Politique (312)
43e anniversaire de la Marche Verte / Redynamisation du Maghreb arabe La recette du Roi Mohammed VI
mercredi, 07 novembre 2018 14:23 Written by ossey84Devant la situation de blocage qui plombe le Maghreb arabe, SM le Roi Mohammed VI a proposé, dans son discours à l'occasion du 43ème anniversaire de la Marche Verte, la création d’un mécanisme politique de dialogue et de concertation entre le Maroc et l'Algérie. Ce mécanisme opérationnel est de nature à permettre aux deux pays de mettre sur la table tous les différends conjoncturels qui entravent le développement des relations bilatérales. Le mode de fonctionnement de ce mécanisme proposé par le Souverain, le niveau de représentation de chaque pays, le format et la nature de cette structure sont des questions qui seront définies d’un commun accord, lorsque Alger aura donné son aval à cette proposition et l'aura éventuellement enrichie par de nouvelles idées et initiatives. Sa Majesté le Roi a assigné à ce mécanisme trois mandats clairs. D'abord, offrir le cadre idoine pour discuter de manière franche et responsable de toutes les questions de divergence entre les deux pays. En vertu de ce mandat, le mécanisme devra s’engager à examiner toutes les questions bilatérales, avec franchise, objectivité, sincérité et bonne foi, sans conditions ni exceptions, selon un agenda ouvert. Il doit être aussi le cadre de coopération qui permettrait d'identifier les projets communs et les moyens de les mettre à exécution. Ce mécanisme servira aussi de cadre de concertation sur les questions aussi bilatérales que multilatérales, à l'image de la lutte contre le terrorisme et la migration. La proposition royale est le prolongement d'une ambition proclamée il y a plus de 60 ans par la génération de la Libération et de l’Indépendance pour un Maghreb uni, à l'occasion de la Conférence de Tanger. Le Souverain a rappelé dans ce contexte les relations solides développées pendant la guerre des indépendances entre le Trône marocain et la Résistance algérienne, relation bâtie sur une conscience forte quant à la nécessité d'une action politique maghrébine commune. Au-delà de cet aspect historique évident et archi-connu dans les relations entre les deux pays, le Souverain a mis le doigt sur l'impératif pour Rabat et Alger d'agir main dans la main en vue de relever efficacement les défis régionaux et internationaux, particulièrement en termes de lutte anti-terroriste et de coordination face à la problématique migratoire. C’est avec "clarté et en toute responsabilité" que le Souverain déclare la disposition du Maroc à s'engager dans un dialogue direct et franc avec l’Algérie afin de mettre fin aux écueils qui freinent l'avancée des pays du Maghreb arabe vers des horizons plus prospères et moins conflictuels. L'initiative de SM le Roi en direction de l'Algérie est animée par l'estime et l’affection que portent tous les Marocains à ce pays et à son peuple. Elle est aussi mue par la volonté d'asseoir les relations bilatérales sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage. Le cap qui sous-tend l'initiative royale est le reflet de l'idée fédératrice d'un Maghreb arabe possible dont ont rêvé des générations entières de Maghrébins sous la colonisation et après l'indépendance. Cet appel de cœur, sincère et sans équivoque lancé en direction de l'Algérie fait écho à l'engagement royal volontariste à œuvrer de concert avec ce pays voisin pour l'épanouissement des peuples de la région. L'invite royale restera à l'évidence un acte historique, prononcé par un leader à l'écoute des peuples de la région dans leurs aspirations légitimes et des jeunes générations en particulier.
Moussa Kader
Légende photo : SM. Mohammed VI, Roi du Maroc
( Source : Maroc diplomatique avec la Map)
Forces armées de Côte d’Ivoire// 48 militaires radiés ces deux dernières années
lundi, 05 novembre 2018 21:33 Written by ossey84Quelque 48 militaires ont été radiés ces deux dernières de l’armée ivoirienne pour indiscipline, a annoncé lundi, le ministre ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko, face aux députés. Selon le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, qui défendait un projet de loi portant sanctions administratives applicables aux militaires, il s’agit de 15 militaires en 2017 et 33 en 2018.Exposant les motivations du gouvernement sur cette proposition de loi votée à l’unanimité par les députés membres de la commission défense et sécurité, M. Bakayoko a fait savoir qu’il est apparu « nécessaire de disposer d’un régime de sanction dérogatoire en plus dissuasif en vue de réinstaurer la discipline au sein des forces armées, d’extirper de leur rang les agents indélicats et de redorer l’image de l’armée » écornée par « les agissements répréhensibles».« L’objectif étant de préserver les acquis de l’économie nationale et in fine de permettre la mise en œuvre du programme économique et financier du président de la République », a ajouté l’émissaire du gouvernement. Répondant aux interrogations des parlementaires, quant à une éventuelle dette du gouvernement, aux militaires, Hamed Bakayoko a réfuté cette thèse.«Ce que l’Etat doit au militaire, c’est son salaire », a rétorqué Hamed Bakayoko qui a exhorté les hommes politiques « à ne pas attiser le feu au sein de l’armée ».Dans la nouvelle loi proposée, le chef l’Etat Major des armées, le Commandant supérieur de la gendarmerie peuvent prononcer la révocation de tout militaire en cas de flagrance dans la commission de faute contre l’honneur et la morale. « Tout militaire totalisant 15 jours de désertion ou 90 dix jours de prison sur deux années consécutives est radié des effectifs par décision du chef d’Eta-major des armées et le Commandant supérieur de la gendarmerie », peut-on lire dans le texte. L’armée ivoirienne a été secouée par plusieurs mutineries qui ont paralysé des villes du pays dont la dernière remonte au début de l’année 2017. Un programme de réforme de cette armée engagé par les autorités est en cours.
SY/ls
Loi de programmation militaire en Côte d’Ivoire :: L’éclairage du ministre d’Etat Hamed Bakayoko
vendredi, 02 novembre 2018 15:03 Written by ossey84La Côte d’Ivoire ambitionne de se doter d’une armée professionnelle. C’est le sens de la Loi de Programmation Militaire votée le 4 janvier 2016 par l’Assemblée Nationale. Dans cette interview accordée au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, Hamed Bakayoko parle du processus de réformes et des défis auxquels l’Armée ivoirienne fait face. La Côte d’Ivoire s’est dotée d’une Loi de Programmation Militaire pour la période 2016-2020. Quels en sont les objectifs clés ? La Loi est née de la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, de doter la Côte d’Ivoire d’un outil de défense capable de faire face aux menaces internes et externes. Sa mise en œuvre permettra aussi à notre armée d’être outillée pour participer aux Opérations de Maintien de la Paix des Nations Unies dans le monde. Cette vision s’articule autour de l’amélioration des conditions de vie et de travail des soldats, la détermination des missions et des budgets sur cinq ans, la réorganisation du commandement, la consolidation du cadre institutionnel, la professionnalisation et la maîtrise des effectifs. Quels sont les défis majeurs auxquels l’Armée ivoirienne fait face aujourd’hui ? Les défis sont nombreux et seront relevés progressivement. Nous pouvons citer, entre autres, la pyramide des grades et des âges. Actuellement, les effectifs par catégorie des Armées sont disproportionnés et incohérents par rapport aux missions principales qui leur sont confiées. La norme est de 5 % d’officiers, 25 % de sous-officiers et 70 % de militaires du rang. Mais, dans notre armée, ces ratios sont respectivement de 6 %, 53 % et 41 %. Par ailleurs, la moyenne d’âge par catégorie, à savoir 45 ans, est beaucoup trop élevée pour les militaires du rang et les sous-officiers. Ces réalités ont donné lieu au plan de départs volontaires, afin de réduire et rajeunir les effectifs. Un autre défi est celui de la formation pour mettre à niveau l’ensemble des soldats recrutés sans avoir reçu la formation de base. Il y a aussi les questions de l’amélioration des conditions de vie et de travail, de l’équipement des unités et de la cohésion pour bâtir une nouvelle armée républicaine. Quel bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de la Loi ? Le bilan à mi-parcours est positif à bien des égards. Tout d’abord parce que cette Loi a engendré une nouvelle et unique chaîne de commandement. En outre, une ordonnance relative à l’exécution des sanctions disciplinaires, telles que les radiations, a été signée et mise à exécution. Ensuite, deux opérations de départs volontaires ont permis le retrait des effectifs de 3 157 soldats (991 en 2017 et 2 166 en 2018). Un Bureau d’Accompagnement et de Reconversion des Militaires a été créé pour aider les partants à mieux s’insérer dans leur nouvelle vie professionnelle et sociale. Il faut également noter la participation effective de l’Armée ivoirienne aux Opérations de Maintien de Paix des Nations Unies. Une compagnie de 150 hommes est en ce moment déployée au Mali. Enfin, la Loi a favorisé la réforme de l’enseignement militaire et la création de nouvelles institutions de formation. De manière générale, l’amélioration des conditions de travail et de vie des militaires est perceptible, à travers la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de matériels et équipements. La réforme suffira-t-elle à réhabiliter l'image de l’Armée aux yeux des populations ? Il s’agit d’un processus. Les actions sont menées aujourd’hui, mais l’impact ne sera visible que dans quelques années. Il faut un changement de comportement et de mentalités qui prendra forcément du temps. La réforme en cours permettra à l’Armée de renouer avec ses principes. Et cela lui fera bénéficier de crédibilité vis-à-vis de la population, à travers des actions telles que la protection et le secours. Lors des inondations de juin 2018, toute l’armée s’est mobilisée pour sécuriser les quartiers sinistrés et porter assistance aux familles. Elle a aidé à nettoyer les domiciles et les rues. Cela est déjà un très bon signa Moussa Kader avec Cicg Légende photo : Amed Bakayoko, ministre d’Etat,ministre de la Défense ( Source : Cicgc)
Municipales et régionales : :Après la proclamation des résultats, Le Médiateur de la République invite les candidats non satisfaits à privilégier les voies légales de recours
vendredi, 19 octobre 2018 16:10 Written by ossey84A la veille de la campagne pour les élections des Conseillers régionaux et municipaux qui se sont tenues, le 13 octobre dernier, je lançais, en ma qualité de Médiateur de la République, un appel à tous les acteurs de la vie politique ivoirienne, à œuvrer pour une campagne électorale apaisée et un scrutin sans violence. Si le scrutin s’est globalement déroulé dans un climat apaisé, force est de constater que pendant la campagne et après la proclamation des résultats par la Commission Electorale Indépendante, on a enregistré des actes d’intimidation, des violences verbales et physiques et autres manifestations de rues qui ont malheureusement occasionné des pertes en vie humaine et des blessés. Le Médiateur de la République déplore tous ces actes et dérapages qui mettent à mal la cohésion sociale, présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux personnes blessées. Au regard de la situation socio-politique qui prévaut après la proclamation des résultats, le Médiateur de la République lance à nouveau un appel pressant à la retenue et à la responsabilité. Aux candidats et Partis politiques non satisfaits des résultats des élections : Le Médiateur de la République les invite à privilégier les voies légales de recours en saisissant la Chambre administrative de la Cour Suprême afin de préserver la paix et la cohésion sociale. Aux journalistes :Le Médiateur de la République les exhorte à faire preuve de responsabilité et de professionnalisme dans leurs comptes rendus afin d’éviter de publier des articles susceptibles d’inciter à la haine et à la violence.
Fait à Abidjan, le 17 octobre 2018
Adama TOUNGARA
Le Médiateur de la République
Après l’annulation des municipales à Port Bouet:: Siandou Fofana charge ses adversaires et la Cei locale
vendredi, 19 octobre 2018 13:24 Written by ossey84Siandou Fofana, membre du gouvernement ivoirien et candidat à la mairie de port -bouet était face à la presse le jeudi 18 octobre 2018. Compte tenu de l'obligation de réserve, il s’est abstenu de dire un mot sur le résultat du vote pendant et après le scrutin du samedi 13 octobre avant la proclamation par la Commission nationale indépendante (Cei). Il est sorti de sa réserve le jeudi 18 octobre à son QG de Port-Bouët en martelant sa part de vérité. Et cela, trois jours après que la CEei l’organe chargé des élections en Côte d’Ivoire, ait annulé le vote de Port-Bouët-Commune. Elle a évoqué comme raison principale, le fait que les urnes aient été détruites après la fermeture des bureaux de vote au siège de la branche locale dénommée Cei1. Tout en se félicitant de cette décision, le candidat du RHDP n’est pas allé par quatre chemins pour fustiger l’attitude de certains agents de la CEI1 comme sa présidente Mme Kouhouho et l’agitation précipitée de son principal adversaire, Sylvestre Emmou. « Nous régissons suite aux propos mensongers du candidat Emmou Sylvestre, tenus lors de son point de presse devant les locaux de la CEI, après avoir convoyé lui-même en tant que candidat les différents PV des bureaux de vote et les matériels électoraux ayant servis à l’organisation des élections municipales du 13 octobre 2018. Une première dans l’histoire de notre pays, la Côte d’Ivoire. Nous voulons éclairer la population de Port-Bouët et au-delà les Ivoiriens sur certains faits. Nous voulons mettre en évidence les irrégularités constatées comme la non-ouverture de certains bureau de vote, l’ouverture tardive d’autres, disparitions des urnes dès la fin du scrutin, irrégularités constatées dans les fiches de pointage à la Commission électorale locale 2, la non compilation des résultats à la commission locale 1…», a-t-il révélé. Avant d’ajouter : « M. Emmou affirme que mon huissier et moi-même avons suivi le cortège convoyant les urnes à la commission électorale centrale. Ce qui est faux. Je ne sais pas que les PV et les urnes étaient convoyés à la CEI centrale. J’étais en conseil de gouvernement le mardi 16 octobre. Il dit que c’est 19 bureaux de vote qui n’ont pas été ouverts. Ce qui est encore faux. Ce sont 23 bureaux de vote qui n’ont pas été ouverts par la faute de Mme Hortense Koudouho, présidente de la CEI locale 1 en complicité avec le candidat Emmou. C’est cela la vraie mascarade. Et non moi qui ai été spolié de mes droits et la population ». M. le Ministre-candidat a fait savoir que les estimations donnent au moins 36.000 électeurs qui n’ont pas pu effectuer leur devoir civique. Il a par ailleurs noté que c’est de commun accord avec tous les candidats que la Commission nationale électorale centrale a proposé la reprise du scrutin à Port-Bouët dans un délai qu’elle va fixer ultérieurement. Une décision que la liste RHDP a saluée en tant que bon démocrate. Il ne comprend donc pas pourquoi son principal adversaire se promène partout pour dire qu’il a remporté les élections alors qu’il sait bien qu’il y a eu des bureaux et villages entiers où le vote n’a pas eu lieu. « Ce n’est pas avec le mensonge et le vol que M. Emmou va diriger la population de Port-Bouët. Notre commune a besoin d’un maire honnête et sérieux », a mentionné Siandou Fofana. Le candidat du Rhdp a également fait savoir que le clan adverse se fait passer la victime alors qu’ils sont les auteurs de la mascarade. « Toutes les preuves sont là. Certains parmi eux seront poursuivis à commencer par Mme Hortense Koudouho, présidente de CEI1 de Port-Bouët », a-t-il précisé. En dehors de la CEI1, le Ministre du Tourisme et des Loisirs a ressorti qu’il y a eu aussi de nombreuses irrégularités découvertes à la compilation à la CEI2. Comme le remplissage des PV par la même personne, des présidentes de bureaux de vote avec deux signature sur les PV, des représentants des candidats qui n’ont pas émargé, des pointages non conformes, des fiches de pointage non remplies… « Port-Bouët a le droit d’exercer son droit de vote come toutes les communes de Côte d’Ivoire. La population de la commune de Port-Bouët doit librement exprimer son choix. Pourquoi, l’en empêcher ? Le Pdci est un parti honnête qui n’a jamais enseigné le banditisme et le braquage électoral. De nouveaux entrants au sein de mon parti veulent faire prospérer de telles pratiques. Il faut les stopper. Le Pdci doit extirper ces mauvais grains de nos rangs. C’est contre tout cela que nous allons lutter quand nous serons maire à Port-Bouët », a-t-il signifié.
Moussa Kader Légende photo : Siandou Fofana candidat du Rhdp à Port Bouet
Municipales 2018 à Sangouiné/Après la débâcle du candidat Rhdp Ses partisans saccagent les locaux de la sous –préfecture
lundi, 15 octobre 2018 22:49 Written by ossey84Les urnes ont parlé ont à Sangouiné, petite commune située dans le département de Man. Le candidat du Rhdp , Blon Rock a mordu la poussière devant deux indépendants dont un pro-Udpci qui est arrivé en deuxième position et l’indépendant Remy Dion a terminé en tête avec 2025voix contre 1484 voix pour le Rhdp. Remi Dion a même été proclamé par la Cei nationale. Non contents de leur débâcle, les partisans de la tête de liste Rhdp sont allés tout saccager dans les locaux de la Sous- préfecture où étaient stocké le matériel de la Cei locale. Pi, « les manifestants s’en sont pris aux matériels et aux équipements de l’administration. Sans oublier le bureau du sous -préfet. Bamba Lassina, le président de la Cei locale activement recherché par les manifestants a pris la poudre d’escampette et sa famille est menacée. Aussi les partisans du candidat du Rhdp lui demande de se rendre et venir consigner dans un Pv qu'il a fauté.Ceci pour obtenir l'annulation du scrutin...» nous rapporte une source locale.
Moussa Kader
Municipales 2018 à cocody. // Jean Yacé a voté à l’Ecole de gendarmerie d’Abidjan
samedi, 13 octobre 2018 16:34 Written by ossey84Jean Marc Yacé, le candidat du Pdci Rda a voté au Bv 07 du centre de votes de l’Ecole de Gendarmerie d’Abidjan. Où le candidat du Pdci est arrivé aux environs de 9h 30mn en compagnie de son épouse. Habillés en blanc , symbole de paix et de pureté, après avoir accompli son devoir civique, M. Yacé n’ a pas caché sa joie d’avoir voté . Tout en invitant ceux qui étaient encore chez, eux de sortir pour aller aux urnes. Aussi, M. Yacé a dit croire en la fiabilité du marqueur dit « indélébile » qui remplace l’encreur au cours de ces élections locales. A noter que c’est aux environs de 08heures 40mn que les opérations de votes ont commencé. Retard dû en partie à l’arrivée tardive des isoloirs et des listings. A noter qu’au centre de votes de l’Ecole de gendarmerie d’Abidjan, les agents de la Commission électorale indépendantes(Cei), nous ont rapporté que les fameux tablettes estampillées Safram se plantaient. Aussi, ils avaient des difficultés avec les chargeurs défectueux. Moussa Kader
Immigration et asile: Le Hcr salue la politique mise en œuvre par le Maroc
vendredi, 05 octobre 2018 18:41 Written by ossey84Filippo Grandi, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a salué la politique d’immigration et d’asile adoptée par le Maroc, qui “donne l’exemple en la matière”, a souligné le responsable du (Hcr) à l’occasion de la réunion de la 69ème session du Comité exécutif de l’organisation onusienne, mardi à Genève. Selon le site d’informations en ligne, www.labass.net qui rapporte l’information, « L’initiative du Maroc d’adopter la loi sur le droit d’asile, dont la procédure est en cours, a également été mise en relief par Filippo Grandi, qui s’est félicité de l’excellente coopération entre le Hcr et le Royaume » Au cours de cette session du Hcr, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, a souligné que la politique marocaine d’immigration et d’asile, initiée par le Roi Mohammed VI et saluée par la communauté internationale, est basée sur une approche humaniste et intégrée. Une politique qui permet de préserver la dignité et garantir les droits des réfugiés et des migrants sur son sol, conformément aux fondamentaux constitutionnels du Royaume et aux conventions internationales en la matière. Tout en rappelant que le processus d’adoption de la loi sur l’asile est en cours et que la loi sur la traite des êtres humains a été adoptée dans le cadre de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile, Omar Zniber a relevé que le Maroc avait initié une politique globale d’intégration socio-économique en faveur des personnes ayant bénéficié jusqu’à présent des opérations de régularisation. Le Maroc réitère la nécessité de placer la protection des réfugiés au centre de l’action humanitaire et rappelle l’importance de la reddition des comptes pour s’assurer que l’aide bénéficie effectivement à ses destinataires, a affirmé le diplomate marocain. Concernant la situation dans les camps de Tindouf, contrôlés par le front séparatiste du polisario en territoire algérien, Omar Zniber a indiqué que le pays hôte, par son refus d’autoriser l’enregistrement de la population de ces camps, s’oppose à toute solution durable et continue de conditionner cet enregistrement au règlement politique global du différend régional sur le Sahara marocain. « Or cette conditionnalité constitue une violation des règles statutaires et juridiques du Hcr et présente un défi au consensus international sur la nécessité de distinguer les dimensions politique et humanitaire », a insisté Omar Zniber. A cet égard, le Royaume lance un appel au HCR pour procéder à l’enregistrement de la population dans les camps de Tindouf selon les standards internationaux et conformément à son mandat de protection, au droit international des réfugiés et aux résolutions du conseil de sécurité, dont la résolution 2414 qui demande « à nouveau que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soit envisagé et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet », a souligné le diplomate marocain B. MafoumgbéSource : www.labass.net
Elections municipale 2018 à Dabakala:: l'indépendant Touré souleymane met le Rhdp en difficulté
vendredi, 05 octobre 2018 15:06 Written by ossey84A l'instar des localités visitées depuis bientôt deux mois, l'équipe "Agir ensemble pour l’avenir de Dabakala ", est sur le terrain depuis le lundi 17 Septembre 2018. L’équipe de campagne de cette liste ne manque pas l’occasion pour faire le corps à sur le terrain. Mettant quasiment en difficulté la liste Rhdp. Touchées par la démarche participative de l'équipe dirigée pour le conseiller Soumaïla Toure, les populations manifestent leur espoir de voir un changement profond dans la gestion de la commune qui, selon eux, se fait sans eux à Sozoribougou par exemple. En réponse l'équipe de Soumaila Touré promet d'Agir dans le sens du développement pour donner bientôt à Sozoribougou ainsi qu'à toute la commune, un autre visage. Ce à travers des actions concrètes.
K. M à Dabakala
Régionales 2018 dans le Kabadoudou : Diaby Lanciné visite les villages de Tiessérila, Kérébadougou et Kéningouara
jeudi, 04 octobre 2018 14:43 Written by ossey84More...
Municipale2018 à Samatiguila// Diaby Lanciné opte pour le corps à corps
jeudi, 04 octobre 2018 14:22 Written by ossey84Au cours d’une visite effectuée le mercredi 3 octobre 2018, dans les villages Tiessérila, Kérébadougou et Kéningouara de la sous-préfecture de Samatiguila, Diaby Lanciné, cadre Rhdp, candidat en lice pour les élections municipales à Samatiguila a invité les populations villageoise à voter 100% la liste RHDP afin de porter le candidat, Koné Souleymane à la tête du conseil régional du Kabadougou au soir du 13 octobre prochain. A cette occasion Diaby Lanciné a invité les villageois au vivre ensemble sans lequel aucun développement durable n’est possible. « Nous devons nous donner la main pour travailler dans l’union, la paix et la cohésion. Nous devons bannir entre nous les germes de la division, parce que nous sommes un seul et même peuple ». Avant d’indiquer « Le temps du vote est arrivé. Vous devez vous mobiliser pour élire les candidats du Président Alassane Ouattara, les candidats du Rhdp, Koné Souleymane avec un score de 100% », a-t-il exhorté. « Nous sommes venus visiter le centre de santé de Kéningouara, don de la Fondation Petroci. Les parents lancent un appel au Président de la République et au gouvernement, pour que très rapidement un infirmier y soit affecté, pour que ces locaux soient fonctionnels. Ils souhaitent aussi que ce centre de santé soit équipé. Ce sont des préoccupations que nous allons porter aux plus hautes autorités pour permettre aux populations de la sous-préfecture de Samatiguila d’avoir un centre de santé digne de ce nom. Je voudrais dire merci à la fondation et au Dg de Petroci, pour avoir choisi une localité de notre sous-préfecture pour y construire ces infrastructures qui ne font qu’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. Avec l’état de la route, quand on est en bonne santé on arrive ici avec des courbatures [...] Cet hôpital dénote de la volonté des enfants de notre département de contribuer au mieux-être de nos concitoyens. Tous les cadres, tous les fils de Samatiguila devraient œuvrer comme mon aîné et moi-même, parce que les besoins sont énormes. Nous n’empêcherons personne de venir réaliser quoi que ce soit en faveur des populations. Rien ne peut être au-dessus du bien-être de nos populations, même pas nos querelles politiques ou de positionnement. C’est une bonne œuvre que nous saluons », a tenu à faire savoir le maire sortant de Samatiguila. Pour leur part, Konaté Ibrahim, chef du village de Tiessérila, Doumbia Youssouf, chef du village de Kérébadougou et Diarrassouba Fah, chef du village de Kéningouara se sont voulus rassurant à l’endroit de leur hôte. « Vous souhaitez 100%, considérez que c’est déjà fait », ont-ils tenu à rassurer l’envoyé de la coalition politique Rhdp, Diaby Lanciné. Moussa K( Infos T.C)
Cocody Municipales 2018 / Deuxième meeting du Candidat Pdci-Rda : « Allez voter le samedi 13 octobre Jean Marc Yacé »
jeudi, 04 octobre 2018 06:56 Written by ossey84La population de Cocody conduite par les chefs de plusieurs communautés de la zone du quartier 2 Plateaux Mobile ont pris d’assaut le terrain du ‘carrefour Mendiants’, dans l’après-midi de ce mercredi 03 octobre 2018, pour assister au deuxième meeting de campagne du Candidat du Pdci-Rda à l’élection municipale de Cocody, M. Jean-Marc Yacé. Celui- là même qui a ouvert sa liste de conseillers municipaux à des partis politiques tels que le Fpi à la Société Civile et à la jeunesse est venu présenter son programme basé sur la Santé, de ses militants sur les dispositions pratiques à prendre l’éducation, la sécurité, le transport, l’assistance aux personnes du troisième âge, l’emploi, l’environnement. Mais après, il A insisté particulièrement auprès concernant le vote du 13 octobre prochain. Etant donné que la campagne bat son plein, il a attiré l’attention de ses militants sur le fait que le 13 octobre, c’est un samedi et non pas un dimanche. Selon, Jean-Marc Yacé, il faut qu’on le précise à tout un chacun, afin que chacun aille accomplir son devoir national ce samedi 13 octobre. « A nos militants et à tous ceux qui adhèrent à mon programme, je leur dit : messieurs, réveillez-vous, si vous voulez porter votre candidat, vous devez vous lever le 13 octobre et aller voter Jean-Marc Yacé », a-t-il déclaré. En outre, relativement au choix de sa candidature par le Bureau politique du Pdci, le candidat à la Mairie, n’a pas tergiversé et a affiché une sérénité liée à l’importance de la décision prise par le parti. « Si vous affirmez que vous êtes Pdci, vous devez vous aligner sur la décision qui a été prise par le Président, Henri Konan Bédié. Quel que soit la décision qui a été prise, il faut l’assumer jusqu’au bout », a-t-il souligné. Avant de clore son propos, il a invité les jeunes militants à faire du porte-à-porte pour la sensibilisation, la mobilisation, mais surtout il n’a pas manqué d’instruire la population à bien observer le bulletin de vote et à cocher le spécimen de l’éléphant noir qui correspond au choix de Jean-Marc Yacé parmi les 11 candidats. Par ailleurs, au programme de ce meeting d’autres interventions telles que celles du Président national de la Jeunesse du Pdci Rda et représentant du FPI ont provoqué assez d’enthousiasme de la part des militants. Le premier, Valentin Kouassi, a indiqué que la jeunesse du Pdci qui a pris ses responsabilités pour soutenir la décision du parti à quitter le Rhdp, doit s’engager également à voter leur candidat Jean-Marc Yacé pour sa victoire au soir du 13 octobre et surtout pour la perspective de 2020. « Cette élection est comme la porte d’entrée pour l’élection présidentielle de 2020. Ce pourquoi, nous ne devons pas hésiter à voter Jean-Marc Yacé et à faire passer le message de sensibilisation et la mobilisation à toutes nos bases. C’est un devoir pour nous pour que le Pdci prenne les choses en mains », a-t-il déclaré. Quant au représentant du Fpi, M. Sanogo, membre de la liste des conseillers municipaux de Jean-Marc Yacé, il a souligné que le fait de soutenir le candidat du Pdci, c’est œuvrer à la réconciliation et la cohésion sociale à Cocody. Il a donc lancé une invitation solennelle à tous celles et ceux qui se reconnaissent du Fpi à voter Jean-Marc Yacé qui prône l’union et le rassemblement de tous les partis politique pour une gestion inclusive de la commune de Cocody. Notons aussi que l’artiste précurseur du Zoulou, Bilé Didier a apporté la note de gaieté au cours de ce deuxième meeting de campagne de Jean-Marc Yacé, candidat Pdci à l’élection municipale de Cocody.
K. Moussa
Municipales 2018 à Assinie / Hippolyte Ebagnetchi à la rencontre des populations
mercredi, 03 octobre 2018 11:25 Written by ossey84Caravane et parades festives dans les artères principales de la commune d’Assinie Mafia, samedi dernier, toute l’après- midi jusqu’en début de soirée. C’est en fanfare qu’a débuté la campagne d’Hippolyte Ebagnitchie, candidat indépendant à la mairie d’Assinie, après que son équipe et lui aient présenté leur civilité aux autorités administratives et traditionnelles de la localité. Tout au long des processions, ses équipes de campagne et lui échangeaient avec les populations, pendant que 2 camions podium assuraient l’animation, tout en distillant des pans de son programme de société. Dès que la soirée s’est annoncée, place a été faite au meeting d’ouverture de campagne, sur l’une des places publiques d’Assinie Mafia. A l’entame de son discours, Hervé Anassou, directeur de campagne, a remercié la foule présente avant d’expliquer pourquoi le staff d’Hippolyte Ebagnitchie a débuté sa campagne samedi au lieu de vendre. « C’est en toute fraternité que nous avons laissé la place au candidat d’en face, afin qu’il puisse s’exprimé. Mais, aujourd’hui, l’heure a sonné. Levez -vous pour la liste, Ensemble pour Assinie Mafia. Levez- vous simplement pour Assinie Mafia. Soyez tous des ambassadeurs de notre liste ». Après quoi, le directeur de campagne a invité les électeurs à ne pas se tromper de logo, à ne pas se tromper de bulletin de vote, à choisir Hippolyte Ebagnitchie, qui est le bon choix pour eux. A sa suite, Hippolyte Ebagnitchie, tête de la liste Ensemble pour Assinie Mafia, a insisté sur le fait que la première valeur de son équipe est l’amour pour Assinie, et que la seconde valeur est l’honnêteté. Les populations font donc bien de leur faire confiance, surtout qu’ils sont des hommes et des femmes de conviction. « J’ai été impressionné par la foule et par la mobilisation. Nous sommes prêts et nous irons jusqu’au bout car vous êtes avec nous ; les assiniens sont avec nous. Nous devons écrire une nouvelle histoire pour Assinie, avec vous. Nos parents ont travaillé. Le devoir de notre équipe est de faire mieux et beaucoup plus vite », a-t-il martelé. Avant de prendre congé des populations, un spectacle de danses traditionnelles et un concert live leurs ont été offerts. Mais, pour le candidat indépendant, sa soirée de démarrage de campagne s’est achevée par une conférence de presse dans son quartier générale. Au cours de cet échange avec la presse, Hippolyte Ebagnitchie a souligné le fait qu’il s’est mis au service des populations locales depuis 2005, très souvent sans grand bruit. Cela, aussi dans le domaine scolaire, médical, culturel qu’au niveau social.
Mouassa Kader Légende photo : Hippolyte Ebagnitchie , acteur du développement local depuis une décennie veut maintenant la mairie
Bouaké :Invité au ‘ Café de l’Ujb’/ le Député Djohoré Abel Se prononce sur le procès de Gbagbo et Blé Goudé à la Cpi
mardi, 02 octobre 2018 18:16 Written by ossey84Invité du ‘’Café d l’Ujb’’, tribune de libre expression initiée par les journalistes et professionnels des médias regroupés au sein de l’union des journalistes de Bouaké (UJB) dirigé par Virus Kouadio, le Député Abel Djohore était face à la presse, ce vendredi à Bouaké. Depuis l’ex-fief de l’ex rébellion, l’ex cadre des ex-Fn n’a pas été du tout tendre avec son patron à l’Hémicycle sur la question de son supposé soutien à des candidats aux municipales et régionales qui ne sont pas les choix du Rassemblement des Républicains pour le compte du Rhdp. L’actuel secrétaire général adjoint chargé de la planification stratégique et des statistiques politiques du Rdr, condamne l’attitude du Vice- président du Rdr à soutenir un candidat autre que celui de leur parti, en l’occurrence Koné Teffour. « J’ai été sidéré d’entendre certaines personnes qu’à Abobo, le président Guillaume Soro soutient un autre candidat. Que son candidat, c’est Teffour. Teffour n’a jamais été Fn. D’où elles sortent ça là, moi je ne sais pas », a-t-il fustigé. « Sinon dans un parti organisé, quand on fait partie des instances du parti, et que le parti a décidé, on s’aligne. On ne peut pas vouloir prétendre à un destin national, et ne pas avoir un comportement conséquemment responsable », reproche l’ex-proche de Guillaume Soro. « Mais le courage politique aurait été qu’on ne se déclare plus Rdr, et on est libre, et on assume », a-t-il asséné. Aussi, il a ajouté que « ce ce sont les mêmes qui disent « le président n’aime pas notre affaire ». Mais, on n’oblige pas un père à donner sa bénédiction à quelqu’un. Et un père ne peut donner sa succession à un enfant en qui, il n’a pas confiance. Et c’est notre comportement qui détermine le traitement que nous infligent nos pères », a-t-il martelé. Abordant par ailleurs la question du divorce entre le Rhdp et le Pdci, le cadre du Rhdp, a soutenu que les raisons avancées par le second cité sont ‘’ totalement ignobles’’. Pour lui, le Pdci a inventé ce divorce ‘‘pour pouvoir faire chemin avec d’autres alliés’’. Mais il fait remarquer en même temps que la décision du Pdci de se retirer du Rhdp n’ébranle personne. L’invité du Café de L’Ujb, invité à se prononcer sur la réouverture du procès de Laurent Gbagbo dont les avocats entendent plaider pour un non lieu, le Député de Ouragahio-Bayota affirme ne pas trouver d’inconvénient au jugement qui sera arrêté par la justice internationale. « Si demain , la justice internationale juge que le président Laurent Gbagbo est innocent, et qu’il est libéré, mais les dispositions seront prises selon son bon vouloir et selon les lois de la République pour que ce qui doit être fait soit fait », a-t-il déclaré.
K. O ( une correspondance particulière depuis Bouaké)