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jeudi 16 mai 2024
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Politique

Politique (312)

Comité Consultatif des Droits de l’Homme de l’Onu// Le Royaume du Maroc élu membre

vendredi, 09 octobre 2020 20:59 Written by

Le Royaume du Maroc a été élu, il y a quelques jours, par acclamation, en la personne de la professeure Nadia BERNOUSSI, membre du Comité Consultatif des Droits de l’Homme. L’élection du Maroc constitue une reconnaissance des efforts continus déployés par le Royaume, conformément à la Haute Vision Clairvoyante et Avant-gardiste de SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU L’ASSISTE, en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme. Elle reflète également la crédibilité et la confiance dont jouit le Maroc auprès des instances onusiennes des Droits de l’Homme. Cette élection, qui intervient à quelques semaines de la brillante élection de M. Mohammed AMARTI, au Comité des Droits Economiques, Sociaux et Culturels et celle de M. Mahjoub EL HAIBA, au Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, est le fruit d’une intense campagne diplomatique menée par le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’étranger, dans le cadre de renforcement de la présence de l’expertise marocaine au sein des organisations internationales et régionales conformément aux Hautes Orientations de SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU L’ASSISTE. Mme Nadia BERNOUSSI est professeure de Droit Constitutionnel et membre de la Commission Européenne pour la Démocratie par le Droit (Commission de Venise). Elle succède ainsi à M. Mohamed BENNANI qui a siégé au sein du Comité Consultatif des Droits de l’Homme depuis sa création en 2008.Le Comité consultatif, organe subsidiaire du Conseil des Droits de l’Homme composé de 18 experts élus au scrutin secret par le Conseil pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois, sur une liste de candidats répondant à certains critères, à savoir : la compétence dans le domaine des droits de l’Homme ou domaines connexes, la haute moralité, l’indépendance et l’impartialité.
Ayoko Mensah
Source :Maec, Communiqué
Légende photo : Sa Majesté le Roi Mohamed VI Roi du Maroc

 

 

 

Election présidentielle et législatives en Ci// La mission internationale d’observation électorale( Mioe) s’installe à Abidjan

dimanche, 20 septembre 2020 20:53 Written by

 

Mission Internationale d'Observation Électorale (MIOE) conjointe EISA-TCC Élections Présidentielle et Législatives en République de Côte d’Ivoire
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DECLARATION D’ARRIVEE
Abidjan, le 21 Septembre 2020

Election présidentielle et législatives en Ci//
La mission internationale d’observation électorale( Mioe) s’installe à Abidjan
L’Institut Électoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA), conjointement avec le Centre Carter (TCC), annonce l’arrivée et le déploiement d’une Mission Internationale d’Observation Électorale (MIOE) de Long Terme en Côte d’Ivoire pour observer l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et les législatives à venir en République de Côte d’Ivoire. La mission a reçu le 19 aout 2020 l’accréditation de la Commission Électorale Indépendante (CEI) en sa qualité d’organe de gestion des élections de la République de Côte d’Ivoire.
Au cours de son séjour, la Mission observera notamment, les étapes de la phase préparatoire du scrutin comme l’établissement de la liste électorale définitive, le dépôt et le contentieux concernant les candidatures à l’élection présidentielle, le niveau de participation des femmes et jeunes, les menaces numériques, la campagne électorale, les opérations de vote et de dépouillement du vote le jour du scrutin sur l’ensemble du pays et la compilation des résultats. De plus, la MIOE suivra le processus électoral jusqu’à son terme, incluant l’annonce des résultats officiels ainsi que le processus relatif au contentieux des résultats.
En outre, elle interagira avec divers acteurs du processus électoral, notamment la CEI, les autorités publiques, les partis politiques et leurs candidats, les candidats indépendants, les représentants des médias ainsi que les organisations de la société civile ivoirienne. Elle interagira également avec les autres Missions d’observation électorale nationales et internationales et les Missions diplomatiques présentes en Côte d’Ivoire.
La MIOE opère en toute indépendance et de manière neutre. Son mandat est d'observer et d'analyser l’ensemble du processus électoral afin d’en réaliser une évaluation détaillée, impartiale et objective. Cette analyse fait référence non seulement à la législation nationale mais aussi aux normes et obligations sous régionales, régionales et internationales auxquelles la République de Côte d’Ivoire a suscrit en matière d’élections démocratiques. Les observateurs électoraux internationaux vont évaluer si les élections sont le reflet de la libre expression de la volonté du peuple ivoirien et si le processus électoral est conforme au cadre juridique et institutionnel du pays ainsi qu’aux normes et standards internationaux, continentaux et sous régionaux, la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance ainsi que dans les Principes pour la Gestion, la Surveillance et l’Observation des Elections (PEMMO). EISA et le Centre Carter conduisent leurs activités de mission d'observation électorale conformément aux directives de la Déclaration de principe pour l'observation internationale des élections et du Code de conduite pour les observateurs électoraux internationaux, qui a été adopté par les Nations Unies en 2005.
Conduite par Monsieur Denis Kadima, Directeur général de EISA, la mission est forte de 12 Observateurs Internationaux de Long Terme, déployés en six équipes de deux personnes chacune, issus de divers pays à savoir : le Benin, le Cameroun, la Centrafrique, la République Démocratique du Congo, la France, le Ghana, le Maroc, le Niger, le Sénégal, le Togo et la Tunisie. A ceux-ci, s’ajouteront au mois d’octobre 24 observateurs de court terme. Les observateurs sont appuyés par une équipe cadre de l’EISA et du TCC basée á Abidjan.
La Mission rendra public, au cours d’une conférence de presse, ses conclusions préliminaires sur le déroulement du scrutin et présentera ses conclusions et recommandations à l’attention des acteurs du processus électoral ivoirien. Un rapport final détaillé sera publié à l’issue du processus électoral.
La Mission Internationale d’Observation Électorale remercie les autorités de la République de Côte d’Ivoire pour toutes les dispositions qu’elles ont bien voulu prendre en vue de faciliter son travail sur l’ensemble du territoire national. La Mission est financée par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID).

Pour toute information, veuillez contacter l’attaché de presse de la Mission à l’adresse courriel Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Fait à Abidjan, le 21 Septembre 2020

Denis KADIMA
Chef de Mission par intérim.

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Présidentielle 2020 en Ci// Bessi M`Bouke Benjamin après le dépôt de sa candidature// « Rendez-vous très bientôt sur le terrain »

dimanche, 30 août 2020 21:45 Written by

Trois jours après l`annonce de sa candidature à la présidentielle d`octobre 2020, M. Bessi M`Bouke Benjamin, acteur du secteur privé ivoirien a procédé au dépôt légal des éléments consécutifs du dossier de sa candidature au siège de la Commission électorale indépendante (Cei)  le  vendredi 28 août 2020 à Abidjan. Un acte majeur dans  son engagement en politique qui intervient trois jours après l’annonce de la candidature de ce manager  bien connu  dans l’industrie   cacaoyère  en Côte d’ivoire et  dans la sous - région.   M. Bessi M’Bouké Benjamin est  le  Directeur général de  Cemoi Côte  d’Ivoire, une entreprise spécialisée  dans la chocolaterie et la confiserie.  M. Bessi M’Bouke Benjamin, cet  acteur du secteur privé ivoirien a procédé au dépôt légal des éléments consécutifs du dossier de sa candidature au siège de la Commission électorale indépendante (Cei)  a  eu lieu le  vendredi 28 août 2020 à Abidjan. « Je viens d’accomplir un acte très important qui consistait au dépôt de ma candidature à l’élection présidentielle notre dossier de candidature a été réceptionné avec un récépissé qui nous a été délivré. Les jours vont s’accélérer et comme je le disais, j’ai hâte d’être avec vous. J’ai hâte d’être à vos côtés chers ivoiriens pour vous apporter de la joie de vivre et regarder l’avenir dans la paix », a déclaré Benjamin Bessi. Il s’est saisi de l’occasion pour témoigner sa gratitude à ses représentants des différentes localités du pays. Selon lui, ceux sont eux qui ont œuvré pour qu’il puisse obtenir les parrainages citoyens requis dans les composants du dossier de candidature. Il a rassuré les Ivoiriens que le processus électoral se déroulera bien. « Nous allons avancer dans la paix. Tout devrait bien se passer. Et nous vous donnons rendez-vous très bientôt sur le terrain » a rassuré le candidat indépendant déclaré à l’élection présidentielle  ivoirienne dont le premier tour  aura lieu le  31 Octobre  2020. « Au regard des leçons tirées de toutes les gouvernances politiques antérieures, je suis guidé par le souci de la volonté d'atteindre les objectifs que l'on se fixe dans son agenda politique par le dépassement de soi et l'engagement total au service des autres pour une politique plus équitable », a promis M. Bessi appelant ses compatriotes à lui accorder leurs suffrages pour remporter cette échéance électorale. 

Ayoko Mensah 

Légende photo :   Benjamin Bessi M’Bouké, candidat  à la présidentielle  d’Octobre  2020 ; 

Cohésion sociale à Divo// Hamed Bakayoko exhorte les populations à dire non à la violence

samedi, 29 août 2020 19:06 Written by

Suite aux récents évènements qui ont secoué la ville de Divo, le Premier Ministre, ministre de la défense Hamed Bakayoko, a effectué une visite dans cette localité le vendredi 28 août 2020, en vue de porter le message de compassion et de solidarité du gouvernement et exhorter les populations à dire non à la violence.« Chers parents, chers jeunes du Lôh-Djiboua, je suis venu vous porter le message de compassion et de solidarité du gouvernement pour les évènements vécus. Le gouvernement est à vos côtés. Inscrivez-vous dans la paix. Dites non à la violence », a insisté Hamed Bakayoko qui était accompagné de plusieurs ministres. Au cours de cette rencontre, le Premier Ministre, après avoir écouté les différents témoignages, s'est réjoui de l'engagement pris par les jeunes des communautés Dida et malinké d'inscrire désormais toutes leurs actions dans la paix. « Après tout ce que je viens d’entendre, dans la région du Lôh-Djiboua, les communautés n’ont pas de problèmes entre elles. Il faut nous concentrer sur l’essentiel. Chers jeunes, faites-nous confiance. Nous allons continuer le travail pour le développement », a-t-il indiqué. Selon Hamed Bakayoko, c’est dans la paix que le gouvernement peut poursuivre l’œuvre de développement pour l’amélioration des conditions de vie des populations, à travers la construction de centres de santé, l’électrification, l'accès à l'eau potable, la lutte contre la pauvreté, etc. Le président du conseil régional du Lôh-Djiboua, Roland Zakpa Kobenan, qui a parlé au nom des cadres de la région, les chefs coutumiers et les porte-parole des jeunes Dida et Malinké ont tous décidé de mettre l'accent sur la sensibilisation et la solidarité pour que la paix règne durablement dans leur région. Cette visite intervient, après les vives tensions intercommunautaires qui ont secoué la ville de Divo suite à des marches organisées, le vendredi 21 août 2020, pour protester contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre 2020. Après Divo le 28 août, le Premier Ministre est attendu à Daoukro le 29 août 2020.
Ayoko Mensah
Légende photo : Le Premier Ministre, ministre de la défense, Hamed Bakayoko à son à Divo
Source : Cicg

 

Préservation de la paix sociale à Gagnoa// Hamed Bakayoko sollicite l’implication de la jeunesse

vendredi, 28 août 2020 17:08 Written by

En visite à Gagnoa,   le   28 août 2020, le Premier Ministre, ministre de la Défense,  Hamed Bakayoko, a exhorté les jeunes de Gagnoa, région du Gôh, à s’impliquer dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale. Hamed Bakayoko a exhorté les jeunes à préserver la concorde et le vivre-ensemble. Il les a invités à renoncer à la violence, à la haine et à l’intolérance. « Je vous investis tous d’une mission, celle d’être des acteurs de paix », a-t-il déclaré. Le Chef du gouvernement a indiqué que le défi de la jeunesse est d’œuvrer à l’union et la stabilité, gage de tout développement. Il a rappelé les actions de développement du gouvernement dans la région du Gôh. « Le taux d’électrification dans votre région a atteint 97%. 200 localités sur 206 ont été déjà électrifiées. Le gouvernement va porter ce taux à 100% en 2020 », a-t-il souligné. Selon lui, ce sont plus de 9 milliards de Fcfa qui ont été investis dans le secteur de la santé et plus de 2 500 jeunes qui ont bénéficié des programmes et projets d’emplois. Au cours de cette visite, le Premier Ministre a également salué la détermination et les actions des leaders communautaires, guides religieux, cadres et élus de Gagnoa à restaurer un climat de paix à Gagnoa. La visite du Premier Ministre intervient, après les vives tensions intercommunautaires qui ont secoué la région du Gôh, suite à des marches organisées, les 13 et 14 août 2020 pour protester contre la candidature du Président Alassane Ouattara. Après Gagnoa, le Premier Ministre s’est rendu à Divo (Lôh-Djiboua). Il est attendu à Daoukro (Iffou), le 29 août 2020. Ces visites de terrain pour la consolidation de la cohésion sociale ont débuté le 27 août à Bonoua(Sud-Comoé).
SOURCE : PRIMATURE Légende photo : M. Hamed Bakayoko,  Premier ministre, ministre de la Défense avec  des Chefs traditionnels  et de communautés de Gagnoa

Présidentielle 2020 en Ci//Laurent d’Ersu, chargé d’affaires de l’Union européenne // « Que les prochaines élections se passent pacifiquement(…) »

mardi, 25 août 2020 22:28 Written by

«Madame la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement, Monsieur le Vice-Président de la Cei, Chers collègues des Etats membres de l’Union européenne, Mesdames et messieurs les journalistes, Nous sommes réunis ce matin pour officialiser la contribution que l’Union européenne apporte au Projet d'Appui aux Elections en Côte d'Ivoire mis en œuvre par le PNUD.  Organiser des élections, c’est comme cuisiner un plat pour sa famille ou des amis. Il faut avoir les bons ingrédients, puis savoir les préparer. S’il vous manque des ingrédients, même si vous savez  bien  cuisiner,  le plat  ne pourra pas  être  complètement  réussi.  Et si vous  avez tous  les ingrédients mais que vous ne savez pas les accommoder, le résultat sera aussi décevant. Un  grand  partenaire  international  comme  l’Union  européenne  peut  fournir  quelques ingrédients pour la réussite des élections à venir, ou quelques savoir-faire pour les préparer : en apportant une expertise technique complémentaire à la CEI via le PNUD, en soutenant la société civile, et aussi en dialoguant avec l’ensemble des acteurs politiques de façon neutre. Mais ces ingrédients à eux seuls ne garantiront pas la réussite des élections et la satisfaction des citoyens ivoiriens. La réussite du scrutin du 31 octobre dépend avant tout des Ivoiriens. Nous ne soutenons pas un candidat, nous soutenons un processus, car nous, Union européenne – et j’ai à mes côtés les représentants des Etats membres représentés en Côte d’Ivoire – nous croyons profondément que l’élection est le meilleur moyen de désigner les gouvernants et qu’il est dans l’intérêt de tous – opposition comme gouvernement – que ce processus se passe bien et que les Ivoiriens aient confiance dans le résultat qui sera proclamé début novembre. C’est pour cela que l’une des actions que l’Union européenne a souhaité soutenir à travers son partenariat avec  le PNUD vise à permettre sur un plan technique  la publication des résultats provisoires bureau de vote par bureau de vote afin que chaque citoyen puisse vérifier que le résultat du dépouillement dans son propre bureau de vote est bien celui qui été pris en compte. Nous soutenons aussi la formation des agents électoraux, qui vont accueillir les électeurs dans les bureaux, mais aussi les campagnes de sensibilisation notamment en direction des femmes et des jeunes, car ce sont des acteurs importants de ces élections. En faisant cela, nous ne nous substituons  pas  à  ce  que  la  Côte  d’Ivoire  sait  faire  mais  nous  venons  compléter,  grâce  à l’expertise de nos partenaires et amis du PNUD. Cette  action  s’inscrit  dans  une  approche  plus  large.  A  côté  de  ce  projet  PACE,  l’Union européenne soutient un ensemble d’actions menées par la  société civile en faveur d’élection pacifiques et inclusives, notamment par des actions menées auprès des enseignants, des jeunes, des  personnes  en  situation  de  handicap,  par  des  formations  de  dessinateurs,  de  jeunes journalistes... Pourquoi  l’Union  européenne  fait-elle  cela ?  Parce  qu’elle  a  un  intérêt  partagé  avec  la  Côte d’Ivoire : que les prochaines élections se passent pacifiquement et sans que leur résultat soit contesté. Et aujourd’hui, à près de deux mois du scrutin présidentiel, nous affirmons que nous avons toujours confiance dans la capacité des Ivoiriens à refuser la violence, à se parler et à faire des concessions mutuelles quand c’est nécessaire pour mener à bien ce cycle électoral dans la paix. Il n’y a pas de fatalité, il n’est écrit nulle part que les élections en Côte d’Ivoire doivent se passer violemment. Mais je le redis : notre appui à ce processus électoral n’est qu’une goutte d’eau par rapport à la responsabilité des acteurs ivoiriens. C’est  sur  cette  note  qui  se  veut  positive  que  je  voudrais  passer  la  parole  à  Carol  Flore-Smereczniak.  Je vous remercie » 

Source  : Signature de la convention de contribution de l’Union européenne au Projet d’Appui aux Elections (Pace) . Allocution de Laurent d’Ersu, chargé d’affaires de l’Union européenne, Abidjan, le 25 août 2020   

Politique //Processus électoral 2020 en Côte d’Ivoire// L’Ue apporte une contribution ciblée de plus 655 millions de Fcfa

mardi, 25 août 2020 21:57 Written by

Laurent d’Ersu, chargé d’affaires de l’Union européenne, et Carol Flore-Smereczniak, représentante résidente du Pnud, ont signé, le mardi 25 août 2020 la convention de contribution de l’Union européenne au Projet d’Appui aux  Elections (Pace), mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le Développement. Ce projet a pour objectif principal d’accompagner la Commission électorale indépendante(Cei) et de soutenir les efforts nationaux en vue de l’organisation d’élections transparentes, crédibles et paisibles en Côte d’ivoire. L’appui de l’Union européenne, d’un montant de 656 millions de FCFA, vise spécifiquement à soutenir le renforcement de la communication à travers des campagnes de sensibilisation, destinées en particulier aux femmes et aux jeunes, sur les opérations électorales et la participation au processus électoral. La contribution de l’Ue servira également à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans l’organisation des grandes étapes du processus électoral. Cet appui porte aussi sur la transparence, pour permettre à la Cei de mieux communiquer sur les résultats, y compris par la publication des résultats provisoires bureau de vote par bureau de vote. L’appui de l’Ue au projet d’assistance technique électoral PACE s’inscrit dans une approche  d’accompagnement du processus électoral dans son ensemble, qui inclut également un soutien important aux organisations de la société civile. Cela se traduit, par exemple, dans la mise en place d’un mécanisme d’alerte précoce afin de prévenir la violence électorale ainsi que par l’animation de plateformes de dialogue entre jeunes ou encore la formation de journalistes. Mis en œuvre par le PNUD, le Projet d’Appui aux Elections en Côte d’Ivoire est le cadre à travers lequel les partenaires au développement apportent leur soutien au processus électoral en Côte d’Ivoire. Le projet renforcera : (i) le dialogue et la prévention des conflits électoraux,(ii) la communication et l'information, (iii) le renforcement des capacités des acteurs électoraux et (iv) la mobilisation des ressources nécessaires.   Source : 

La  Délégation de l’Ue  en Côte d’Ivoire Légende photo :    

Côte d’Ivoire-Politique// Face à la montée de la tension// Paris pourrait changer sa stratégie sur la Côte d’Ivoire

dimanche, 23 août 2020 18:24 Written by

Après le  tweet laconique  de Sem Jobst Von Kirchman, ambassadeur  de l’Union européenne  en Côte  d’Ivoire, Amesty International, une Ong international qui travaille sur les questions   de violation de  Droits de l’homme,  a produit un rapport  dense  sur l’implication des  microbes, pardon  des enfants en conflit avec la loi dans les violences  dans les manifestations   organisées par les jeunes de l’opposition depuis  environ  deux  semaines.   Il  n’en fallait pas plus pour que,  Antonio Gutieres, Secrétaire général de l’Onu   prenne position. «  C’est un message  clair et fort envoyé  par la communauté internationale  à Ouattara. Certainement sur la base  du rapport documenté d’Amesty International. Les évènements du Mali vont amener la France    à revoir  sa stratégie ivoirienne et à privilégier les solutions consensuelles entre le Pouvoir et opposition pour  des élections  apaisées et transparentes. Les autres grands pays vont   aligner leur position sur l’Onu. Il ne serait pas étonnant de revoir le  Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa),  bientôt à  Abidjan, pour encourager le dialogue, même si l’urgence  pour eux  sera  le Mali »  nous a confié hier une source diplomatique basée à Abidjan.  Aussi, il nous revient que l’Union Africaine ( Ua)pourrait  s’aligner   sur  une éventuelle position de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest,( Cedeao).  Aussi, nos sources ajoutent  qu’après  «  ces  déclarations  de principes, il va falloir en venir à la realpolitik : l’état des forces sur le terrain. Ce  qui  se passe au Mali doit  les ivoiriens ». Notons  que  depuis  l’annonce  du  Chef  de l’Etat ivoirien   Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat,    l’opposition ivoirienne et la société civile  ont  décidé d’organiser  chaque jour et  dans plusieurs localités  des marches pacifiques  de protestations. Réprimées par la police soutenue par des «  microbes », selon  un rapport de l’Ong Amesty  international. Ces manifestations   ont fait à Bonoua,  Divo, Daoukro et  Gagnoa au moins 5 morts et de nombreux blessés officiellement.  Ainsi   que  de  lourds   dégâts matériels 

 Ayoko Mensah Légende photo : Les marches de protestation  prennent de l’ampleur  en Côte d’Ivoire

Sa Majesté le Roi VI// Discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône// « Nous mesurons l’ampleur de la crise et ses fâcheuses retombées sanitaires »

lundi, 03 août 2020 18:39 Written by

Mercredi, 29 juillet, 2020 à 21:28Tétouan – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, mercredi, un Discours à la Nation à l’occasion du 21-ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.


« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,Cette année, la commémoration de la Fête du Trône coïncide avec l’Aïd Al-Adha, temps de sacrifice, de loyauté et d’attachement ferme au bon droit. Ce signe de bon augure porte à l’optimisme. Ces deux glorieuses célébrations sont l’occasion pour Moi d’adresser Mes vœux à tous les Marocains et de leur témoigner une nouvelle fois combien Ma grande affection et Ma constante considération à leur égard se fortifient encore chaque jour. C’est, en effet, par la force pérenne de ces liens et leur pleine réciprocité que nous faisons indissolublement corps, dans les heures fastes comme dans l’adversité. Ainsi, l’intérêt bienveillant que Je porte à la santé de chaque citoyen marocain et à la sécurité de sa famille est à l’aune de mes préoccupations à l’égard de mes propres enfants et de ma propre famille. Et cette sollicitude est particulièrement grande en ces temps difficiles de propagation de la pandémie du Covid-19 que traverse le Maroc, comme le reste du monde. Certes, en de pareilles circonstances, tout être humain est saisi d’effroi ou, du moins, d’inquiétude. Néanmoins, grâce aux mesures et aux décisions cruciales que Nous avons adoptées dès les premières manifestations de la pandémie au Maroc, nous nous sommes montrés confiants et optimistes. Ce n’est pas de gaieté de cœur que Nous avons choisi d’adopter une combinaison de résolutions difficiles, voire rudes parfois. Nous avons été guidés en cela par une double priorité : protéger les citoyens et agir dans l’intérêt supérieur de la Nation. A cet égard, Je tiens à adresser Mes remerciements et l’expression de Ma considération aux différents pouvoirs publics qui se sont dûment acquittés de leur mission en veillant à enrayer la prolifération de la pandémie. Je fais ici particulièrement référence au personnel de santé, notamment aux cadres médicaux et paramédicaux, civils et militaires, aux membres des Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, aux agents et auxiliaires d’autorité, à toutes les composantes de la Sûreté nationale, aux Forces Auxiliaires, à la Protection civile, à l’ensemble des travailleurs impliqués dans la production et la distribution des denrées alimentaires, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui furent en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est pour Moi un sujet particulier de fierté de constater comment l’ensemble des Marocains et les forces vives de la Nation ont traversé cette conjoncture en manifestant un tel niveau de prise de conscience, de discipline et de réactivité positive, chacun remplissant avec sérieux et responsabilité le rôle qui lui incombe. Je salue aussi les citoyennes et les citoyens pour l’esprit solidaire et l’engagement responsable dont ils ont fait preuve pendant la période de confinement, tant sur le plan individuel que collectif et Je félicite notamment les acteurs de la société civile qui ont su prendre de louables initiatives. Nous avons en effet vécu des moments mémorables au cours desquels un bel esprit d’entraide et de volontariat prévalait entre voisins. Et c’est ainsi que des aides, du soutien et des orientations ont été soigneusement prodiguées aux personnes âgées et aux familles nécessiteuses. C’est une immense fierté et une légitime satisfaction que Nous ont également inspirées ces scènes émouvantes de grand patriotisme, où l’hymne national était chanté depuis les fenêtres des maisons, forces de l’ordre et citoyens communiant par des échanges de saluts.
Cher peuple,
Nous mesurons l’ampleur de la crise et ses fâcheuses retombées sanitaires, mais aussi économiques et sociales. De fait, les différents secteurs de production ont été profondément affectés, de même que les revenus des familles et le budget de l’Etat. C’est pourquoi Nous avons créé un Fonds spécial pour faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de la pandémie. Nous nous sommes d’ailleurs réjouis de l’enthousiasme spontané et de l’esprit constant de solidarité avec lesquels cette initiative a été accueillie. Une telle ferveur a permis la mobilisation de 33 milliards 700 millions de dirhams. Le total des dépenses engagées jusqu’à présent se monte à 24 milliards 650 millions de dirhams. Cette somme a permis le financement des mesures d’appui social et l’achat du matériel médical nécessaire. Par ailleurs, 5 milliards de dirhams seront affectés à la Caisse Centrale de Garantie, dans le cadre de la relance économique. En outre, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il appuie la résilience des secteurs touchés, qu’il préserve les emplois et soutienne le pouvoir d’achat des ménages restés sans moyens de subsistance. Malgré ces mesures et en dépit de nos efforts pour atténuer l’acuité de cette crise sanitaire, Je le dis en toute sincérité, les incidences seront rudes. Aussi, face aux signes de relâchement constatés, J’appelle à la vigilance, à la solidarité, au respect des mesures sanitaires et à l’élaboration d’un plan qui maintienne la nécessaire mobilisation et permette d’affronter, le cas échéant, une éventuelle seconde vague de la pandémie.
Cher peuple,
Notre travail ne consiste pas seulement à contrecarrer la pandémie. Il vise aussi à remédier à ses répercussions économiques et sociales dans le cadre d’une vision prospective globale mettant à profit les enseignements tirés de la période en cours. Cette crise a révélé la solidité des liens sociaux qui unissent les Marocains et elle a donné la pleine mesure de leur esprit solidaire et responsable. Toutefois, elle a également mis en évidence un certain nombre d’insuffisances qui touchent plus particulièrement le domaine social : comme la dépendance de certains secteurs aux aléas extérieurs, la taille du secteur informel et la faiblesse des réseaux de protection sociale, notamment à l’égard des franges de la population en situation de grande précarité. Ces constats ainsi mis en exergue, il nous appartient de saisir l’opportunité de redéfinir l’ordre des priorités, d’asseoir les bases d’une économie forte et compétitive et de construire un modèle social plus inclusif. Dans ce cadre, Nous engageons le gouvernement et les différents acteurs à concentrer leur attention et leur action sur les défis et les priorités que dicte cette nouvelle donne. Au premier chef, il importe d’initier un plan ambitieux de relance économique pour permettre aux secteurs de production de se remettre d’aplomb, d’accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenu. Pour cela, il faut mobiliser tous les moyens disponibles en termes de financements, de dispositifs d’incitation et de mesures de solidarité, en vue d’accompagner les entreprises, essentiellement les petites et les moyennes qui constituent le maillon central du tissu économique national. Dans ce cadre, environ 120 milliards de dirhams seront injectés dans l’économie nationale, soit l’équivalent de 11% du PIB. Ce taux inscrit le Maroc parmi les pays les plus audacieux en matière de politique de relance économique post-crise. Nous avons estimé qu’un Fonds d’investissement stratégique devait être créé pour remplir une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé, dans une diversité de domaines. En sus de la participation de l’Etat, ce Fonds devra compter sur la coordination et la rationalisation des différents Fonds de financement. Afin de réunir les conditions de réussite de ce plan, Nous recommandons l’adhésion efficace et responsable du gouvernement, des acteurs sociaux et des opérateurs économiques, dans un cadre contractuel constructif qui sera à la hauteur des défis du moment et des attentes des Marocains. Par ailleurs, une réforme profonde du secteur public doit être lancée avec diligence pour corriger les dysfonctionnements structurels des établissements et des entreprises publics, garantir une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives et, in fine, rehausser leur efficience économique et sociale. À cette fin, Nous appelons à la création d’une Agence Nationale dont la mission consistera à assurer la gestion stratégique des participations de l’Etat et à suivre la performance des établissements publics.
Cher peuple,
Tous les projets et toutes les initiatives que Nous engageons ont une double finalité complémentaire : la promotion du développement et l’instauration de la justice sociale et spatiale. Notre aspiration prioritaire est d’assurer la protection sociale à tous les Marocains. Et Notre détermination est qu’à terme Nous puissions en faire bénéficier toutes les franges de la société. Lors du Discours du Trône de l’année 2018, J’ai déjà appelé à une prompte refonte du dispositif de protection sociale, qui est encore marqué par un éparpillement des interventions et par un faible taux de couverture et d’efficacité. Aussi, Nous considérons que le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains. Nous préconisons le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (Amo) et des allocations familiales. Il sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi. Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (Rsu). De fait, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national. Par conséquent, Nous appelons le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale. Celle-ci devra inclure le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale. A cette fin, il importe d’adopter une bonne gouvernance reposant sur un dialogue social constructif. Guidé par les principes de probité, de transparence, de droit et d’équité, ce dispositif devra prévenir tout dérapage ou toute instrumentalisation de ce noble projet sociétal à des fins politiques.
Cher peuple,
La prochaine étape exige de mutualiser les efforts de tous les Marocains, afin de relever les défis à venir. A ce propos, Je M’adresse à toutes les forces vives de la Nation : Je les engage à adhérer vigoureusement aux efforts déployés à l’échelle nationale pour dépasser la conjoncture actuelle et faire face à ses répercussions économiques et sociales. J’en appelle à leur patriotisme, à leur sens des responsabilités individuelles et collectives. Nous devons capitaliser les acquis engrangés en cette courte période pour renforcer les points forts révélés par les Marocains. Nous pourrons ainsi accélérer la cadence des réformes imposées par la conjoncture et saisir les opportunités favorables. Dès lors, nous jetterons des passerelles entre le passé et le présent, avançant ainsi dignement sur la trace de Nos prédécesseurs. A cet égard, Nous saluons, avec émotion et déférence, la mémoire immaculée de tous les grands hommes du Maroc, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde, ainsi que tous les valeureux martyrs de la Nation. En cette circonstance, Nous rendons une nouvelle fois hommage à nos Forces Armées Royales et à nos Forces de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, en faveur de la défense de l’unité nationale et de la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays. “Allah n’impose à personne que selon ce qu’Il lui a donné, et Allah fera succéder l’aisance à la gêne”. Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.

Maroc//(L’entretien de Nasser BOURITA a été simultanément publié par le média suisse 24heures)Journalistes sous écoute ?// « Les accusations d’espionnage portées contre le Maroc sont infondées »

mercredi, 15 juillet 2020 18:31 Written by

Amnesty International a affirmé que des journalistes marocains avaient été écoutés par les autorités.Rabat dément.Rien ne va plus entre le Maroc et Amnesty International. Le 22 juin dernier, l’ONG a affirmé que les autorités marocaines avaient eu recours aux services de l’entreprise israélienne de logiciels espions NSO Group pour placer sous surveillance des activistes et des journalistes de façon totalement illégale. Une accusation qui a engendré une réaction d’une ampleur inédite. La contrattaque est musclée. Rabat nie avoir utilisé le logiciel incriminé et dénonce le parti pris de l’ONG. Pour le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc, Nasser Bourita, il était impossible de laisser passer l’affaire sans réagir. Pourquoi réagissez-vous avec autant de véhémence aux accusations d’AmnestyInternational ?Parce que c’est énorme et totalement faux. Nous rejetons ces accusations sans équivoque. Loin d’être dans une dynamique de dialogue, ils ont mené une véritable campagne médiatique sur la base d’accusations infondées, induisant plusieurs médias et journalistes dans l’erreur. Ils ont tenté de faire le lien dans leur document entre le Maroc et NSO, or aucune évidence ne vient établir et prouver un quelconque lien. Et jusqu’à présent, les semaines passent sans qu’ils ne puissent étayer leurs dires par des données vérifiables ou des preuves. Ils affirment que seuls les États peuvent les téléphones en utilisant les réseaux qu’ils contrôlent via les opérateurs de téléphonie. Mais aujourd’hui, les appareils qui permettent d’imiter le signal des réseaux et de pirater les téléphones mobiles sont vendus en ligne. Il y a également le ton utilisé, dans leurs publications et leurs tweets.Nous ne pensons pas que le «name and shame» soit la meilleure manière de faire progresser les choses, si tenté soit-il que c’est là l’objectif. Mais la secrétaire générale par intérim a dit dans une lettre avoir répondu à votre requête…Le document qui nous a été adressé ne répond pas à nos questions. Ce que nous attendions, c’est un rapport détaillé étayant les allégations d’espionnage. Nous avons requis un accès à la chaîne de traçabilité du téléphone en question, incluant le software et le hardware, afin que les autorités marocaines compétentes puissent faire leur contre-enquête en bonne et due forme. Car tout un travail s’impose afin de comprendre comment le piratage a pu se faire. Si quelqu’un écoute nos citoyens, a fortiori quelqu’un d’externe, nous devons savoir de qui il s’agit. Aujourd’hui, force est de constater qu’Amnesty n’est pas en mesure d’apporter la moindre preuve. Et nous ne sommes pas les seuls à le dire. Le tribunal de Tel-Aviv a rejeté ce lundi la plainte déposée par Amnesty contre l’entrepriseNSO en justifiant cette décision par l’incapacité d’Amnesty à prouver que le logiciel était utilisé par leur gouvernement. Un autre cas où Amnesty parle sans preuves. Tout cela fait planer de sérieux doutes sur leur méthodologie. Et le Maroc ne cédera pas à ce chantage.Dans son dernier rapport, Amnesty prétend que votre réaction prouve que le Maroc n’est pas à l’aise de la liberté d’expression…Une telle déclaration balaie d’un revers de la main plus de deux décennies d’acquis en matière de droits de l’homme, reconnus par tous, et d’édification d’institutions et de consolidation de bonnes pratiques pour nous classer dans la même catégorie que des pays qui ont commis de véritables atrocités envers leurs propres populations. Cette déclaration fait également fi des autorités du pays, de sa société civile et de ses citoyens. Quiconque connaît la réalité marocaine de près sait que le Maroc n’a pas de problème avec la liberté d’expression. Nous nous enorgueillissons du dynamisme de notre société civile et notre pays a fait de son développement une politique d’État. Et ça, il faut le reconnaître. Et il faut souligner que pour la seule année 2020, Amnesty a publié en toute liberté sept rapports tendancieux sur le Maroc, sans compter les quelque 72 autres documents qui nous ont été ouvertement défavorables, sans que cela ne suscite de réactions des autorités. Nous n’attendons pas d’être ménagés, encore moins flattés, mais les réformes entreprises par le Maroc dans le domaine des droits de l’homme ont été empreintes de courage et d’ouverture. Aujourd’hui, Amnesty International dit que le royaume est en train de mener une campagne contre elle pour la décrédibiliser…Nous n’avons fait que demander des preuves, ou des excuses. Nous pensons qu’au fond, Amnesty n’a pas les intérêts du Maroc à cœur, ni ceux de ses citoyens ou de ses institutions. Amnesty est-elle la seule organisation dont les rapports vous dérangent ? Le Maroc n’est pas dans cette logique de fermer la porte aux rapports qui soi-disant nous feraient grincer des dents. Notre pays n’est ni allergique aux rapports d’organismes internationaux ni à l’interaction. Nous sommes soumis à des examens périodiques de la part de l’ONU, et parfois de manière volontaire car nous croyons que cette interaction est susceptible de nous faire avancer, de rectifier les choses qui doivent l’être. Notre trajectoire n’est pas parfaite mais nous avançons sereinement par rapport aux attentes de nos citoyens. Cependant, le Maroc est en droit de souhaiter une interaction fondée sur le respect, et c’est ce que nous exigeons d’Amnesty. Nous avons été contraints de le redemander en 2014 et encore aujourd’hui. Amnesty s’est permis de faire des raccourcis et d’annoncer des conclusions tranchées, de les « packager » dans une histoire supposée d’espionnage de manière à ce que ça soit attractif pour les médias. Il aurait été souhaitable d’ailleurs que les médias prennent un peu de recul en regard des rapports de cette organisation. Faut-il rappeler que de telles accusations touchent à la fois à la sécurité nationale d’un État et aux libertés individuelles de ses citoyens? Cette double dimension impose moult précautions et de la nuance dans le propos. Nous reprochons à Amnesty d’avoir failli au devoir de neutralité et d’objectivité et d’avoir péché par manque de professionnalisme. 

Source : Tribune  de  Genève14/07/2020Par Alain JOURDAN

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