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Sanogo Moussa( Secrétaire d’Etat)// Budget citoyen et évaluation des Daf… « Le gouvernement veut améliorer la transparence »

mardi, 26 février 2019 18:31 Written by

   Invité  du journal  télévisé de la  Radiodiffusion télévision  ivoirienne,( Rti 1), M. Sanogo Moussa , Secrétaire  d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille d’Etat, a levé un coin de voile sur le concept  de «  budget citoyen » et  de l’évaluation  des Daf….  interview 

C’est quoi le budget citoyen ?

Le budget citoyen est un document qui permet à tout le monde de lire de façon très simple le budget, de savoir quelles sont les sources de financement du budget de l’Etat, comment est-ce que l’état utilise ses ressources pour la  dépense publique, la construction des routes,  des écoles, le paiement des salaires et toutes les dépenses de l’Etat. Savoir en gros comment est-ce que le document qui est adopté en son nom, comment est-ce que les ressources sont levées et utilisées en son nom.

Qu’est ce qui a conduit le gouvernement a adopté un tel système ?

C’est d’abord la volonté d’améliorer la transparence. La transparence budgétaire exige que les citoyens sachent la façon dont les différentes autorités  utilisent les ressources. La volonté d’être en ligne avec les normes internationales, parce que dans les pays un peu plus avancés économiquement que nous, ce type de documents existe et il importait que nous puissions nous aussi être en ligne avec ces différents Etats.

 Le budget citoyen c’est donc différent du budget programme, du budget par objectif ?

Le budget citoyen est une simplification, une synthétisation  du budget mis à la disposition du citoyen. En revanche, le budget programme est une autre façon de présenter et de définir le budget en comparaison avec le budget de moyens. Le budget  de programme est un budget qui va se caractériser par le fait qu’il s’étend sur plusieurs années en général trois ans alors que nous avons aujourd’hui des budgets de moyens qui sont définis pour une année. La seconde chose c’est que les ressources sont mises en place pour des programmes. Et donc la supervision de l’utilisation de la ressource affectée  au programme est mieux faite que quand il s’agit d’un budget de moyens. Par exemple, nous mettons 100 milliards à la disposition d’un ministère pour l’entretien routier, en cours de route  il peut se trouver que certaines difficultés peuvent faire que les ressources peuvent être affectées à une autre situation qu’on considérerait urgente. Avec le budget programme cela va être plus difficile parce que lorsque l’Etat a dégagé de la ressource c’est pour un programme donné et il  va falloir faire le nécessaire pour atteindre les objectifs  liés à ces programmes et le responsable du programme devra en rendre compte pour que on s’assure que tous les francs qui ont été dégagés ont été utilisés à bon escient.

 De quel mécanisme dispose  le citoyen pour connaitre le budget qui est alloué de façon générale et surtout alloué à sa zone et qu’est-ce qui doit être fait chez lui ?

Les mécanismes sont divers et variés. D’abord la représentation nationale. Le citoyen a un député qui le représente à l’assemblée nationale, il peut à tout moment l’interpeller pour avoir les détails du budget. Vous avez ensuite les services administratifs dont la direction générale du budget et des finances en particulier des unités comme la Celiope où le citoyen peut également avoir des informations sur  le budget.  Mais enfin et surtout et le plus important pour moi, c’est que le budget est en ligne. N’importe quel citoyen aujourd’hui, en allant sur le site du ministère du budget a le budget de Côte d’Ivoire, mieux vous avez tous les trois mois la situation de l’exécution du budget qui est disponible auprès de tous les citoyens. Et vous avez encore d’autres informations comme la situation  des passations des marchés publics.

Qu’est- ce qu’on peut retenir de l’année 2018 au niveau de votre département?

2018 a été une année  marquée par de nombreux défis. Une année où nous avons respectés le niveau du déficit budgétaire arrêté avec le Fmi. Cela peut ne pas  parler à Monsieur tout le monde mais un état qui est capable de respecter ses engagements en matière budgétaire est un état qui fait la preuve de son sérieux et cela  permet ainsi d’avoir de meilleures relations avec des investisseurs internationaux. Nous avons poursuivi les travaux en matière de dématérialisation des opérations de passation des marchés publics, l’institution d’un mécanisme d’évaluation des Daf c’est une reforme très importante puisque cela  doit nous permettre d’aller plus loin dans la bonne gouvernance. Il y a également   le scanner déployé aux frontières. C’est    un programme qui va se poursuivre, nous faisons aujourd’hui une interconnexion  des systèmes douaniers avec des pays voisins comme le Burkina, comme le Ghana, le suivi des entreprises publiques, là-dessus il y a toute une batterie  d’indicateurs qui ont été définies  pour  qu’on suive au mieux les résultats des entreprises publiques pour  nous assurer que nous pouvons dégager de la ressource  qui permettrait également de desserrer les contraintes financières de l’Etat.  Nous allons aller plus loin en matière de digitalisation des opérations de l’administration

Parlez-nous de l’évaluation des Daf 

Il y a déjà un ensemble de règles qui encadrent les activités de l’ensemble des fonctionnaires, en particulier des Daf, on appellera ca entre guillemet « des incitations négatives », mais vous avez aussi des incitations positives qui permettent de créer une saine émulation dans la qualité de la gestion de la  dépense publique.  Quelles sont les dispositions qu’on prend  pour éviter que certaines dettes de l’Etat apparaissent dans le cadre  des relations avec les opérateurs économiques,    comment est-ce qu’on prend les dispositions pour que la qualité du service fait soit assurée, comment est-ce qu’on s’assure que les procédures  budgétaires sont bien respectées et faites de façon diligente. Ce sont autant d’éléments qui vont faire l’objet d’évaluation pour chacun des Daf de tous les ministères du pays pour qu’on puisse s’assurer que les choses vont dans le sens que nous souhaitons.Les recettes des impôts ont atteint en 2018, les 2 000 milliards deFcfa. Quel a été votre recette pour y arriver ?C’est d’abord la qualité de notre politique économique. Vous savez qu’on n’excède pas 2 000 milliards de Fcfa par hasard. Nous avons une politique économique de qualité qui permet la création de richesses que l’administration fiscale arrive à lever suffisamment de ressources. Vous devez avoir une administration qui soit également performante en matière de regroupement de ressources et  là-dessus ce sont toutes les diligences que nous avons définies pour nous assurer que l’administration fiscale travaille au mieux, que les contrôles fiscaux se font de la meilleure des façons, surtout la question de la digitalisation, que nous sortions de plus en plus de tout  ce qui est manipulation humaine pour qu’on aille vers le tout électronique de façon à ce que la collecte des impôts se fasse au mieux. Etes-vous autant  fier des performances des autres régies ?Oui je suis fier des performances des autres régies. Par exemple, l’administration douanière a eu des difficultés liées à la conjoncture. Le prix du cacao n’est plus ce qu’il était, il y a deux ans. En 2017, il a baissé de 35 % d’une année à l’autre. Je crois cela permet de saluer la qualité de la gestion de l’économie de notre pays. Il faut se souvenir qu’à la fin des années 80, nous avons connu un choc pareil et cela a entrainé des difficultés économiques fortes. Mais aujourd’hui, nous sommes  capables d’encaisser un choc d’une baisse de 35% d’une année à l’autre des prix de notre matière première d’exportation sans pour autant que le pays ne traverse des difficultés très importantes  et cela mérite d’être salué. C’est pourquoi je suis très satisfait de ce qui s’est passé en matière de résultat au niveau de l’administration douanière  même aussi au niveau des entreprises publiques, les choses se passent extrêmement  bien.

Il y a quelques années,  le budget de la Côte d’Ivoire s’élevait à  3000 milliards, 4 000,  5 000, 6000 ;  7000  et aujourd’hui 7 334,3 milliards deFcfa. Qu’est ce qui explique cette hausse ?

 Si  l’Etat ivoirien est capable d’afficher un budget pareil, cela veut dire que les activités économiques s’accroissent. Au -delà des discours, des débats que nous pouvons faire sur la question de la croissance, c’est bien parce que nous avons une croissance forte que nous sommes capables d’avoir un budget important. Autrement ce ne serait pas possible. La seconde chose, c’est la preuve que nous avons une gestion macroéconomique saine, parce que c’est la qualité de notre gestion  macroéconomique  qui est certifiée par la qualité du programme que nous avons avec le fonds monétaire internationale qui rassure les investisseurs internationaux, les différents pays à nous accompagner dans la levée de ressources pour pouvoir financer notre développement. Ce sont essentiellement ces deux facteurs mis ensemble qui nous permettent d’afficher aujourd’hui un budget de 7334, 3 milliards de Fcfa et je pense que nous allons continuer pour le bonheur des ivoiriens.La Côte d’Ivoire affiche depuis quelques années un taux de croissance en moyenne de 8 %.  C’est quoi la croissance ?Pour expliquer les choses simplement, prenez  un seau. Dans le processus de fabrication d’un seau, on va utiliser des matières plastiques, de l’électricité… Ce sont des consommations intermédiaires qui vont nous permettre d’arriver à un produit final. Le seau qui va être valorisé à 100 Fcfa.  Là où les consommations intermédiaires ont nécessité 75 F cfa par exemple. La différence de 25 Fcfa.  C’est celle-là qui fait la valeur ajoutée.  Et la croissance dans le pays c’est la somme de toutes les valeurs ajoutées de l’ensemble des produits de notre économie, l’ensemble des branches d’activités et c’est cela qui fait la richesse qui est créée.Et qui doit être partagée ?

Et qui doit être partagée.

Et qui ma foi n’est pas si mal partagée. Même si certains pensent le contraireIls sont nombreux ceux qui pensent que  la croissance ne se ressent pas dans les assiettes.Il faut regarder les choses avec détachement. Par exemple au niveau du secteur public, la masse salariale en 2012 était de 935 milliards et aujourd’hui, elle est de 1 720 milliards de Fcfa.  Nous avions 170 000 fonctionnaires en 2012 et aujourd’hui nous avons 270 000. Cela veut dire que l’Etat fait de gros effort en termes de partage de richesses créées.  Vous savez quand vous créez de la richesse vous pouvez en faire deux choses.  Vous pouvez en consommer ou vous pouvez l’investir pour pérenniser le processus de création de richesses et c’est ce que le gouvernement fait. Si vous regardez le niveau de l’investissement public en Côte d’Ivoire, il est passé de 640 milliards en 2012 à 1900 milliards de Fcfa aujourd’hui. Quand  on regarde notre cadre de vie,  quand on regarde le parc auto, les façades qui s’embellissent… Tout cela, c’est le résultat de la croissance. Il y a le fait que nous avons connu des années difficiles et il y a un stock de personnes qui s’est accumulé au niveau du marché de l’emploi. La population active en Côte d’Ivoire c’est autour de 10 millions de personnes. Nous créons à peu près 7 mille d’emplois dans le secteur formel par mois. Ce n’est pas mal mais ça  peut être difficile de résorber tout ce stock. En la matière, les citoyens sont interpellés. Ce n’est pas le gouvernement qui crée des emplois mais il crée les conditions de l’emploi. Et il appartient au citoyen de saisir les opportunités. Par exemple, il y a plus de 5 millions d’habitants à Abidjan. Près de 2 millions de personnes en emploi précaires. Dans le même temps, notre pays manque de vivriers, de viandes, manque de poissons, et on peut obtenir tout ça sur n’importe quel centimètre carré de la Côte d’Ivoire. Donc il appartient aux ivoiriens quelque fois de prendre des dispositions pour aller dans les secteurs d’activités où ils peuvent générer des revenus

Donc, il y a trop de monde à Abidjan pour rien ? 

Ce n’est pas tant le monde à Abidjan mais il  y a des opportunités qui peuvent se faire ailleurs et qu’il faut savoir saisir. Le pays est un peu trop macrocéphale?Oui on peut le penser et je crois que lorsqu’avec le président de la république, il a été défini l’idée des districts, il s’agissait de faire en sorte que le développement du pays soit un peu plus équilibré au niveau territorial

 Qu’est-ce que vous répondez aujourd’hui à ceux qui parlent de surendettement  de la Côte d’Ivoire?

Ils n’ont peut- être pas la bonne information. La dette fait partie  de la vie d’une économie moderne. L’individu s’endette pour bâtir une maison, sécuriser sa famille. L’Etat a le même processus. Lorsqu’il s’endette, c’est pour améliorer l’outil de production. Mais quand un individu va auprès de sa banque, elle va voir sa quotité, est-ce qu’il a la possibilité de pouvoir s’endetter jusqu’à un certain niveau. C’est le même principe pour les Etats. Là-dessus, il y a ce qu’on appelle  l’analyse de la viabilité  de la dette qui permet de savoir si le pays peut soutenir un certain rythme d’endettement  et la Côte d’Ivoire le fait tous les six mois avec le Fmi et les résultats sont là. Nous sommes l’un des pays les moins endettés de l’Uemoa

Mais n’y a-t-il pas un niveau d’endettement qu’il ne faut pas dépasser ?

Oui, il y a un niveau d’endettement qu’il ne faut pas dépasser mais c’est  en lien avec vos capacités. Si vous prenez les grands pays, ils ont quelque fois des taux d’endettement qui  oscille  entre 80 et 100%. C’est bien parce qu’ils ont la capacité de soutenir ce niveau d’endettement

.Propos retranscrits par Moussa Kader  Légende  photo : Moussa Sanogo, Secrétaire d’Etat  auprès du Premier ministre chargé du Budget et  du portefeuille d’Etat : « Nous sommes l’un des pays les moins endettés de l’Uemoa »

Commune d’Assinie-Mafia/ 1ère réunion du Conseil Municipal : Hippolyte EBAGNITCHIE appelle l’union sacrée des filles et fils

mardi, 12 février 2019 20:19 Written by

Sous la présidence de Monsieur EBAGNITCHIE Hippolyte, Maire de la Commune d’Assinie-Mafia, en présence de Mme TRAZIE Geraldo Lucie, Préfet du Département d’Adiaké, s’est tenue, le samedi 9 février 2019 à Assinie, la première session ordinaire du Conseil Municipal de la Commune d’Assinie-Mafia.A cette session, les 28 Conseillers présents ont adopté à l’unanimité la mise en place de trois (03) commissions et le règlement intérieur qui régit le fonctionnement du Conseil Municipal.Il s’agit de la Commission des affaires économiques, financières et domaniales, de la Commission des affaires sociales et culturelles et de la Commission des affaires environnementales et santé.« C’est pour répondre à une totale transparence et dans la volonté d’associer tous les élus à la redynamisation de la vie communale que les commissions ont été créées » a déclaré le Maire EBAGNITCHIE, devant Mme le Préfet et demande son soutien constant et ses conseils avisés afin de réussir la mission que la population leur a confiée.Le Maire Hippolyte EBAGNITCHIE, convaincu que l’union fait la force, invite les populations d’Assinie-Mafia, à contribuer à la mise en exécution des décisions prises lors des sessions par les Conseillers Municipaux en vue de développer leur belle cité. Madame le Préfet, après avoir félicité les Conseillers Municipaux pour l’esprit de convivialité qui a régné lors de la réunion, exhorte ces derniers à travailler dans un esprit de cohésion pour le développement de la Commune d’Assinie mafia.

 Sercom mairie


 

Affaire 3me mandat / Un « émissaire » de Trump au Chef de l’Etat ivoirien // « Ce n’est pas une bonne décision(…)»

lundi, 11 février 2019 20:09 Written by

 Le  Sous-Secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques, a peur pour Ouattara et encourage une réforme de la CEI. David Hale prévient Ouattara que s’il s’entête (s'il choisissait de se présenter en 2020, ndlr), il risquerait de ne pas terminer ce mandat ou perdrait la vie comme ce fut le cas d’un ancien président des États-Unis. «Ce n’est pas une bonne décision, le Président lui-même a  dit en août 2015 qu’il ne se présentera pas. C’est quelque chose qui le condamne. Cela s’est produit aux Etats-Unis. Mais le Président a eu des problèmes, il n’a pas terminé le mandat et il est mort par la suite» tels furent les propos traduits du Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques au cours d’une conférence qu’il a animé à L’ENA en présence de nombreux étudiants comme constaté sur place par KOACI. Le conférencier a évoqué le sujet relatif à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).Il a affirmé qu’elle n’a pas le contrôle de ce qui se passe et ses membres sont influencés par le Gouvernement. « Il faut que la CEI soit réformée pour que les élections soient libres et transparentes en 2020. Pour un souci de transparence, la CEI doit être réformée, » a, toujours selon la traduction diffusée à notre niveau via des casques, insisté David Hale. Dans la même veine, le Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques a indiqué que tout le monde regarde la Côte d’Ivoire en ce qui concerne l’organisation d’élections crédibles dans le pays. «Le monde regarde la Côte d’Ivoire et nous suivons le pays. Nous attendons tous les élections de 2020, »a-t-il ajouté .L’«émissaire» de Trump a mentionné que les élections municipales et régionales ont permis de tester les institutions ivoiriennes et ont été émaillées d’irrégularités. «Il y a eu des irrégularités, des violences, c’était terrible,» a déploré David Hale .L’acquittement de l’ancien Président ivoirien a été au centre des débats entre le Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques et les étudiants de l’Ena ainsi que les autres étudiants des grandes écoles qui ont effectué le déplacement. David Hale estime que la chose importante après l’acquittement de Laurent Gbagbo est de savoir où les ivoiriens vont et comment ils se réconcilieront de façon sincère et interagir entre eux. Au moment où les autorités ivoiriennes se targuent d’avoir établir un climat de sécurité dans leur pays, les Usa  pensent le contraire. « En Côte d’Ivoire, vous avez un problème de sécurité. Nous voulons améliorer tout cela en vous aidant à construire des institutions fortes qui vont lutter contre la corruption,» a-t-il conclu.
Source: koaci

 Légende  photo : David Hale , Sous-Secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques

Côte d'Ivoire: «Je ne suis pas la propriété de quelqu'un», affirme Guillaume Soro

mercredi, 02 janvier 2019 21:17 Written by

 janvier 02, 2019 à 14:04   251APA-Abidjan (Côte d'Ivoire)Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a affirmé, mardi à Ferkessédougou (extrême-nord ivoirien), où il a passé les festivités de fin d'année, qu’il n’est «pas la propriété de quelqu'un».
  M. Soro s'exprimait lors d'un déjeuner qu'il a offert aux cadres et à la chefferie  de sa ville d'origine. « Je ne suis pas la propriété de quelqu'un. Donc je peux aller voir qui je veux en Côte d'Ivoire. J'ai 46 ans aujourd'hui, je ferai ce que je souhaite. Je suis allé saluer le président Bédié parce que je voulais aller le saluer », a affirmé M. Soro en réponse aux partisans du camp présidentiel ivoirien qui critiquent sa récente visite au président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI, ex-allié du pouvoir), Henri Konan Bédié.
« Je ne ferai plus de palabres ici en Côte d'Ivoire, c'est fini. Que personne ne vienne me demander d'aller combattre Bédié», a-t-il ajouté dans une vidéo postée sur sa page facebook.
Poursuivant, M. Soro qui est également le député de Ferkessedougou, a soutenu que le destin d'un homme est dans la main de Dieu et non dans la main d'un autre homme. « Si je me promène pour demander pardon ici en Côte d'Ivoire, ce n'est pas parce que j'ai commis le plus de fautes», a-t-il expliqué.
« On dit que je n'ai rien fait en 2010. Si je n'ai rien fait, mais j'ai organisé au moins les deux tours de l'élection présidentielle de 2010. J'étais Premier ministre et j'ai organisé ces élections que d'autres premiers ministres avant moi n'ont pu faire», a également répondu M. Soro  à ceux qui estiment qu'il « n'a rien fait » pour l'accession au pouvoir de M. Ouattara en 2010.
« Nous étions trois en 2010. Moi, MM. Ouattara et Bédié. Nous avons commencé à gouverner le pays en 2010. Mais pourquoi, aujourd'hui on se divise?», s'est interrogé le président de l'institution parlementaire ivoirienne affirmant que « moi je pense qu'on ne doit pas se diviser ».
M. Soro a passé les festivités de fin d'année à Ferkessédougou dans le cadre de la huitième édition du Tchologo festival (événement socioculturel annuel de la région du Tchologo) qu'il a institué depuis 2011.  « Je ne veux plus me fâcher contre quelqu'un au hasard. La seule chose qu'il faut faire, c'est la paix», a-t-il conclu.
LB/ls/APA

Nouvel 2019 /Ferkessédougou::// Guillaume Soro invite à la cohésion sociale

mardi, 01 janvier 2019 20:52 Written by

Le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, a souhaité le 1er mardi, que l'année 2019 renforce la cohésion sociale et la solidarité entre les ivoiriens, à l'occasion de la clôture du Tchologo festival, à Ferkessédougou. « Que l'année 2019 renforce la cohésion et la solidarité. Non pas seulement pour Ferké mais pour toute la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire a besoin de retrouver son unité. La Côte d'Ivoire a besoin de se rassembler. Les filles et les fils de la Côte d'Ivoire ont besoin de cohésion. Nous ne voulons plus la division dans notre pays. Nous ne voulons plus entendre ces discours de haine », a affirmé M. Soro, par ailleurs député de Ferké. La clôture de la huitième édition du Tchologo festival a servi de cadre de célébration du nouvel an « Dans le contexte actuel de notre pays, la Côte d’Ivoire, où les clivages politiques semblent aller crescendo et prennent le dessus sur l’intérêt général et le bien-être des populations, qu’en cette nouvelle année, nous sachions leur redonner l’espoir d’une Nation tolérante et rassemblée autour de son idéal commun de vivre ensemble dans le respect des libertés d’expression de chacun », a indiqué le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro dans son message de bonne et heureuse année 2019. Pour lui le Président de la République Alassane Ouattara et son aîné Henri Konan Bédié n’ont un autre choix que ce s’entendre. Aussi le Chef de la Représentation nationale a-t-il souligné que son désir ardent des années précédentes et renouvelé cette année, est de continuer de prôner le pardon mutuel pour une réconciliation vraie entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire. « La Côte d’Ivoire a besoin de son unité (…) Nous ne voulons plus la division. Nous ne voulons plus entendre ces discours de haine », a lancé le président Guillaume Kigbafori Soro. « L’aurore d’une nouvelle année est une belle tradition et une excellente opportunité que je saisis pour vous formuler mes vœux les meilleurs. Aussi, voudrais-je souhaiter que cette lumière naissante de l’année 2019 éclaire joyeusement le toit de nos maisonnées et consolide en leur sein l’amour, la fraternité et l’unité. Qu'elle apporte à chacun une parfaite santé et des joies simples et durables. » Tels sont les souhaits du président Guillaume Soro.
Moussa Kader
Légende photo : Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale en compagnie de son épouse

 

Stabilité du Royaume, Coopération Ci- Maroc , L’Ambassadeur Kettani explique tout

mardi, 25 décembre 2018 10:51 Written by

SemAbdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, a levé un coin de voile sur la stabilité du Royaume chérifien, à l’occasion d’un dîner-gala, deuxième du genre, offert à la presse ivoirienne, le vendredi 22 décembre 2018, Abidjan. « La stabilité du Maroc est due à la vision de développement que Sa Majesté Mohamed VI a pour son peuple et son ouverture à d’autres peuples auxquelles adhèrent les Marocains», a déclaré Abdelmalek Kettani, soutenant que c’est une chance pour le Maroc d’avoir « une monarchie stable », vieille de XII siècle, incarnée par un Roi soucieux du bien-être de son peuple. Pour lui, c’est bien cette « vision » et « ouverture » qu’il veut partager avec toute l’Afrique. Et c’est ce qu’a compris les hautes autorités ivoiriennes qui accordent une « attention privilégiée » à la coopération ivoiro-marocaine, a expliqué M. Kettani.Aussi, se prononçant sur le fonctionnement du débarcadère moderne de Lokodjoro, fruit de la coopération Ivoiro- marocaine, le diplomate marocain a dit que les choses devraient   s’améliorer très rapidement pour le bonheur des différents acteurs du secteur et précisément pour les femmes qui travaillent dans le secteur de pêche. « La vision du Roi qui se   traduit en terre ivoirienne, au – delà des importants investissements des entreprises marocaines, par des actions concrètes initiées par le royaume. L’on notera la construction de décadaires pour améliorer les conditions de travail des acteurs de la pêche ou encore le Centre de formation multisectoriel de Yopougon, un joyaux entièrement équipé qui va former de jeunes ivoiriens aux métiers de l’hôtellerie et du bâtiment et travaux publics( Btp) entre autres » A rappelé Sem Abdelmalek Kettani qui a félicité les journalistes ivoiriens qui couvrent régulièrement les activités de l’ambassade du Maroc et dont plusieurs ont été primés aux Ebony 2018.Citons Bamba Mafoumgbé( Lginfos), Emelie Amangoua( Fratmat) et Nesmond Delaure ( Pôle Afrique). A la presse ivoirienne, il a exprimé sa disponibilité à avoir une « bonne collaboration » et « un dialogue franc et fluide » qui pourront aboutir sur des stages de formation, de voyages touristiques et bien d’autres opportunités au Maroc. Et d’ajouter : « Je remercie la presse ivoirienne avec le professionnalisme qu’elle traite les questions ivoiro-marocaines ». Charles d’Almeida du quotidien l’Inter, porte-parole de circonstance, a, au nom de tous les journalistes présents, traduit sa gratitude à l’ambassadeur pour l'honneur qu'il fait à la presse ivoirienne à travers ce dîner-gala.

MoussaKader

Légende photo : Sem Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’ivoire et ses invités

Municipales àPort- Bouet// Les populations de la région du Zanzan installées à Port-Bouët choisissent Siandou

jeudi, 13 décembre 2018 21:15 Written by


C’est Siandou Fofana qu’elles veulent installer comme premier magistrat de leur commune à l’issue des élections du 16 décembre prochain. Elles l’ont dit le mardi 11 décembre dernier à l’Hôtel Communal à leur président du conseil régional, le Ministre Kobenan Adjoumani. Surnommé ‘’l’Eléphant du Zanzan’’, M. Adjoumani était venu parler à ses parents de la nécessité de choisir le ticket RHDP porté par Siandou Fofana le 16 décembre. « Dieu a fait que le président Alassane Ouattara a désigné notre fils pour être maire de Port-Bouët. Nous ne devons pas l’abandonner. Nous devons le soutenir. Si nous appelons les autres communautés à voter notre fils, il faut que nous-même soyons les premiers à le faire », a expliqué d’entrée le Ministre des ressources halieutiques. Qui était accompagné d’une forte délégation d’élus et des cadres de sa région. «Siandou Fofana a les moyens et les compétences. Et tel que nous le connaissons, c’est quelqu’un qui est généreux. C’est quelqu’un qui pense à ses parents. C’est quelqu’un qui va changer le visage de Port-Bouët. Nous demandons à tous nos militants du RHDP, à tous les militants du PDCI-RDA à se mobiliser pour voter Siandou Fofana. Le choix porteur pour le développement de votre belle commune, c’est Siandou Fofana », a poursuivi Adjoumani. Pour mieux se faire comprendre, cet excellent orateur a prononcé son discours improvisé en alternant français et dialecte locale. Loin du discours politique d’une campagne électorale, le Ministre Adjoumani a été clair et sincère avec ses parents du Zanzan de Port-Bouët. Il a exposé les mérites et le relationnel du Ministre du Tourisme et des Loisirs qui lui valent d’être désigné dimanche prochain comme maire de Port-Bouët. Prenant la parole après son illustre hôte au verbe fluide, Siandou Fofana a axé son speech sur des remerciements. « Je sais que chez mes parents, je n’ai pas de discours à faire. Mon aîné, le Ministre Adjoumani est venu et a tout dit et bien dit. Je lui dis merci. Merci aussi aux élus et cadres de notre région ainsi que l’ensemble de nos parents qui sont venus m’apporter leur soutien. Ensemble pensons au développement de Port-Bouët en portant notre choix sur le candidat du RHDP dont je défends les couleurs », a dit Siandou Fofana.Les populations du Zanzan, dans leur souci de porter Siandou Fofana à la tête de la mairie de leur commune ne veulent pas faire les choses à moitié. Ils ont installé un comité de campagne qui explique à leurs ressortissants les bienfaits du vote utile c’est-à-dire du vote Siandou Fofana. Leur rencontre avec le candidat RHDP a été ponctuée d’aération musicale de chansons traditionnelles improvisées et des prestations d’Awa Kouman et Ras Feller.
Miezan Boni
Légende photo: Siandou Fofana est le choix des populations du Zanzan qui habitent Port Bouet

Elections municipales 2018 à Port Bouet // Siandou Fofana, ses atouts d’un candidat

jeudi, 13 décembre 2018 06:38 Written by

Rosalynn CARTER  catégorisant les leaders en leader ordinaire et en grand leader disait: 
"Le leader amène les gens là où ils veulent aller. (Par contre) un grand leader amène les gens là où ils ne veulent nécessairement pas aller, mais où ils doivent aller ». 
Le tout c'est de savoir entre Emmou Sylvestre et Siandou Fofana qui a le profil du grand leader.  
Expert en économie de développement, le candidat Siandou Fofana fut Directeur général du Fonds d’entretien routier (FER) avant d’être  depuis Janvier 2017 Ministre du Tourisme et des Loisirs. Titulaire d’un doctorat en Finance internationale, obtenu à Paris en France, il est expert en développement d’infrastructures. Déformation professionnelle ou passion innée pour les infrastructures, son parcours rime avec construction (routes, palaces hôteliers et touristiques, parcs d'attraction, attractivité de mise en valeur de l'environnement à travers l'art du beau).Amenant dans son sillage, au plan humain, à l'existence ce qui n'existait pas avant lui, il mérite bien son pseudonyme qu'il accepte modestement :"PETIT JÉSUS". Les quartiers précaires inaccessibles de Port-Bouet ne sont-ils pas en chantier par l'homme en vue du bitumage et de la viabilisation du cadre de vie ? 
Après la pose de la première pierre à Port-Bouet, en juillet 2018, du plus important  parc d'attraction en Afrique au Sud du Sahara, par le premier responsable de l'Organisation Mondial du Tourisme (OMT),pour l'épanouissement de la jeunesse, c'est le tour des femmes de faire l'objet de bienveillance de "Petit Jésus". En effet,en vue de l'autonomisation de la femme de Port-Bouet, la convention de construction d'un centre de loisir a été signée ce 11 décembre 2018 dans la salle des mariages de la mairie de Port-Bouet. D'un coût de 50 000 Euro ( pour commencer cette coopération), le Ministre Siandou Fofana a obtenu ce don de la province Yunnan,un département de la Chine.Pour l'occasion,la partie chinoise était représentée par une importante délégation.      https://www.afrique-sur7.fr/410439-siandou-loisirs-aux-femmes-port-bouet
https://aip.ci/cote-divoire-le-ministre-siandou-fofana-signe-une-convention-pour-la-construction-de-la-maison-des-loisirs-a-port-bouet/
Outre ce projet, rappelons que lors de sa visite d'Etat en Chine, le Président de la République a obtenu d'importants dons en infrastructures. La bonne nouvelle pour Port-Bouet, c'est que le candidat Siandou Fofana est vice-président du Comité de Suivi de la mise en oeuvre du portefeuille de projets de la Chine mis en place par le Gouvernement sur instruction du Président de la République.Nul doute que "Petit Jésus" pourrait attirer davantage d'investissements de la Chine, à Port-Bouet dans le cadre de cette coopération, faite essentiellement de dons.  Pour sûr, celui qui est en passe de transformer le Département du Tourisme et des Loisirs en un technopole de gestation d'une véritable industrie touristique, veut faire pâlir de jalousie les populations abidjanaises vis-à-vis de leurs concitoyens de Port-Bouet. A l'écouter et à le voir à l’oeuvre dans le déploiement de sa vision de politique touristique, dénommée "SUBLIME COTE D'IVOIRE",c'est à se démanger si l'homme ne caresserait pas le secret espoir de capter et de concentrer à Port-Bouet, les touristes soit dès leur débarquement au port d’Abidjan, soit dès leur atterrissage à l’aéroport d'Abidjan.  L'on devine déjà l'impact envisagé par l'expert en économie de développement sur sa commune. Du coup,la pauvreté déménagerait de Port-Bouet pour permettre l'éclosion d'une économie florissante semblable à celle qui nourrit et enrichie les populations autour de l’Aéroport Mohammed V de Cassablanca au Maroc. Ce qui n'est pas le cas actuellement. Jusque là, les populations de Port-Bouet tirent peu de profit de leur proximité d'avec l'aéroport. Siandou Fofana, avec une équipe pétillante de projets innovants veut lever le défi. C'est une véritable révolution prolétarienne que prépare le porteur des gilets.   Image en ligneEn face Emmou Sylvestre. Tout en lui tirant notre chapeau,il a eu le malheur d'avoir ameuté une population sur le vrai faux débat à propos d'un projet de déguerpissement des quartiers précaires qui n'est pas à l'ordre du jour, aux dires du Gouvernement. Mais à supposer que le Gouvernement ait l'intention de le faire, qui des deux candidats seraient le meilleur avocat plaideur qui pourrait être écouté par le Gouvernement ? Si un maire autre que celui soutenu par le Gouvernement, était l'élu, c'est la démocratie. Sauf que, dans le contexte actuel, le Gouvernement pourrait confondre ledit maire en appliquant une politique qui prendrait le contre-pieds de ses engagements. Et il ne pourra rien faire pour empêcher le Gouvernement.  Voilà toute l’erreur monumentale commise par  Emmou Sylvestre d'avoir ouvert une boite de pandore qui scellera son sort en se refermant sur lui. En effet, il ne suffit pas de se proclamer enfant de Port-Bouet pour pouvoir dissuader les machines de Madame Anne Désiré Ouloto, ministre de l'environnement. A force d’apeurer les populations par Emmou Sylvestre, face à l'épée de Damoclès, celles-ci ont trouvé au Ministre Siandou Fofana, le meilleur profil pour assurer la protection des habitations dont la majorité n'a pas de titres fonciers. Pris par l'effet boomerang,la marge de manœuvre du camp Emmou Sylvestre devient mince, face à des populations soucieuses du sort de leur maisons. Emmou va-t-il se dédire pour desserrer le rouleau compresseur du candidat Siandou Fofana,au risque d’apparaître  menteur ?        Il faut le dire tout net. Dans la hiérarchie administrative, un maire n'a pas la prétention de pouvoir résister à une volonté gouvernementale, de surcroît dans le contexte politique ambiant allant de 2019 jusqu'à fin 2020.En revanche, la chance qu'a Port-Bouet, c'est de pouvoir se servir du manteau ministériel du maire Siandou Fofana dans le rôle d'avocat plaideur à succès auprès de ses collègues. Une contribution de  Dapa Donacien KOUAKOU

Assemblée annuelle de Bucarest: la Côte d’Ivoire impulse la relance de la coopération entre l’UCESIF et l’OIF

vendredi, 07 décembre 2018 06:48 Written by

Les 4 et 5 décembre 2018, le Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel de Côte d’Ivoire (CESEC) a participé, à Bucarest, en Roumanie, aux travaux de l’Assemblée Générale de l’Union des Conseils Economiques, Sociaux et Institutions Similaires des Etats et Gouvernements membres de la Francophonie (UCESIF).

Outre le point relatif à l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route pour le terme 2017-2019, les relations entre l’UCESIF et l’Organisation Internationale de la Francophonie sont les points majeurs de l’ordre du jour qui ont appelé l’attention des Chambres consultatives de l''espace francophone.

Au titre de la feuille de route, un bilan à mi-mandat a été fait par le Président en exercice Iacob BACIU, Président du Conseil Economique et Social (CES) de Roumanie. Les membres de l'UCESIF ont salué les avancées notables et se sont engagés à poursuivre le développement des actions inscrites sur sa feuille de route depuis son élection.

La question relative aux relations entre l’UCESIF et l’OIF a suscité le plus d’intérêt, du fait de la faiblesse de la collaboration entre les deux Organisations.

A cet égard, faut-il noter l’unanimité qui s’est dégagée suite à la proposition relative au réexamen du statut et du rôle de l’UCESIF au sein de l’OIF, telle que suggérée par le Vice-Président de l’Union, le Président Charles Koffi DIBY. Fort du nouvel environnement induit par l’élection de la Rwandaise Louise MUSHIKIWABO au poste de Secrétaire Générale de l’OIF, le Président de l’UCESIF et son bureau ont été priés de renouer le contact avec cette prestigieuse Institution.

De plus, la déclaration finale de ces travaux de Bucarest, après avoir rappelé la complémentarité qui devrait exister entre les deux Institutions internationales, a insisté sur la nécessité de présenter à la prochaine réunion du Bureau de l’Union, un projet d’accord-cadre de coopération. Ce projet sera soumis à Madame MUSHIKIWABO, au cours de la rencontre avec la délégation de l’UCESIF en 2019.

C’est aussi le lieu de rappeler que l’UCESIF fait partie des 16 membres des réseaux institutionnels de la Francophonie dont les adhérents sont pour la plupart des Assemblées reconnues par les Constitutions de leurs États respectifs. Aussi, aspirent-elles à être reconnues comme des Institutions républicaines partenaires, afin de promouvoir une Francophonie contemporaine interdépendante aux côtés de l’OIF.

 

Au terme de cette Assemblée générale annuelle, les membres de l’UCESIF ont adopté l’agenda suivant :

· une Session extraordinaire de l’UCESIF au Conseil Economique, Social, et Environnemental (CESE) de France, à Paris, en mars 2019, à l’occasion de la Semaine internationale de la Francophonie à laquelle la Secrétaire générale de l’OIF sera invitée ;

· une Assemblée générale élective fin 2019 en Guinée, dont le CES assure la première Vice-présidence.

 

Ce sont donc ces principaux enjeux qui ont conduit Monsieur Charles Koffi DIBY, Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel à effectuer la mission de Bucarest (Roumanie) en cette fin d’année.

‘Affaire lettre de démission à Amadou Gon’ Thierry Tanoh : « il n’en est rien… »

mardi, 04 décembre 2018 15:47 Written by

La rumeur enfle et les réseaux sociaux annoncent que M. Thierry Tanoh, ministre du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables  a déposé sa lettre de démission au Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly.   Ce dernier l’ a-t-il  accepté  ou pas nous  n’en savons ? Nous n’en savons rien.   Toujours est –il que Thierry  Tanoh  qui affiche   ouvertement son appartenance  au Pdci Rda, «  serait sous forte pression de la part du Rhdp qui voudrait le pousser  à la démission(…) »  En  marge d’une conférence régionale  des ministres  de l’Energie de la Cedeao, tenue  ce mardi  05 décembre 2018 à Abidjan,  nous l’avons approché en ces termes : Monsieur le ministre  la rumeur  dit   que vous partez et que vous auriez déposé  une lettre de démission au Premier ministre ?     Voici sa réponse : «   je suis là (… »  Et  la lettre de démission ?: « Il  n’en est rien… ». Des sources  disent même que M. Thierry Tanoh sera bientôt face à la presse pour annoncer les grands chantiers  de son département ministériel. . Réponse diplomatique  ou vérité ? Les prochains jours nous en dirons davantage..
  Moussa Kader : Thierry Tanoh , ministre  du Pétrole, de l’Energie et des énergies renouvelables. 

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