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jeudi 16 mai 2024
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Politique

Politique (312)

Commune de Bonoua// Le maire Jean – Paul Ametier veut une ville propre

vendredi, 05 avril 2019 11:01 Written by

Le maire de Bonoua, Jean-Paul Améthier, a pris l’engagement, lors de son investiture, d’œuvrer à la tête de la commune en concertation avec toutes les forces vives locales. « Je consulterai les autorités traditionnelles, les groupes de secteurs d’activités, les femmes, les jeunes et autres groupes pour des prises importantes de décisions devant affecter positivement la commune » a déclaré M. Améthier lors de son investiture, le samedi 30 mars 2019 par l’honorable N’Gouan Jérémie. Il compte s’appuyer sur le consensus et le dialogue pour faire de Bonoua « une ville propre, prospère et industrielle » .Au nom des autorités traditionnelles, ses femmes, des cadres et des jeunes, le porte-parole de la population a promis ne ménager aucun effort pour soutenir le maire quand il lui faudra relever des défis liés à l’insertion professionnelle des jeunes, à l’autonomisation des femmes et à l’amélioration du cadre de vie et des secteurs de l’éducation. De hauts cadres du Pdci Rda ainsi que des autorités administratives du département de Grand-Bassam ont assisté à cette investiture.
Moussa Kader
Légende photo : Le maire jean-Paul ametier veut une ville propre et industrielle

 

Fin de la visite du souverain pontife au Maroc // Les grands engagements du Pape François et Mohammed VI

mardi, 02 avril 2019 11:50 Written by

A l’invitation du roi Mohammed VI, le pape François a effectué une visite officielle au Maroc les 30 et 31 mars 2019.  Au cœur des échanges entre les deux souverains, le dialogue interreligieux, la paix et les migrations. Des défis mondiaux de l’heure que le pape François et Mohammed VI ont mis en exergue à travers plusieurs initiatives et activités qui confortent la place du Royaume comme terre d’islam tolérant et aussi d’ouverture.  « Ma visite au Maroc m’a permis de parler de ce qui me touche au cœur : la paix, l’unité, la fraternité », c’est par ce message qu’il a livré dans son avion qui le ramenait à Rome, que le Pape François a apprécié sa visite au Maroc, le samedi 30 et dimanche 31 mars. A l’invitation du roi Mohammed VI, le souverain pontife est arrivée samedi dans la soirée, sous une pluie battante, à Rabat la capitale, où il a été accueilli en grande pompe par les officiels mais aussi des milliers de Marocains qui se massés sur le parcours du cortège royal pour acclamer le pape François. Sur l’esplanade Hassan, située près du mausolée Mohammed V, où des milliers d’invités ont été réunis pour la circonstance, Mohammed VI et le pape François, ont livré chacun un message dans lequel ils ont contextualisé le sens de cette visite, la première d’un pape au Maroc depuis celle de Jean-Paul II en 1985 à Casablanca. « Je suis heureux de fouler le sol de ce pays riche de beautés naturelles multiformes, gardien de vestiges de civilisations antiques et témoin d’une histoire fascinante », a déclaré le souverain pontife, qui a tenu à exprimer « sa sincère et cordiale gratitude à Sa Majesté Mohammed VI, pour son aimable invitation et pour le chaleureux accueil qu’au nom de tout le peuple marocain, il m’a réservé tout à l’heure, en particulier pour les aimables paroles qu’il m’a adressées ». Pour le Pape François, qui a rappelé la rencontre historique au Maroc, il y a 800 ans, entre saint François d’Assise et le Sultan al-Malik al-Kamil, cette gratitude se transforme en une importante opportunité pour promouvoir le dialogue interreligieux et la connaissance réciproque entre les fidèles des deux religions. « Ici sur cette terre, pont naturel entre l’Afrique et l’Europe, je souhaite redire la nécessité d’unir nos efforts, pour donner une nouvelle impulsion à la construction d’un monde plus solidaire, plus engagé dans l’effort honnête, courageux et indispensable d’un dialogue respectueux des richesses et des spécificités de chaque peuple et de chaque personne », a poursuivi le Pape pour qui, « c’est là un défi que nous sommes tous appelés à relever, surtout en ce temps où on risque de faire des différences et de la méconnaissance réciproque des motifs de rivalité et de désagrégation ».
Des réponses aux défis de la communauté des croyants
Evoquant la visite du souverain pontife, le roi Mohammed VI a indiqué qu’elle s’inscrit d’abord dans la continuité des relations établies depuis longtemps entre le Maroc et le Vatican. « La visite de votre sainteté au Maroc intervient dans un contexte de défis pour la communauté des Nations, la communauté de tous les croyants », a poursuivi le souverain marocain qui a insisté sur la nécessité de « combattre des maux d’un autre âge qui se nourrissent de la trahison et de l’instrumentalisation du Message divin en prônant le déni de l’Autre et autres théories scélérates ». Dans son discours, Mohammed VI a réitéré que dans ce monde en quête de repères, « le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de clamer, d’enseigner et de vivre au quotidien la Fraternité des fils d’Abraham, pilier fondateur de la très riche diversité de la civilisation marocaine ». Le roi Mohammed VI a souligné par la suite que l’union de tous les Marocains, par-delà les confessions, en est un exemple éloquent, et « cette symbiose est notre réalité », citant comme exemple les mosquées, les églises et des synagogues qui, depuis toujours, se côtoient dans les villes du Royaume. « En tant que Commandeur des Croyants, Je ne peux parler de Terre d’Islam, comme si n’y vivaient que des musulmans. Je veille, effectivement, au libre exercice des religions du Livre et Je le garantis. Je protège les juifs marocains et les chrétiens d’autres pays qui vivent au Maroc », a assuré le roi du Maroc devant son hôte du jour.
L’appel d’Al Qods, un plaidoyer pour la coexistence pacifique
Peu après cette cérémonie officielle d’accueil, le pape François et Mohammed VI ont co-signé une déclaration commune, « l’Appel d’Al Qods », dans lequel ils ont plaidé pour la préservation du caractère multi-religieux de la ville sainte de Jérusalem. «Nous pensons important de préserver la Ville sainte de Jérusalem / Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l'humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue», lit-on dans le message des deux chefs d'Etat dont lecture a été donnée en arabe et en italien. Dans ce but, Mohammed VI et le pape François, ont plaidé pour que soit conservés et promus, « le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l'identité particulière de Jérusalem / Al Qods Acharif».
Le souverain pontife, accompagné du roi Mohammed VI, s’est par la suite rendu à l’Institut Mohammed VI de formation des Imams, prédicateurs et prédicatrices de Rabat, un établissement créé en 2015 et qui accueille et forme près de 1500 pensionnaires venus des pays d’Afrique et d’Europe. L’occasion pour les deux souverains d’apprécier cette initiative royale qui s’inscrit dans le cadre des engagements de Mohammed VI à protéger la religion. Dans la présentation qu’il a faite à cette occasion, le ministre marocain des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a souligné que depuis son accession au Trône, le roi Mohammed VI a procédé à des réformes structurantes et introduit une dynamique de concordance entre les cadres institutionnels de gestion moderne et les finalités de la religion sous différents aspects. « Cette distinction fait que certaines problématiques majeures que rencontre la gestion de l’Islam ailleurs trouvent leurs solutions dans le contexte de la commanderie des croyants », a indiqué Ahmed Toufiq dont l’allocution a été suivie par le témoignage de deux pensionnaires de l’Institut. La visite a été couronnée par une prestation de l’Orchestre philarmonique du Maroc (OPM), qui a interprété un riche répertoire composé de mélange de musiques religieuses à travers les influences culturelles et les différents courants religieux, et prônant un appel au dialogue, au vivre-ensemble et à l'entente mutuelle, pour que les conflits qui assaillent l’humanité, cèdent la place à l'union et à la concorde.
La promotion humaine pour une immigration sûre et contrôlée
Le chef de l’église catholique qui a eu auparavant un entretien en tête à tête avec Mohammed VI au Palais royal de Rabat, a aussi consacré son premier voyage au Maroc à une visite dans un centre de la Caritas (Secours catholique) où il a rencontré des migrants en faveur de qui il a plaidé pour « une immigration sûre, ordonnée et régulière ». Plaidant pour la mise en œuvre concrète et efficiente du Pacte de Marrakech sur la migration, signée en décembre dernier, le Pape François a estimé que « les sociétés d'accueil seront enrichies si elles savent valoriser au mieux la contribution des migrants en prévenant tout type de discrimination et tout sentiment xénophobe ». Pour le pape, «la promotion humaine des migrants et de leurs familles commence aussi par les communautés d'origine, là où il doit être garanti, avec le droit d'émigrer, celui de ne pas être contraints à émigrer, c'est-à-dire le droit de trouver dans sa patrie des conditions qui permettent une vie digne ». Des propos qui viennent en écho à ceux tenus par le roi Mohammed VI qui, dans son discours de bienvenue a dit partager avec le Pape, « la conviction d’une spiritualité agissante, au service du bien commun ». « La spiritualité n’est pas une fin en soi. Notre foi se traduit en actions concrètes. Elle nous apprend à aimer notre prochain. Elle nous apprend à l’aider », a insisté le roi qui a souligné que c’est pour cette raison, qu’il fait de son règne « un témoignage de proximité, au chevet des plus pauvres et des plus vulnérables ». Le souverain marocain à expliquer que c’est là l’esprit de l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH) lancée il y a 14 ans, afin d’améliorer la vie des personnes vulnérables, mais aussi, « c’est là également la philosophie de la politique d’immigration et d’asile que Nous avons mise en place, et que nous voulons, avant tout, solidaire ».
Au second jour de sa visite, le Pape François s’est rendu à Témara, à la périphérie de la capitale, où il rencontré des bénévoles du centre des œuvres sociales, gérés par des religieuses espagnoles, avant de s’entretenir avec les prêtres, les consacrés et les membres du Conseil œcuménique des Eglises à la Cathédrale Saint Pierre de Rabat. Durant une cérémonie solennelle empreinte d’émotion le Pape François s’est entretenu avec Jean-Pierre Schumacher, le dernier survivant de la communauté des moines de Tibhirine en Algérie, et qui, à 94 ans, réside actuellement au monastère Notre-Dame de l'Atlas, à Midelt, dans le nord du Maroc. Dans la soirée et avant de prendre son avion pour Rome, le chef du Vatican a présidé une gigantesque messe au Complexe Moulay Abdelallah de Rabat, où devant près de 10 000 personnes, il a prononcé une homélie dans laquelle il a fustigé « les divisions, les affrontements, l'agressivité, les conflits et les conditions inhumaines », que vivent des peuples et des communautés partout dans le monde.  « Les situations qui peuvent nous conduire à nous affronter et à nous diviser sont indiscutables. Nous ne pouvons pas le nier. La tentation de croire en la haine et en la vengeance comme moyens légitimes d’assurer la justice de manière rapide et efficace, nous menace toujours », a professé le pape François, qui a également plaidé pour la « fraternité et la dignité humaine ».
Au Maroc, des ponts pour l’humanité
Au terme de ses deux jours de visite qui ont été marqués par d’intenses activités, le pape François est reparti satisfait de son séjour en terre chérifienne, qui lui a donné l’image d’une « belle fleur de coexistence ». Dans la conférence de presse qu’il a tenue au cours de son retour à Rome, il a appelé à persévérer sur cette voie et à transcender les difficultés « qui existent malheureusement parce qu’il y a des groupes intransigeants ». En ce sens, le Pape François a mis en exergue, les vertus du dialogue et de l’ouverture envers l’Autre qu’il a constatés  dans le Royaume. «Nous avons vu dans le dialogue avec vous au Maroc qu’il faut des ponts », a expressément souligné le souverain pontife qui, en guise de reconnaissance, a conclu son message par une adresse qui conforte le royaume dans sa dynamique de promotion d’un islam tolérant et d’un dialogue interreligieux pour  plus d’ouverture entre les peuples, ainsi que le salut de l’humanité qui en est la finalité. « Le pont est pour la communication humaine.  C’est très beau et je l’ai vu ici au Maroc », a conclu le pape François pour magnifier l’épilogue de sa visite qui a été massivement suivie de par le monde, comme témoignage d’un dialogue de culture

Politique : Sa Majesté Tchiffi Zié parle aux tenants du pouvoir

lundi, 01 avril 2019 17:44 Written by

 Politique :  Sa Majesté Tchiffi Zié parle  aux tenants du pouvoir
« Mes chers compatriotes Allez parler entre vous et allez chercher vos frères. Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Choisissez avec un consensus démocratique et à la majorité d’entre vous, les leaders politiques ivoiriens, qui vont diriger les institutions en charge qui organisent les élections. Tous ceux qui veulent être candidats et qui remplissent les conditions, ne soient pas recalés. Et  que seules  les urnes vous départagent.  A vous peuple de l’Eburnie regardez les programmes des candidats et non l’argent et autre. C’est ça la démocratie que les colons nous ont imposé. Cultivons tous l’amour pour préserver la paix. Seule condition pour garantir la cohésion sociale » Dieu bénisse la Côte d’Ivoire

Développement régional// Tiébissou amorce son développement économique.

dimanche, 31 mars 2019 18:51 Written by


La commune de Tiébissou est en plein essor économique. C’est le maire N’dri germain en personne qui a partagé cette information à la cérémonie officielle de son investiture. C’était le samedi 30 mars 2019 à l’espace grand terrain de ladite commune. « Au plan économique notre commune est en plein essor mesdames et messieurs, en effet, en ce début d’année 2019, plusieurs secteurs d’activités sont en phase de développement. Au niveau du secteur bancaire, la SGBCI vient d’installer deux guichets automatiques afin de soulager nos fonctionnaires. Elle débutera très bientôt la construction d’une grande agence à Tiébissou, ainsi nous aurons désormais trois juridictions bancaires représentées ici à Tiébissou. au niveau de la grande distribution le centre de distribution commerciale de gros demi gros et de détail de la CDCI a ouvert ses portes au public depuis le 17 janvier 2019 », s’est réjoui N’Dri Germain avant de signaler l’arrivée d’une troisième société de transport. Les populations peuvent désormais se déplacer en toute tranquillité et sécurité à travers le pays, grâce aux enseignes UTB, MALEX transport et CTE. Enfin dans le domaine de l’agro-industrie les signaux sont positifs pour nos parents planteurs et l’ensemble des coopératives. J’en veux pour preuve l’ouverture du siège de la mise en place d’une usine de transformation de manioc par la société Panafrica manioc de Côte d’Ivoire à Tiébissou et la construction en cours de l’usine de transformation de la noix de cajou dans le village de Koffikouassikro. « Toutes ces mutations qui se déroulent sous nos yeux sont les prémices de la nouvelle impulsion du progrès économique et social que le conseil municipal est en train de donner à sa commune », a révélé le premier magistrat qui s’est porté défenseur de sa commune. « Nous sommes une municipalité Rhdp pour défendre les intérêts les valeurs culturelles de notre patrimoine commun (…) Le conseil municipal vous réitère son appel solennel à bâtir avec vous dans un esprit de fraternité de cohésion un Tchewy paisible et moderne, une commune attractive rayonnante et émergente à l’horizon 2020 », a rassuré le maire N’Dri Germain.
Yao Kan, Correspondance régional
Légende photo : N’Dri Germain, maire de Tiébissou voit grand pour sa Ville

 

kobenan Kouassi Adjoumani depuis Yamoussoukro // « Le Rhdp, c’est la plus grande université des bâtisseurs de la Côte d’Ivoire »

dimanche, 31 mars 2019 18:35 Written by

 Représentant le premier ministre Amadou Gon, président du directoire du rassemblement des houphouétistes pour le développement et la paix parrain de la cérémonie d’investiture du maire N’Dri Koffi Germain de Tiébissou, le ministre des ressources animales Kobenan Kouassi Adjoumani  a expliqué la nécessité pour les héritiers politiques du président Félix Houphouët Boigny de se mettre ensemble pour gouverner dans la paix pour le bonheur des ivoiriens. « Les retrouvailles entre les héritiers politiques du président Houphouët Boigny nous ont permis de réaliser d’excellentes choses depuis 2011. Nous devons rester ensemble pour continuer ce travail », a justifié Kobenan Kouassi Adjoumani avant de féliciter les parents de la belle cité du Tchewy qui très tôt ont compris le message de paix d’amour et d’unité que prône le Rhdp. « Désormais la seule évocation du nom de notre parti unifié, Rhdp l’on saura que nous sommes des vrais disciples de Félix Houphouët Boigny », s’est félicité le leader du mouvement sur les traces d’Houphouët Boigny qui a par la même occasion exhorté les cadres, les jeunes, les femmes et surtout les chefs à soutenir et à accompagner le maire dans toutes ses initiatives. Car dira «  il ne décevra pas parce que le Rhdp c’est la plus grande université des bâtisseurs de la Côte d’Ivoire. Le maire N’dri Germain va travailler pour les populations sans exclusive pour rendre encore la ville de Tiébissou encore plus belle et plus rayonnante. 

Yao Kan , Correspondant régional

Projet d’appel de sa Majesté le roi Mohammed VI et de sa sainteté le Pape François sur Jérusalem / Al Qods ville sainte et lieu de rencontre

dimanche, 31 mars 2019 18:15 Written by

A l’occasion de la visite au Royaume du Maroc, Sa Sainteté le Pape François et Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, reconnaissant l’unicité et la sacralité de Jérusalem / Al Qods Acharif et ayant à cœur sa signification spirituelle et sa vocation particulière de ville de la Paix, partagent l’Appel Suivant :
« Nous pensons important de préserver la Ville sainte de Jérusalem / Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue.
Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de Jérusalem / Al Qods Acharif.
Nous souhaitons, par conséquent, que dans la ville sainte soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem/ Al Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».
Fait à Rabat, le 30 mars 2019

Sa Majesté le Roi Mohammed VI Sa Sainteté le Pape François
Commandeur des Croyants

 

Conférence Ministérielle Africaine sur le Sahara// Voici ce qui a été décidé à Marrakech

lundi, 25 mars 2019 21:01 Written by

Nous, les Etats africains, membres de l’Union Africaine : République d'Angola, République du Bénin, Burkina Faso, République du Burundi, République du Cameroun, République du Cap-Vert, République Centrafricaine, Union des Comores, République Démocratique du Congo, République du Congo, République de Côte d’Ivoire, République de Djibouti, Royaume d’Eswatini, République Démocratique Fédérale d’Éthiopie, République Gabonaise, République de Gambie, République du Ghana, République de Guinée, République de Guinée-Bissau, République du Liberia, État de Libye, République de Madagascar, République du Malawi, Royaume du Maroc, République du Niger, République Fédérale du Nigeria, République du Rwanda, République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe, République du Sénégal, République de Sierra Leone, République Fédérale de Somalie, République du Soudan, République du Soudan du Sud ; République-Unie de Tanzanie, République du Tchad, République Tunisienne et République de Zambie

Réunis à Marrakech, le 25 mars 2019, à la Conférence Ministérielle Africaine sur l’appui de l’Union Africaine au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara ;

Reconnaissant l’impératif de la consolidation de l’unité, du rassemblement et de la convergence de nos efforts en vue d’aboutir à l’Afrique Que Nous voulons ;

Attachés au choix stratégique de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement en vue de dépasser les causes de division, de clivage et de fragmentation, qui mettent en péril l’unité de notre Continent ;

Conscients de l’urgence pour notre Continent de faire face aux questions prioritaires, notamment, le développement humain durable, l’intégration africaine et la prospérité de nos citoyens, dans le cadre de l’agenda 2063 ;

Sommes convenus de :

1. Réaffirmer notre attachement indéfectible à une Afrique unie, stable, proactive et prospère, parlant d’une seule voix et à même de répondre aux défis multidimensionnels du monde complexe d’aujourd’hui et de demain ;

2. Mettre en œuvre la vision sage et concertée de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement, consacrée lors de la 31ème session Ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), au sujet du différend régional sur le Sahara ;

3. Saluer, à cet égard, l’adoption, à l’unanimité, de la décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), sur le rapport du Président de la Commission de l’UA sur la question du Sahara, qui réaffirme l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara ;

4. Préserver l’esprit et la lettre de la décision 693, fruit de consultations approfondies du Président de la Commission et objet d’un consensus salutaire de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement, tenant compte de son rôle fondateur dans le retour à la sérénité dans les travaux de l’Union Africaine;

5. Se féliciter de la mise en place, par la décision 693, du mécanisme de la Troïka de l’UA, composé des Présidents sortant, en exercice et entrant de notre Union, ainsi que le Président de la Commission de l’UA, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations Unies;

6. Réaffirmer notre rassemblement autour d’une mise en œuvre constructive et efficace du mandat de la Troïka de l’UA, qui consiste à protéger, à appuyer et à préserver l’intégrité du processus politique en cours dans le cadre exclusif des Nations Unies, sous la supervision du Conseil de Sécurité et sous les auspices du Secrétaire Général, en vue de parvenir à « une solution politique, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara qui repose sur le compromis » (OP.2 de la résolution 2440 du Conseil de Sécurité des Nations Unies) ;

7. Soutenir le mandat spécifique conféré par la Décision 693 à la Troïka de l’UA, à l’exclusion de tout organe de l’Union à quelque niveau que ce soit, afin de connaitre des développements du processus politique mené dans le cadre des Nations Unies sur la question du Sahara ;

8. Souligner que le soutien de la Troïka au processus politique des Nations Unies doit être préservé de toute ingérences, interférences ou actions non consensuelles, de nature à concurrencer les efforts du Secrétaire Général des Nations Unies et de son Envoyé Personnel, à compromettre la cohésion de l’Union ou à développer un processus parallèle de nature à cultiver la division entre ses Etats membres ;

9. Souligner l’impact positif de la décision 693 sur le fonctionnement de l’UA, la cohésion de ses membres et la mise en œuvre de son agenda et de ses priorités, y compris en ce qui concerne une conduite sereine et apaisée des processus de partenariat liant l’Union Africaine ;

10. Souligner, à cet effet, que la formule consensuelle et consolidée de la décision Assembly/AU/Dec.635 (XXVIII), adoptée lors de la 28ème session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union, tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, relative à la représentation de l’Afrique par la Troïka, à savoir le Président en exercice, le Président entrant et le Président sortant de l’Union Africaine, le Président de la Commission, les Présidents des Communautés Economiques Régionales ainsi que le Président du NEPAD, élargie aux membres du Bureau de la Présidence de l’Union, constitue une solution réaliste pour la résolution de la question du format de participation aux processus de partenariat liant l’Union Africaine et ses réunions ;

11. Estimer que toute initiative visant à porter atteinte à la teneur de la décision 635 risque de nuire à la crédibilité des processus du partenariat, et à leur contribution à la réalisation des objectifs de développement de notre Continent ;

12. Saluer vivement l’initiative constructive du Royaume du Maroc de convoquer cette Conférence, qui démontre son adhésion à la mise en œuvre de la décision 693 ;

13. Remercier les délégations des Etats africains membres de l’Union Africaine ayant participé à la Conférence Ministérielle Africaine sur l’appui de l’Union Africaine au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara.

Adoptée à Marrakech, le 25 Mars 2019

 

Activités des Conseils économiques et sociaux// Charles Diby Koffi Diby à l’école française

lundi, 25 mars 2019 12:49 Written by

Après Curaçao, où il a été porté à la tête de l’Association internationale des conseils économiques et sociaux et Institutions Similaires (Aicesis), le Président Charles Koffi DIBY a pris part, le 12 mars dernier au Cese français, à la présentation de l’Avis, « Fractures et transitions : réconcilier la France », en présence du Premier Ministre, Edouard Phillippe, de la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des collectivités territoriales ainsi que des garants du « Grand Débat » national Français. Invité spécialement par son homologue français, Monsieur Patrick Bernasconi, la participation du Président du Cesec à cette plénière est une illustration de la mise en œuvre de l’accord de coopération liant les deux Chambres Consultatives, qui a été l’objet d’une signature de convention, au cours de la visite de travail et d’amitié, du Président du Cese Français en Côte d’Ivoire, du 17 décembre 2018.Rappelons que le projet d’avis soumis à l’examen de la Chambre consultative française, est le résultat de trois mois de travaux inédits, confiés à une commission temporaire, qui a permis de dégager des propositions de réponses à la crise « des gilets jaunes ». L’Avis expose des réflexions et formule des recommandations relatives aux questions suivantes : Comment contribuer à résorber les fractures territoriales et sociales en France ? Comment accompagner la transition écologique ? Comment améliorer le pouvoir d’achat, et garantir plus de justice fiscale ? Comment assurer la participation des citoyens à l’élaboration des décisions publiques ?C’est par conséquent une réelle opportunité pour l’Institution ivoirienne de pouvoir s’inspirer des modalités de dialogue et d’écoute, entreprises par le Président Bernasconi et ses pairs conseillers, afin d’être ce « trait d’union » et cet instrument de mesure de l’acceptabilité sociale des réformes. Ce sont en effet 31 000 participants et 26 groupes citoyens qui ont été associés à ce « Grand débat national » à l’échelle du Cese français. Le Président du Cesec, a exprimé ses remerciements pour tant d’égards vis-à-vis de ses Collègues ivoiriens qu’il représentait, mais surtout pour l’honneur fait à la Côte d’Ivoire, qui sous la gouvernance du Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, initie des réformes pour le bien des ivoiriens.  Le Président Diby s’est donc engagé à mettre en œuvre de telles initiatives au niveau du Cesec, avec l’implication des représentants de toutes les forces vives de la Nation ivoirienne. Cet engagement est pris en vue d’anticiper les potentielles sources de crispations sociales qui pourraient constituer des facteurs bloquants à la marche de la Côte d’Ivoire vers un développement et un progrès assurés pour l’ensemble des populations, sous la conduite du Président de la République.A la suite de cette importante activité, le Président du CESEC a eu un entretien, le Mardi 19 mars 2019, avec la Direction des Relations Globales, de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). La délégation conduite par le Président DIBY a évoqué, avec l’équipe menée par Monsieur Andréas SCHAAL, premier responsable, les pistes de collaboration, entre les deux Institutions, dans le cadre de l’appui aux réformes et l’accompagnement du renforcement des capacités d’analyse et de prospective de la Chambre consultative ivoirienne. Rappelons que cet échange fait suite à la sélection du CESEC, en vue d’intégrer le programme d’appui de l’OCDE au CES du Liban. Enfin, le Président Charles KOFFI DIBY a participé à Paris, à l’Assemblée Générale extraordinaire de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (UCESIF) le 20 mars 2019, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie. Au cours des travaux de l’UCESIF, le Président DIBY a encore insisté sur la place et le rôle des CES, en tant qu’institutions jouissant d’une légitimité constitutionnelle, au sein d’un espace francophone dynamique. Cette position soutenue par l’ensemble de ses pairs, à l’avantage d’augurer d’une contribution plus effective des CES, dans un souci de complémentarité, aux réflexions et travaux engagées par l’OIF. Il convient de mentionner que la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée Générale extraordinaire a enregistré la présence de Monsieur Jacques KRABAL, Secrétaire Général de l’Assemblée Parlementaire Francophone (AFP) et de Monsieur Georges NAKSEU NGUEFANG, Directeur des Affaires Politiques et de la Gouvernance Démocratique de l’OIF, représentant S.E. Mme Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire Générale. Toutes les deux personnalités ont reconnu l’importance des Chambres consultatives dans la promotion de la démocratie participative et dans leur action en synergie avec tous les membres du réseau institutionnel au développement d’une Francophonie qui épouse les défis et enjeux contemporains.

 Moussa Kader Légende photo :  Sem Charles Diby Koffi, président du Conseil économique ,social , culturel et environnemental, ( Cesec)

Sahara Occidental: Processus des Nations unies sur le différend régional // Le Maroc abrite une conférence ministérielle

dimanche, 24 mars 2019 20:59 Written by

 Marrakech, ville   Marocaine  abrite   ce lundi 25 mars 2019, une conférence ministérielle.  Qui va enregistrer la participation d’une   quarantaine de pays africains. Il s’agit   de  la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union_Africaine au processus des  Nations_Unies sur le différend régional au sujet du Sahara_marocain.    Plus  spécifiquement, les participants  viennent de    5 sous-régions du Continent. Celle  rencontre vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31ème Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie). Cette décision réaffirme l’exclusivité des Nations Unies dans l’examen du différend régional au sujet du Sahara_marocain. « La tenue de cette conférence s’inscrit dans la vision sage et éclairée des Etats africains en vue du renforcement de l’unité du Continent et du rejet de toute tentative de le dévier de ses priorités urgentes en matière de développement humain durable, d’intégration régionale et de prospérité de ses citoyens » précise un communiqué du ministère  marocain des affaires étrangères et de la Coopération internationale. Territoire situé entre le Maroc, l’Algérie au Nord-Est et la Mauritanie à l’Est et au Sud, le Sahara occidental, est à ce jour inscrit sur la liste des « territoires non autonomes » de l’Onu dont le statut reste à déterminer. Le Maroc qui en contrôle et administre aujourd'hui environ 80 % revendique ce territoire, depuis les années 70. Ce à quoi s'oppose le Front Polisario qui en contrôle 20 % laissé par le royaume chérifien derrière une longue ceinture de sécurité, appelé le « mur marocain ». 

Moussa Kader Légende photo :  Sa Majesté Moamed VI, le Roi du Maroc

Nanan N’Goran Koffi II, (représentant de la Reine du peuple Baoulé)// « Ce n’est pas tout on dit. Soyons rassembleurs »

dimanche, 24 mars 2019 18:21 Written by

 .Des  chefs traditionnels  baoulé  désavouent Bédié…« Je remercie Monsieur le Président de la République, Son Excellence Allah Gnissan.  Avant que le Président Bédié prenne son avion pour Yamoussoukro (ndlr, en novembre 2010), il a demandé à M. Henri, son Chargé de Mission de m’appeler moi, à Yamoussoukro quand tous les Baoulé de Côte d’Ivoire s’y étaient réunis pour accueillir les deux personnalités. Nous nous sommes rendus à la suite présidentielle du Président, à l’Hotel Président et nous nous sommes concertés. Il y avait parmi nous des témoins qui sont encore en vie dont le Roi Allou Konan, le Roi des N’Zima, Tanoé et  aussi trois chefs de canton de la région du Gbêkê.Et au cours de cette rencontre, c’est moi, votre petite modeste personne qui ait demandé au Président Bédié et au Président Allah Gnissan de se rendre sur la tombe du Président Houphouët. Et comme grâce à eux, il y a eu la cohésion sociale et la paix, quand ils sont sortis de là, le mot d’ordre est parti pour que tout le peuple s’allie pour élire le Président Alassane Ouattara. Et c’est ce qui a été fait à Yamoussoukro. Quand un chef crache, il ne peut plus laver. Matin, midi et soir, nous œuvrons sans relâche pour la cohésion sociale entre ces deux personnalités. Nous le faisons et nous ne sommes pas encore fatigués de le faire. Ce n’est pas tout on dit. Soyons rassembleurs. Le chef ne fait pas de la politique, le chef est entre ses enfants. Ce sont tous nos enfants. Nous devons les encadrer, nous devons leur donner des conseils, nous devons œuvrer à la paix, nous devons œuvrer à la cohésion sociale. Voyez-vous, le Président de la République travaille. Il a créé la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire. Et il fait mains et pieds pour que cette chambre aille toujours de l’avant pour le bien-être social de tous les chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Donc, je vous demande, chers chefs venus de partout, de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire, d’être cohérents, d’être solidaires, de recevoir tous vos fils, de les rassembler, d’œuvrer à la cohésion sociale. Le Ministre Adjoumani a pris le relais. Nous devons le soutenir et les soutenir tous, nous devons les bénir, nous devons prier Dieu et les mannes de nos ancêtres de leur donner la force et l’intelligence nécessaire pour rassembler le pays, aller de l’avant et faire de la paix en Côte d’Ivoire la véritable seconde religion comme le Président Houphouët-Boigny l’a toujours prôné.Le mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUET-BOIGNY doit toujours exister. Je vous demande encore une fois, de soutenir le Président de la République, de soutenir le Président Adjoumani, de soutenir le mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUET-BOIGNY, de soutenir tous les membres du gouvernement dans leurs actions. 
Je vous remercie ! »Nanan N’Goran Koffi II, représentant de la Reine du peuple Baoulé
Propos retranscrits par le Service Communication du Ministre Adjoumani

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