15h et à 17heures à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en Italie, le Ministre rencontrera les opérateurs économiques italiens. A noter que le mercredi en fin de matinée, il sera reçu en audience par le Directeur général de la Fao. Par ailleurs, le chef de la délégation ivoirienne accordera une audience à l’ambassadeur spécial Mario Giro du ministère des Affaires étrangères et de la coopération Internationale.
Bamba M.

 

Monde rural//Filières coton-anacarde// Le ministre d’Etat Adjoumani rassure les producteurs

dimanche, 23 juillet 2023 11:20 Written by

La ville de Ferkéssédougou, chef-lieu de la Région du Tchologo, a abrité le samedi 22 juillet 2023, la cérémonie d’hommage au Président de la République Alassane Ouattara, organisée par l’Intercoton et Oia Anacarde, placée sous le parrainage du Conseil du coton et de l’anacarde. Une cérémonie qui a réuni plus soixante-dix mille producteurs issus de toutes les régions de production du coton et de l’anacarde.
Le président du Conseil d’administration de l’Intercoton, Moussa Soro très reconnaissant au Président de la République a évoqué le zonage agro industriel institué depuis la campagne 2017-2018 qui a permis de lutter efficacement contre le vol de coton, de régler définitivement les litiges et d’améliorer la production et le rendement ; la subvention du prix du coton graine et du prix des engrais enclenchée depuis 2017-2018 se poursuit jusqu’à ce jour. Aussi a-t-ajouté la prise en charge d’une partie du crédit agricole des producteurs dans la crise des Jassides à hauteur de plus de 29 milliards et un appui total de l’Etat de plus de 60 milliards lors de la campagne 2022-2023. En plus, l’apport du Chef de l’Etat a impacté le prix d’achat du coton graine le fixant à 310F/kg, le prix le plus élevé de la sous-région.
M. Bêh Soro en sa qualité de président du Conseil d’administration de l’Oia Anacarde a mentionné quelques faits majeurs. « Sur instructions du Chef de l’Etat, le gouvernement du Premier ministre Patrick Achi travaille à créer un écosystème pertinent et performant, en termes d’infrastructures et de réformes, pour fluidifier et favoriser l’installation des industriels du secteur avec un objectif de plus de 50% de transformation des noix », à relevé le Pca A cette mesure, s’ajoute selon M Soro Bêh Soro la mise en œuvre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’anacarde (Ppca). Le projet d’un coût de 200 millions de dollars vise, selon le Pca, à renforcer l’organisation et la gouvernance de la chaîne de valeur de l’anacarde dont les résultats attendus sont entre autres la réduction des coûts de commercialisation ; l’accroissement de la productivité de la culture de cajou ; l’amélioration de l’accès au marché des noix brutes ; le renforcement des infrastructures industrielles. A titre d’exemples, les zones dédiées à l’anacarde sont en cours d’aménagement, celle de Korhogo en fin de travaux.
Le Pca de l’Oia Anacarde est également revenu sur la situation sécuritaire du nord de la Côte d’Ivoire tout en remerciant le ministre d’Etat, ministre de la défense Téné Brahima Ouattara pour sa grande performance dans l’amélioration de l’indice en sécurité dans le pays.
La mention spéciale a été adressée au Président de la République pour son onction politique, car son implication active dans la renaissance de leur interprofessionnelle s’est soldée par la prise d’un décret depuis le conseil des ministres du 26 Octobre 2022. « Ce qui fait qu’en plus de l’intensification de cette culture dans les zones de production de départ, son extension territoriale s’est accrue au point où nous avons atteint plus d’un million de tonnes avec une occupation territoriale de plus de 60%, classant ainsi l’anacarde juste derrière le cacao en termes d’exportation de nos produits agricoles » a-t-il ajouté. Enfin a-t-il souhaité qu’à travers l’organisation interprofessionnelle, ensemble avec le Conseil Coton Anacarde des mesures spécifiques soient prises pour des acteurs nationaux, car pour lui, un enfant ne se soucie jamais de la fatigue de son père.
Le Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil coton -anacarde et parrain de la cérémonie n’a pas dérogé à la règle. En tant chef de fil, il a adressé ses sincères remerciements à Alassane Ouattara pour sa nomination à la tête du Conseil coton-Anacarde et à toutes les autorités administratives et politiques pour tous les efforts consentis afin d’honorer la ladite cérémonie. Leur présence en était la preuve.
Cette cérémonie d’hommage au Président de la République est plus que méritée, vu ses actions tant quantitatives et qualitatives dans le secteur Coton-Anacarde. Dans le cadre de la réforme des filières coton et de l’anacarde, il a mené plusieurs actions :
La création par décret de l’organe de régulation des filières coton et anacarde, en abrégé, le Conseil de coton et de l’anacarde a redoré en tant que relais de l’autorité de régulation de coton et de l’anacarde (Areca) ; Cette réforme a eu des impacts conséquents. Dans le secteur du coton, la production est passée de 310 114 tonnes pendant la campagne (2015-2016) à 539 623 tonnes en 2021-2022 avec des recettes annuelles d’exportation estimées aujourd’hui à près de 100 milliards de Fcfa
Dans le secteur de l’anacarde, les revenus sont estimés à plus de 508 milliards redistribués aux producteurs en 2017. Aussi, les producteurs ont bénéficié d’un appui financier pendant la période de la pandémie à Covid 19.
Le Dr Adama Coulibaly a rassuré tous les acteurs des deux filières quant à la vente de leurs produits notamment les producteurs de l’Anacarde.
Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du Développement Rural, Adjoumani Kobénan Kouassi, a adressé ses vives félicitations aux organisateurs pour la grande mobilisation et la qualité des allocutions à l’endroit du Président de la République.
A noter que cette cérémonie était placée sous le haut patronage du Premier ministre Patrick Achi, chef du gouvernement ; la présidence du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Adjoumani KOUASSI ; la co-présidence du ministre d’Etat, ministre de la Défense Téné Brahima OUATTARA et le parrainage du Dr Adama COULIBALY, Directeur général du Conseil coton-anacarde,
G. S

Énergie renouvelable// Centrale biomasse de 46 Mégawatts à Aboisso// Le ministre Sangafowa lance les travaux de construction de l’ouvrage à Ayebo

samedi, 22 juillet 2023 12:44 Written by

La cérémonie marquant la pose de la première pierre de la centrale biomasse de production d’électricité Biovéa énergie a eu lieu, le jeudi 20 juillet 2023 à Ayébo dans la région d’Aboisso. Rapporte des sources officielles du ministère.

Cette infrastructure qui produira l’énergie à partir de résidus de palmiers à huile devrait être mise en service fin 2025. Ce projet est porté par le groupe Edf-Meridiam et Sifca à travers la société biomasse énergie.

La production d’électricité à partir de substrats agricoles présente un grand avantage dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a salué les opportunités qu’offre un tel projet qu’il qualifie d’innovant. Il va non seulement accroître l’offre de l’énergie renouvelable de 46 mégawatts mais aussi contribuer au développement d’une chaîne de valeur agricole durable. Ce projet, précise le ministre, va à terme répondre aux besoins électriques d’environ 1,7 million de personnes par an.

Mamadou Sangafowa a rappelé l’engagement de la Côte d’Ivoire à accélérer sa transformation énergétique à l’horizon 2030. Selon lui, ce projet va permettre la valorisation de l’important potentiel en biomasse du pays.

Le ministre en charge de l’Energie a souhaité que d’autres projets se développent dans le pays. Indiquant que des projets pour l’implantation de centrales sont en phase d’études et avancent considérablement. Il s’agit, dit-il, de la centrale à biomasse à base de cacao de Divo qui sera de 73,6 mégawatts, de celle à base de tige de coton à Korhogo de 25 mégawatts, de la centrale de cacao à Gagnoa, a-t-il détaillé.

Il a fait savoir que le portefeuille de projets d’énergies renouvelables identifiés dans le pays (biomasse, hydraulique, le solaire) sont au nombre de 24. Ces projets permettront d’avoir une puissance cumulée de 1530 mégawatts à l’horizon 2030.

Selon Raphael Ruat, directeur général de Biovea, le choix de cette localité pour l’implantation de cette centrale n’est pas fortuit. La région dispose d’une ligne haute tension, d’une autoroute et enregistre 78.000 hectares de palmiers. Il a rassuré de la détermination de son équipe à œuvrer afin de professionnaliser les équipes d’exploitation et de maintenance de la centrale.
« La Côte d’Ivoire est riche en ressource et en potentiel. Cette centrale produira de l'électricité en continue de manière fiable tout en réduisant les gaz à effet de serre », a souligné Valerie Levkov, directrice Afrique Moyen Orient du groupe français. Avant d’ajouter que l’ensemble des parties prenantes est déterminé à faire de cette centrale biomasse un symbole de réussite et d’innovation.

Ce projet regorge de nombreux avantages. L'exploitation de la centrale va créer près de 1000 emplois et améliorer les revenus des 12000 planteurs auprès de qui seront collectés les résidus de palmiers.
Notons que cette biomasse provient à 75% des plantations de palmiers villageoises qui appartiennent en majorité à de petits planteurs et à 25% des plantations industrielles de Palmci. On notait à cette cérémonie la présence du Docteur Aka Aouélé, président de la Cesec et de l’honorable Cisse Aaboubacari, Dga des Impots.
Bamba M. ( Sercom )

Agro-industrie// Transformation locale des produits agricoles// Une usine de broyage de cacao inaugurée à San-Pedro

samedi, 22 juillet 2023 11:37 Written by

Le Vice-président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné a procédé, le 21 juillet 2021, à l’inauguration d’une usine ultramoderne de transformation de cacao bâtie par la société GCB COCOA Côte d'Ivoire dans la ville balnéaire de San Pedro.
Cette entreprise malaisienne présente en Côte d’Ivoire depuis 2018 a investi plus de 20 milliards de Francs Cfa dans la création de cette usine de broyage de cacao à San-Pedro, ville stratégique qui abrite le 1er port exportateur de cacao au monde.

 

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a rappelé que l’industrie agroalimentaire représente 5,2% du produit intérieur brut en 2022. Maillon essentiel de l’économie ivoirienne, la filière cacao a bénéficié des appuis et des mesures incitatives spécifiques en vue d’améliorer la compétitivité des entreprises industrielles de cette filière et d’inciter davantage à la transformation locale de cette spéculation. « Le Gouvernement s’est fixé pour objectif de transformer au moins 50%, soit environ 1 000 000 de tonnes de la production nationale de fèves à moyen terme. », a-t-il dit.

 

Poursuivant, Dr Diarrassouba a souligné que pour ce faire, le Gouvernement ivoirien a adopté un ensemble de mesures visant à améliorer la compétitivité du secteur et développer le taux de transformation locale du cacao. À en croire le ministre de l’Industrie, fort des avantages offerts par le Gouvernement, les capacités de broyage de cacao sont passées de 730 000 tonnes par an en 2017 à 972 040 tonnes par an en 2022. Il me plaît d’indiquer que cinq nouveaux projets sont en cours de réalisation, pour une capacité de broyage de 204 000 tonnes par an, devant ainsi porter la capacité globale de broyage de fèves de cacao à 1 176 040 tonnes par an en 2023. « Les volumes transformés, quant à eux, se sont accrus de 30% sur la période 2017-2022, passant de 576 994 tonnes en 2017 à 750 247 tonnes, faisant de la Côte d’Ivoire le leader mondial du broyage de cacao », a rappelé Dr Diarrassouba.
La création de l’usine de GCB COCOA à San-Pedro vient contribuer à renforcer la position de leader mondial de la Côte d’Ivoire dans le domaine du broyage de fèves de cacao. Avec l’implantation de cette unité de la société GCB COCOA CÔTE D’IVOIRE qui dispose au départ d’une capacité de 60 000 tonnes par an, la ville de San Pedro abrite désormais sept unités de transformation de cacao sur un ensemble de quatorze unités fonctionnelles en Côte d’Ivoire. En outre, les sept unités disposent d’une capacité installée de 475 040 tonnes, soit environ 50% des capacités nationales de transformation du cacao en 2022.
Le ministre d’Etat, ministre l'Agriculture et du Développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani a rappelé que la croissance économique de la Côte d’Ivoire est fortement tributaire de la dynamique de la filière café-cacao, binôme clé du secteur agricole.
Selon le ministre d'Etat, en tant que premier pays producteur mondial de cacao, avec une production annuelle de plus de 2 millions de tonnes, « nous estimons que le potentiel de la filière reste sous-valorisé localement, en raison d’un faible niveau de transformation locale des fèves de cacao. »
C’est pourquoi dit-il « nous nous réjouissons de l’inauguration, ce jour, de l’unité de transformation de cacao de GCB Cocoa Côte d’Ivoire qui vient porter à 14 le nombre d’usines de broyage avec une capacité installée de broyage disponible à 972 040 tonnes. »
Ayoko Mensah ( Sercom Meminader)

Agriculture// Fonctionnement du ministère// Adjoumani vire l’Inspecteur technique ÉDÉ Serge

jeudi, 20 juillet 2023 16:08 Written by

« Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural porte à la connaissance de l’ensemble du personnel et des structures sous tutelle du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, que Monsieur EDE Serge Patrick, ex-Inspecteur Technique au Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ne fait plus parti du personnel à compter du mardi 18 juillet 2023.Par conséquent, tout engagement pris par le concerné n’engage nullement ledit ministère. »,
annonce une note officielle émanant de la direction des ressources humaines et de la formation dont nous avons eu copie. La source ne donne aucune raison de ce licenciement.
Ayoko Mensah

Gontougo// Entretien routier// Adjoumani et le Dg de l Ageroute ont lancé les travaux

mardi, 18 juillet 2023 13:12 Written by

Les travaux d’ entretien routier pour la période 2023-2025 pour la région du Gontougo concernent:-le reprofilage lourd et traitement de point critique porte sur 1292,4km du réseau routier en terre sur la période 2023-2025 d’une part, et le reprofilage léger avec emploi partiel porte sur 827,60 Km du réseau routier en terre sur la période 2023 -2024.Sans oublier le reprofilage léger porteront sur les routes traitées en reprofilage lourd ou en RLEP pour un itinéraire cumulé de 2389 Km sur la période 2024-2025.
Le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI a procédé le lundi 16 juillet, à Wélékéi, village situé á 5 km de Bondoukou, au lancement officiel des travaux de réhabilitation des routes. Avec lui, une équipe de l Ageroute conduite par son premier responsable. Fabrice Coulibaly. La route dit on précède le développement c'est pourquoi, les élus, cadres, les autorités administratives conduite par le Préfet de Région, les autorités traditionnelles avec à leur tête le Roi des Brong Nanan Adingra Adjemane Kouassi.
« Je crois que c’est la première fois de l’histoire de notre pays que nous bénéficions d’un tel programme. 4500 kilomètres de rue et de piste qui vont être réhabilitées avec 12 milliards Fcfa (…) Je n’ai jamais vu un gouvernement travaillé autant (…) Pour que les marchés soient ravitaillés, il faut des pistes bien aménagées et donc je suis l’homme le plus heureux. C’est rassuré que désormais leurs productions ne vont plus pourrir dans la brousse », a déclaré le Ministre d’Etat Adjoumani.
Aussi, a-t-il exprimé sa reconnaissance envers le Chef de l'État, Alassane Ouattara, pour avoir rendu possible la réalisation de ce programme. Il a souligné l'importance de la vision et du leadership du Chef de l'État dans la mise en place de ce programme d'entretien routier. Il a salué le soutien et l'engagement du Président Ouattara envers le développement du pays, notamment en ce qui concerne les infrastructures routières.
Le directeur général de l'Ageroute, Fabrice Coulibaly, a souligné lors de la cérémonie que le Président de la République n'a pas oublié la région du Gontougo. Il a affirmé que le Chef de l'État est pleinement conscient de la situation dans la région grâce aux efforts de ses représentants locaux, qui défendent constamment les intérêts de la population et utilisent leur influence pour garantir un niveau de vie décent pour tous. Fabrice Coulibaly a également précisé que cette initiative n'est pas motivée par des considérations électoralistes. En effet, le programme d'entretien routier est mis en œuvre dans l'ensemble du pays, et il vise à améliorer les infrastructures routières et à faciliter la vie quotidienne de toutes les régions, et non pas uniquement dans un but politique à court terme.
Après la matinée, le Ministre d’Etat et son hôte le Dg de l Ageroute se sont retrouvés à Tanda pour le lancement du bitumage des rues de la ville de Tanda. Dans cette localité les populations et le Ministre d'Etat Adjoumani ont exprimé leur reconnaissance et gratitude au Président Alassane Ouattara.
Bamba M.

Partenariat//Développement de l’économie agricole// La Chambre nationale d'agriculture et Mtn CI signent une convention

samedi, 15 juillet 2023 21:35 Written by

La Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire et Mtn Côte d’Ivoire ont procédé, ce vendredi 14 juillet 2023, à une signature de convention. Ce cadre de collaboration permettra aux deux institutions de travailler mutuellement afin de faciliter des offres et services.

C’est pour mener à bien leur mission, qui est de contribuer au développement de l’économie agricole et de constituer une interface entre les secteurs public et privé agricole, que la Chambre nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire a bien voulu nouer un partenariat avec MTN. Ce partenariat va porter, entre autres, sur le domaine de la digitalisation, des applications de gestion adaptées aux différents secteurs d’activités et surtout des solutions informatiques pour le monde agricole.

C’est donc une volonté commune des deux parties (Cnaci-Mtnci) de contribuer de, manière efficiente, au développement de l’économie agricole de la Côte d’Ivoire qui se matérialise par l’élaboration de cette convention de partenariat.

Ainsi, à travers cette convention, Mtn s’engage à satisfaire les demandes d’abonnement et à assurer la permanence, la continuité et la qualité du service. Elle travaillera davantage afin de maintenir la qualité du réseau parce que nous pensons que chacun mérite les avantages d’une vie moderne connectée.

Le président de la Chambre nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire, Sindou Bamba, s’est réjoui de ce partenariat qui, selon lui permettra aux ressortissants des Chambres d’agriculture d’être mieux outillés dans la gestion numérique de leurs affaires. Il a, par ailleurs, félicité et encouragé la société Mtn côte d’Ivoire pour l’intérêt qu’elle accorde à tous les secteurs d’activités et en particulier au secteur agricole.

Prenant la parole, le directeur général de Mtn Côte d’Ivoire, Djibril Ouattara, a salué le président de la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire, pour avoir permis cette signature. Rappelons qu’à l’instar de cette signature de convention, Mtn mène beaucoup d’actions dans le domaine agricole.
Bamba M.

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